Programme numismatique EDL 2012/2013

Citation :

Hi s t o i r e d e l ’a r t m o n é t a i r e e t d e l a m é d a i l l e ( c o u r s n°4 5 )
Numismatique chinoise et vietnamienne.
Emma n u e l Po i s s o n ,
professeur de langues et civilisations orientales, Université Paris Diderot Sorbonne
Lundi (15h00-17h00) Salle Lascaux
Début des cours : lundi 15 octobre 2012

Ghulyalim a écrit:

Je ne connais pas le tarif pour ce cours, le règlement se fait pour une année scolaire (octobre/mars) mais il doit se situer autour de la centaine d'euros.

Environ 300€ par an pour les auditeurs.

Merci pour l'info

S'emmerdent pas quand même !

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Ce qui est extrêmement râlant en fait, n'est pas le prix, mais l'absence à peu près incompréhensible d'utilisation des NTIC c'est à dire du net, pour la diffusion (microscopique) de tels cours alors réservés à un microcosme autochtone. Je peut comprendre qu'il y a quelques années... Mais maintenant... Quel décalage avec les pratiques contemporaines que celui de l'école du Louvre et celui de nos institutiosns savantes Françouaises. Quand d'autres institutions (soyons clair, essentiellement américaines) utilisent le net pour déverser leur savoir et le laisser diffuser, maturer, et toucher ici et là quelques uns... Je ne peut m'empêcher de trouver nos belles élites et institutions universitaires Françaises frileuses et sclérosées, arqueboutées sur d'anciennes pratiques de rétention du savoir. Ce n'est hélas que la plupart du temps par accident qu'elles communiquent, sous la houlette de quelques trop rares savants tel pierre Briant qui porte à bout de bras des projets de diffusion libre du savoir tels Achemenet ou le Musée Achéménide Virtuel (je parle bien sûr de ce qui touche mon domaine de prédilection). Je me souviens, il y a quelques années, jeune praticien et membre de la commission web de la société savante de ma discipline médicale, avoir plaidé pour la diffusion libre des topos de nos congrès et des résultats des études menées par nos soins, dans des établissements publics financés par les deniers publics: anomalie si l'on y songe qu'il nous fallait devoir payer l'accès à nos propres travaux via abonnements et bouquins. Je revoie encore le mépris et l'incompréhension de ces chers professeurs. Poussée par le besoin et la base des praticiens, cela a néanmoins fini par changer et la société savante diffuse partie de ses travaux librement pour ne pas crever. Alors je me demande comment l'école du Louvre, le collège de France, ou d'autres institutions, n'ont pas encore mis au point d'équivalents à Thèses.fr, et autres instruments visant à utiliser les NTIC pour réaliser enfin ce rêve: le savoir en accès libre.

C'est pas faux ; mais on peut se consoler avec Academia.edu, où il y a de quoi lire beaucoup d'articles de S. Estiot, F. de Callataÿ, D. Hollard, A. Burnett, I. Carrdice, K. Butcher, J. van Heesch, B. Weisser, K. Vondrovec, entre nombreux autres...

Citation :

Je ne peut m'empêcher de trouver nos belles élites et institutions universitaires Françaises frileuses et sclérosées, arqueboutées sur d'anciennes pratiques de rétention du savoir.

Nous (prospecteurs) connaissons le même problème en ce moment. Certaines personnes souhaitent que l'archéologie et la patrimoine français devienne un monopole administratif... en stigmatisant les "honnêtes" personnes qui recherchent l'esprit tranquille, hors sites en cours de fouille ou sités classés, en pleine journée et avec l'autorisation des propriétaires. L'accès à la culture dans certains domaines reste malheureusement restreint et réservé à une élite, comme souvent... mais bon il est vrai que nous ne sommes sûrement pas aptes à faire avancer la connaissance de notre Histoire.

Le problème n'est pas français et pas réservé aux sciences humaines (je ne parle pas pour les thèses qui sont souvent accessibles désormais au format numériques). Les articles de revues ou de congrès sont publiés par quelques maisons d'édition qui ont un monopole et qui vendent leurs ouvrages très chers. Chaque article de revue est vendu plusieurs dizaines d'€ et je ne parle pas des ouvrages.

Je sais bien, mais si l'on regarde bien: l'essentiel de ces travaux correspond à des recherches menées avec des financements publics, il devient alors incompréhensible que même les chercheurs et acteurs du service public doivent acquitter un prix pour bénéficier de ce que leur institutin a financé. idem pour l'école du Louvre, qui ne me semble pas être une institution privée. Le problème n'est bien entendu pas français, mais il reste que dans nombre de domaines scientifiques, les universités françaises ont des années de retard sur leur analogues d'outre-atlantique, quand à la politique de diffusion, même payante. Nous restons malgré nous sur une position plus proche de la rétention du savoir, ou de sa diffusion maîtrisée à l'extrême que de la diffusion ouverte.

Les institutions publiques comme le Louvre ont un fonctionnement de plus en plus calqués sur le privé. Les financements publics étant en baisse, il faut trouver l'argent ailleurs (mécénat et autres). La fabrication des supports de cours ayant un coût, ils veulent très certainement un retour sur investissement. La diffusion des supports pourrait entraîner aussi une baisse de fréquentation des cours eux-mêmes. Dans mon domaine, nous fabriquons également des supports pour nos formations et c'est vrai que nous estimons délicat de les diffuser. L'expertise a un prix.

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Avoir fait l'année en dilettante ne signifie en rien avoir échoué.

nous ne sommes pas du même avis, point barre. Inutile de partir dans des tirades sans fins.

Et détrompe toi, je connais très bien le monde des galeries, et des ventes aux encheres, la chasse au pigeon s'y pratique de la même manière.

Je ne pratique pas la langue de bois (Jack Lang, en pratiquant émérite dirait la langue de Blois (elle est pour toi Brutus)), et c'est ainsi. Je n'ai jamais enrobé mes propos pour faire plaisir aux lecteurs.

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