Je n'ai pas eu le privilège de rencontrer Olivier, mais j'ai souvenir de quelques messages personnels au début de mon arrivée. Tous empreint de délicatesse et de gentillesse.
À vous lire, me reviennent en mémoire ces très beaux vers de Sully Prudhomme dont on fête ce 16 mars, le 177 ème anniversaire de sa naissance. (René-François SULLY PRUDHOMME ... né le 16 mars 1839 et premier prix Nobel de littérature en 1901)
Le dernier adieu
Quand l'être cher vient d'expirer,
On sent obscurément la perte,
On ne peut pas encor pleurer :
La mort présente déconcerte ;
Et ni le lugubre drap noir,
Ni le dies irae farouche,
Ne donnent forme au désespoir :
La stupeur clôt l'âme et la bouche.
Incrédule à son propre deuil,
On regarde au fond de la tombe,
Sans rien comprendre à ce cercueil
Sonnant sous la terre qui tombe.
C'est aux premiers regards portés,
En famille, autour de la table,
Sur les sièges plus écartés,
Que se fait l'adieu véritable.