Bonjour tout le monde !
Il y t'il une personne qui pourrai m'aider et aurait des connaissances avec ce genre de Monnaie parmi vous ?
Si oui peut on me confirmer que il se pourrait que cette Monnaie soit authentique ?
Et que c'est possible que sur le net pas mal de personnes ne connaisse pas cette monnaie et on la juge mal ?
La dernière fois que j'ai posté cette monnaie sur ce Forum tout de suite on ma dit que c'est une Fausse !
et on la trouve aussi sur le net comme fausse !Et on m'a envoyé de suite des liens vers cette monnaie !
Mais il faut savoir aussi que j'avais trouvé sur ACSEARCH une vente de la même monnaie 95% identique dans une Maison d’enchères qui a atteint une somme de 3000€ ( Bizarre Non ? ) !Heureusement que j'ai demandé au vendeur de cette monnaie de me rembourser une partie de l'argent ou j'avais fait pression et je l'ai gardé en pensent que un jour j'irai chez un expert . Et c'est ce que j'ai fait !
D’après l'expertise de la part d'une personne qui est dans le métier depuis 40ans
Il m'apprend qu'il a la certitude que cette monnaie est bien authentique !
et qu’il s'agit d'une monnaie : Non Imperial Coinage, attribueted to the Suevi (
imitation suève, datant de la 2è moitié du 5è siècle )
RIC vol. 10, 3787 ; MEC vol. 1, 287 ; Dep. Vol. II, de Constantin II à Zenon, imitations barba-res, Suèves 2 var.
Voici l'avis de l'expert qui ma écrit une longue lettre sur cette Monnaie :Lecture et Identification, provenance et classification d’une monnaie en or au nom de
l’empereur romain d’Occident Placidius Valentinianus III 425-455 A. D.Cette pièce de monnaie, bien que portant au droit la titulature de Valentinien III, n’est pas une monnaie impériale, ni l’œuvre d’un faussaire, mais fait partie du monnayage abondant produit par les peuples dites « barbares » pendant le Ve et VIe siècle sur la Péninsule Ibérique.Se servant d’abord du numéraire en circulation, ils ont bientôt profité de la faiblesse du Bas-Empire pour forger leurs propres monnaies.Pour ce faire, ils imitaient d’abord celles des empereurs romains, pour y ajouter plus tard ceux de leurs propres rois. Ainsi circulait à côté du numéraire officiel, les produits fabriqués par ces peuples.
Dans le cas qui se présente, il s’agit d’un tremissis du Royaume Suève, aisément recon-naissable par son revers (transformation de la couronne) caractéristique à la croix en papillon. Le droit régalien de battre monnaie appartenant au roi, il est fort probable que l’atelier de production était installé dans le palais royal de la capitale Bracara (Braga).L’émission de la première série de cette pièce est probablement postérieure à 453,à la suite d’un nouveau pacte (Foedus = peuple fédéré), négocié entre Valentinien III et le roi suève Richaire (448-455). Le nom de l’empereur y est souvent déformé et / ou, illisible. On connait aussi, en ce qui concerne les tremisses, des pièces au nom d’Honorius, portant au revers une croix, sembla-ble à celle de l’Empire.
Après la traversée des Vandales en Afrique en 429 pour y fonder un puissant Etat, les Suèves se sont emparés du reste de la Galice et d’une partie de la Lusitanie. Leur royaume fut absorbé, après une période transitoire, en 558 par les Visigots, qui continuaient à frapper monnaie dans les ateliers suèves, mais à leur propre type. P. Grierson a attribué une pièce au revers si particulier, et la formule Reiges, aunom du dernier roi suève Audeca (583-585).Les toutes dernières tremisses en circulation étaient de type Latina Munita avec indication de l’atelier de frappe. Le type « Victoire marchant à droite », n’est pas suève, mais visigothique.
La pièce se présente comme suit :
Droit : D. N. VLENTININVS P. F. A
Buste lauré, drapé à droite
Revers : Croix dans une couronne à papillon ; dessus, une branche ? ; à l’ exergue,COM
Métal : Or
Poids : 1,35 g.
Références :
RIC vol. 10, 3787 ; MEC vol. 1, 287 ; Dep. Vol. II, de Constantin II à Zenon, imitations barba-res, Suèves 2 var.
Commentaires :
La légende du droit est comme souvent incomplète et, comme le revers, lui aussi, l’œuvre d’un graveur peu doué, peut-être même illettré. Une forme de la lettre ressemblant à la lettre grèque « pour A » est sans importance. Le lettrage est d’ailleurs typiquement gothique. La légende D. N. PLACIDIVS P. F. AVG existe également.
La marque d’exergue COMOB se lit : CO(mes)OB(riziacus) = Comtes aux largesses / or purifié (éprouvé), introduit à partir de 365 sous les empereurs Valens (364-378)et Valentinien I (364-375). Ces nouvelles mesures avaient pour objet 1) la désignation d’un responsable de l’atelier monétaire itinérant accompagnant l’empereur pendant ses voyages, et 2) le passage du titre des monnaies de 95 à 99%, dont les poids furent scrupuleusement contrôlés.
Suivant G. Depeyrot, le poids moyen d’un trémissis (d’un un échantillon de 172 pièces) offi-ciel, émis sous Valentinien III etanalysés par C. Morrisson et Ph. Griesson (collection de Cambridge), s’élève à 1,430 g. Pour ce qui est des imitations barbares à son nom, la moyenne (46 pièces analysées) est de 1,403. La pièce qui nous intéresse pèse 1,35 g. La même source indique que lestitres des monnaies suèves s’établissent entre 85 et 62%. Ces importantes différences peuvent, selon ces experts, s’expliquer par l’immobilisation des types pendant une durée assez longue.
Littérature :
P Grierson, M. Blackburn, MedievalEuropean Coinage, with a Catalogue of the Coins in the Fizwiliam Museum, Cambridge, I : the Early Middle Age (5th-10th centurys, Cambridge 1986.
J. P. C. Kent, The Roman Imperial Coinage, Volume X, The Divided Empire an the Fall of the Western Parts A D 395-491, Spink and Son Ltd., London 1994.
Georges Depeyrot, Les Monnaies d’or de Constantin II à Zenon (337-491), Collection Moneata• 5, Wetteren 1996
Xavier Barral I Altet,La Circulation des Monnaies de Suèves et Visigothiques, Beihefte der Francia, Band 4, Artemis Verlag , München 1976
Authenticité
L’examen attentif de ce tremissis fait reconnaître,qu’à mon avis, il ne s’agit pas du produit d’un faussaire, ni d’une pièce officielle de l’Empire Romain, mais d’une imitation suève, datant de la 2è moitié du 5è siècle. Cette attribution s’explique, notamment, par le revers caractéristique de la croix dans une couronne à papillon, sa comparaison avec d’autres pièces de ce même genre, et la gravure médiocre et incomplète des deux côtés du coin.Presque toutes ces pièces sont des trouvailles isolées sur la Péninsule Ibérique. Je n’ai jamais entendu parler de trésors comme ceux des Visigots.
Les institutions établissant des certificats d’authenticité sont difficiles à trouver. L’American Numismatic Association fondée en 1891, offre par le biais de l’ANA Authentification Bureau (ANAAB), cette expertise, mais uniquement pour les US-Coins and World Coins.Les marchands qui établissent de tels certificats, risquent en tout cas de leur réputation. Il faut bien alors comprendre leur retenue à ce sujet.
Quant aux monnaies antiques, le seul service certifié et agrée qui m’est connu, à savoir le « Ancient Coin Au-thentication Service » (ACCS), est basé en Californie. Pour de plus amples renseignements (prix, délais etc.) il y a lieu d’écrire à l’adresse suivante : David R. Sear, P. O. Box 5004, Chatsworth, CA 91313 (USA) ou se connecter à la page web
http://www.davidrsear.com/certification.html Les derniers prix qui me sont connus, (currently $ 30), et (détailed $ 40), photo comprise, numérotés et datés, remontent à 2007.
Merci a celui qui pourrait m'aider !