Numismatique de l'antiquité
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 Le bon roi Numa

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simo75
COS VI
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simo75


Age : 48
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MessageSujet: Le bon roi Numa   Le bon roi Numa Icon_minitimeVen 2 Jan - 20:09

bienvenue  bienvenue  bienvenue


Numa Pompilius (715 ? - 673 ??)


En poursuivant l'initiative sur la présentation des fondateurs de Rome et l'iconographie asssociéee, je continue la présentantion sur les rois mythiques fondateurs de Rome.
Iovi a présenté Romulus, je vais présenter le 2ème , Numa Pompilius, la contre-partie pacifique de Romulus. Par la suite, peut-être j’aurai le courage de présenter les autres.. Je n’oublierai pas de parler de numismatique aussi
 oui
:

Sentez-vous libres de rajouter des éléments importants que j’aurais oublier !


J’ai déjà parlé de la fin de Romulus dans le post créé par Iovi. A l’instar de Denys d’Halicarnasse, la thèse de l’assassinat est privilégiée. Il y aura par la suite une année d’interregnum, où 2 factions seront face à face : les Sabins qui estimaient que pour l’égalité le 2ème roi devait venir de leur « camp » et de l’autre côté les Romains qui refusaient de voir un roi venu d’ailleurs. Plutarque nous renseigne sur l’après-Romulus :

Plutarque, Vie de Numa, 4-5

"Mais la question d’élire le nouveau roi fut, pour la ville, une autre source de troubles et de séditions. Les étrangers ne s’étaient pas encore incorporés avec les premiers citoyens ; il y avait, dans le peuple, des agitations intestines, et les patriciens eux-mêmes, divisés de sentiments, se suspectaient les uns les autres. Tous étaient d’accord qu’il fallait un roi ; mais ils étaient partagés et sur l’homme qu’on élirait, et sur celle des deux nations où on le prendrait.

Ceux qui avaient, les pre-miers, habité Rome avec Romulus, trouvaient intolérable que les Sabins, qu’ils avaient admis au partage de la ville et du territoire, eussent la prétention de commander à ceux qui les y avaient appelés. Les Sabins, de leur côté, ne manquaient pas de raisons plausibles. Après la mort de leur roi Tatius, loin de se soulever contre Romulus, disaient-ils, ils l’avaient laissé paisiblement régner seul : ils demandaient qu’en revanche, on prît le roi dans leur nation. Quand on les avait reçus dans Rome, ils n’étaient pas inférieurs aux Romains, ajoutaient-ils ; et, en s’unissant avec eux, ils avaient accru considérablement leurs forces, et ils les avaient élevés à la dignité et à la puissance de cité. Telles étaient les causes du discord...."


Un compromis sera trouvé par le sénat avec l’élection de Numa.



Portrait de Numa (villa Albani, Rome)

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D’après Tite-Live, tout comme Romulus, Numa exigera de prendre l’avis des dieux sur sa nomination


Tite-Live, Histoire romaine, Livre I, 18, 6-10

Mandé à Rome, il voulut, à l'exemple de Romulus, qui n'avait jeté les fondements de la ville et pris possession de la royauté qu'après avoir consulté les augures, interroger les dieux sur son élection. Un augure, qui dut à cet honneur de conserver à perpétuité ce sacerdoce public, conduisit Numa sur le mont Capitolin. Là, il fit asseoir sur une pierre le nouveau roi, la face tournée au midi, (7) et lui-même, ayant la tête voilée, et dans la main un bâton recourbé, sans noeuds, appelé 'lituus', prit place à sa gauche.
Alors, promenant ses regards sur la ville et la campagne, il adressa aux dieux ses prières; il traça en idée des limites imaginaires à l'espace compris centre l'Orient et l'Occident, plaçant la droite au midi et la gauche au nord; (8) puis, aussi loin que sa vue pouvait s'étendre, il désigna, en face de lui, un point imaginaire. Enfin, prenant le 'lituus' dans la main gauche, et étendant la droite sur la tête de Numa, il prononça cette prière :

(9) « Grand Jupiter, si la volonté divine est que Numa, dont je touche la tête, règne sur les Romains, apprends-nous cette volonté par des signes non équivoques, dans l'espace que je viens de fixer. »

(10) Il définit ensuite la nature des auspices qu'il demandait, et lorsqu'ils se furent manifestés, Numa, déclaré roi, quitta le temple.



L’œuvre de Numa


Numa était donc d’origine sabine et une partie importante des institutions religieuses et politiques lui sont dues. D’après la tradition histoirique romaine, Il formulera le calendrier religieux, il mettra en place les sacerdoces : les collèges des Pontifes, des Saliens, des flamines…
Il met également en place le culte de la déesse Vesta en constuisant également le temple et les Vestales.


D'abord quelques traits du caractère de Numa d’après Plutarque :


Plutarque, Vie de Numa, VII

…Il avait purifié son âme, non-seulement de toutes les passions honteuses, mais même de celles qu’honorent les barbares, la violence et la cupidité. Le véritable courage, pensait-il, consiste à soumettre ses désirs au joug de la raison. D’après ces principes, il avait banni de sa maison tout luxe et toute magnificence. Il se montrait, pour les citoyens et pour les étrangers, un juge et un arbitre incorruptible. Il consacrait ses loisirs, non à rechercher les voluptés ou à amasser des richesses, mais à honorer les dieux, à s’élever par la raison à la connaissance de leur nature et de leur puissance ; enfin, il s’était acquis tant de réputation et tant de gloire, que Tatius, le collègue de Romulus dans la royauté de Rome, le choisit pour son gendre, et lui donna en mariage Tatia, sa fille unique.



L’instauration des institutions religieuses


D’après l’historiographie romaine, on attribue à Numa la fondation et l’organisation du collège des prêtres qu’on appelle Pontifes :


Tite-Live, Histoire romaine,  Livre I, XIX-XX

Il nomma grand pontife Numa Marcius, fils de Marcus, sénateur; il lui confia la surveillance de tout ce qui tenait à la religion. Par des règlements consignés dans des registres spéciaux, il lui conféra la prérogative de diriger les cérémonies religieuses, de déterminer la nature des victimes, à quels jours et dans quels temples elles seraient immolées, quels fonds subviendraient à toutes ces dépenses,  et enfin, la juridiction sur tous les sacrifices célébrés soit publiquement, soit dans l'intérieur des familles. Ainsi, le peuple savait où venir puiser des lumières, et la religion ne courait pas le risque d'être offensée par l'oubli des rites nationaux et l'introduction des rites étrangers.

Le grand pontife ne réglait pas seulement les sacrifices aux dieux du ciel, mais encore les sacrifices aux dieux mânes, et les cérémonies funéraires, et il apprenait aussi à distinguer, parmi les prodiges annoncés par la foudre et d'autres phénomènes, ceux qui demandaient une expiation. Pour obtenir des dieux la connaissance de ces secrets, Numa dédia, sur le mont Aventin, un autel à Jupiter Elicius, et consulta le dieu par la voie des augures, sur les prodiges qui étaient dignes d'attention.



La surveillance des vierges sacrées qu’on nomme Vestales était aussi une charge du grand Pontife ; car c’est à Numa qu’on rapporte l’institution des Vestales, la consécration du feu qui brûle éternellement, confié à leur garde, ainsi que les rites et les cérémonies qu’elles observent.



Denys Halicarnasse, Antiquités romaines, Livre II, LXVII

1. Les vierges qui servaient la déesse étaient à l'origine au nombre de quatre et étaient choisies par les rois selon les principes établis par Numa, mais après, à cause de la multiplicité des rites sacrés qu’elles devaient exécuter, leur nombre passa à six, et c’est le chiffre qui est resté jusqu’à nos jours. Elles vivent dans le temple de la déesse, où on n’interdit à personne d’y entrer durant la journée, mais il est interdit par la loi à un homme d’y rester la nuit.

2. Elles doivent de rester chastes sans se marier pendant trente ans, se consacrant à offrir des sacrifices et à exécuter les autres rites prescrits par loi. Pendant les dix premières années elles doivent apprendre leurs fonctions, dans les dix suivantes les exécuter, et dans les dix dernières les enseigner à d'autres. Après l'expiration de la limite de trente ans rien n’empêche celles qui le désirent de se marier, en abandonnant leurs voiles et les autres insignes de leur sacerdoce. Et certaines, en petit nombre, l’ont fait; mais toutes ont eu une fin pas du tout heureuse ou enviable. C’est pourquoi, les autres, considérant leurs malheurs comme des présages sinistres, demeurent vierges dans le temple de la déesse jusqu'à leur mort, et alors quand l’une meurt une autre est choisie par les pontifes pour occuper la place vacante.

3. La cité leur accordent des honneurs importants, grâce auxquels elles ne sentent aucun désir de se marier et d’avoir des enfants; et de lourdes peines sont prévues pour leurs méfaits. La loi veut que ce soient les pontifes qui enquêtent et punissent les fautes; les Vestales qui sont coupables d’un petit méfait ils les punissent de verges; mais celles qui ont été profanées ils les livrent à la plus honteuse et à la plus malheureuse des morts.

4. Alors qu’elles sont encore vivantes elles sont portés en bière comme si c’était un enterrement. Leurs amis et relations les escortent au milieu des lamentations, et après les avoir conduites jusque la porte Colline, elles sont placées dans une cellule souterraine emménagé dans les murs, parées de leurs vêtements funèbres; mais on ne leur donne ni un monument ni un enterrement ni aucun autre solennités habituelles.

5. Il y a beaucoup d’indices, semble-t-il, pour voir si des prêtresses n'exécutent pas leurs fonctions sacrées avec pureté, mais le principal est l'extinction du feu, que les Romains redoutent par dessus tout, la considérant, quelle qu’en soit la cause, comme présage de la destruction de la ville; et ils portent de nouveau le feu dans le temple avec beaucoup de cérémonies expiatoires : sur ce point j’en parlerai en temps voulu.



C’est également Numa qui construisit, dit-on, le temple circulaire de Vesta, pour servir d’abri au feu perpétuel.


Ruines du temple de Vesta
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sur un denier républicain de la gens Cassia (55 av. J.-C.) on peut voir ce temple sur le revers. Sur l'avers ils ont gravé un buste voilé de Vesta

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le collège des Féciaux et des Saliens

Les Saliens sont des prêtres voués au culte de Mars et les Féciaux sont chargés des rituels de déclaration de guerre ou déclaration de paix. C'est Plutarque qui nous renseigne le mieux:


Plutarque, Vie de Numa, XXVII-XXVIII

Numa institua encore plusieurs autres collèges de prêtres : je n’en citerai plus que deux, celui des Saliens et celui des Féciaux, parce qu’ils mettent dans tout son jour la piété du monarque. Les Féciaux me paraissent quelque chose comme des conservateurs de paix. Le nom qu’ils portent vient de leurs fonctions: ils s’employaient à terminer à l’amiable les différends, et ils ne permettaient de recourir aux armes que lorsqu’on avait perdu tout espoir de conciliation ; car les Grecs ne donnent proprement le nom de paix qu’à l’accord que deux partis font entre eux par la voie de la raison, et non par la force. Les Féciaux des Romains allaient plusieurs fois eux-mêmes trouver les agresseurs, et ils cherchaient à s’entendre avec eux. S’ils n’obtenaient pas réparation, ils prenaient les dieux à témoin, et ils prononçaient de terribles imprécations, priant qu’elles retombassent sur eux-mêmes et sur leur pays, si la réclamation n’était pas juste : ils faisaient ensuite leur déclaration de guerre. Quand les Féciaux s’opposaient à une guerre, ou seulement la désapprouvaient, il n’était permis ni aux soldats romains, ni au roi même, de prendre les armes : il fallait qu’ils eussent autorisé le monarque à entrer en campagne, en déclarant que la guerre était juste ; et celui-ci délibérait ensuite sur les moyens d’exécution.



Institution des prêtres saliens (Plutarque, Vie de Numa, XXX-XXXII)

...Voici à quelle occasion Numa institua les prêtres Saliens. La huitième année de son règne, une maladie pestilentielle, qui courait par l’Italie, vint aussi fondre sur Rome, et jeter le peuple dans la consternation. Mais un jour, dit-on, il tomba du ciel, entre les mains de Numa, un bouclier d’airain ; et le roi s’empressa de débiter, au sujet de ce bouclier, des choses merveilleuses, qu’il prétendait tenir d’Égérie et dés Muses.

Elles lui auraient dit que cette arme était envoyée pour le salut de la ville ; qu’il la fallait garder avec soin, et en faire onze autres semblables et pour la figure, et pour la grandeur et la forme, afin que ceux qui voudraient l’enlever ne pussent reconnaître, parmi les autres, le bouclier tombé du ciel. Le lieu où il était tombé, avec les prairies qui l’environnaient, devaient, ajoutait-il, être dédiés aux Muses, car c’est dans ces prairies qu’elles venaient si souvent le visiter ; enfin la source qui arrosait cette campagne serait consacrée aux Vestales : chaque jour elles iraient y puiser de l’eau, pour arroser et purifier leur temple. La cessation subite de la maladie fit ajouter foi à ces discours. Numa, tenant en main le bouclier, invita les artisans à essayer d’en faire de semblables. Tous désespérèrent d’y réussir, excepté Véturius Mamurius, un des plus excellents ouvriers, qui en imita si bien la forme et le contour, et qui fit les onze autres si semblables, que Numa lui-même ne pouvait plus distinguer le premier.

C’est pour les garder et pour en prendre soin, que Numa institua les prêtres Saliens. Ce nom de Saliens no vient pas, comme quelques-uns l’imaginent; d'un Salius de Samothrace ou de Mantinée, inventeur de la danse armée, mais plutôt de la danse même des Saliens, de ces sauts qu’ils font lorsqu’au mois de mars ils portent en procession ces boucliers sacrés dans les rues de Rome, vêtus d’une tunique de pourpre, de larges baudriers d’airain, un casque d’airain sur la tête, et faisant retentir les boucliers, en les frappant du plat de leurs courtes épées. Leur danse consiste surtout dans le mouvement des pieds : ce sont des pas gracieux et variiés, des tours et des retours rapides et cadencés, qu’ils exécutent avec autant d’agilité que de, vigueur.

Les boucliers en question sont appelés anciles, à cause de leur forme. Ce n’est ni un rond parfait, ni, comme pour les boucliers ordinaires, un contour régulier : c’est une ligne sinueuse brisée, dont les portions courbes se joignent les unes les autres par l’extrémité, et qui donne au bouclier une coupe échancrée (31). Peut-être aussi ce nom vient-il du coude (32) autour duquel on les porte.



Sur certains deniers d’Auguste on retrouvera la représentation de ces légendaires boucliers anciles

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Le temple de Janus

Dans le passage ci-dessous (Plutarque, Numa, 54) Plutarque nous parle de la période de paix instaurée par Numa

Il y a, dans Rome, un temple de Janus, dont les deux portes se nomment portes de la guerre, car il est d’usage de les ouvrir pendant la guerre, et de les fermer en temps de paix. Rien n’est plus difficile et plus rare que de les voir fermées : l’empire, à cause de son étendue, a sans cesse quelque guerre à soutenir, pour se défendre contre les barbares qui l’environnent. Néanmoins ce temple fut fermé après la victoire de César Auguste sur Antoine ; et il l’avait été auparavant sous le consulat de Marcus Attilius et de Titus Manlius , peu de temps il est vrai : on le rouvrit presque aussitôt, parce qu’il survint une guerre nouvelle. Mais, sous le règne de Numa, on ne le vit pas ouvert un seul jour : il demeura constamment fermé, durant quarante-trois ans.



Les descendants


Il y a, chez des historiens, des opinions diverses quant au nombre des femmes et des enfants de Numa Pour certains, il il aura une fille unique, Pompilia.  selon d’autres, outre Pompilia, quatre fils : Pompon, Pinus, Calpus et Mamercus, qui furent les descendants de certaines illustres familles romaines , les Pomponius, les Pinarius, les Calpurnius et les Mamercius


Donc, A l’époque républicaine, plusieurs gentes prétendaient descendre de Numa. Ils graveront leurs héritage sur les monnaies républicaines, par exemple :


Cnaeus Pompeius Magnus.


A l’avers on trouve le buste de Numa Pompilius. La gens Calpurnia prétendait descendre d’un des fils de Numa

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AR Denarius. Military mint travelling with Pompey, 49 BC. CN•PISO PRO•Q•, Head of Numa Pompilius right wearing diadem inscribed NVMA /Prow of galley right; MAGN above; PRO•COS below. BMC 62; Crawford 446/1; Calpurnia 30. 3.89g, 18mm, 7h.



L. Pomponius Malo (gens Pomponia), 97-91 av. J.-C.

La gens Pomponia prétendait descendre d’un des 4 fils de Numa : Pompo

Su le revers on peut observer (et lire) Numa avec le lituus sacrifiant.

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C. Marcius Censorinus (Gens Marcia), 88 av. J.-C.)

Sur l’avers on peut voir les 2 bustes de Numa et d’Ancus Maricus


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. Jugate heads of Numa Pompilius and Ancus Marcius r.; the former diademed. Rev. Desultor r., wearing conical and holding whip; below horses, Y. In exergue, C•CENSO. B. Marcia 18. Sydenham 713c. Crawford 346/1f.






A un prochain épisode salut5  salut5

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MessageSujet: Re: Le bon roi Numa   Le bon roi Numa Icon_minitimeVen 2 Jan - 20:49

Génial et belle initiative ! super8 super8 super8 Yes bravo2 merci merci
Merci Simo pour ce bon moment.


Numa Pompilius le sabin est entre autre décrit par les auteurs antiques et mythographes comme l'organisateur de  la religion romaine mais comme je l'ai précisé pour Romulus, cette vision est quelques peu enjôlée. Car Il semble que Romulus avait aussi donné les bases des rites les plus ancrés de la religion; par exemple, les vestales existaient déjà sous Romulus  (sa mère Rea Larentia en était une fécondé par Mars selon la légende! ) voire bien avant (chez les étrusques ?, souvent considérés comme à l'origine de la religion romaine archaïque).  

Et encore bravo2  pour ce post.
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