Olivier,
Que de choses passées depuis ton départ ! Que de non dit de ta part depuis lors. Quel manque cruel !
Même si j'imagine ce que tu aurais pu me répondre en mp, je n'ai plus quotidiennement tes réactions avisées et apaisantes.
Qui pour m'éclairer et me rassurer sur les questionnements incessants que nous avions sur la nature humaine ?
Qui pour m'aider et me conseiller dans mes projets futurs et mes travaux numismatiques ?
Qui pour tourner en dérision avec tant d'humour les problèmes et ainsi les résoudre en un tour d'esprit ?
Même si je constate que tes paroles trouvent encore un écho dans ma vie quotidienne, ton soutien me manque tous les jours.
Même si les échanges sur ta maladie m'ont parfois dérouté, je sais à présent quoi penser de l'effroyable courage qu'il fallait trouver sans cesse pour survivre à une telle pression.
Je sais aussi qu'aujourd'hui tu corrigerais encore et sans faillir mes fautes dans mes articles alors que cela devait te demander beaucoup d'énergie pendant les phases difficiles que tu traversais, quelle abnégation !
Je sais qu'aujourd'hui tu nous alerterais toujours sur le temps qui passe et les méfaits des mécanismes économiques que tu me démontais avec brio, quelle clairvoyance !
Je sais qu'aujourd'hui tu serais Charlie, tu n'aimerais toujours pas les cons, tu te révolterais après les dégradations culturelles en Irak..etc... quelle combativité contre l'injustice et contre la bêtise humaine !
En fait, je ne sais rien... simplement je sais que tu était mon ami et que tu me manques.