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| MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
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Auteur | Message |
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Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 18 Oct - 2:21 | |
| 397 Les douze Travaux d’Héraclès (Hercule) – 7) Le Taureau crétoisLes monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, d’Alexandrie (Egypte), Anchialus et Hadrianopolis (Thrace) et Sélinos (Sicile), et impériale romaine de Cologne, portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite d'Antonin le Pieux, Gordien III et Postume, et, sur l'avers ou le revers, Héraclès debout à droite ou à gauche capturant le taureau crétois. http://www.fredericweber.com/articl_dieux/article_travaux_d_hercule.htm (section VII) http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/13964/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=26http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/15333/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=35http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/15203/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=36https://www.sixbid.com/browse.html?auction=2891&category=59541&lot=2417583Jusqu'à maintenant les six premiers travaux d' Héraclès s'étaient déroulés dans le Péloponèse (pour les antécédents de ces épreuves, voir mon post n.º 390, La légende d’Héraclès (Hercule)). Cependant, pour le septième travail, Eurysthée , le roi de Micènes et de Tirynthe, ordonna à Héraclès d'aller plus loin et de capturer vif le taureau blanc de l'île de Crète dont Minos avait empêché le sacrifice à Poséidon (Neptune) ; pour le punir, le dieu avait inspiré à Pasiphaé , l'épouse de Minos, un amour contre nature dont le fruit serait le Minotaure (voir mes posts n.º 6, sur La légende de Thésée et le Minotaure, n.º 38, La légende du Minotaure et le labyrinthe de Crète, et n.º 170, La légende de Minos). A cette époque, le taureau ravageait la Crète , spécialement la région arrosée par le Téthris, arrachant les plantations dans les champs et renversant les murs des vergers. Lorsque Héraclès s'embarqua pour la Crète, Minos lui offrit toute l'aide qui était en son pouvoir car il n'était pas fâché qu'on le débarrassât de l'animal. Dans une autre version Minos ne lui proposa aucune aide, jugeant que le héros était parfaitement capable de s'en sortir tout seul. Effectivement Héraclès préféra capturer le taureau à mains nues, bien qu'il soufflât des flammes par son museau et fût doué d'une force incroyable. Il y parvint en sautant sur l’animal et en lui saisissant les cornes. Après un long et dur combat, Héraclès revint en Grèce sur le dos du taureau à travers la mer qui sépare la Crète de Tyrinthe en Argolide et ramena le monstre à Mycènes où Eurysthée, ne voulant pas s’encombrer d’un tel animal , le dédia à Héra (Junon) et le remit en liberté. Mais Héra, ne voulant pas d'un présent qui contribuât à la gloire d' Héraclès, mena d'abord le taureau à Sparte puis le ramena par l'Arcadie ; elle lui fît traverser l'isthme et le conduisit à Marathon en Attique, où il sema la panique et tua même Androgée fils de Minos et roi de Paros . Thésée par la suite le captura et l'amena à Athènes pour l'offrir en sacrifice à Athéna (voir mon post n.º 210, La légende de Thésée et le taureau de Marathon). Voici des liens pour cette légende : http://mythologica.fr/grec/heraclet07.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Taureau_cr%C3%A9toishttp://hercule.travaux.free.fr/travail7.php
Dernière édition par Emblémiste le Mar 26 Juil - 14:49, édité 8 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 19 Oct - 1:21 | |
| 398 Les douze Travaux d’Héraclès (Hercule) – 8) Les juments de DiomèdeLes monnaies impériale de Rome et provinciales romaines des liens ci-dessous, d’Alexandrie (Egypte), Alinda (Carie), Hadrianopolis (Thrace), Heracleia Pontica (Bithynie) et Tarente (Calabre) portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite d'Athéna, Antonin le Pieux, Septime Sévère, Commode, Gordien III, et Macrin, et le buste de Postumus à gauche, et, sur les revers, Héraclès (Hercule) debout avançant à droite ou à gauche levant sa massue et tenant soit un cheval sautant à gauche ou à droite et le corps de Diomède tombé à ses pieds, soit tenant Diomède par les cheveux et des cavales des deux côtés ou un quadrige au fond. http://www.fredericweber.com/articl_dieux/article_travaux_d_hercule.htm (section VIII) http://www.acsearch.info/record.html?id=15646http://www.acsearch.info/record.html?id=37294http://www.acsearch.info/record.html?id=37355http://www.acsearch.info/record.html?id=381631http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/13488/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=17http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/15223/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=27http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/13978/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=38http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/10483/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=55http://www.elsen.eu/index.aspx?tabindex=17&tabid=65&productid=320004&directoryid=+7230&ctrl=auction116detailsPour le huitième de ses douze travaux Eurysthée donna l'ordre à Héraclès (Hercule) de capturer les quatre juments sauvages aux mâchoires de cuivre de Diomède, le roi de Thrace. Celui-ci était le fils d'Arès (Mars) et de la neréyde Cyrène (voir mon post n.º 163, La légende de Cyrène), soit des relations incestueuses d'Astéria (voir mon post n.º 78, sur La légende d'Astéria) et de son père Atlas . Diomède régnait sur le peuple belliqueux des Bistones, et ses écuries, dans la ville de Tirida, à présent disparue, étaient la terreur de la Thrace . Il maintenait ses juments attachées par des chaînes de fer à leurs mangeoires de bronze et les nourrissait de la chair des voyageurs égarés sur ses terres. Elles avaient pour nom Dinos, Lampon, Podargos et Xanthos. Sans doute intéressé par la conquête de la Thrace, Eurysthée autorisa Héraclès de constituer une troupe de jeunes volontaires afin de vaincre plus aisément les barbares. Même si Héraclès était persuadé qu'il était assez fort pour dérouter seul n'importe quelle armada, il céda finalement face à l'obstination des hommes les plus motivés. Parmi ceux-ci figurait l'un de ses amis nommé Abdéros , originaire de la cité d'Oponte en Locride et fils du dieu Hermès (Mercure) ; le héros lui faisait tellement confiance qu'il le chargea d'organiser la traversée en bateau. Quand s'achevèrent les préparatifs et que l'équipe était prête à mettre les voiles, Héraclès fit savoir qu'il ne les accompagnerait pas sur la mer Egée . Il préféra faire le voyage en marchant plutôt que de supporter l'incessant tangage du navire ; il leur donna rendez-vous sur place, en Thrace, quitta Mycènes et entama une très longue promenade que seule une extraordinaire constitution physique pouvait lui permettre de surmonter, et tout cela à cause de son mal de mer ! Le héros traversa l'isthme du Péloponnèse, puis la Béotie avant d'atteindre la Thessalie. Là, quelque peu fatigué, il décida de faire une petite halte chez son ami Admète , souverain de Thessalie et l’un des argonautes, dont l’épouse Alceste venait de se sacrifier pour son mari. Il n’hésita pas a descendre la rechercher aux Enfers (sa première descente), à disputer sa proie à Thanatos (voir mon post n.º 216, La légende de Thanatos). Il rendit à son époux Admète la méritante défunte Alceste. Ensuite il traversa la Macédoine puis la Chalcidique et atteignit finalement la Thrace. Arrivé à Tirida, il se rendit maître des valets d'écurie de Diomède et mena les juments jusqu'à la mer où il les laissa sur une petite colline sous la garde d'Abdéros, puis il se tourna contre les Bistones que Diomède avait lancé à sa poursuite. Comme son camp allait succomber sous le nombre, Héraclès creusa une tranchée qui permit à la mer d'inonder les basses terres et ainsi il vint à bout de ses ennemis. Il poursuivit les Bistones qui s'étaient mis à fuir, assomma Diomède avec sa massue , traîna son corps autour du grand lac qui venait de se former, et le présenta à ses propres juments qui dévorèrent sa chair encore vivante . Cependant elles avaient malheureusement dévoré aussi Abdéros pendant qu' Héraclès était occupé. Rassasiées, selon la légende aussitôt elles redevinrent herbivores. Le héros put alors facilement les capturer et les conduire à Tirynthe pour les donner à Eurysthée. Héraclès enterra le corps d’Abdéros et fonda autour du tombeau la ville d’Abdère. Ayant vu de loin les juments, Eurysthée préféra les laisser errer sur le mont Olympe où elles furent sans doute dévorées par des bêtes sauvages . Selon d'autres sources, elles furent sacrifiées à la déesse Héra et on dit que leur descendance se perpétua jusqu'aux temps d'Alexandre le Grand. D’après la tradition, son cheval Bucéphale descendait de l'une des pouliches de Diomède. Voici des liens pour cette légende : http://mythologica.fr/grec/heraclet08.htmhttp://hercule.travaux.free.fr/travail8.php
Dernière édition par Emblémiste le Ven 20 Nov - 2:49, édité 10 fois | |
| | | Bruno Pontif
Age : 73 Date d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 19 Oct - 10:46 | |
| ...té Emblémiste j'ai pensé à toi en regardant la télé en rapport aux évènements qui se passent à Rio...le gouvernement semble vouloir prendre des mesures avant les jeux Olympiques...dommage que tu n'habites pas Rio je me serais fais un plaisir d'accepter ton invitation de m'héberger pour la durée fes jeux ... | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 19 Oct - 14:37 | |
| Oui Bruno, désolé pour cela. Mais à Brasilia je serais à ta disposition. | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 20 Oct - 2:54 | |
| 399 Les douze Travaux Héraclès (Hercule) - 9) La ceinture d’HippolyteLes monnaies provinciales et impériale romaines des liens ci-dessous, d’Alexandrie (Egypte), Tomis (Mésie inférieure), Herecleia Pontica (Bithynie) et de Cologne, portent sur leurs avers les têtes ou bustes, à droite d’Antonin le Pieux, Elagabale, Gordien III et Macrin, et à gauche de Postume, et, sur les revers, Héraclès (Hercule) levant sa massue, luttant avec l’amazone Hippolyte debout, montée à cheval ou tombée en terre. http://www.fredericweber.com/articl_dieux/article_travaux_d_hercule.htm (section IX) http://www.acsearch.info/record.html?id=41992http://www.acsearch.info/record.html?id=42128http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/15338/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=12http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/15336/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=23http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/15545/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=24http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/13979/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=32http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/14888/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=33https://www.sixbid.com/browse.html?auction=2891&category=59541&lot=2417597Le neuvième des douze Travaux d'Héraclès fut d'apporter à la fille d'Eurysthée , la capricieuse Admètè, qui la convoitait, la ceinture d'or que portait la reine des Amazones, Hippolyte, ou Hippolyté. Cette ceinture magique, emblème du pouvoir des femmes guerrières, cadeau d’Arès (Mars) son père, ornait la robuste taille d’ Hippolyte qui régnait à l’est sur les pentes du Caucase ou les plaines du Danube. Pour les antécédents de ces travaux, voir mon post n.º 390, La légende d’Héraclès (Hercule). Ayant frété un navire, et réuni une troupe de volontaires, parmi lesquels se trouvaient Iolaos , Télamon d'Egine , Pelée d'Iolcos et, d'après quelques récits, Thésée d'Athènes (voir mes posts n.º 6, La légende de Thésée et le Minotaure, et n.º 210, La légende de Thésée et le Taureau de Marathon), Héraclès mit à la voile en direction du fleuve Thermodon (voir mon post n.º 353, La légende du Thermodon). Au moment où Héraclès se rendit chez les amazones, elles avaient toutes regagné le fleuve Thermodon et leurs trois villes étaient gouvernées par Hippolyte, Antiope et Mélanippe (voir mon post n.º 95, La légende d’Arné (Mélanippe)). Parvenu à l'embouchure du Thermodon après une série de péripéties chemin faisant, Héraclès jeta l'ancre dans le port de Thémiscyra. A sa grande surprise, Hippolyte lui rendit visite dès qu'il mit pied à terre, sans la moindre intention belliqueuse, comme s'il s'agissait de la réception d'un hôte de la plus haute autorité. En descendant du navire, tous furent subjugués par la beauté sauvage de la reine, ses vêtements, composés de morceaux de fourrures hirsutes, laissaient entrevoir une peau brunie par le soleil, des bras musclés par les combats à l'épée et de longues jambes sculptées tout au long de l'année par ses excursions à cheval, monté " en amazone " . Héraclès aussi avait les yeux fixés sur la reine mais pas pour les mêmes raisons : son regard se dirigeait vers l'objet de sa venue en Bithynie, à savoir la ceinture d'or qui enveloppait la fine taille d' Hippolyté. La charmante amazone lui invita alors à l'entretenir en privé au sujet de sa venue, ce à quoi consentit le héros sans aucune méfiance . L’attitude calme et pondérée de celui-ci allait enfin pouvoir lui permettre de résoudre l'un de ses travaux sans verser la moindre goutte de sang l'espérait-il. Il plut beaucoup à Hippolyte, sans doute séduite par ses puissants pectoraux et sa barbe foisonnante, et qu'il se permit de révéler à la reine, sans rien occulter, la raison de son arrivée en Bithynie. Après avoir écouté le récit du héros, la reine, envoûtée et conquise, lui promit son merveilleux ceinturon d'or qu'elle dégrafa assez vite. Elle était sur le point de le lui remettre quand Héra (Junon), déguisée en Amazone, était allée partout répandre le bruit que ces étrangers avaient l'intention d'enlever Hippolyte ; les femmes-guerrières alors, pleines de courroux , sautèrent en selle et attaquèrent le navire . Héraclès, croyant à une trahison, tua Hippolyte de sa main, lui retira sa ceinture, prit sa hache et d'autres armes et se prépara à se défendre. Il tua tour à tour toutes les Amazones qui dirigeaient la bataille, et mit en déroute leur armée après un terrible massacre. Le voyage de retour fut plein d’autres aventures et prouesses. Arrivé à Mycènes Héraclès pût enfin remettre la ceinture d'or à Eurysthée. On raconte que sa fille Admète ne fut pas plus impressionnée que cela, il faut dire qu'il s'était écoulé pas mal de temps depuis le départ d' Héraclès ; toujours est-il que beaucoup de sang avait coulé pour céder aux caprices d'une princesse . Voici des liens pour ce mythe : http://mythologica.fr/grec/heraclet09.htmhttp://hercule.travaux.free.fr/travail9.php
Dernière édition par Emblémiste le Mar 26 Juil - 14:57, édité 6 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 21 Oct - 3:05 | |
| 400 Les douze Travaux d’Héraclès (Hercule) – 10) Le troupeau de GéryonLes monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, d’Alexandrie (Egypte) et Périnthe (Thrace), portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite d’Antonin le Pieux et Géta, et, sur les revers, Héraclès (Hercule) capturant les boeufs de Géryon, ayant le corps de Géryon ou d’Eurytion prostré sur terre à gauche, soit Héraclès debout à droite en train de tuer Géryon gisant à gauche. http://www.fredericweber.com/articl_dieux/article_travaux_d_hercule.htmhttp://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/15600/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=20http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/15864/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=30http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/13595/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=44Le dixième des douze Travaux d'Héraclès fut de ramener le fameux troupeau de Géryon d'Erythie, une île située près de l'Océan, sans autorisation ni paiement. Pour les antécédents de ces travaux, voir mon post n.º 390, La légende d’Héraclès (Hercule), dans cette série. Géryon, fils de Chrysaor et de Callirhoé , fille d'Océan (voir mon post n.º 331, La légende d’Océan) était roi de Tartessos , en Espagne, et il avait la réputation d'être l'homme le plus fort de la terre. Il était né avec trois têtes, six mains et trois corps réunis à la taille . Quant à ses troupeaux, les superbes bœufs au pelage écarlate, ils étaient gardés par le géant berger Eurytion, fils d'Arès (Mars), et par le chien à deux têtes Orthos (ou Orthros), né de Typhon (voir mon post n.º 381, La légende de Typhon (Typhée)) et d'Echidna (voir mon post n.º 122, La légende d’Hercule et Echidna) et qui avait appartenu à Atlas. Héraclès partit en expédition. Accablé par la chaleur dans le désert de Lybie, le héros menaça Hélios de ses flèches. Pour l’apaiser, le Soleil lui prêta un anneau d’or qui permettait de franchir l’Océan sur la coupe qu’il empruntait lui-même chaque soir pour gagner son palais en Occident. Héraclès franchit le détroit mer-océan, y élevant les deux colonnes Calpé et Abyla (rochers de Gibraltar et de Ceuta), les colonnes d’ Hercule, pour laisser trace de son passage. Il dut encore menacer Océan de ses flèches afin qu’il calmât les vagues déchaînées. Aussitôt arrivé, il se rendit au mont Abas. Le chien Orthos :chien2:s'élança sur lui en aboyant, mais Héraclès l'abattit de sa massue et Eurytion , qui se précipitait au secours d'Orthos, périt de la même manière. Héraclès se mit alors à emmener le troupeau. Ménoetès, qui faisait paître les troupeaux d'Hadès dans le voisinage rapporta la nouvelle à Géryon. Défié en un combat singulier, Héraclès attaqua Géryon par le flanc et le transperça en lui envoyant une flèche dans le côté qui traversa ses trois corps. Puis, comme Héra (Junon) se précipitait pour aider Géryon, Héraclès la blessa d'une flèche au sein droit et elle s'enfuit. Ainsi, il obtint le troupeau sans autorisation ni paiement. Puis il emporta son bétail soit dans la nacelle d'or, soit au cours d'un long voyage par voie terrestre en traversant l'Espagne, la France, l'Italie et la Sicile, en atteignant même la mer Noire, et connaissant ainsi de nombreuses autres aventures héroïques et civilisatrices, avant de rentrer chez lui sain et sauf. D'après certains, il passa par Abdère, une colonie phénicienne, puis par l'Espagne, en laissant en arrière quelques-uns de ses compagnons comme colons. Pendant qu' Héraclès conduisait le troupeau à travers la Ligurie, deux fils de Poséidon, nommés Ialébion et Dercynos, essayèrent de le lui voler ; il les tua l'un et l'autre. Lorsqu'il passa les Alpes Liguriennes, Héraclès construisit une route pour ses armées et ses fourgons à bagages ; il détruisit également toutes les bandes de brigands qui infestaient le défilé avant de pénétrer dans ce qu'on appelle la Gaule cisalpine et l'Etrurie. C'est seulement après avoir parcouru toute la côte italienne et après avoir traversé la mer pour aller en Sicile, qu'il se dit: " Je me suis trompé de route! " Les Romains disent que lorsqu'il atteignit l'Albula (appelé le Tibre par la suite) il fut reçu par le roi Evandre , exilé d'Arcadie (voir mon post n.º 39, sur La légende d’Hercule et Evandre). Le soir, il traversa à la nage en poussant devant lui le troupeau et s'étendit sur l'herbe pour se reposer. Dans une profonde caverne du voisinage, vivait un berger hideux, à trois têtes et aux proportions gigantesques. Il s'appelait Cacus, fils d'Héphaïstos (Vulcain) et de Méduse (voir mes posts n.º 3, La légende de Persée et la Méduse, et n.º 334, La légende des Gorgones), et il semait la terreur dans la forêt Aventine ; ses trois bouches crachaient des flammes . Des crânes humains et des bras étaient cloués sur les parois de sa caverne dont le sol était blanchi par les ossements accumulés de ses victimes. Pendant qu' Héraclès dormait, Cacus lui vola ses deux plus beaux taureaux ainsi que quatre génisses qu'il tira à reculons dans son repaire. Lorsqu’ Héraclès s'éveilla, il remarqua immédiatement qu'il manquait des bêtes au troupeau. Après les avoir cherchées en vain, il était sur le point de continuer sa route avec le reste du troupeau quand une des génisses volées poussa un beuglement de faim. Héraclès, ayant repéré d'où venait le cri, se dirigea vers la caverne mais il trouva l'entrée barrée par un rocher que dix bœufs attelés n'auraient pas pu déplacer. Cependant, il l'écarta comme s'il s'était agi d'un simple caillou, et, sans se soucier des flammes qui sortaient des bouches de Cacus, il le prit à bras-le-corps et lui arracha la peau du visage à force de coups. Revenant en Italie en quête d'une autre route vers la Grèce, Héraclès conduisit son troupeau le long de la côte orientale, puis se proposa de le conduire en Epire, à travers l'Istrie et de là au Péloponnèse, en passant par l'Isthme. Mais à l'entrée du golfe de l'Adriatique, Héra envoya un taon qui jeta la panique dans le troupeau qui se répandit en Thrace et dans le désert de Scythie où Héraclès partit à sa poursuite. Héraclès, après être rentré en possession de ses juments et de la plus grande partie de son troupeau, le ramena en lui faisant traverser le Fleuve Strymon (voir mon post n.º 209, La légende du Strymon), qu'il combla avec des pierres pour la circonstance, et n'eut pas d'autres aventures jusqu'à ce qu'Alcyonée, le berger géant qui avait pris possession de l'isthme de Corinthe, lançât un rocher contre l'armée qui, comme de coutume, suivait Héraclès ne détruisant pas moins de douze chars et tuant le double de cavaliers. C'est ce même Alcyonée, qui, par deux fois, avait volé le troupeau sacré d'Hélios, une première fois d'Erythie et une seconde fois de la citadelle de Corinthe. Non content d'avoir attaqué les compagnons d' Héraclès, il reprit le rocher et, cette fois, il le lança contre le héros en personne qui le lui renvoya d'un coup de massue :viking:et tua ainsi le géant. Le reste du voyage se déroula sans entrave et le héros arriva à Mycènes avec la quasi-totalité du troupeau de Géryon et malgré les nombreuses tentatives de vols dont il a été victime le dixième travail arriva à son terme. Eurysthée commençait à trouver le temps long quand on le prévint que le héros attendait aux portes de la ville. Le roi, fit introduire l'immense troupeau, admira leur beauté et ordonna de les sacrifier en l'honneur d'Héra. André Alciat dédia à Géryon l’emblème 40, Concordia insuperabilis, de son Livret des Emblèmes, dont voici des traductions en vieux français : http://www.emblems.arts.gla.ac.uk/french/picturae.php?id=FALc040Concorde insuperable.Si grand concorde, & foy entre trois freres, Si grand amour fut en tous leurs affaires, Qu’ilz furent Roys vinqueurs : & vincuz non. Tous trois nomméz Geryon, d’ung seul nom. Que la concorde est invincible.Entre trois freres GeryonsMeuz de mesmes affections, De volonté & conseil mesme, L’amitié se maintint extreme, Et tindrent en stabilité L’estat de leur Principauté : Si qu’il ne fut jamais possible Vaincre vertu tant invincible. Aussi tous trois communément N’avoient qu’un nom ensemblément. Ceux qui vivent en concorde ne peuvent estre surmontés.Telle fut la concorde en trois freres germains, Tel leur amour commun, telle leur charité, Que jamais Prince aucun ne les a surmonté, Quoy que les Geryons eussent ennemis maints. Voici des liens pour cette légende : http://mythologica.fr/grec/heraclet10.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Geryonhttp://hercule.travaux.free.fr/travail10.php
Dernière édition par Emblémiste le Ven 20 Nov - 2:51, édité 7 fois | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mer 21 Oct - 3:15 | |
| Plus de smileys pour te dire encore BRAVO !!!!!! | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 21 Oct - 3:24 | |
| Bonjour BRUTUS et merci beaucoup ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mer 21 Oct - 7:43 | |
| 400 !! Grand bravo à toi Emblémiste |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mer 21 Oct - 8:35 | |
| Monumental ! |
| | | Bruno Pontif
Age : 73 Date d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mer 21 Oct - 9:47 | |
| ...Superbe travail Emblémiste... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mer 21 Oct - 11:18 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 21 Oct - 14:31 | |
| Merci bcp les amis ! | |
| | | Marc COS VII
Age : 59 Localisation : Hélas Région Parisienne HELAS !!! Date d'inscription : 10/12/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mer 21 Oct - 16:46 | |
| Que te dire de plus hormis BRAVO Ha si..... MERCI POUR CE TRAVAIL REMARQUABLE | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 21 Oct - 17:03 | |
| Merci Marc ! Très beau ton nouvel avatar. C'est un montage réligieux-surréaliste . | |
| | | septimus Proconsul
Age : 50 Localisation : Paris Date d'inscription : 12/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mer 21 Oct - 20:44 | |
| C'est vrai qu'on a beaucoup de chance de t'avoir parmi nous! | |
| | | PYL modérateur
Age : 124 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 19/11/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mer 21 Oct - 21:05 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Chut Proconsul
Age : 33 Localisation : 33 Date d'inscription : 23/06/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 22 Oct - 0:06 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 22 Oct - 2:12 | |
| 401 Les douze Travaux d’Héraclès (Hercule) - 11) Les pommes des HespéridesLes monnaies grecque, de Pheistos (Crète), impériales romaines de Rome, Antiochie, Nicomédie et Cologne, et provinciales romaines des liens ci-dessous, d'Alexandrie (Egypte), Marcianopolis (Mésie inférieure), Pautalia et Perinthus (Thrace) e Tharse (Cilicie), portent sur leurs avers soit Héraclès (Hercule) debout entre un serpent et un arbre, soit les têtes ou bustes à droite ou à gauche d’Hadrien, Antonin le Pieux, Commode, Caracalla, Gordien III, Maximilien Hercule, Maximien et Constance I, et les bustes face à face d'Elagabale et Julia Maesa et les têtes superposées de Postume et Hercule à gauche, et, sur les revers, Héraclès (Hercule) debout à droite, à gauche ou de face, tenant sa massue dans une de ses mains et des pommes dans l’autre, devant un arbre ayant le serpent Ladon entortillé autour du tronc, et, dans l’une d’elles, une des Hespérides debout à gauche à côté de l’arbre, soit un taureau debout à gauche. http://www.fredericweber.com/articl_dieux/article_travaux_d_hercule.htm (section XI) http://www.acsearch.info/search.html?search=Hesperides&view_mode=1&en=1&de=1&fr=1&it=1&es=1&ol=1&sort=&c=&a=&l=#0http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/15257/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=13http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/13966/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=25http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/13594/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=34https://www.sixbid.com/browse.html?auction=2891&category=59541&lot=2417596Le onzième des douze Travaux d’Héraclès consista à rapporter les fruits d'or d'un pommier, cadeau de Gaïa (la Terre) (voir mon post n.º 425, La légende de Gaïa (Gè, Tellus)) à Héra (Junon) lors de son mariage avec Zeus (Jupiter). Pour les antecédents de ces travaux, voir mon post n.º 390, La légende d’Héraclès (Hercule). Héra avait planté cet arbre dans son jardin divin qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas. Lorsqu'un jour Héra s'aperçut que les Hespérides, filles d'Atlas et d’Hespéris ou de Nyx (la Nuit), les nymphes du Couchant, à qui elle avait confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le dragon vigilant, fils de Typhon et Echidna (voir mes posts n.º 381, La légende de Typhon (Typhée) et n.º 122, La légende d’Hercule et Echidna (Delphyné) ), autour du pommier pour en interdire l'approche. Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis lui avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus (Jupiter). Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe céleste sur ses épaules , construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Eridan, à présent le Pô, patrie du dieu marin Nérée. Les Nymphes de l’Eridan, filles de Zeus et de Themis, conseillèrent tout d’abord au héros de consulter Nérée sur la route à suivre ; après avoir essayé de fuir en se transformant en animal, le Vieillard de la Mer, dompté, lui donna des conseils pour circonvenir Atlas . Nérée conseilla à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce service. Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit , mais il redoutait Ladon qu' Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès se baissa donc pour recevoir le poids de la voûte céleste sur les épaules et Atlas fut parti ; il s'en revint avec trois pommes cueillies par ses filles . Cependant, il trouva que la liberté était bien agréable et décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée , à condition qu' Héraclès portât le ciel pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé , posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau ; Héraclès alors les ramassa et s'éloigna . A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit ; le héros les offrit alors à Athéna (Pallas, Minerve) qui les restitua aux nymphes , car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée. Voici des liens pour cette légende : http://mythologica.fr/grec/heraclet11.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Hesp%C3%A9rideshttp://hercule.travaux.free.fr/travail11.php
Dernière édition par Emblémiste le Mar 26 Juil - 14:48, édité 5 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 23 Oct - 2:03 | |
| 402 Les douze Travaux d’Héraclès (Hercule) – 12) CerbèreLes monnaies grecque et provinciales et impériale romaines des liens ci-dessous, d’Alexandrie (Egypte), Hadrianopolis (Thrace) et Hereclea Pontica (Bithynie), portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite d'Antonin le Pieux et Gordien III, et, sur les revers, Héraclès marchant à droite ou à gauche, traînant Cerbère. http://www.fredericweber.com/articl_dieux/article_travaux_d_hercule.htm (section XII) http://www.acsearch.info/record.html?id=56522http://www.acsearch.info/record.html?id=395079http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/15602/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=11http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/14889/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=161&rno=31Le dernier et le plus dangereux des travaux imposés par Eurysthée à Héraclès fut de ramener du monde souterrain le terrible chien Cerbère, le gardien de l’entrée de l’Enfer, dont j’ai déjà traité à propos des monnaies où ce monstre apparaît hors du contexte des travaux d’Héraclès (voir mon post n.º 255, La légende de Cerbère). Pour les antécedents de ces travaux, voir mon post n.º 390, La légende d’Héraclès (Hercule). Après bientôt douze années de souffrances, le roi de Mycènes s'engagea à le libérer à l'issue de cette ultime épreuve, mais il savait très bien qu'il était pratiquement impossible de sortir de l'Hadès. Pour s'y préparer, Héraclès commença par aller à Eleusis où il demanda à participer aux Mystères et à porter la couronne de myrte, pour pouvoir entrer et sortir vif du monde souterrain. A l'époque d' Héraclès, seuls les Athéniens y étaient admis. Thésée proposa qu'un certain Pylios l'adoptât. C'est ce qui fut fait ; et, après qu' Héraclès eut été purifié du meurtre des Centaures (voir mon post n.º 27, La légende d’Hercule et les Centaures), car il était interdit à quiconque avait du sang sur les mains d'assister aux Mystères, il fut initié selon les règles par Musée, fils d'Orphée (voir mes posts n.º 7, La légende d’Orphée et Eurydice, et n.º 312, Le chant d’Orphée), tandis que Thésée était son parrain (voir mes posts n.º 6, La légende de Thésee et le Minotaure, et n.º 210, La légende de Thésée et le Taureau de Marathon). Ainsi donc, lavé et préparé, Héraclès :viking:descendit au Tartare par le Ténare en Laconie. Il était conduit par Athéna (Pallas, Minerve) et Hermès (Mercure), car, toutes les fois qu'épuisé par ses travaux et désespéré il implorait Zeus (Jupiter), Athéna descendait auprès de lui pour le réconforter. Terrorisé par l'air farouche d' Héraclès et quelques coups de rame, Charon, le batelier de l’Enfer, ne fit aucune difficulté pour lui faire traverser le Styx. Lorsqu' Héraclès, quittant la vieille barque délabrée, mit pied à terre, toutes les Ombres s'enfuirent excepté Méléagre et la Gorgone Méduse (voir mes posts n.º 3, La légende de Persée et la Méduse, et n.º 334, La légende des Gorgones). En apercevant Méduse, il tira son épée, mais Hermès le rassura : elle n'était ici qu'un fantôme ; et lorsqu'il pointa sa flèche vers Méléagre, qui était revêtu d'une brillante armure, Méléagre se mit à rire en lui disant qu'il n'avait rien à craindre. Ils causèrent amicalement pendant un moment et Héraclès offrit à Méléagre d'épouser sa sœur Déjanire . Près des portes du Tartare, Héraclès vit ses amis Thésée et Pirithoos attachés de façon cruelle à leurs sièges d'oubli et il libéra Thésée en l'arrachant du sien, mais il fut obligé d'abandonner Pirithoos. Puis il déplaça le rocher sous lequel Déméter (Cérès) avait emprisonné Ascalaphos ; ensuite désirant gratifier les Ombres d'une libation de sang chaud, il tua une bête du troupeau d'Hadès (Pluton). Leur berger Ménoetès ou Ménoetios, fils de Ceuthonymos, le défia à la lutte mais Héraclès le saisit à la taille et lui brisa les côtes. Perséphone (voir mon post n.º 29, La légende de Cérès et Perséphone/Proserpine) sortit alors de son palais, vint à la rencontre d' Héraclès, l'accueillit comme un frère et intercéda pour la vie de Ménoetès. Héraclès rencontra enfin Hadès . Quand le héros lui demanda la permission pour amener Cerbère à la surface, Hadès répondit qu'il serait à lui s'il parvenait à le maîtriser sans avoir recours à la massue ni aux flèches . Héraclès découvrit le chien attaché par des chaînes aux portes de l'Achéron ; il le saisit hardiment au cou dont il surgit trois têtes munies de serpents. Sa queue, hérissée de fer, se dressa prête à frapper, mais Héraclès, protégé par sa peau de lion, ne relâcha pas son étreinte, et Cerbère, étouffé, dut céder. Avec l'aide d'Athéna, Héraclès repassa le Styx sans encombre et remonta Cerbère tantôt en le traînant et tantôt en le portant, il le fit passer par la fissure près de Trézène, à travers laquelle Dionysos (Bacchus) avait conduit sa mère Sémélé (voir mon post n.º 83, La légende de Sémélé (Thyoné)). Héraclès amena Cerbère à Mycènes et Eurysthée , qui fut si épouvanté à la vue du monstre qu’il le fit aussitôt renvoyer à la porte des Enfers. Voici des liens pour cette légende : http://mythologica.fr/grec/heraclet12.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Cerb%C3%A8rehttp://hercule.travaux.free.fr/travail12.php
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 24 Juil - 23:23, édité 6 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 24 Oct - 1:28 | |
| 403 La légende d’AnthiosLes monnaies provinciales romaines du lien ci-dessous, d’Antioche de l’Anthios, Pisidie, portent sur leurs avers les bustes à droite de Philippe I l’Arabe et de Trajan Dèce, et, sur les revers, le dieu-fleuve Anthios assis à gauche, tenant une herbe et une corne d’abondance, appuyé à une cruche renversée d’où l’eau s’écoule. http://www.acsearch.info/search.html?search=Anthios&view_mode=1&en=1&de=1&fr=1&it=1#0 Le nom du fleuve Anthios, l’actuel Yalvaç Çay, en Turquie, n’est connu que d’après les monnaies d’Antioche, l’antique ville qu’il arrosait. Antioche de l’Anthios occupait le site de l’actuelle Yalovaladj, sur la frontière Phrygo-Pisidienne. L’histoire de l’Antioche Pisidienne, ainsi appelée pour la distinguer des autres nombreuses villes de ce nom fondées par Seleucus Nicator (301-280 av. J.-C.) et nommées après son père Anthiocus, se divide en trois tranches : la première, la primitive ville helléniste, de 300 à 25 av. J.-C. ; la seconde, la Colonia Cesareia Antiocheia romaine pendant les premiers trois siècles de notre ère, avec l’institution par Auguste de la Province de Galatia et de la colonie de jus italicum, après la mort d’Amyntas en 25 av. J.-C., de la fondation de laquelle date le début de son monnayage ; la troisième, la métropole re-hellénisée d’Antioche, après la disparition de la langue et des usages romains et la réssurrection de l’esprit oriental, quoique modifié par des longs rapports avec les moeurs helléniques et romains, probablement environ ou peu après 212. Antioche de Pisidie était située dans une forte position, sur un plateau près du bord occidental du fleuve Anthios, qui coule dès le massif du Sultan Dagh jusqu’au double lac appelé Limnai (Egerdir Gol). Elle était placée sur le territoire d’une grande propriété foncière des prêtres de la religion locale, dont plus tard les morceaux restants appartenèrent aux empereurs romains. Elle possédait un important temple du dieu Mên, dont éxistent encore des restes. Ce culte continua à être important jusqu’à une période tardive, mais le grand établissement religieux fut aboli à l’occasion de la fondation de la colonie romaine, les empereurs ayant hérité ensuite les droits divins et temporaux du dieu. Voici un lien en anglais sur cette ville : http://bibleatlas.org/pisidian_antioch.htm
Dernière édition par Emblémiste le Mar 6 Avr - 15:04, édité 2 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 25 Oct - 2:08 | |
| 404 La légende de Sepeitos (Sebeto)La monnaie grecque du lien ci-dessous, de Neapolis, Campanie, porte sur l’avers la tête du dieu-fleuve Sepeitos (Sebeto) à droite côtoyée par deux poissons, et, sur le revers, Niké assise à gauche sur une cruche renversée. http://www.acsearch.info/record.html?id=187741Sepeitos, en italien Sebeto, est un cours d’eau vraiment légendaire, puisqu’il céssa d’exister il y a longtemps dans l’Antiquité. Les plus anciens témoignages de son existence sont quelques monnaies frappées entre les siècles V et IV av. J.-C., sur lesquelles il est personifié comme le dieu-fleuve qui arrosait l’ancienne ville de Neapolis, l’actuelle Naples, et par d’importants témoins épigraphiques et oeuvres poétiques du Ier siècle av. J.-C. et le Ier de notre ère. Il descendait jadis vers le pied de la colline Pizzofalcone, probablement se jettant dans la mer près de ce qui est aujourd’hui la Piazza Municipio. Il devait être suffisamment grand pour que le peuple de l’époque l’eût choisit comme leur rivière locale. Un petit temple de Sebeto sculpté en marbre, de l’époque impériale, fut decouvert pendant des fouilles archéologiques près de la Porta del Mercato (Porte du Marché) attestant la probable existence d’un culte au dieu-fleuve . D’après un ancien mythe raporté par Virgile dans l’ Enéide (VII, 733-736) et répété par Boccace, Sebeto et la sirène Parthénope (voir mon post n.º 71, La légende de Parthénope, où il est identifié comme l'Achéloos) eurent une lien amoureux et donnèrent naissance à la nymphe Sebetide qui, ensemble avec Telone, généra Ebalo, le futur roi de Palepolis . Quand Parthénope mourut, son corps fut placé dans une tombe à l’embouchure du Sebeto, à Palepolis, qui dès lors adopta le nom de la belle sirène. Stace, dans ses Silvae, décrit le territoire napolitain declarant que le Sebeto coulait puissant pour la beauté de ceux qu’il nourrissait. Columella, dans son oeuvre De re rustica, qui est une continuation des Georgiques de Virgile, exalta les célèbres chou-fleurs de Cumae et d’autres endroits de la Campanie, dont Naples, disant que la docte Parthénope était arrosée para la bienfaisante lymphe du Sebeto. On considère ces textes poétiques très importants car ils confirment l’existence d’un fleuve de ce nom, mais on ne sait pas si leurs auteurs l’ont effectivement vu . Toute l’histoire du Sebeto et de ses origines constitue un grand mystère et diverses hypothèses ont été suggérées modernement. Premièrement, on crut identifier sa source à l’intérieur de la cratère du Vésuve. Ensuite on la decouvrit sous l’église de Santa Maria del Pozzo dans le mont Somma vésuvien. C’est difficile à comprendre pourquoi la rivière tant diminua au cours du temps qu’elle se transforma dans l’actuelle Rubeolo. Auparavant, les deux rivières avaient définitivement différents lits et différentes embouchures. Peut-être une des raisons de leur fusion ait été la construction de l’aqueduc du fleuve Bolla, mais tout le système d’alimentation en eau altéra le paysage et provoqua l’extinction de maints sources ou le changement des cours. Cependant, les principales causes pour le changement du cours du Sebeto fut volcanique : l’éruption du Vésuve de l’an 79 de notre ère fit qu’il déchargeat dans le fleuve Rubeolo, dont le nom a prédominé, altérant naturellement son embouchure. Le poète italien Pietro Metastasio (1698-1782) l’a imortalisé avec les vers : ” placido Sebeto / che taciturno e cheto / quanto ricco d’onor, povero d’onde… ” (paisible Sebeto / qui, silencieux et tranquille / pauvre d’eau combien riche d’honneur).
Dernière édition par Emblémiste le Sam 29 Juil - 18:49, édité 5 fois | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Dim 25 Oct - 14:06 | |
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| | | | MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
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