http://www.lerevenu.com/placements/art-vin-et-collection/numismatique-des-pieces-dexception-aux-encheresPublié le 25/06/2015 à 12:16 - Mis à jour le 25/06/2015 à 12:05
Le jeudi 2 juillet, à l’Hôtel Drouot, la maison Beaussant Lefèvre organisera une vente dédiée à la numismatique, qui comprendra notamment la collection Guy Vermot.
Féru d’histoire, Guy Vermot est un industriel qui découvrit le monde de la numismatique en se promenant dans le quartier des numismates de la rue de Richelieu, proche de ses bureaux. S’en suivit une passion de plus de 30 ans pour les monnaies. Il rechercha des pièces exceptionnelles, tant par leur qualité que par leur rareté.
Provenant de sa collection, on citera, par exemple :
• pour les monnaies gauloises, un statère d’or Parisii (Ier siècle av. J.-C.) peuplade de la région de Paris, de type rare, superbe (8 000/12 000 €) ;
• pour les monnaies romaines, un aureus de l’empereur Galba (68-69), au portrait réaliste (8 000/12 000 €) ; un aureus de Lucille, épouse de l’empereur Lucius Aurelius Verus. Rome, 164. (6 000/8 000 €) ; un aureus de l’empereur Constance Chrore (303-305). Trèves. (4 000/6 000 €) ;
• pour la partie monnaies françaises en or, le rare lis d’or de Louis XIV (3 000 / 5 000 €) ; le 24 livres or de la Convention (3 000/5 000 €).
Une étonnante collection d’écus de la Période Constitutionnelle (1791-1792) et de la Première Restauration (du 3 mai 1814 au 20 mars 1815), période marquée par le bref retour des Bourbons, sera également très attendue, dont :
• une médaille de 1791, connue seulement à quelques exemplaires, représentant Louis XVI par la loi constitutionnelle de l’État, roi des Français (2 000/3 000 €) ;
• une matrice d’estampage pour la médaille de Palloy, représentant le Siège de la Bastille : aux électeurs de 1789 par Palloy, Patriote lors de la reddition de son compte à la Nation, en étain et cuivre (1 500/2 000 €) ;
• une médaille de 1790 pour l’Anniversaire de la Prise de la Bastille célébrée le 14 juillet 1790, la plus grande de toutes celles de la Révolution, attribuée à Andrieu (700/900 €).
La vente se distinguera aussi par une collection de monnaies coloniales françaises, notamment d’Indochine, avec des essais très rares, comme cette piastre de 1946, type non adopté en cupro-nickel (2 000/3 000 €).
Enfin, une belle collection de billets de la Banque de France marquera la fin de la vacation, avec en particulier plusieurs billets du fameux 5 000 Francs Flameng, dont un billet du 17 janvier 1918 (2 000/3 000 €).