Bonjour,
Après une petite discussion avec méro par MP, j'ai pensé qu'il serait sympa, voire utile de vous faire part de ma vision de l'évolution du droit des Statère et 1/4 de statères Rèmes.
Comme chacun le sait, (en tout cas, maintenant oui
) les "monnayeurs" celtes se sont largement inspirés du numéraire d'or de Philippe de Macedoine introduit en Gaule par le biais des Grecs (Phocéens) ou utilisé pour payer les mercenaires gaulois.
Dans un premier temps, les imitations, sont assez fidèles, mais laissent place ensuite, surtout pour les peuples de Celtique et de Belgique, à une évolution parfois surprenante.
La tradition Celtique, privilégie l'imaginaire, et l'abstraction, et l'attention des artisans graveurs, se porte rapidement sur la chevelure du profil, qui prend souvent une place démesurée, par rapport au reste du visage.
Statère Rédon:
Statère Ambiani
Source : BD-Pamoch au 16/11/2013
Cette chevelure semble se diviser en trois parties, avec la couronne de laurier (en rouge) comme motif central, entouré de mèches de cheveux.
En poussant la stylisation à son extrême, certains peuples vont jusqu'à ne plus représenter qu'un œil pour le visage, et des séries de lignes pour la chevelure.
1/4 Suession
Source : BD-Pamoch au 16/11/2013
Statère Rème:
Statère Rème VOCARANT:
Statère trévire POTTINA
Source : BD-Pamoch au 16/11/2013
Donc pour synthétiser;
Nous avons un oeil seul vestige du profil, surmonté de trois lignes. Toujours la couronne de Laurier en rouge, entouré de lignes représentant les mèches, celle du dessous est en bleu.
Ces trois lignes forme un
< avec une seconde série, située sous l'oeil. Celle-ci symbolise la partie inférieure du droit, probablement le cou, et est surmontée d'une 4ème ligne continue bouletée à l'extrémité en vert. C'est un ajout que l'on rencontre sur d'autres monnaies celtes, et qui a une forte symbolique: Le torque.
Je ne sais pas si des études on porté sur ce thème, c'est fort probable. je vous ai exposé mon interprétation personnelle, et dans une deuxième partie, j'essaierai de visiter le numéraire divisionnaire "aux segments"