simo75 COS VI
Age : 48 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Les Dioscures Mar 20 Jan - 16:05 | |
| Aujourd’hui je vous propose un petit post (pas exahustif !) sur le mythe des Dioscures, et sur leur iconographie qu’on peut observer sur les monnaies en argent de l’époque républicaine. Le post se veut introductif et j’espère intéressera les néophytes quant à ces figures mythologiques et leurs représentations numismatiques.Statue des Dioscures (Musée du Prado, Madrid) Petite présentation mythologiqueDéjà beaucoup a été écrit sur les Dioscures et les mythes associés, d’autant plus que dans d’autres sociétés humaines on retrouvera cette figure juméllaire divine. Je me contenterai de présenter les Dioscures par rapport à la mythologie grecque. Dans la mythologie grecque Castor et Pollux étaient considérés comme les fils de Zeus et Léda. Leur iconographie traditionnelle les montre avec des jeunes corps athlétiques, nus, avec le manteau pourpre sur les épaules. Ils portent souvent un bonnet sur la tête (pilos) et on peut parfois observer une étoile au-dessus. Didrachme de Bruttium (215-213 av. J.-C.) avec les Dioscures Certains mythes grecques présentent les Dioscures (« les fils de Zeus ») comme les fils de Zeus et Léda (épouse du roi de Sparte : Tyndare). D’autres légendes attestent d’une naissance séparée : Castor étant fils de Tyndare et Léda ; tandis que Pollux était le fils de Zeus (et frère d'Hélène) ! Castor est célèbre par son adresse à dompter les chevaux, Pollux est habile au pugilat. Les Dioscures seront présents plusieurs fois dans la mythologie grecque. Par exemple, Ils prennent part à la chasse au sanglier de Calydon, un monstre envoyé par la déesse Artémis pour ravager le pays de Calydon après que le roi avait oublier un sacrifice à son nom. Autre exemple : les Dioscures seront à côté des Argonautes dans la quête de la Toison d’Or. Dans cette circonstance, ils seront considérés les protecteurs des navigateurs après avoir apaisé une tempête. En effet, une flamme fut visible sur leurs têtes, signe que le navire était sous protection divine. Ils furent par la suite métamorphosés en étoiles et placés dans la constellation des Gémeaux. Dans la tradition, les Dioscures étaient vus comme les dieux tutélaires de la navigation. Ils interviennent dans les situations critiques et jouent le rôle de sauveurs. Par exemple : Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, Livre VI (fragments) Castor et Pollux, appelés aussi Dioscures, surpassèrent de beaucoup leurs contemporains en vertu, et ils furent d'un grand secours aux Argonautes dans leur expédition ; bien souvent ils vinrent en aide aux infortunés : en un mot, leur courage, leur amour pour la justice, leur habileté dans la guerre, leur piété, leur ont acquis l'estime de presque tous les hommes : leur apparition soulageait ceux qui étaient exposés à de très-grands périls. C'est par une conduite si noble et si généreuse qu'ils ont mérité de passer pour fils de Jupiter, et qu'ils ont obtenu les honneurs après avoir quitté le séjour des hommes. Depuis longtemps on associe le mythe juméllaire des Dioscures avec d’autres mythes issus de la tradition indo-européenne (notamment ventant du monde indo-iranien : comme les jumeaux Asvins du Rig-Véda indien. ées Alci germaniques, les Asviniai baltes, les gémeaux Romulus et Remus ) Par exemple, voici ce que Tacite relate sur les divinités Alci : Tacite, la Germanie, XLIII " Au delà de cette chaîne sont un grand nombre de nations, dont la plus considérable est celle des Lygiens (3), divisée elle-même en beaucoup de cités. Il suffira de nommer les plus puissantes, les Aries, les Helvécones, les Manimes, les Élysiens, les Naharvales. Chez les Naharvales on montre un bois consacré dés longtemps par la religion. Le soin du culte est remis à un prêtre en habit de femme. Ce culte s'adresse à des dieux qui, dans l'Olympe romain, sont, dit-on, Castor et Pollux ; ils en possèdent les attributs : leur nom est Alci. Du reste, point de statue, nulle trace d'une origine étrangère ; mais ce sont bien deux frères, tous deus jeunes, qu'on adore". G. Dumézil insiste sur leur rôle "fonctionnel" de garants de l'abondance et de la vie (3ème fonction), Le culte des Dioscures se diffuse chez les Étrusques (qui les appelaient Kastur et Pultuke; ) via les villes grecques du sud de l’Italie, puis sera adopté par le monde romain. Un beau temple sera érige sur le Forum de la ville. Les Dioscures dans le monde romainStatues romaines des Dioscures, d’époque tardive (IVème siècle), qui ornaient autrefois le temple de Castor dans le cirque Flaminius. Le culte des Dioscures apparaît vraisemblement déjà au VIème siècle en Italie. Des villes comme Tusculum et Lavinium sont des villes où le culte des Dioscures était particulièrement présent. Les gens qui sont chargés de la fonction monétaire et qui sont originaires de ces villes utiliserons souvent l'image des Dioscures sur les deniers. La tradition annalistique romaine fait remonter l’apparition des Dioscures à côté des Romains lors de la célèbre bataille du lac Régille (499 av. J :-C.?) contre les Latins et les Tarquins. Par la suite on les aurait vus sur le Forum pour annoncer la victoire en faisant boire leurs chevaux à la fontaine de Juturne. J’atoute ci-dessous une grande partie du récit de la bataille de Tite-Live, que je trouve vivant : Tite-Live, Histoire romane, Livre II, XX, 1-10 " Les Romains commençaient à lâcher pied sur ce point, quand Marcus Valérius, frère de Publicola, aperçoit le jeune Tarquin qui se montrait plein de fierté à la tête des transfuges. Exalté par la gloire de sa maison et voulant que la même famille qui avait eu l'honneur d'expulser les rois eût aussi celui de les tuer, il enfonce les éperons dans le flanc de son cheval, et fond sur Tarquin, la lance en arrêt. Tarquin, pour se dérober à la fureur de son ennemi, se réfugie dans les rangs des siens. Valérius, emporté par son ardeur inconsidérée, vient heurter le front des exilés, et reçoit dans le flanc un coup qui le perce de part en part. Sa blessure ne ralentit pas la fougue de son cheval; mais le cavalier expirant tombe à terre et ses armes tombent sur lui. Le dictateur Postumius, en voyant un si brave guerrier frappé à mort, les exilés pleins d'arrogance s'avancer au pas de course, et les siens, dans leur effroi, commencer à plier, donne à sa cohorte, troupe d'élite qu'il gardait auprès de lui pour sa défense, l'ordre de traiter en ennemi tout Romain qu'ils verront fuir. Ainsi placés entre deux craintes, les Romains ne songent plus à la fuite et reprennent leurs rangs.
La cohorte du dictateur donne alors pour la première fois, et ce corps, dont les forces et le courage sont intacts, taille en pièces les exilés épuisés de fatigue. Alors un nouveau combat s'engage entre les chefs. Le général latin, voyant la cohorte des exilés presque enveloppée par le dictateur, tire de sa réserve quelques manipules qu'il conduit vivement sur sa première ligne. Le lieutenant Titus Herminius voit cette troupe qui s'avance en bon ordre, et, reconnaissant au milieu d'elle Mamilius à ses vêtements et à ses armes, il l'attaque avec plus de fureur encore que ne venait de le faire le maître de cavalerie, et, du premier coup, lui perce le flanc d'outre en outre, et le renverse mort. Mais lui-même, pendant qu'il dépouille le corps de son ennemi, est frappé d'un dard, et ramené vainqueur dans le camp, il expire aux premiers soins qu'on lui donne.
Aussitôt le dictateur court à sa cavalerie, la conjure, maintenant que l'infanterie est fatiguée, de mettre pied à terre et de ranimer le combat. Ils obéissent, sautent à bas de cheval, volent sur le front de l'armée, et remplaçant le premier rang, opposent à l'ennemi leurs petits boucliers, L'infanterie reprend sur-le-champ courage quand elle voit cette élite de la jeunesse se mettre ainsi de niveau avec elle, et prendre sa part des dangers. Alors enfin, l'armée latine est ébranlée et commence à plier. Les cavaliers se font ramener leurs chevaux, afin de pouvoir poursuivre l'ennemi, et l'infanterie marche sur leurs traces. Dans cette circonstance, le dictateur, n'oubliant aucune des ressources que pouvaient lui offrir les dieux et les hommes, voua, dit-on, un temple à Castor, et proclama des prix pour le premier et le second soldat qui entreraient dans le camp des Latins. L'ardeur fut telle, que, du même élan qui dispersa l'ennemi, les Romains s'emparèrent de son camp. Telle fut la bataille du lac Régille. Le dictateur et le maître de cavalerie rentrèrent triomphants à Rome. En 485 a.v. J.-C un temple à l’honneur des Dioscures est consacré à Rome. (Tite-Live, II, XX, 42, 5-6), à l’endroit exact où on les avait vus faire boire leurs chevaux à la fontaine de Juturne. A noter que le temple était consacré uniquement à Castor.Selon la légende transmise par Plutarque et Denys, les deux héros seraient venus aider les troupes romaines sous la forme de cavaliers intrépides et le temple originel aurait été construit à l'emplacement où Castor et Pollux firent boire leurs chevaux à la fontaine de Juturne et annoncèrent la victoire du peuple romain sur le dernier roi de la Rome antique:
Denys Halicarnasse, Antiquités romaines, Livre VI, 10, 21-22 ON dit que dans cette bataille deux cavaliers d'une grande beauté, d'une taille au-dessus de l'ordinaire, et dans la fleur de leur jeunesse, apparurent au dictateur Postumius et à toutes les troupes qui suivaient ses enseignes ; qu'ils marchaient devant la cavalerie Romaine, frappaient à coups de lances et. mettaient en fuite tous les Latins qui se présentaient au combat. On ajoute qu'après la déroute des Latins et la prise de leur camp, le combat étant déjà fini, deux jeunes gens d'une taille majestueuse, d'une beauté surprenante, et de même âge que ceux qui avaient apparu à Postumius, se montrèrent aussi sur le soir dans la place publique de Rome, qu'ils étaient en habit de guerriers, et que leur mine fière et menaçante et leurs chevaux encore tout en sueur faisaient connaître qu'ils venaient du combat ; que tous deux mirent pied à terre et se lavèrent dans l'eau d'une fontaine qui sort d'auprès le temple de Vesta et qui forme un petit bassin assez profond, qu'une foule de citoyens qui les environnait leur ayant demandé s'ils avaient quelque nouvelle du camp, ils racontèrent comment le combat s'était passé, et annoncèrent la nouvelle de la victoire des Romains, qu'après cela ils sortirent de la place publique, et qu'on ne les revit plus, quelque recherche qu'en fît le gouverneur qui était resté à Rome. Le lendemain les magistrats reçurent des lettres du dictateur qui leur marquait entre autres circonstances de la bataille l'apparition de ces divinités. Sur son récit, ils crurent avec quelque fondement que c'étaient les mêmes qu'ils avaient vues et que ce devait être Castor et Pollux.
On voit à Rome plusieurs monuments de cette apparition également admirable et extraordinaire : entre autres le temple de Castor et Pollux, que la ville fit ériger dans la place publique au même endroit où ils s'étaient fait voir, la fontaine voisine de ce temple consacrée à ces deux divinités, laquelle est regardée encore aujourd'hui comme telle, et les sacrifices magnifiques que les principaux chevaliers leurs font tous les ans au nom du peuple aux Ides du mois appelé Quintilius, qui est le jour que la guerre des Latins fut heureusement terminée.
Mais ce qu'il y a de plus magnifique, c'est la pompeuse cavalcade que font après le sacrifice ceux qui ont des chevaux du public Distingués par tribus et par centuries, couronnés de branches d'olivier, revêtus de robes de pourpre brodées de palmes et qu'on appelé trabées, ils marchent tous à cheval dans un ordre admirable comme s'ils revenaient du combat. Ils commencent le carrousel à un temple de Mars situé hors de Rome : de là ils traversent la ville, ils passent par la place publique et auprès du temple de Castor et Pollux, portant avec eux toutes les marques de distinction que leurs généraux leur ont données pour récompense de leur valeur dans les combats. Cette pompe est quelquefois composée de cinq mille hommes : il ne se peut rien voir de plus beau ni de plus digne de la majesté de l'empire. Voila ce que disent les Romains sur l'apparition de Castor et Pollux et ce qu'ils font en mémoire de cette faveur signalée qu'ils reçurent des dieux : c'est tout ce que j'en ai pu apprendre. On peut juger de là quels étaient les avantages et la piété des hommes de cet heureux temps, et combien ils étaient chéris des dieux.Le temple du Forum.Il ne reste aujourd’hui que trois colonnes A l’origine, il s’agissait d’un temple de style italique à trois cellae, avec une dimension de 26 m sur 40 m. Il disposait de 8 colonnes corinthiennes sur les largeurs et de 11 sur les longueurs. IL sera restauré à plusieurs reprises. Le 15 juillet l’ordre équestre paradait devant le temple sur le Forum en l’honneur des Dioscures, considérés comme les patrons de l’ordre (Castor) Passons à la numismatique.... Les Dioscures sur les monnaies républicainesl'image des Gémeaux sera massivement utilisée sur les monnaies républicaines en argentjusqu'au milieu du 2ème siècles av. J.-C. Ils sont représentés avec leurs attributs : les chevaux, la lance, la nudité…. Les exemples sont innombrables, tout particulièrement sur les premiers deniers anonymes. Les premières émissions de deniers d’argent vont utiliser massivement l’iconographie juméllaire des Dioscures.
Le monnayage à la tête janiforme débute entre 235 et 226 avant J.-C et s’arrête dès l’apparition des deniers (211 av. J.-C). Cette pièce d’argent apparaît au 3ème siècle av. J.-C, (d’un poids théorique de 6 scrupules -> 6,8 gr.)D’après Crawford, l’avers des quadrigats nous montre les Dioscures (tête janiforme des Dioscures) Quadrigatus circa 225-214, AR 6.66 g. . Laureate Janiform head of Dioscuri. Rev. Jupiter, holding sceptre and hurling thunderbolt, in fast quadriga r. driven by Victory; below, ROMA incuse on raised tablet.Lors de la 2ème guerre puniques, seront frappés des rarissimes monnaies en or.L’image des Dioscures rappelle aux alliés la valeur des Romaines et l’effort coopératif nécessaire pour venir à bout de la menace carthaginoiseVers 211 av. J.-C. apparaît le denier (d’un poids théorique de 4 scrupules -> 4,5 gr.). Les Dioscures vont monopoliser l’iconographie de ces pièces d’argent. Voici quelques exemples.Denier anonyme (209 av. J.-C.), atelier sicilienAnonymous AR Denarius. Sicilian mint, circa 209-8 BC. Helmeted head of Roma right, loop beneath visor, branch tied with fillet behind, X below chin, curl on left shoulder / The Dioscuri on horseback to right, ROMA in linear frame below. Crawford 76/1d; Sydenham 201Denier anonyme (209 av. J.-C.), atelier sicilien, Dolabella serieDenarius, Sicily circa 209-208, AR 3.83 g. Helmeted head of Roma r.; behind, X. Rev. The Dioscuri galloping r.; below, dolabella and ROMA in linear frame. Sydenham 196. Crawford 73/1. Denier anonyme (209 av. J.-C.), série MDenarius circa 208, AR 4.39 g. Helmeted head of Roma r.; behind, X. Rev. The Dioscuri galloping r.;below, M and ROMA in linear frame. Sydenham 171. Crawford 51/1 Les Dioscures apparaîssent également sur les quinaires et sesterces de la période, par exemple:Quinaire (211-210 av. J.-C), atelier au sud-est de l'Italie Quinarius, South East Italy circa 211-210, AR 2.27 g. Helmeted head of Roma r.; behind, V. Rev. The Dioscuri galloping r.; below, ROMA in monogram. In exergue, ROMA in linear frame. Sydenham 188. Crawford 84/ Quel exploit de la part des graveurs d'arriver à graver les Dioscures sur les sesterces!Sesterce (211-210 av. J.-C.), s érie HSestertius, South East Italy circa 211-210, AR 1.01 g. Helmeted head of Roma r.; behind, IIS. Rev. The Dioscuri galloping r.; below, H and in exergue, ROMA. Sydenham –. Crawford –. R. Witschonke, NC 2008, pl. 23, 5 (this coin) Unique. Le quasi-monopole des Dioscures va durer jusqu'au milieu du 2ème siècle. Les premiers deniers avec les noms des monétaires affichent toujours le même revers. Encore 2 exemples de deniers. :Q. Marcius Libo (148 av. J.-C)Sempronius Pitio (148 av. J.-C)un premier changement stylistique concernant les Dioscures apparaît sur le denier de la gens Servilia (136 AV. j.-c.). Dans ce cas, les Dioscures sont vus de face (de 3/4) sur les cheveaux, galopant dans des directions opposées:C. Servilius M.f. Denarius 136, AR 3.89 g. Helmeted head of Roma r.; behind, wreath and mark of value, Û. Below, ROMA. Rev. The Dioscuri galloping apart, with spear reverted; in exergue, C•SERVEILI•I•M•F. Babelon Servilia 1. Sydenham 525. Crawford 239/1. D'après Crawford, sur l'avers du denier de la gens Fonteia (114 av. J.-c) on trouve les DioscuresDenarius 114 or 113. Laureate Janiform head of Dioscuri; on l., O and on r., Û. Rev. Galley l.; above C•FONT. Below, ROMA. Babelon Fonteia 1. Sydenham 555. Crawford 290/l'identification devient plus évidente sur le denier du frère (?), monétaire en 107-108 av. J.-C. les étoiles au-dessus des têtes sont un attribut certain.Denarius 108-107, AR 3.95 g. Jugate and laureate heads of the Dioscuri r; above, two stars and below chin, Ú. Rev. Galley r.; above, MN•FONTEI. Below, C. Babelon Fonteia 7. Sydenham 566. Crawford 307/1b.un autre denier intéressant est celui de L. Memmius (109 av. J.-C.) dont le revers nous montre une oeuvre de sculpture des Dioscures Male head r., wearing oak-wreath, below chin, Û. Rev. The Dioscuri standing facing between their horses; each holds spear. In exergue, L•MEMMI. Babelon Memmia 1. Sydenham 558. Russo RBW 1145. Crawford 304/1sur le denier de 96 av. J.-C. on trouve la célèbre scène des Dioscures à la fontaire de Juturne:Laureate head of Apollo; behind, eight-rayed star and before, X. Below neck, R. Rev. The Dioscuri watering horses at fountain of Juturna; above, crescent. In exergue, A•ALBINVS•S•F. Lors de la guerre sociale qui oppose Rome à ses alliés, certains deniers (rares!) des alliés nous montrent les Dioscures:. Par exemple: Denarius, Corfinium circa 90, AR 4.01 g. Helmeted head of Italy r.; below chin, X. Rev. The Dioscuri galloping r.; in exergue, viteliú retrograde in Oscan characters. Sydenham 625. Campana 1a (this coin).Denarius, mint moving in Campania (?) circa 88-87, AR 3.74 g. Bust of one of the Dioscuri r., wearing laureate pileus surmounted by star. Rev. Italia in prancing biga r., holding spear and shield; below horses, T.Sydenham 633. Campana 159f (this coin). Historia Numorum Italy 417. . Marsic Confederation. 90-88 BC. AR denarius (19mm, 3.96 gm, 12h). Military mint in Campania, ca. 88/7 BC. Draped bust of a Dioscuri right, wearing laureate pileus surmounted by star / Italia driving biga right, holding shield, spear, and reigns; below, two pellets and bucranium. Sydenham 633a. HN Italy 417. Campania 153. ä la fin de l'époque républicaine, quelques autres deniers présenterons les Dioscures, par exemple:Mn. Cordius Rufus (46 av. J.- C.)RVFVS•III.VIR Jugate heads of Dioscuri r., wearing laureate pileii . Rev. MN. CORDIVS Venus standing l., holding scales in r. hand and sceptre in l., with Cupid perched on shoulde Voici un denier rare de L. Servius Rufus (41 a.v. J.-C.)L. Servius Rufus. Denarius 41, AR 3.59 g. L•SERVIVS – RVFVS Male head (Brutus) r. Rev. Dioscuri standing facing, both holding spears and with swords hanging from waist. B. Sulpicia 10. Sydenham 1082. Sear Imperators 324. Crawford 515/2. Pour ceux qui pensent que les deniers républicains sont tous les mêmes sachez que les différences stylistiques peuvent être parfois importantes et sont utilisés pour identifier les sous-groupes des deniers anonymes (par exemple : les Crawford 53/2 ou 44). S. Brinknam et P. Debenardi ont développé un site intéressant sur ce sujet.
les Dioscures peuvent avoir des styles différents, par exemple au niveau de la partie finale du manteau. 1) le manteau ondulé2) le "flag cape"3) Scrolling « B » cape avec la partie terminale en forme de boucleA un prochain épisode! | |
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