600kg dans 19 amphores en Espagne

http://cultura.elpais.com/cultura/2016/04/28/actualidad/1461825424_636184.html
Je ne lis pas le castillan mais ça a l'air énorme.

ça vas faire chuter le cours du follis...

Je vais les contacter pour qu'ils me filent un petit sac blanc, ce qu'il y a dedans m'a l'air intéressant

Si je compte bien, ça fait 100 000 follis !
(166 monnaies/kg).

Visiblement beaucoup de Maximien Hercule (285-310 ap. J.-C.).

Ca va redefinir les raretés. La collection de Brutus vaut peau de balle depuis aujourd'hui !

Ça fait plutôt entre 60000 et 80000 folles.
Il y a probablement une dizaine d'années pour l'étude mais une telle découverte est d'un intérêt numismatique aussi énorme que la découverte elle-même. Vu l'état du matériel, les monnaies semblent avoir peu ou pas circulé, peut-être même proviennent-elles directement des ateliers (un fourgon de la Brinks ). De toutes façons,  un tel ensemble sur une durée de thésaurisation aussi courte (pour ce qu'on peut en juger à première vue), ce n'est certainement pas un livret A de bon père de famille.

Un essai de traduction pour ceux qui ne lisent pas la langue de Cervantès :

"600 kilos de monnaies romaines descouvertes à Tomarès (Séville)
Des travaux découvrent à Tomarès 19 amphores contenant des pièces en bronze qui n’ont pas été en circulation

Elles pèsent entre huit et dix grammes. On en compte par des dizaines de milliers et se distribuent en 19 amphores. Elles sont en bronze et sont couvertes de terre, de poudre et d’histoire. Des travaux de canalisation à la municipalité sévillaine de Tomarès ont mit à la lumière 600 kilos de monnaies romaines des siècles IIIe e IVe après J.-C. “Il s’agit d’une trouvaille à être encore étudiée et analysée qui l’on peut déjà califier d’une importance énorme.  C’est une ensemble unique, avec très peux semblables. Tout d’abord, dans l’histoire de l’Empire romain et du Bas-empire romain en Espagne on ne connaît rien de similaire” a assuré Ana Navarro, directrice du Musée Archéologique de Séville, où ces pièces ont été déposées.  

La trouvaille des ces mystérieuses amphores pleines de monnaies s’est produit le mercredi pendant des travaux au Parc de l’Olivier du Zaudín de Tomarès, une municipalité située à 10 kilomètres de la capitale sévillaine. “Il ne s’agit pas d’emphores pour garder du vin ou de l’huile, celles-ci sont plus petites et étaient utilisées pour transporter d’autres marchandises”. “Ce qui est surprenant c’est qu’elles soient été utilisées pour garder de l’argent”, explique Navarro avant de décrire les monnaies: “Sur l’avers apparaît le figure de l’empereur  Maximien ou de Constantin. Sur le revers, plusieurs allégories romaines, comme l’abondance”. "Nous avons déjà sondé différents experts italiens, anglais et français et nous avons concordé qu’il s’agit d’une des plus importantes découvertes sur la période romaine. C’est une trouvaile de grande envergure, mais jusqu’à ce que nous ne feront les études nous ne pourrons pas la mesurer. Elle sera assurément  une des très peux trouvailles de ce type de l’Empire”, a-t-elle déclaré.

Cependant Il en reste encore beaucoup à découvrir. "En ces heures, on n’a eu du temps que seulement d’étudier et classifier une dixième partie des monnaies. A mesure qu’on avance en l’nalyse d’autres, assurément nous trouverons une bande chronologique plus large”, indique la responsable. Et on n’écarte même l’apparition de quelque effigie de Dioclétien. "On n’écarte rien”, a-t-elle assuré. Des 19 amphores trouvées, une dizaine ont été rompues par les travaux, les autres neuf restent scellées. Nous ne savons pas ce que nous allons trouver", dit Navarro, qui n’ose pas évaluer économiquement la trouvaille. "Assurément on pourrait parler de millions d’euros, mais sa principale valeur est archéologique, lequel. est incalculable”, a-t-elle affirmé.
Après la découverte, les travaux de régénération de cet espace naturel de Tomarès se sont continués ce jeudi. “Les techniciens ont donné le permit pour cela”, expliquent des sources municipaux. Cependant, la directrice-générale de biens culturelles et musées, Araceli García, a annoncé que la délégation térritoriale du Bureau va solliciter à la Mairie d’arreter les travaux et clôturer la zone afin de proceder à une excavation archéologique d’urgence.

Si bien la plupart des monnaies soit en bronze, les archéologues ont trouvé aussi quelques unes bagnées en argent. "Aussi, la plupart est fleur de coin, c’est-à-dire, qui n’a pas été en circulation, raison pour laquelle n’a pas d’usage", a dit Navarro, qui a précisé que les premiers travaux qui sont en train d’être réalisés se centrent sur le nettoyage des monnaies, sur son stabilisation en matière de conservation afin qu’elles ne se détériorent pas à cause des conditions climatiques, et sur sa catalogation. "Toute la zone du Bas Guadalquivir est très riche de restes archéologiques. On ne saurait pas oublier que, pendant l’Empire romain, cette zone est uma région très puissante du point de vue économique et productif. Il y avait des villages, la ville d’Italica était à cote...", rappele l’ expert, qui signale qu’alors il faut étudier quel rapport ces restes peuvent avoir avec d’autres gisements environnants.

Mais sont plusieurs les interrogations qui entourent cette découverte. “Il est surprenant d’avoir trouvé 19 amphores pleines de monnaies. Si bien jusqu’à ce que nous ne ferons l’étude historique nous ne pourrons l’assurer, l’hypothèse que nous considérons c’est que cet argent était utilisé pour le paiement d’impôts impériaux ou le paiement des troupes. Il faut considérer que l’État impérial était celui qui contrôlait la frappe de monnaies, de façon que ceci doit être lié à quelque type de fonctionnaires avec les pouvoirs municipaux en rapport avec les pouvoirs municipaux du Bas Guadalquivir...", explique Navarro. On essayera aussi d’éclaircir si les amphores étaient cachées (si bien elles ont été trouvées à un mètre de profondeur) ou si cet espace était une espèce de depôt. "Ou bien elles étaient cachées dû à des violents conflits sociaux, des menaces, quelque type d’effervecence sociale, ou bien il était le point, à l’intérieur d’un fort batiment de type militaire, où l’on gardait l’argent pour payer les soldats”, a-t-elle signalé.
D’après des sources municipaux, les travaux qui ont donné lieu à la découverte se concentrent sur la conservation ambiente du Parc de l’Olivier du Zaudín, un espace de 45 hectares situé entre le centre urbain de la municipalité et le champ de golf. Les travaux, realisés par la Confédération Hydrographique du Guadalquivir et le Consistoire, cherchent à récupérer plusieurs lacs de cette zone aussi bien que’à sa conservation naturelle. La trouvaille s’est produit pendant des travaux de canalisation."

Merci beaucoup pour la traduction.

Merci pour la traduction :)

Potator II a écrit:

Ca va redefinir les raretés. La collection de Brutus vaut peau de balle depuis aujourd'hui !

une histoire belge encore; Comment la valeur d'une collection passe de l'appeau d'Ecouille à l'appeau de Bâle !

Potator II a écrit:

Ca va redefinir les raretés. La collection de Brutus vaut peau de balle depuis aujourd'hui !

Même pas peur .....!!

Déjà , et si jamais une partie du trésor arrive un jour sur le marché , il va falloir attendre un sacré moment ....

Superbe découverte en attendant ...!!

IOVI a écrit:

une histoire belge encore; Comment la valeur d'une collection passe de l'appeau d'Ecouille à l'appeau de Bâle !

C'est donc une histoire suisse

Potator II a écrit:

Ca va redefinir les raretés. La collection de Brutus vaut peau de balle depuis aujourd'hui !

Si c'est une municipalité qui a découvert le magot, ils ne le mettront pas sur le marché, non ? Je ne sais pas comment ça marche en Espagne.

alwin1 a écrit:

IOVI a écrit:

une histoire belge encore; Comment la valeur d'une collection passe de l'appeau d'Ecouille à l'appeau de Bâle !

C'est donc une histoire suisse

Arf ! Je n'ai jamais été bon en géo ! Mais les Suisses et les Belges, c'est pareil, non ? (Dixit Coluchum)

Iovi, heuuuuu comment te dire....

En parcourant les photos qui se trouvent sur Internet, on voit du Maximien, du Galère, du Constantin; du Carthage, du Rome; des monnaies post-abdication, des Sacra Moneta, des GPR (évidemment)... Ça semble assez varié!

Aquilée et des lyonnais aussi ....

Là , il peut y avoir quelques méchantes tueries , en terme de bustes .....!!

Bonjour.

Très intéressant. Un parallèle Bétique/Tripolitaine ?

je demande quel âge aurai-je quand l'étude de ce trésor va sortir ?

il donner de sérieux indices sur l'aire de diffusion des monnaies.
Je n'ai pas vu une du style de Trèves ...

MERCI Emblémiste pour la traduction

Pas de quoi PYL. Je crois que des études partiels seront publiés au fur et à mesure des analyses. Les numismates et les historiens espagnols sont certainement très intéréssés.