Voici une petite étude que j'avais "commise" en 2004 sur des proto-monnaies ioniennes en électrum, dont j'avais acquis à l'époque une dizaine d'exemplaires.
Je pense qu'elle est tout à fait discutable, en particulier au regard des études ultérieures (je ne m'y suis pas ré-intéressé depuis).
Je la soumets donc à votre active critique ! Je n'ai pas inclus ici les annexes, qui comportaient en particulier le détail des études de poids.
Cette étude porte:
1- sur la série "géométrique":
2- sur la série "abeille archaïque":
LE TRESOR GEOMETRIQUE ______________
Dans les années 90, un trésor fut découvert, peut-être dans la région d’Ephèse [1]. Composé principalement de la série dite géométrique, connue à quelques exemplaires seulement à la fin des années 80 [2], ce trésor nous permet d’améliorer notablement nos connaissances sur cette émission, en dépit de la non déclaration de son invention aux autorités, suivie de sa dispersion dans le réseau commercial numismatique mondial.
Il est difficile d’établir avec certitude sa composition, ce qui est fréquent dans de telles circonstances.
Une source [4] fait état de 188 pièces, dont 156 de la série géométrique et 12 d’une série que nous appellerons abeille archaïque (traitée au § 2), réparties selon le tableau 1.
Une autre source [1] a examiné personnellement près de 80 exemplaires de la série géométrique, répartis approximativement selon les proportions du tableau 2. Elle en a vendu 15, et pense que le trésor en contenait environ 105, dont d’autres types.
Une troisième (Tom VOSSEN) nous avance le chiffre d’environ 90 au total.
Nous utilisons dans ce qui suit les dénominations suivantes pour les différentes divisions du statère :
- trité = 1/3
- hecté = 1/6
- hemihecton (neutre, pl. hemihecta) = 1/12
- quart d’hecté = 1/24ème
- huitième d'hecté = 1/48ème .
TABLEAU 1
série géométrique: 1 statère, 51 trités, 32 hectés, 52 hemihectéa, 17 quarts d'hectés et 3 huitièmes d'hectés
abeille archaïque: 12 exemplaires de dénomination non précisée. Nous savons qu'il en existe au moins 2 : trité et hémihecton ([6] # 704 & 705)
droit lisse: 2 trités, 5 hectés et 2 hemihecta 2 5 2
Autres types: 7 petites dénominations, 3 dénominations inconnues, et un 1/10ème de statère (?) lisse
TABLEAU 2
trités: 20%
hectés: 20%
hemihecta: 50%
quarts d'hectés: 10%
La précision des chiffres, leur apparente exhaustivité (dans toutes les dénominations et types) et la quantité globale supérieure aux autres sources nous laissent à penser que le tableau 1 est le plus crédible. De plus, elle correspond sensiblement, en terme de proportions relatives des 3 dénominations les moins rares, aux quantités des exemplaires que nous avons pu repérer dans le commerce et les collections publiées (voir annexe 2 – table 7).
Il fait apparaître une rareté plus grande des petites dénominations, ce qui est régulièrement constaté dans les trésors archaïques : la thésaurisation portait préférentiellement sur les dénominations les plus importantes.
Toutefois, et pour la même raison, l’unicité du statère mérite d’être soulignée. Elle peut être rapprochée de l’absence de découverte de statère dans les premières émissions lydiennes émises à Sardes ( [7] p. 47).
1- LA SERIE GEOMETRIQUE :STYLE
Cette série est ainsi dénommée pour la richesse de ses motifs géométriques.
Le droit, en relief, présente une figure en étoile barrée d’une croix sur les statère, trité, hecté, et hémihecton. Celle du statère est identique à celle de l’hecté, tandis que la trité et l’hémihecton partagent le même motif. Ainsi, le motif est répété en « sautant » une dénomination à chaque fois, afin que les différences de taille et de poids permettent de les identifier aisément.
Les quarts et huitièmes d'hectés proposent quant à eux des motifs de même inspiration, mais sans étoile. La croix peut être rapprochée, sur le plan stylistique, d’un demi-statère ionien (P.C.G. I.A.2, Sear 3458).
Le revers, en creux, est constitué sur le statère ([9] p.24) de 3 empreintes : une figure à 8 traits rayonnants (soleil ? Fleur ?) sur un côté, une figure abstraite (« engrenage ») au centre, et une croix matérialisant 4 secteurs, comportant chacun un point en relief en son centre. Les plus petites dénominations ne comportent qu’une empreinte : combinaison de l’empreinte centrale du statère et la croix pointée pour sur la trité et l’hecté, et figure rayonnante pour les 3 plus petites. Ces rayons se retrouvent (en relief, cette fois) sur des émissions ultérieures d’Ephèse (SNG KAYHAN # 135 à 137).
Ces combinaisons permettent d’obtenir une série stylistiquement très homogène, tout en autorisant une identification immédiate de chaque dénomination, par combinaison des motifs, tailles et poids.
Plusieurs hypothèses ont été avancées pour interpréter les figures des trités et hectés : certains ont vu un arbre, d’autres une abeille stylisée (en relation avec l’abeille archaïque visible sur certaines monnaies du trésor – voir § 2) au droit, et des nids d’abeille au revers... Nous ne tenterons donc pas de rallier l’une ou l'autre de ces hypothèses, ni d’en introduire une nouvelle.
Ces styles répondent au standard de l’époque, qui identifiait une émission à la figure en creux du revers (en une, deux ou trois empreintes selon la taille du flan) : ici, seul le statère comporte plusieurs empreintes au revers.
METAL
Le Dr Lawrence ADAMS (3) a calculé la teneur en or de 17 exemplaires du trésor - prêtés par CNG - selon la méthode de la gravité spécifique (« densitométrie »).
Cette méthode comporte une certaine marge d’erreur, car elle ne tient compte ni des autres métaux présents dans l’électrum (qui n’est pas un alliage pur d’or et d’argent), ni des porosités (« bulles d’air ») contenues dans les pièces ([7] p. 85). Or, les procédés de fonte et de frappe des monnaies archaïques induisent de nombreuses porosités et micro-fissures dans le métal, ce qui nous incite à proscrire la densitométrie pour leur analyse.
Elle a toutefois permis, dans le cas d’espèce, d’établir une grande constance du mélange or-argent (cf annexe 1 - table 1).
Une étude métallurgique de type micro-analyse à dispersion d’énergie, par microscope électronique à rayons X, a été menée sur les exemplaires de la collection de l’auteur par un laboratoire partenaire de l’Ecole des Mines de Paris. Cette méthode est d’une bien meilleure fiabilité, et permet d’approcher les valeurs des teneurs en or, argent et cuivre avec une précision de l’ordre du %. Si elle ne permet pas de compenser le phénomène d’enrichissement relatif en surface, lié au procédé de fabrication, elle autorise des analyses comparatives avec d’autres études réalisées selon la même méthode.
Plusieurs mesures ont été effectuées avec soin sur différents points de chaque exemplaire, afin d’en contrôler la représentativité. Ils font apparaître une teneur en or de l’ordre de 50%, 47 à 48% d’argent, et 2 à 3% de cuivre.
Il est intéressant de rapprocher ces valeurs de celles établies par BOLIN ([7] p. 85) à partir de 19 trités de la série à la tête de lion à droite émise en Lydie, à Sardes au VIème siècle : son étude fait apparaître un % d’or variant de 54,9 à 31, soit une fourchette très supérieure à la nôtre, alors que les poids de cette dénomination, établis sur une population de 61 exemplaires, sont remarquablement proches : 4,76 à 4,38 g, et même 4,73 à 4,64 g pour les 50 ex. les plus proches.
Toutefois, l’analyse métallurgique fut réalisée par densitométrie, ce qui relativise la fiabilité de ces résultats.
Il fait par ailleurs à remarquer que :
- l’alliage naturel d’électrum actuel, de diverses provenances, présente généralement une proportion d’or supérieure à 60% (valeur basse observée sur un échantillon de Round Montain au Névada) ;
- Hérodote (I, 50) décrit les blocs en or pur et en or « blanc » (électrum) offerts par Crésus à Delphes : ses indications de valeurs relatives conduisent à une proportion de 71% d’or pur dans l’or « blanc » ;
- la séparation de l’or et de l’argent était pratiquée depuis des siècles en Egypte et à Chypre, contrées avec lesquelles les marchands ioniens étaient en contact régulier.
Il en déduit que l’alliage d’électrum des monnaies lydiennes était artificiel.
Cette hypothèse est confortée par une analyse métallurgique récente ([7] p. 91) de 7 trités d’électrum lydiennes à la tête de lion : conduite avec un soin extrême, selon 2 méthodes se contrôlant l’une l’autre, elle fait apparaître une proportion d‘or relativement stable, de l’ordre de 54%, soit en haut de la fourchette établie par BOLIN et à peine supérieure aux 50% de la série géométrique.
Si l’on rapproche cette valeur de celles calculées dans des échantillons provenant actuellement du fleuve Pactole, dont la proportion d’or s’établit entre 65 et 85% avec une forte dispersion ([7] p. 93), on peut conclure que l’émission d’une monnaie à proportion d’or peu variable, et inférieure à celle de l’électrum naturel, supposait :
- soit une bonne connaissance de moyens d’analyse de l’électrum naturel (pierre de touche ?), auquel on aurait adjoint de l’argent en proportion adaptée ;
- soit la séparation de l’or et de l’argent, afin de les allier à nouveau pour le monnayage.
- soit l’utilisation d’un unique lot d’électrum naturel pour toute l’émission, allié à une quantité donnée d’argent (dépendante ou non du titre en or de l’électrum utilisé).
Hérodote (III, 95) signale qu’à l’époque de Darius, le rapport des valeurs relatives de l’argent et de l’or était de 1 à 13.
G. Le Rider ([7] p. 94) fait alors le calcul suivant : pour qu’un créséide d’or de 10,7 g soit admis par les lydiens de l’époque comme l’équivalent du statère d’électrum de 14 g, il fallait que l’alliage d’électrum soit réputé contenir un peu plus de 70% d’or. Cette valeur est cohérente avec celle établie d’après Hérodote pour l’or « blanc », et les analyses de l’électrum naturel du Pactole.
Or, on a vu que l’électrum monnayé contient une proportion d’or inférieure aux valeurs de l’électrum naturel : 50% pour la série géométrique ionienne, 54% pour les trités lydiennes. COWELL et HYNE ([7] p. 96) donnent également les analyses de 6 autres monnaies d’électrum de l’étalon lydo-milésien : 36%, ~54% (x 3), 64% et 67%. Même dans ces 2 derniers cas, proches de l’électrum naturel, la présence de cuivre (3% et 2%) atteste du caractère artificiel de l’alliage.
Il faut donc admettre qu’à l’époque :
- soit on n’avait pas de moyen technique de contrôler la composition de l’électrum monnayé (ni naturel, par voie de conséquence),
- soit la seule autorité de l’émetteur le faisait admettre comme équivalent en valeur intrinsèque à l’électrum naturel, dans la zone géographique où il avait cours,
- voire les deux…
Ceci nous amène à introduire une nouvelle hypothèse quant à l’élaboration de l’électrum monnayé : si l’émetteur n’avait aucun moyen technique de contrôler la composition de l’approvisionnement en électrum naturel dont il disposait, il pouvait être amené à l’allier à de l’argent dans une proportion réputée « statistiquement » (voire légalement) admissible. Il obtenait ainsi un alliage artificiel, de composition homogène et inférieure à celle de l’électrum naturel, mais indéterminée quant aux proportions or/argent. On peut même supposer que pour certaines émissions, de l’or pur ait été utilisé comme métal de base de l’alliage.
A titre d’illustration, un ajout de 50% d’argent dans le métal de base conduirait à un alliage artificiel titrant en or à :
- 40 % avec l’électrum naturel titrant à 60%,
- 53% s’il titre à 80%,
- 67% si l’argent est mélangé à de l’or pur,
soit sensiblement l’éventail des teneurs issues des analyses de COWEL et HYNE.
Cette hypothèse apporte une explication à la grande variabilité des compositions d’électrum monnayé, dans une fourchette du même ordre de grandeur que l’écart entre l’électrum naturel à bas titre et l’or pur.
POIDS
La série correspond à l’étalon de poids lydo-milésien, d'après l’ensemble des données qu’il nous fut possible de rassembler sur la base de nos exemplaires et de ceux vendus par des marchands américains et allemands, et quelques autres publiés (collections ZHUYUETANG, ROSEN et KAYHAN, en particulier).
Si l’on retire de l’échantillon les valeurs atypiques de certains trités (4,53g et 4,56g), hectés (2,4g et 2,35g) et hémihecta (1,26g x 2 et 1,09g), on obtient une très remarquable constance des poids pour 90% de la population, avec des variations autour de la valeur médiane n’excédant pas 1% (trités et hectés), 2% (hémihecta) ou 3% (quarts d’hecté).
Cette remarquable précision rejoint très précisément l’observation de BOLIN, dont les 50 trités (82% de son échantillon) présentaient une variabilité de moins de 1% en poids autour de leur valeur moyenne (+ ou – 0,045 g pour une moyenne de 4,68 g) !
Il est intéressant de comparer les poids de cette série géométrique à celles des séries « au lion couché à droite » (Milet - [6] # 440 à 451) et « Phanes » (Ephèse – BMC Ionia pg 47).
On a pu y noter que les dispersions de poids autour des valeurs moyennes sont tout à fait comparables, et relèvent d’une maîtrise de la réalisation des flans que l’on n’observe pas dans les émissions ioniennes les plus archaiques. Elles sont tout à fait cohérentes avec les mesures de BOLIN (cf supra), réalisées sur les trités lydiennes.
La métrologie de ces 3 séries constitue – en valeurs moyennes – un système presque parfait de division entre les différentes dénominations, sur la base d’un statère pesant près de 14 g.
2 – LA SERIE ABEILLE ARCHAIQUE :STYLE
Trouvée à une douzaine d’exemplaires dans le trésor (pour au moins 2 dénominations), et inconnue jusqu’alors, cette série présente au droit une figuration stylisée.
Deux interprétations ont été avancées :
- « stylised ear of barley ? » ( épi d’orge stylisé ) selon CNG (TRITON III lot 523), reprise dans SNG KAIHAN ( # 704 - même exemplaire)
- abeille stylisée ( FORUM ANCIENT COIN, ELO GALLERY, Jonathan KERN )
Les deux interprétations sont émises en référence à des thèmes figuratifs des émissions ultérieures du Metaponte (épi d’orge) ou d’Ephèse (abeille), et la seconde suppose que l’on tourne la pièce de 180° par rapport à la première.
Trois détails, qui se retrouvent sur les 6 exemplaires qu’il nous fut possible d’observer, militent pour l’abeille :
- on distingue deux protubérances, au centre et à l’une des extrémités de la figure, qui peuvent être interprétées comme le torse et l’abdomen de l’insecte ; a contrario, on ne voit pas ce qu’elles représenteraient pour un épi d’orge ;
- à l’autre extrémité, deux points en relief, et la ligne courbe qui les relie, peuvent figurer les yeux et la tête de l’insecte.
- de fines lignes partent du « torse » en sens inverse des lignes principales. Si ces dernières représentent les ailes de l’insecte, les traits fins peuvent figurer ses pattes. Là aussi, elles n’auraient aucune signification sur un épi d’orge.
Enfin, le revers est constitué d’une élégante représentation en creux d’une fleur à 4 pétales.
En conséquence, nous adoptons l’interprétation de l’insecte volant, et plus particulièrement de l’abeille, en référence aux motifs ultérieurs des émissions d’Ephèse.
Ainsi, cette représentation de l’abeille d’Ephèse pourrait être considérée comme l’une des plus archaïques observées sur une monnaie.
POIDS
Les poids indiqués sont les suivants :
Trité (SNG KAIHAN # 704) : 4,64 g
Hémihecta :
SNG KAIHAN # 705 : 1,15 g
FORUM ANCIENT COINS (forumancientcoins.com) # 3410 : 1,15 g
ELO GALLERY (EdgarOwen.com) # 3802 : 1,16 g
J. KERN : 1,16 g , dont un peu de terre dans les creux du revers
On retrouve très précisément les valeurs moyennes de poids des 3 autres séries.
METAL
Les analyses métallurgiques réalisées indiquent un titrage en or (52%) légèrement supérieur au titre moyen de la série « géométrique ». Il convient toutefois de noter que :
- certains exemplaires de la série « géométrique » présentent un titrage identique ;
- le faible nombre d’exemplaires de la série « abeille archaïque » ne permet pas d’établir une valeur moyenne.
C’est pourquoi nous conclurons à une qualité d’électrum tout à fait similaire entre les deux séries.
3 – DATATION :La datation de l’enfouissement d’un trésor, et des émissions qui y sont présentes, est très délicate en l’absence de repères contextuels : nature et style du contenant, lieu et niveau d’enfouissement, …
En l’absence de telles informations, nous ne pouvons que conjecturer sur les émissions des séries géométrique et abeille archaïque.
Le terminus ante quem (date limite) des émissions de monnaies d’électrum est aujourd’hui évalué à 560-550 av. JC. ([7] p. 65). Il fut établi à partir de la découverte par D. J . HOGARTH, en 1904, lors de fouilles de la « base centrale » de l’Artémision (temple d’Artémis à Ephèse), de 24 monnaies d’électrum, 4 lingots d’argent et d’un vase en terre cuite contenant 19 monnaies d’électrum ([7] p. 59).
G. LE RIDER considère que « l’espace d’une génération paraît être une évaluation maximale » entre les premières émissions de monnaies d’électrum (sans type au droit), et la date d’enfouissement des monnaies du temple d’Ephèse.
Dans cette hypothèse, ces premières monnaies remonteraient à environ 600, et nos séries géométrique et abeille archaïque probablement autour de 580.
Ainsi, les datations couramment avancées dans les ventes de monnaies archaïques d’électrum (650-600) peuvent être considérées comme un peu hautes.
Enfin, les similitudes en matière de qualité stylistique, de précision métrologique, et de nombre de dénominations nous conduisent à considérer qu’elles sont sensiblement contemporaines des séries lion couché à droite de Milet et Phanes d’Ephèse.
REFERENCES :
[1] courriel de Robert KOKOTAILO (ABDERA NUMISMATICS) du 27/10/2004
[2] Vente ROSEN, Münzen und Medaillen, Basel, auction 72, 6 octobre 1987, lots 12 (trité citée comme la seconde connue) et 42 (1/24 ème de statère, ou obole, citée comme unique)
[3] Eric Mc FADDEN, avec l’assistance du Dr. Lawrence Adams, présentant une étude de 39 exemplaires de la série « géométrique » ( 15 trités, 9 hectés, 9 hémihectés, 6 oboles) aimablement prêtés par le Classical Numismatic Group
[4] Fax de Jonathan KERN, indiquant les quantités découvertes en sus des exemplaires examinés par Mc FADDEN
[5] Hélène NICOLET-PIERRE, directrice honoraire du Cabinet des Médailles de la BNF : Numismatique grecque, Ed. ARMAND COLIN, 2002.
[6] Sylloge Nummorum Graecorum, Turkey 1, the Muharrem KAYHAN Collection (AUSONIUS publications, 2002)
[7] Georges LE RIDER, membre de l’Institut : La naissance de la monnaie. Pratiques monétaires de l’Orient ancien PUF 04/2001
[8] Sylloge Nummorum Graecorum, Deutschland, Sammlung V. Aulock, collection of greek coins from Asia Minor
[9] Andrew MEADOWS et Richard W.C. KAN, History re-stored, ancient greek coins from the zhuyuetang collection, Ed ZHUYUETANG limited, Hong-Kong, 2004
[10] David R. SEAR, greek coins and their value, vol. 2, Ed THE BATH PRESS, 1979