des Quinaires en rapport avec Jules Césars [/b]
sous Jules Césars , pendant la guerre des gaules , nombreux sont les peuples à se rattacher à Rome , puis , trahissent et reviennent à leurs origines en faisant des pactes entre tribus " ennemis " , réunis pour une même cause .
l'apparition des noms sur les quinaires gaulois nous permette d'insinuer a*) que le niveau d’alphabétisme des peuples gaulois était suffisant pour permettre une identification . C 'est le symptôme d'une transformation sociale et politique majeure dans la structure de la société gauloise , avec les noms , les symboles renvoyaient à une structuration en clans dont les monnaies émises par ou pour eux portaient les identifiants .
de part ces noms , plusieurs quinaires ( toujours basé sur l'étalon d'un 1/2 denier romain ) comportent une référence à Jules Césars , cette référence est donné pour le fait que Jules Césars a donné la citoyenneté romaine à ces chefs gaulois , afin de le remercier de l'aide apporté durant la guerre des gaules .
c'est le cas pour :
-le Quinaire DVRAT / IVLIOS frappé par le chef des Pictons DVRATIOS qui resta fidèle à Jules , b*) Ultérieurement, César lui donna le droit de cité romaine. Il est mentionné par Hirtius (Guerre des Gaules, VIII, 22-23).
Avers , profil à gauche , à noté , l'oreille représenté par un torque , légent DVRAT devant le profil
Revers , cheval à droite , un temple est représenté au desus de lui , légende IVLIOS sous la ligne de sol
c*) DURATIOS :
L’extension considérable de l’état Picton à la fin de la guerre des Gaules fut le fruit de la politique d’un homme qui dès le début avait secondé César, DURATIOS. On devine déjà son action lorsqu’en fin 57, le jeune Crassus vient hiverner en Anjou avec la VIIe Légion. Pour approvisionner les hommes, le légat fit réquisitionner du blé chez les Armoricains : les Vénètes du Morbihan, les Coriosolites des Cotes-du Nord, et les Esuviens de L’orne, c’est-à-dire sur des terres impropres aux céréales du Massif armoricain, épargnant les riches plaines calcaires du Poitou. Il s’agissait évidemment de provoquer sciemment les Armoricains, en favorisant les Pictons et les Santons qui s’étaient rangés dans l’alliance romaine ; le but recherché était l’anéantissement du monopole commercial des Vénètes des Atlantique et en Manche, qui indisposait aussi bien les hommes d’affaires romains que les négociants et armateurs de ces deux peuples. Santons et Pictons mirent d’ailleurs leurs flottes à la disposition de Brutus contre les Vénètes.
En 52 cependant un contingent Picton de 8 000 hommes participe à l’expédition de secours d’Alésia. Hirtius garantit que Duratius n’avait pas approuvé cette décision ; en fait une partie de la civitas avais fait défection et s’était révoltée contre lui. Tandis qu’une partie des insurgés marchait au secours de Vercingétorix, les autres bloquaient Duratios dans le plus important des oppida Pictons, Limonum, donc il restait maître. Ses adversaire étaient renforcés d’alliés venus des cités voisines et commandés par l’Ande DUMNACUS
Délivré en 51 par les légats Caninius et Fabius, Duratius reçoit de César le gentilice de Iuluis, véritable titre de noblesse, qu’il fut un des premiers à obtenir, Pour mieux marquer son lien personnel avec le dictateur, il met au droit de ses monnaies la tête de Vénus. Investi ainsi d’un pouvoir vraiment royal, il règne sur un territoire élargi vers le nord jusqu’à la Loire, englobant notamment l’important port de Ratiata en face de Condevincum, la capital des Ambiliati, petit peuple appartenant jusque-là à la confédération armoricaine.
Ces mesures nous paraissent caractéristique de la politique personnelle de César ; loin de vouloir démanteler les civitates gauloises pour les ramener à la taille de loleis méditerranéennes, il recherche à les élargir, en fait de véritables royaumes qu’il confie à ses fidèles, avec qui il établit un lien personnel en leur conférant son gentilice.
Nous ignorons la durée du règne de Duratius. Mais les dispositions prises en sa faveur par César vont dominer toute l’histoire de son peuple jusqu’à la fin du IIe siège de notre ère. D’une part elles donnent à la respublica les moyens d’un rapide essor économique; mais d’autre part elles introduisent entre ses habitants une discrimination qui ne sera jamais surmontée, faisant des uns des privilégiés et des autres des déshérités. Cette discrimination engendrera des haines qui se transmettront de génération en génération, et qui finiront par entraîner la ruine de la civitas.
- le Quinaire IVLIVS /TOGIRIX c*) il s'agit encore une fois d'un chef local élevé à la citoyenneté romaine par Césars puisque nous retrouvons le patronyme JULIUS au droit ,avec un buste casqué , ( numéraire celtique , V , 41)
Avers : profil romanisé à gauche , devant le profil , légende Q.IVLIVS
Revers , cheval à gauche , épigraphie TOGIRIX au dessus , un serpent ? entre les jambes
d*) L'explication pourrait résider dans le fait que le séquane Togirix a rallié les Romains et qu'en récompense, César lui aurait donné la citoyenneté romaine avec l'attribution de sa gens. D'après Simone Scheers, op. cit., p. 90, il y eut certainement deux séries de monnaies bien distinctes au nom de TOGIRIX. La première avec le nom seul est de loin la plus importante et a été découverte en quantité.
- le quinaire CAIVS IVLIVS / AGEDOMAPATIS :
Avers , profil à gauche , les cheveux tirés en arrière , 3 mèches calamistrés retombe sur la nuque , devant le profil , épigraphie CAIVS.IVLIVS
Revers , cheval à gauche , un oiseau entre les jambes , au dessus , légende AGEDOMAPATIS
C'est de loin le quinaire représentant la romanisation des gaulois , en effet , l'on a retrouvé sur l'arche de SAINTES , dédié à GERMANICVS , une inscription portant le nom de CAIVS .IVLIVS/ AGEDOMAPATIS ;
C̣▴ỊṾḶỊỌ▴ẠG̣[ . ]ḌỊḶỊ[ . . . . . . ]Ạ ṂẠC̣ṚỌ▴[ . . . . . . . . . . ]
SANT▴DVPLI⁽CA⁾RI⁽O▴⁾AḶẠẸ▴ATECTORIGIANAE▴[ . . . . . . . . ]
STIPEN⁽DI⁾S▴EMERITIS▴X̅X̅X̅I̅I̅▴AERE▴IN⁽CI⁾SS⁽O▴⁾EVOCAT⁽Ọ▴⁾[ . . . . . . . ]
GESATORVM▴D̅C▴RAETORVM▴CASTELL⁽O▴⁾IR⁽CAV⁾⁽IO▴⁾⁽CL⁾VP⁽EO⁾▴[---]
CORONIS▴AENVLIS▴AVREIS▴⁽DO⁾NAT⁽O▴⁾A⁽CO⁾MMILITONIB[ . . . . . . ]
IVLIA▴MATRONA▴F▴⁽C▴⁾IVL▴PRIMVLVS▴L▴H▴E▴T▴[ . . . . . . ]
traduction de source WIKIPEDIA : Caius Julius Rufus, fils de Caius Julius Catuaneunius, petit-fils de Caius Julius Agedomopas, arrière-petit-fils d’Epotsovirid(i)us, inscrit dans la tribu Voltinia, prêtre de Rome et d’Auguste à l’autel qui se trouve au Confluent, préfet des ouvriers, a fait à ses frais (cet arc).
a*) page 6 : Georges Depeyrot ( Apothéose de la monnaie gauloise")
b*)commentaire de la CGB sur un quinaire DVRAT / IVLIOS
c*) (Source la république des Pictons)
d*) source CGB
http://www.cgb.fr/sequanes-region-de-besancon-denier-q-ivlivs-togiri,v28_0643,a.html
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Sujet: Des quinaires gaulois portant le nom de tonton Jules 
Dim 15 Mai - 12:29
et 
) que leurs voisins et cousins proches et puissants , que de la guerre , qui certes imposa a certaines peuplades le joug comme le mode de vie romain , une fois défaites .
Du beau travail Ekpito. 
c'est encore plus passionnant la numismatique de la sorte !!!!
