Quelques monnaies du Professeur Brrr

Merci pour ces articles, j'ai fort apprécier le dernier car j'ai dans ma collec une imitation de drachme d'Alexandre par les Celtes du Danube! C'était un petit rêve depuis quelques ans et j'ai réussi à en avoir une au final :).

Bonjour à toutes et à tous.

Je viens de découvrir vos commentaires qui m’ont fait grand plaisir.
Encore merci à tous pour vos encouragements.

Le Professeur Brrr.

Le professeur Brrr a écrit:

Bonjour à toutes et à tous.

Je viens de découvrir vos commentaires qui m’ont fait grand plaisir.
Encore merci à tous pour vos encouragements.

Le Professeur Brrr.

Salut un bel exposé qui mériterait un article dans la revue du forum.

Bonsoir à toutes et à tous.



Si ma plume n’est pas trop paresseuse et si Chronos m’accorde, dans son infinie bonté, quelques faveurs, je vous présenterai prochainement un post sur le portrait à travers le monnayage Grec. La numismatique Grecque est une des plus vastes et c’est celle qui renferme, certainement, le plus de chef-d’œuvres. Les graveurs comme Evainète (francisation du grec Euainétos) ou Kimon ont produit des monnaies d’une telle beauté qu’elles ne furent jamais égalées . Posséder un décadrachmes de Syracuse orné de la tête d’Aréthuse est le rêve de tous bons collectionneurs de monnaies antiques. Les bronzes comme ceux de Bruttium à la tête d’Arès ou ceux de Syracuse sous Hiéron II sont d’une éternelle beauté. Le bronze est loin d’être le parent pauvre de la numismatique grecque. Quant il est paré d’une patine verte sa splendeur est incommensurable. Bon voilà je m’égare, je palabre, que dis-je, je radote, mais la numismatique, il n’y a que cela de vrai. A bientôt pour la suite de mes élucubrations.

La perfection est un chemin, non une fin.
Si la perfection n’était pas chimérique, elle n’aurait pas tant de succès.

Les détails font la perfection, et la perfection n’est pas un détail.

Léonard de Vinci.

Le professeur Brrr.

Merci Jean-Marie mais pour l’article de la revue je ne voudrais pas me louper alors je peaufine.

Boulot oblige, je n'avais pas eu le temps cette semaine de te remercier, cher professeur, mais j'ai eu un très grand plaisir à parcourir ce post si instructif, bourré d'informations extrêmement interressantes. Merci encore

Bonsoir Dynamosquito.

Je te remercie infiniment de tes compliments qui me vont droit au cœur . Pendant de longues années, j’ai, par le biais de la bande dessinée et de l’humour, essayé d’inculquer aux plus jeunes et aux débutants quelques rudiments de numismatique. Le message est passé pendant quelques temps mais malheureusement les plus jeunes sont devenus des adolescents qui ont laissé la numismatique pour leurs études, et les débutants sont devenus des collectionneurs confirmés. Les sociétés numismatiques n’évoluent plus, les membres vieillissent , disparaissent et ne sont pas remplacés. Le forum m’a ouvert d’autres horizons et je suis très heureux de partager mes quelques connaissances dans le domaine du monnayage grec avec vous, acteurs émérites de ce formidable endroit. A bientôt.

Ni l’ignorance n’est défaut d’esprit, ni le savoir n’est preuve de génie.

Vauvenargues

Je travaille sur un petit texte, concernant le portrait chez les Grecs, je vous en réserve prochainement la primeur.

Le Professeur Brrr.

Bonjour à toutes et à tous

Une petite nouvelle.



Je ne résiste pas à l’envie de vous montrer cette dernière entrée. Il s’agit d’un 1/6 de statère du royaume de Lydie frappé vers 500 avant JC. L’avers présente les protomés affrontés d’un lion et d’un taureau. Le revers, quant à lui, présente deux carrés en creux, sans la moindre signification. Cette monnaie est beaucoup moins courante que l’hémi statère ou sicle. Certains numismates de renommée la qualifient de très rare. J’ai, pour ma part, rarement rencontré ce type de monnaie. Celle ci provient de la collection Rosen, ce qui est un joli pedigree pour ma collection. Je ne m’étendrai pas plus aujourd’hui sur le sujet, comme toujours le temps me manque cruellement et je vous ai déjà promis un article sur « le portrait chez les Grecs » que j’ai peine à finir.

En espérant comme toujours éveiller en vous des vocations, à bientôt

Le Professeur Brrr.

pour cette petite nouvelle et merci de nous présenter cette merveille qui nous fait remonter aux origines de la monnaie !

Professeur, extraordinaire monnaie! beaucoup de nous l'avoir montré !

Superbe avers!!!

Ces monnaies sont effectivement fantastiques, leur cours dépasse de loin le simple royaume de Lydie, puisque après sa conquête par Cyrus et sous le court règne de Cambyse elles ont été maintenues dans l'empire perse Achémanide, jusqu'à la réforme monétaire de Darius Ier.

Bravo et merci de nous les présenter.

Bonjour à toutes et à tous

Comme promis, je vous présente mon petit travail sur les portraits ornant les monnaies grècques. En espèrant captiver votre intérêt, bonne lecture...

Le portrait sur les monnaies grecques antiques.

La numismatique grecque est un domaine si vaste qu’il faudrait des siècles et une fortune digne de celle de Crésus pour espérer rassembler une monnaie de chaque ville.
Laissons ce rêve aux utopistes. Pourquoi ne pas rassembler les monnaies portant un portrait sur leur flan ? Les graveurs grecs, au long des siècles, ont rivalisé de talent pour produire de véritables chefs-d’œuvre. Le portrait est dans l’art ce qui se fait de plus complexe. L’artiste ou le graveur doit, par son génie, être capable de rendre le portrait fidèle au modèle mais aussi, de capter toutes les expressions générées par telle ou telle pensée. Les Grecs sont les maîtres incontestés en ce domaine. Comment ne pas rester pantois devant un portrait du grand Evainète.

Decadrachme d'Evainète :


Evainète est la francisation de Euainetos. Aucun écrit ne mentionne la date de naissance du grand graveur, en revanche, certains auteurs se plaisent à mentionner sa disparition vers 345 av. Jésus-Christ. On connaît Evainète surtout par sa production de décadrachmes de Syracuse ornés de la tête d’Aréthuse qui compte parmi les joyaux de la numismatique antique. Il est un des rares artistes à signer ses œuvres. Sa signature est parfois dure à trouver se cachant tantôt dans le plis d’un drapé, tantôt mêlée aux perles d’une opisthosphendoné. Souvent, on trouve à l’extrémité de la pointe du buste les premières lettres de son nom. Evainète fut certainement un génie d’une grande modestie et d’une immense sagesse.

Decadrachme de Kimôn :


Kimôn, autre graveur grec qui signait aussi discrètement ses œuvres. Ses décadrachmes n’ont rien à envier à ceux d’Evainète, bien que le style soit différent. Les chevaux de Kimôn paraissent plus lourds et le mouvement est moins bien rendu. D’autres graveurs tels que Sôsion, Mikillos, Euménès, et Euclidés ont, eux aussi, produit de splendides monnaies. On trouve, sur certaines monnaies grecques, le nom de Xanthos.
Si on se réfère à la mythologie, Xanthos et Balios étaient deux chevaux divins dotés de la parole, appartenant à Achille pendant la guerre de Troie. Xanthos est aussi le nom de la capitale des Lyciens. Xanthos signifie aussi en grec ancien « le blond », nom donné au fils de Ptolémée et dernier roi de Thèbes. Et pour terminer, Xanthos est un philosophe péripatéticien qui avait pour esclave Esope. Xanthos était-il vraiment le nom d’un graveur, là est la question ?

L’évolution du portrait se voit très bien sur les monnaies d’Athènes au type à la chouette. Au début, à la période archaïque, entre 500 et 480 avant JC, le visage est tout en rondeur. Malgré le fait qu’elle soit de profil, l’effigie de la déesse Athéna porte un œil traité de face. Le nez est souvent disgracieux et démesurément long. Le casque à cimier est juste ébauché. Le style garde beaucoup de similitudes de l’art Etrusque. Au long des années, des siècles, Athéna va perdre ses rondeurs, le nez sera désormais fidèle au fameux profil grec et l’œil sera traité comme il le convient, de profil. Le casque à cimier devient de plus en plus sophistiqué, des palmettes où feuilles d’olivier viennent l’orner. Les derniers tétradrachmes d’Athènes, dit « stéphanophore », frappés entre le 3eme et le 1er avant JC, sont d’un style plus lourd plus chargé. La tête de la déesse Athéna est coiffée d’un casque antique à cimier orné d’un griffon bondissant à droite surmontant un quadrige. Ces tétradrachmes du nouveau style portent au revers des noms de magistrats (exemples : Aphrodisios, Diogène, Démétrios, Agathippos).
Ces monnaies sont les témoins du déclin d’Athènes.

Tetradrachme d'Athènes archaïque :


Tetradrachme d'Athènes :


Un peu d’histoire.

Athènes, après la mort d’Alexandre le Grand, essaya de retrouver son indépendance, les Athéniens furent battus à Crannon en 322 avant JC. Démosthène (en grec ancien Dêmosthènés, né à Athènes en 384 avant JC, mort à Calaurie en 322 avant JC est un homme d’état Athénien grand adversaire de Philippe de Macédoine, il est un des plus grand orateurs attiques) se suicida pour ne pas être livré à Antipater (Antipater du grec ancien « comme le père », général de Philippe II de Macédoine et d’Alexandre le Grand). Après cette date, Athènes ne survécut que grâce à son prestige passé.
Cassandre (en grec ancien Kassandros, est un général macédonien né en 358 avant JC mort en 297 avant JC fils aîné d’Antipater) s’empara d’Athènes en 317 avant JC et instaura un régime oligarchique. Elle suivit le sort de la Macédoine jusqu’à la défaite de Persée en 168 avant JC. Lors de la guerre contre Mithridate Sylla assiégea la ville qui se rendit en 86 avant JC.

Le charme d’Apollon sur les monnaies de Catane.

Je ne pouvais parler du portrait grec sans évoquer la représentation d’Apollon sur les monnaies siciliennes de Catane. Les graveurs ont traité le sujet avec une certaine pondération. La finesse d’exécution est toujours là, mais, le portrait paraît moins exubérant, plus effacé. Apollon est représenté les yeux à demi clos, ce qui confère au personnage une apparence de sérénité. Les monnaies de Catane représentent bien le style classique grec.

Tetradrachme de Catane :


Un peu d’histoire.

Catane fondée par les colons venant de Naxos (colonie Chalcidienne) en 729 avant JC.
Elle était placée à mi-chemin entre sa métropole Naxos et Léontini sur la cote occidentale de la Sicile.
Hiéron l’ancien s’empara de la cité en 476 avant JC et la renomma AETNA. Les envahisseurs Syracusains furent chassés en 461 avant JC et la ville retrouva son indépendance et son nom.
Pendant la guerre du Péloponnèse, Catane choisit Athènes contre Syracuse en 413 avant JC.
Elle fut sauvée provisoirement par l’invasion Carthaginoise de 409 avant JC.
Denys ou Dionysius s’empara de Catane en 404 avant JC et réduisit la population en esclavage. Le monnayage à la tête d’Apollon au revers va durer jusqu’en 405 avant JC.

A Rhodes les graveurs rendent hommage de belle façon à leur protecteur.

Il est une monnaie que j’affectionne tout particulièrement c’est le tétradrachme de Rhodes à la tête d’Hélios, de trois quarts de face, rayonnant. Cette monnaie est d’une beauté fascinante. Bien qu’elle fasse partie des monnaies recherchées par les collectionneurs, on la trouve assez facilement en bon état sur le marché. Le prix de cette monnaie est parfois hallucinant et relève parfois chez certains marchands parisiens de la démence. Il existe plusieurs types de portraits. Sur certains la toison d’Hélios est plus opulente tandis que sur d’autres, elle est bien plus discrète mais rehaussée de multiples rayons. Le nez du dieu est parfois large, voire épaté sur certaines monnaies datant de 340 à 320 avant JC.

Tetradrachme de Rhodes :


Un peu d’histoire.

Rhodes, capitale fédérale, est fondée en 408 avant JC. C’est à cette date qu’apparaissent les premières monnaies de la ville. Rhodes fut assiégée par Démétrius Poliorcéte en 305 avant JC. Ce fut un échec. Les Rhodiens élevèrent une gigantesque statue à l’entrée du port pour remercier leur dieu protecteur de ces bons auspices. Charès de Lindos construisit le Colosse de Rhodes entre 292 et 284 avant JC. C’était l’une des sept merveilles du monde. Haut de 33 mètres, un tremblement de terre le détruisit en 226 avant JC. Un oracle interdit aux Rhodiens de le reconstruire. Hélios, ou Apollon, était la principale divinité de la Carie et de Rhodes. La tête radiée du colosse aurait vraisemblablement put servir de modèle pour le visage des monnaies d’argent.

Le portrait d’Héraclès sur les monnaies d’Alexandre le Grand.

Je me devais de présenter ce portrait mythique. Il est certainement le portrait le plus copié du monnayage grec. On le retrouve, stylisé, sur certains statères gaulois. J’ai présenté, dans un de mes derniers posts, un statère des Aulerques Diablintes au caractère hellénisant. Le magnifique portrait des statères d’or des Parisii n’est pas sans rappeler Héraclès, coiffé de la léonté. Les mercenaires gaulois ramenèrent de leurs campagnes des monnaies grecques qui furent copiées scrupuleusement au départ, puis elles subirent l’influence celtique pour devenir ces magnifiques monnaies faites d’entrelacs et de mystère. Les Celtes du Danube copièrent, eux aussi, allégrement ces monnaies pour en faire parfois des médailles bien loin du modèle initial.
Le tétradrachme d’Alexandre, ou « Alexandre d’argent », fut la monnaie la plus répandue de toute l’Antiquité. Le philosophe Zénon la vante comme agréable à la vue et gravée de manière élégante. Cette pièce eut un tel succès que toutes les villes grecques, soumises ou non à Alexandre, en frappèrent. On la rencontre depuis l’Epire jusqu’aux bords de l’Indus et depuis le Bosphore Cimmérien jusqu'à l’Egypte. Cette fabrication durera en Thrace jusqu’au second siècle de notre ère, et en Asie Mineure jusqu’à la bataille de Magnésie en 189 avant JC et la conquête romaine.

Tetradrachme d'Alexandre Le Grand :


Si le temps a fait d’Alexandre une légende, l’histoire, elle, est beaucoup moins indulgente. Alexandre était doué d’une intelligence hors du commun et d’une instruction sans faille mais il avait aussi bien des défauts. Ne tua-t-il pas son meilleur ami Cleithos lors d’un banquet copieusement arrosé ? Alexandre s’est souvent illustré dans des soûlographies alliant débauche et cruauté. Sa fin reste un mystère, même si l’hypothèse d’une lésion interne grave comme la perforation d’un ulcère gastrique ou d’une pancréatite aiguë, semble en être la cause. Bien des psychiatres se sont penchés sur son cas. Alexandre, pour certains, souffrait de troubles bipolaires (ou psychose maniaco-dépressive), pour d’autres, de mélancolie profonde après la mort de son favori, Héphaestion. Mais, malgré tout ces travers, il fut vénéré comme un dieu et restera le plus grand conquérant de tout les temps.

Cette petite incursion dans le monde de l’art grec ne s’arrêtera pas à ces quelques lignes. J’essaierai, suivant mon temps libre, de continuer à vous narrer l’évolution du portrait chez les Grecs au long des siècles. Je possède dans ma bibliothèque une multitude de photographies qui, mieux que tout écrit, saura vous faire apprécier la beauté jamais égalée de ces témoins d’un temps ô combien regretté. Je posterai aussi de temps en temps quelques monnaies de ma collection pour agrémenter le sujet.

A bientôt pour la suite de la saga.

Le professeur Brrr.

Bibliographie.

- Athenian Coinage 480-449 B.C., Chester G.Starr, professor of history university of Michigan, Oxford at the Clarendon Press, 1970.
- Catalogue des monnaies grecques antiques de l’ancienne collection Pozzi, monnaies frappées en Europe, par Serge Boutin, 1979.
- Monnaies 41 vente sur offres, Comptoir Général Financier. 26 novembre 2009.
- Hors-série de Numismatique et change, les monnaies grecques par Jean-Bruno Vigne.
- Vente aux enchères les 10 et 11 décembre 1906 à Vienne, sous la direction de Brüder Egger, Médailles Grecques.
- Catalogue de la collection des médailles grecques de M. le Chevalier Léopold Walcher de Molthein. Experts Rollin et Feuardent, Paris, Adolphe Holzhausen, Vienne, 1895.
- Catalogue de la collection Strozzi, médailles Grecques et romaines, aes grave, vente à Rome du 15 au 22 avril 1907.

et de cette savante explication historiée ...!!!

Je ne connais rien de l'histoire de la monnaie Grecque... mais cette lacune sans se combler totalement, s'efface un tout petit peu grâce à votre post !
Merci.

Bonsoir Brutus.

Merci ô fidèle lecteur.

Bonsoir Porcius Laeca.

Je te remercie infiniment pour ton gentil message. J’espère avoir le temps de continuer ce travail qui me tient à cœur. A bientôt.

Le Professeur Brrr.

Cher Professeur Brrr, une classe vraiment magistrale. bcp.

Splendide article magnifiquement illustré. Un grand merci chaleureux au professeur Brrr !!!

Un grand merci pour cet article, bien construit, captivant, plein d'instruction pour le débutant que je suis et qui a besoin de cette clarté. Au plaisir de lire la suite.

Le professeur Brrr a écrit:

Bonsoir à toutes et à tous

Très pris en ce moment par l’approche des fêtes de fin d’année (rassurez-vous je ne suis pas le père Noël), je prends tout de même la plume pour vous présenter quelques monnaies d’Alexandre le Grand. Que dire sur le plus grand de tous les conquérants ? Bien des écrivains à la plume plus affûtée que la mienne ont rédigé des ouvrages sur la vie de cet infatigable guerrier. L’homme est devenu mythe pour rentrer dans la légende. Légende qui inspira d’autres conquérants. Napoléon ne vouait-il pas un culte démesuré à Alexandre ? L’Allemagne, guidée par le plus abominable des fléaux que la terre eut porté, Adolf Hitler, ne rêvait-t-elle pas, elle aussi, de conquérir le monde ?
Ayant reçu l’Egypte en partage à la mort d’Alexandre, Ptolémée, un des généraux devenu Pharaon sous le nom de Ptolémée 1er Soter, s’attacha à faire d’Alexandrie la capitale culturelle du monde hellénistique, à même de supplanter Athènes. Composé de 400000 volumes à ses débuts et jusqu’à 700000 au temps de César. En 47 avant JC les troupes de Jules César incendient la flotte d’Alexandrie. Le feu se serait propagé aux entrepôts et aurait détruit une partie de la bibliothèque. Combien de rouleaux retraçant la vie du conquérant sont partis en fumée ? La guerre n’a jamais fait bon ménage avec les sciences et la culture, pourtant Alexandre les défendait ardemment.
Alexandre le grand ou Alexandre III de Macédoine est né le 21 juillet 356 avant JC à Pella et mort d’une fièvre ou d’empoisonnement, selon certains auteurs, le 13 juin 323 avant JC à Babylone. Fils de Philippe II et d’Olympias princesse d’Epire. Une légende connue dés l’antiquité affirme qu’Olympias n’a jamais conçu Alexandre avec Philippe qui avait peur d’elle et de ses habitudes à dormir avec des serpents. Comme je l’ai dit plus haut, Alexandre devient le plus grand des conquérant de l’histoire. Il fait de son petit royaume le maître de l’immense empire Perse Achéménide. Il s’avance jusqu’aux rives de L’Indus et fonde prés de soixante dix cités dont la plupart porte le nom d’Alexandrie. Alexandre possède un caractère au tempérament fougueux lui venant de sa mère. Il est capable de grandes colères comme d’élans généreux envers ses proches. Sa fidélité est sans failles.
Après ce court exposé Je vous présente donc quatre monnaies de ce grand homme. Trois tétradrachmes et un statère d’or bien connu des habitués du forum.

Statère d'or au nom d'Alexandre le Grand :



Tetradrachmes d'argent au nom d'Alexandre le Grand :







Ce petit post sans prétention, je voudrais le dédier a un autre Alexandre résidant au prés de ses parents en Belgique, mais il se reconnaîtra.

A bientôt.

Le Professeur Brrr

Cher professeur Brrr,

La honte soit sur moi d'être passé à côté de ce magnifique post si bien narré, et de cette dédicace à mon fiston.

Il est vrai que depuis quelques mois, je ne fais que survoler le forum sans trop y entrer ; aujourd'hui, je ne sais trop pourquoi, ton post m'interpelle et je le parcours pour " tomber " sur cette page.

Bien tardivement certes, mais néanmoins très sincèrement, je te remercie pour cette attention envers " mon " Alexandre. Je lui ferai lire l'ensemble quand il rentrera du collège, cela va grandement l'intéresser.

Bravo pour cet article, je me suis régalé.