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| MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
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+32probus53 chullu69 BRUTUS L'Helvien Sergio lysander Potator II abaque chabson Briac troll Marc Le professeur Brrr Gilga albinos69 lyat alwin1 Bruno Agathodaimon Grim JB damiancoin septimus bradj Chut Prométhée Eros PYL fred moneta romana ecofousec Emblémiste 36 participants | |
Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Sam 7 Nov - 20:34 | |
| Bonne idée Sept ! A étudier et à voir comment procéder ! |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 8 Nov - 1:58 | |
| 413 La légende de Phosphoros (Eosphoros)La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Césarée-Germanica (Bithynie), porte sur l’avers le buste de Diaduménien à droite, et, sur le revers, Phosphoros (Eosphoros) marchant à droite et tenant deux torches. http://provinciales-romaines.fr/cesaree_germanica-diad-phosphorus.html Dans la mythologie grecque, Phosphoros (le porteur de lumière) ou Eosphoros (le porteur de la lumière de l'aurore), également nommée Lucifer chez les romains, désigne Vénus quand elle brille le matin, tandis que les noms d'Hespéros/Vesper (Vesperugo, Noctif ou Nocturnus) désignent le même astre brillant le soir. Phosphoros en tant que " Porteur de lumière " était celui qui apportait la lumière de la connaissance et du savoir. Il passait pour le fils d'Eôs (l'Aurore) (voir mon post n.º 47, La légende d’Eôs/Aurore), conçu avec Astraéos ou bien Céphale (veoir mon post n.º 130, La légende de Céphale et Procris) ou d’Atlas selon les auteurs. Il traversait le ciel peu avant l'aube qui précède elle même le jour. Tandis qu'Eôs s'occupait du char d'Hélios (le Soleil), Eosphoros s'occupait du char de sa mère. Selon les auteurs, il passe pour le père de Céyx, de Dédalion et des Hespérides ou d’Hespéris qui, par son frère Atlas, devint la mère des Hespérides (voir mon post n.º 401, Les douze Travaux d’Héraclès (Hercule) – 11) Les pommes des Hespérides). Quand les anciens se rendirent compte qu' Eosphoros et Hespéros n'étaient qu'un seul et même astre, Vénus, ils perdirent toute signification et disparurent, leur tâche étant alors dévolue à Hermès, le messager des dieux. Phosphoros était aussi le surnom de diverses déesses de la lumière, comme Artémis (Diana Lucifera), Eôs et Hécate (voir mon post n.º 80, La légende d’Hécate). Voici des liens pour ce mythe : http://fr.wikipedia.org/wiki/Phosphoroshttp://www.mythindex.com/greek-mythology/P/Phosphorus.html (en anglais) http://www.theoi.com/Titan/AsterEosphoros.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Ven 13 Avr - 15:01, édité 3 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 9 Nov - 1:12 | |
| 414 Le légende de KybersosLa monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Mylasa, Carie, porte sur l’avers le buste de Caracalla à droite, et, sur le revers, le dieu-fleuve Kybersos couché à gauche, tenant une corne d'abondance et des épis de blé. http://provinciales-romaines.fr/mylasa-cara-dieuf.htmlL’ancien fleuve Kybersos est, aparemment, l’actuel Sari Çay, en Turquie. Cependant, dans les sources que j’ai consulté sur la ville de Mylasa, je n’ai trouvé aucune mention à ce cours d’eau . Mylasa, la première capitale de la Carie, de nos jours Milas et le siège du district du même nom dans la province de Mugla, dans le sud-ouest de la Turquie, était une ville fertile située au pied de montagnes renfermant des carrières de marbre blanc qui fournissaient du marbre de bonne qualité à Mylasa et aux villes prochaines. Le territoire du district contient une ensemble extraordinnaire de vingt-sept sites archéologiques dignes de note. Il reste de nos jours à Milas le mur cyclopéen entourant le temple de Zeus Osogoa et un tombeau romain remarquable. La première référence historique à cette ville date du debout du VIIe siècle av. J.-C., quand un chef carien de Mylasa, par nom Arselis :merlin:, est censé avoir aidé Gyges de la Lycie dans la conquête du trône lydien. Cet épisode est à la racine des récits autour du commencement du culte pour l’érection de la statue de Zeus Labraundos à la ville voisine de Labranda, considerée sacré par les peuples de l’Anatolie occidentale, avec la statue tenant la labrys amenée de la Lydie par Arselis. Zeus Labraundos, parfois appelé Zeus Stratios, était une des divinités propres à Mylasa, toutes appelées Zeus, mais chacune possédant des caractéristiques locales. De celles-la, le culte de Zeus Carios était notable aussi par le fait d’être réservé exclusivement , hormis les Cariens, a leurs parents Lydiens et Mysiens. Un des plus beaux temples était dédié à Zeus Osogoa, un resquice des temps où les Cariens avaient été un peuple maritime :marin:, lequel rappelait à Pausanias l’Acropode d’Athènes. Diverses inscriptions rapportent que les cultes phrygiens y étaient représentés par celui de Sabazios, les egyptiens par ceux d’Isis et d’Osiris, et il y avait aussi un temple de Némésis (voir mon post n.º 301, La légende de Némésis). Sous le pouvoir Achéménide, Mylasa fut la principale ville de la Carie. Un satrape nommé par l’Empereur Persan gouvernait la ville en variés dégrés de soumission à l’empereur . Entre 460 et 450 av. J.-C. Mylasa fut un membre régionalement proéminent de la Ligue Délienne comme la lupart des villes cariennes, mais la domination persane fut restaurée vers la fin du même siècle. La dysnatie des Hecatomnides, fondée par le carien Hecatomnus et continuée sous ses fils et filles étaient officiellement des satrapes de l’Empire Persan. Mylasa fut en même temps leur siège et leur capitale. Mais spécialement pendant le long et remarquable règne de Mausole ils devinrent les virtuels souverains de la Carie et d’une considérable région environnante entre 377 et 352 av. J.-C. Ce fut pendant le règne de Mausole que la capitale fut transferée à Halicarnasse, mais Mylasa retint son importance. En 40 av. J.-C. Mylasa souffrit une grande destruction lorsqu’elle fut prise par des troupes romaines commandées par Labienus , un ancien général de Brutus et Cassius, pendant la Guerre Civile romaine. Après ce désastre, la ville demanda l’aide d’Auguste . On déduit des inscriptions que l’empereur contribua à sa reconstruction et le peuple mylasien érigea un temple en honneur d’Auguste et de la déesse Rome. Dans la période gréco-romaine, si bien elle fut disputée par les successeurs d’Alexandre, la ville jouit une période de brillante prospérité, et les trois villes voisines d’Euromus, Olymos et Labranda étaient incluses dans ses limites. Voici des liens en anglais pour cette ville : http://en.wikipedia.org/wiki/Milashttp://www.guidebodrum.com/mylasa.htmhttp://www.mlahanas.de/Greeks/Cities/Mylasa.html
Dernière édition par Emblémiste le Sam 14 Avr - 4:39, édité 3 fois | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 9 Nov - 5:06 | |
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| | | Bruno Pontif
Age : 73 Date d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 9 Nov - 11:26 | |
| ... Emblémiste et | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 14 Nov - 2:48 | |
| 415 La légende d’IsthmosLes monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Corinthe (Corinthia) portent sur leurs avers soit Mélicerte-Palaimon (Palémon) chevauchant un dauphin à droite, soit Pégase volant à droite, soit les bustes d’Hadrien et Marc Aurèle à droite, et, sur les revers, soit Isthmos assis à gauche sur un rocher et tenant un gouvernail, soit la même image dans un temple distyle, soit Isthmos debout à droite ou demi à gauche, tenant un gouvernail en chaque main, soit Isthmos debout à gauche, sacrifiant sur un autel et tenant un sceptre, ayant un arbre devant. http://provinciales-romaines.fr/corinthe-hadrien-isthmos.htmlhttp://provinciales-romaines.fr/corinthe-hadrien-isthmosT.htmlhttp://www.acsearch.info/record.html?id=42063http://www.acsearch.info/record.html?id=223394http://www.acsearch.info/record.html?id=223399D’après Pausanias, dans la Description de la Grèce, Isthmos, un surnom de Poséidon (Neptune), était le dieu vénéré dans l’Istme de Corinthe, en Grèce, en honneur duquel les Jeux Isthmiens (Isthmia) étaient célébrés, et les Corinthiens disaient que Poséidon avait eu une dispute avec Hélios (le Soleil) à propos de la terre, et que Briarée arbitra entre les deux, attribuant au premier l’Isthme et les sites prochains, et donnant au second la hauteur au dessus de la ville. Depuis lors, disaient-ils, l’Isthme appartint à Poséidon. Il ajoute qu’à Corinthe, sur la route vers Lechaeon, il y avait un groupe statuaire de Poséidon, Leucothea (Ino) (voir mon post n.º 306, La légende d’Ino) et Palaimon sur un dauphin (voir mon post n.º 16, La légende de Mélicerte-Palaimon). Les Jeux Istmiens étaient un des quatre grands festivals athlétiques de la Grèce antique, les autres étant ceux de Zeus à Olympie et Némée et ceux d’Apollon à Delphes. Corinthe, dans le nord-est du Péloponnèse, était une des plus antiques et plus importantes cités-états grecques. Située stretégiquement sur l’Isthme qui lie la péninsule du Péloponnèse à la Grèce continentale, elle contrôlait la communication entre ces régions. Cette position la fit la plus riche cité commerciale de l’ancienne Grèce. Identifiée comme la cité homérique d’Ephyra, Corinthe fut l’innovante et maître-constructrice des navires marchands et de guerre et développa un grand pouvoir depuis les temps antiques, établissant une série de colonies, entre lesquelles Syracuse. Sous Périandre, un des sept sages de la Grèce , qui construit le Diolcos au debout du IVe siècle av. J.-C. liant le port oriental de Kenchreae, dans le golfe Saronique, et le port occidental de Lechaeon, dans le golfe de Corinthe, la cité atteint l’apogée de son opulence et de son pouvoir. En l’absence d’un canal, dont la construction fut essayé diverses fois dans l’Antiquité mais seulement réalisée au XIXe siècle, le Diolcos était une route paveé de pierre, large d’entre 3,5 et 5m, laquelle avait au milieu de la piste deux profonds sillons parallèles sur lequels roulaient les roues d’une machine ( olkos) qui transportait le navire sur l'Isthme. Cette solution, bien que de construction rapide et à bon marché, avait un haut coût et des difficultés de fonctionnement, un fait qui limitait son emploi principalement aux opérations militaires. Quoique limité dans son usage, le Diolcos fut opératif pour une période beaucoup plus longue que celle que Périandre aurait prévu, pour la simple raison qu’il n’y avait aucune solution alternative. Il resta en opération jusqu’au VIIe siècle de notre ère. Selon Strabon, dans sa Géographie, près de Skhoinos, dans le Dioclos, était situé le temple de Poséidon Isthmos (ou d’ Isthmos), où étaient célébrés les Jeux Isthmiens chaque quatre ans. Pausanias décrit comme ça ce site : « Un théâtre et un hippodrome sont dignes d’être vus ici. À l’intérieur du sanctuaire du dieu se dressent d’un côté des statues d’athlètes qui avaient gagnés des victoires aux jeux isthmiens . De l’autre côté, une allée de pins dont la plupart se dressent à plomb. Sur le temple, qui n’est pas très grand, il y des des Tritons en bronze. À l’entrée du temple il y a des images, deux de Poséidon, une traoisième d’Amphitrite, et une de Thalassa (la Mer), qui est aussi en bronze. Les offrandes à l’intérieur furent dédiées en notre temps par Hérode l’Athénien : quatre chevaux dorés, sauf les sabots qui étaient en ivoire, et deux Tritons d’or à côté des chevaux, ayant en or les parties au dessous de la ceinture. Amphitrite et Poséidon átaient debout sur le char, et il y avait le jeune homme Palaimon dressé sur un dauphin. Ceux-ci étaient aussi faits d’ivoire et d’or. Dans le milieu de la base sur laquelle est le char fut sculpté Thalassa soutenant la jeune Aphrodite, et à chaque côté sont les nymphes appelées Neréides. . . . Parmi les reliefs sur la base de la statue de Poséidon sont les fils de Tyndare [les Dioscures], parce que ceux-ci sont aussi des sauveurs des navires et des marins. Les autres offrandes sont des images de Galerne (Calme) et de Thalassa, un cheval comme une baleine dès la poitrine en avant, Ino et Bellerophon, et le cheval Pégase. Dans l’enceinte il y a, à gauche, le temple de Palaimon, ayant des images de Poséidon, Leucothea et du propre Palaimon. Il y a aussi ce qui s’appele le Saint des Saints, et une descente souterraine vers lui, où on dit que Palaimon est caché. Quiconque, Corinthien ou étranger, jure faussement ici, ne peut aucunement échapper de son jurement. Il y a aussi un ancien sanctuaire appelé l’autel des Cyclopes, et ils sacrifient aux Cyclopes sur lui. Les tombeaux de Sisyphe et de Nélée – car ils disent que Nélée vint à Corinthe, mourut de maladie et fut entombé près de l’Isthme. » Pline le Vieux, dans son Histoire Naturelle, situe ce temple à Kenchreae, sur le côté sud de l’Isthme. Sur Poséidon et Amphitrite, Bellerophon et Pégase, voir mes posts 46, 32 et 55, respectivement. Voici des liens en anglais pour Isthmos, l’Isthme et Corinthe : http://www.mythindex.com/greek-mythology/I/Isthmius.htmlhttp://www.sikyon.com/Korinth/korinth_eg.html http://www.sikyon.com/Korinth/Monuments/korinth_veg12.htmlhttp://www.sikyon.com/Korinth/Monuments/korinth_veg11.htmlhttp://holidays-in-greece.com/peloponnese/korinthos/http://www.camping-blue-dolphin.gr/English/Isthmus.htmlhttp://en.wikipedia.org/wiki/Isthmus_of_Corinth
Dernière édition par Emblémiste le Sam 14 Avr - 4:52, édité 2 fois | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Sam 14 Nov - 2:53 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Sam 14 Nov - 3:02 | |
| Tu es rapide à la détente BRUTUS ! bcp. | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Sam 14 Nov - 3:05 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 15 Nov - 1:28 | |
| 416 La légende de Léchaion et CenchréesLa monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Corinthe (Corinthia), porte sur l’avers le buste d’Hadrien à droite, et, sur le revers, les nymphes Léchaion et Cenchrées accollées, tenant chacune un gouvernail. http://provinciales-romaines.fr/corinthe-hadrien-nymphes.htmlLes deux nymphes représentées sur cette monnaie symbolisent chacune un des ports de Corinthe : Léchaion, qui était ouvert au nord sur le golfe de Corinthe, et Cenchrées, qui était orienté au sud sur le golfe Saronique. Le premier reste à entre 4 à 5 km, l’autre à environ 8 km de Corinthe. D’après Pausanias, dans sa Description de la Grèce, les noms des ports corinthiens leur furent donnés par Leches et Cenchrias, qu’on disait étaient les fils de Poséidon (Neptune) et Peirené (voir mon post n.º 143, La légende de Peirené (Pirene). D'après la mythologie, Peiréné ou Pirene (celle qui lie), la nymphe naïade du puits ou de la fontaine d'eau-fraîche éponyme près de Corinthe, qu'on croyait avoir surgi des larmes qu'elle versa en son deuil pour son fils Cenchrias , mort fortuitement par Artémis (Diane) , fut une des douze filles du dieu-fleuve Asopos et de Métope (voir mon post n.º 139, La légende d'Asopos (Asopus)). D'autres versions la font fille respectivement du dieu-fleuve Achéloos (voir mon post n.º 24, La légende d'Achéloos et Hercule) ou d'Ébalus, roi de Laconie . Comme quelques autres de ses soeurs, elle fut enlevée à son père par Poséidon (Neptune) , qui l'amena à Corinthe, où elle lui donna deux fils, Leches et Cenchrias. Ceux-ci donnèrent leurs noms aux deux ports jumeaux de la ville, sur les bords opposés de l'Isthme de Corinthe. Sur la cité et l’Isthme de Corinthe, voir mon post précédent. Voici des liens pour ces légendes et ces ports : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cenchr%C3%A9eshttp://www.mythindex.com/greek-mythology/C/Cenchrias.html (en anglais) http://www.mythindex.com/greek-mythology/L/Leches.html (en anglais)_ http://en.wikipedia.org/wiki/Lechaio (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Lun 3 Fév - 1:40, édité 1 fois | |
| | | fred AVGVSTVS
Age : 50 Localisation : Un Liégeois en Bulgarie Date d'inscription : 03/02/2006
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 16 Nov - 2:13 | |
| 417 La légende de MytilèneLes monnaies grecques des liens ci-dessous, de Mytilène (Ile de Lesbos, Eolide) portent sur l’avers la tête de la nymphe Mytilène ou celle d’Apollon (Phébée) ou de Dionysos (Bacchus) à droite, et, sur le revers, le buste de Corée (Perséphone/Proserpine) à droite dans un carré linéaire. Les fiches de ces monnaies indiquent que la tête de l’avers a été traditionnellement décrite como celle d’Apollon ou de la nymphe Mytilène. Je prends cette dernière identification comme base pour ce post, mais ces fiches préfèrent la décrire comme Dionysos jeune. http://www.acsearch.info/record.html?id=321129http://www.acsearch.info/record.html?id=320823http://www.acsearch.info/record.html?id=320562http://www.acsearch.info/record.html?id=320110Dans la mythologie grecque, la nymphe Mytilène , fille de Macar ou de Pélops (voir mon post n.º 33, La légende de Pélops et Hippodamie), devint la mère de Myton par Poséidon (Neptune). On croit que la cité de Mytilène a dérivé son nom d’elle ou de son fils, ou d’un personnage appelé Mytilus. L'île grecque de Lesbos est située dans la mer Egée en face de la côte occidentale de l'Asie Mineure, à l'entrée du golfe d'Adramyteion au débouché de l'Hellespont. Mytilène, située sur la partie orientale de l'île face au continent, en est, dès l’Antiquité, la principale cité. Elle fut peuplée d'Eoliens venus de Thessalie et de Béotie et participa activement à la colonisation grecque, en particulier vers la Troade, l'Hellespont et la Thrace, et envoya également des colons à Naucratis. Elle fut dominée par deux genoi (clans) aristocratiques, les Penthilides, descendants du légendaire roi Penthilos , et les Cléanactides. Au VIIe siècle av. J.-C., elle fut gouvernée par le tyran Mélanchros, qui finit assassiné, puis par Myrsilos . Pittacos , l'un des Sept Sages de la Grèce, fut alors appelé pour gouverner la cité. Ville natale des grands poètes Sappho et Alcée, elle fut alors l'un des centres majeurs de la poésie lyrique. Elle disputa avec succès avec Methymna, dans le nord de l’île, la primauté de Lesbos et devint le centre du prospère intérieur de l’île. Son important monnayage d'électrum débuterait à la fin du VIe siècle ou dans les premières années du Ve siècle avant J.-C., et cessa après l'arrivée d'Alexandre le Grand en Asie Mineure vers 330 avant J.-C. Au VI siècle av. J.-C., elle passa sous domination perse. Libérée au terme des guerres médiques, elle adhéra à la Ligue de Délos. Contrairement aux autres alliés d'Athènes, elle ne versa pas de tribut mais équipa ses propres trières et envoya ses propres troupes combattre aux côtés des Athéniens. De ce fait, les Mytiléniens se considéraient comme indépendants. Malgré ce traitement favorable, Mytilène se révolta en 428 av. J.-C. contre l'impérialisme athénien, mais fut dominée par une force expéditionnaire athénienne. L’assemblée publique athénienne vota pour le massacre de tous les hommes de la cité et pour vendre les femmes et enfants comme esclaves, mais changea d’idée le jour suivant. Une veloce trirème croisa les 186 milles nautiques en mois d’un jour et apporta la décision de canceller le massacre. Aristote viva deux ans à Mytilène (337-335 av. J.-C.) avec son frère et successeur Théophraste, après devenir le tuteur d’Alexandre, le fils du roi Philippe de Macédoine. Les Romains, parmi lequels était le jeune Jules César , assiégèrent Mytilène avec succès en 80 av. J.-C. Si bien la cité appuya la partie vancue dans la plupart des guerres du Ier siècle av. J.-C., ses dirigeants réussirent à convaincre Rome de son appui à la nouvelle maîtresse de la Méditerranée et Mytilène prospéra sous la domination romaine. Voici des liens pour la légende et pour la ville de Mytilène : http://www.mythindex.com/greek-mythology/M/Mytilene.html (en anglais) http://fr.wikipedia.org/wiki/Mytil%C3%A8nehttp://en.wikipedia.org/wiki/Mytilene (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Lun 3 Fév - 1:41, édité 1 fois | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 16 Nov - 2:24 | |
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| | | Briac Prefet de l'Vrbs
Age : 124 Localisation : Belgique Date d'inscription : 13/01/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 16 Nov - 2:40 | |
| encore un splendide article de notre emblémiste, merci a toi Brutus, tu voles de plus en plus bas, tu veux pas que je creuse? Parceque a ce rythme, au prochain passage, tu seras sous le niveau de la mer... | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 16 Nov - 2:41 | |
| BRUTUS, toi toujours aux aguets ! | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 16 Nov - 2:58 | |
| - Briac a écrit:
- encore un splendide article de notre emblémiste, merci a toi
Brutus, tu voles de plus en plus bas, tu veux pas que je creuse? Parceque a ce rythme, au prochain passage, tu seras sous le niveau de la mer...
C'est en effet une technique de vol à la fois difficile (il ne faut pas décrocher!!!) et palpitante , le tout c'est de savoir jouer des gaz et remonter à temps!!!!!! | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 17 Nov - 16:34 | |
| 418 La légende de ChrysaorLa monnaie grecque du lien ci-dessous, d’Emporion (Espagne), porte sur l'avers la tête à droite d'Aréthuse (voir mon post n.º 42, La légende d'Alphée et Aréthuse) et, sur les revers, Pégase volant à droite, ayant au dessus de sa tête celle de Chrysaor. http://www.acsearch.info/record.html?id=559971Pour le cheval ailé Pégase, voir mon post n.º 55, La légende de Pégase. Dans la mythologie grecque, Chrysaor (ou Khrysaor, mot grec signifiant épée d’or) était un fils de Poséidon (Neptune) et de la Gorgone Méduse, et, conséquemment, le frère de Pégase. Quand Persée coupa la tête de Méduse, Chrysaor et Pégase sautèrent de son sang. Il était généralement représenté comme un géant, mais peut avoir été conçu aussi comme un sanglier ailé, comme son frère jumeau était un cheval ailé (voir mes posts n.º 3, La légende de Persée et Méduse, et n.º 334, La légende des Gorgones). Chrysaor regna sur toute l’Ibérie et devint par Callirhoé , fille de Poséidon, le père de Géryon (voir mon post n.º 400, sur Les douze Travaux d’Héraclès (Hercule) – 10) Le troupeau de Géryon) et d’Echidna (voir mon post n.º 122, La légende d’Hercule et Echidna). De même que Pégase représentait la chaleur et les pluies du printemps, Chrysaor peut avoir présidé les mois chauds de l’été, la saison des moissons. Son nom se rapportait peut-être au lames dorées saisonnières de blé. Emporion (Empúries en catalan, Ampurias en espagnol) fut une cité grecque fondée sur un îlot dans l’embouchure de la rivière Fulviá, sur la côte méditerranéenne de la Catalogne (Espagne), fondée en 575 av. J.-C. par des colons de Phocaea. Son nom grec signifiait “ marché ”. Plus tard, la ville primitive vint à être connue comme Palaiapolis, la “ vieille ville ”, quand, vers 550 av. J.-C., les habitants se déplacèrent au continent, créant Neapolis, la “ nouvelle ville ”. Après la fondation de Neapolis, la vieille ville semble avoir fonctionnée comme une acropole (citadelle et temple). Strabon mentionne un temple dédié à Artémis (Diane) en ce site Après la conquête de Phocaea par le roi persan Cyrus II en 530 av. J.-C., la population de la nouvelle ville augmenta considérablement par l’affluence de réfugiés. En face de la grande pression de Carthage, la ville réussit à maintenir son caractère hellénique indépendant. Des agréments commerciaux furent conclus avec la population indigène établie longtemps dans la ville prochaine d’Indika. Située comme elle était sur la route côtière commerciale entre Massalia (Marseille) et Tartessos dans l’extrême sud de l’Hispania, la ville devint un grand centre économique et commercial, aussi bien que la plus grande colonie grecque dans la Pénisule ibérique. Pendant les Guerres puniques, Emporia s’allia à Rome, et Publius Cornelius Sipio, dit Scipion l’Africain , initia la conquête de l’Hispania à partir de cette ville en 218 av. J.-C. Après la conquête d’Hispania par les Romains, Emporia resta une cité-état indépendante. Cependant, dans la guerre civile entre Pompée et Jules César , elle opta pour le premier et, après sa défaite, elle fut privée de son autonomie. Une colonie de veterans romains nommée Emporiae fut établié près d’Indika pour contrôler la région. Depuis lors, Emporia commença à décliner, obscurcie par la puissance de Tarraco (Tarragone) et de Barcino (Barcelone). A la fin du IIIe siècle elle devint une des premières villes d’Espagne à admettre des evangélisateurs chrétiens . A cette époque aussi, la ville grecque fut abandonnée, tandis que la ville romaine survécut comme un atélier de frappe de monnaies et surtout comme le siège cérémonial d’un comté côtier, Castelló d'Empúries, jusqu’aux attaques des Vikings au milieu du IX siècle. Sa position côtière la rendant ouverte au assauts, la ville fut abandonnée. Ses ruines sont à demi chemin entre la ville de L’Escala, sur la Costa Brava, et le petit village de Sant Martí. Aujourd’hui, l’île où Palaiopolis était située fait partie de la terre ferme et est le site de la ville médievale de Sant Martí d’Empúries. L’ancien port fut ensablé aussi. Voici des liens en anglais pour la légende de Chrysaor et pour la ville d’Emporia : http://www.theoi.com/Ther/Khrysaor.htmlhttp://en.wikipedia.org/wiki/Emp%C3%BArieshttp://www.cbrava.com/empuries/empuries.uk.htm
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 24 Juil - 23:31, édité 3 fois | |
| | | Bruno Pontif
Age : 73 Date d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mar 17 Nov - 16:58 | |
| ...chaque jour je deviens encore un peu plus intelligent ... Emblémiste... | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 19 Nov - 1:33 | |
| 419 La légende de TyrasLa monnaie grecque du lien ci-dessous, de Tyra (zone de la Mer Noire), porte sur l'avers la tête du dieu-fleuve Tyras à gauche, et, sur le revers, un protomé de cheval à droite. http://www.museum.com.ua/en/istor/sev-zap/tyra/2.htm L’ancien fleuve Tyras est l’actuel Dniester, qui naît en l’Ukraine près de la ville de Drohobych et de la frontière avec la Pologne, et coule vers la Mer Noire (Pont Euxin). Son cours marque une partie de la frontière de l’Ukraine avec la Moldovie, après quoi il coule à travers celle-ci pour 398 km, séparant la plupart du territoire de ce pays de la Transistrie. Plus en avant, il forme une partie additionnelle de la frontière Moldovie-Ukraine et alors il court à travers le territoire ukrainien jusqu'à son embouchure, où son estuaire forme la Dniester Liman. Dans l’Antiquité, ce fleuve était considéré un des principaux de la Sarmatie européenne et constituait une partie de la frontière entre la Dacie et la Sarmatie. Les auteurs grecs se référaient à lui comme Tyras. Plus tard il reçut le nom de Danastris ou Danastus, d’où son nom actuel Dniester. Après la déclaration de l’indépendance de la République de la Moldovie en 1991, la petite région à l’est du Dniester qui avait été une partie de la République Socialiste Soviétique Moldovienne se refusa à en participer et se déclara la République Moldovienne Pridnestrovienne, ou Transistrie, avec sa capitale à Tiraspol, au bord du fleuve. Tyra fut une antique cité sur la côte occidentale de l’estuaire du Tyras, dans l’enceinte de la ville de Belgorod-Dnestrovsky. Elle fut fondée au VIe siècle av. J.-C., et, au principe, était plutôt un petit établissement de caractère agraire. Seulement à partir du IVe siècle av. J.-C. elle acquit d’importance comme centre commercial. Une typique polis grecque avec toutes les institutions de gouvernement local, y inclue la frappe de monnaie. Au début de l’époque hellénistique, Tyra éprouva une phase de prospérité et, ensuite, elle entra dans une période de crise qui fut complétée par son inclusion dans la structure de pouvoir de Mitrydates le Grand . Dans les ans cinquante du Ier siècle de notre ère, Tyra tomba sour la domination romaine . Voici un lien pour le fleuve Dniester : http://en.wikipedia.org/wiki/Dniester
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| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 20 Nov - 1:29 | |
| 4 2 0 La légende des trois nymphes d’ApolloniaLes monnaies grecques des liens ci-dessous, d’Apollonia (Illyrie, Macédoine), portent sur les avers la tête d’Apollon à gauche, et, sur les revers, trois nymphes dansant les mains dans les mains autour d’un feu dans le sol, dont une portant un flambeau. http://www.acsearch.info/record.html?id=118406http://www.acsearch.info/record.html?id=135794Ces monnaies son décrites dans les fiches soit comme les trois nymphes du puits de pétrole d’Apollonia dansant autour d’un feu , soit comme trois nymphes dansant autour du feu du Nymphaeum (fontaine ornamentale dédiée au nymphes) , soit comme trois grâces . Je n’ai pas trouvé dans mes sources aucune référence a ce puits , ni la signification exacte de la scène . Cette Apollonia fut une antique cité et colonie grecque dans le sud de l’Illyrie, dans l’Albanie de nos jours, située sur le bord droit du fleuve Aous, l’actuel Vjosa. Ses ruines sont situées dans la région de Fier, près de la ville de Pojani. Elle fut fondée en 588 av. J.-C. par des colons grecs de Kerkyra (Corfou) et Corinthe, et fut possiblement la plus importante de diverses ville classiques connues comme Apollonia. Le site était déjà utilisé par des commerçants corinthiens et les Taulantii. un groupe de tribus illyriennes, qui restèrent étroitement liés à l’endroit pendant des siècles et vivaient côte à côte avec les colons grecs. On dit qu’originellement elle avait été nommée Gylakeia, après Gylax, son fondateur, mais le nom fut changé en honneur d’Apollon. Aristote considértait Apollonia un important exemple d’un système oligarchique, puisque les descendants des colons grecs contrôlaient la cité et dominaient une grande population servile d’origine surtout illyrienne. La cité enrichit avec le commerce des esclaves et l’agriculture locale, aussi bien qu’avec son grand port sur la côte illyrienne, dont on dit qu’il pourrait abriter cent navires à la fois. Le port d’ Apollonia, comme celui de Dyrrachium plus à nord, était le plus important lien entre Brundusium et le nord de la Grèce, et un des points de départ de la Via Egnatia menant à l’est à Salonique et Byzance en Thrace. Elle avait son propre atelier de frappe de monnaies. La cité fut inclue quelque temps parmi les domaines de Pirrhus de l’Epire . En 229 av. J.-C. elle tomba sous le contrôle de la République romaine , à laquelle elle fut fermement loyale. Elle fut récompensée en 168 av. J.-C. avec le butin de Gentius, le roi vaincu de l’Illyrie. En 148 av. J.-C. elle devint partie de la province romaine de Macédoine, spécifiquement d’Epirus Nova. Dans la guerre civile entre Pompée et Jules César, elle appuya ce dernier, mais tomba devant Marcus Junius Brutus en 48 av. J.-C. Le futur empereur romain Augustus étudia à Apollonia en 44 av. J.-C. sous la direction d’Athénodorus de Tarse ; c’est là qu’il réçut la nouvelle de l’assassinat de César . Apollonia prospéra sous la domination romaine et fut mentionnée par Cicéron dans ses Philippiques comme une grande et importante ville. Son déclin commença au IIIe siècle de notre ère, quand un tremblement de terre changea le cours du Vjosa causant l’ensablement du port et la transformation de la zone intérieure en un marais paludéen. La ville devint donc de plus en plus inhabitable à mesure que le marais se répandait et l’établissement prochain d’Avlona (la moderne Vlore) devenait prédominant. Vers la fin de l’Antiquité elle était grandement dépeuplée . Voici un lien en anglais pour cette ville : http://albca.com/albania/apollonia.html
Dernière édition par Emblémiste le Ven 12 Sep - 21:45, édité 4 fois | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 20 Nov - 1:38 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 21 Nov - 1:19 | |
| 421 La légende d’EoleLes monnaies grecques des liens ci-dessous, de Lipara, Iles de la Sicile, portent sur les avers la tête d’ Eole à droite portant un pileus (bonnet), et, sur les revers, différents nombres de boules en divers arrangements. En quelques fiches cette tête est identifiée comme le dieu Héphaïstos (Vulcain). http://www.acsearch.info/record.html?id=31177http://www.acsearch.info/record.html?id=31382http://www.acsearch.info/record.html?id=32383http://www.acsearch.info/record.html?id=31393http://www.acsearch.info/record.html?id=356317http://www.acsearch.info/record.html?id=365462http://www.acsearch.info/record.html?id=381463http://www.acsearch.info/record.html?id=387091http://www.acsearch.info/record.html?id=717747http://www.acsearch.info/record.html?id=475770http://www.acsearch.info/record.html?id=531660http://www.acsearch.info/record.html?id=560034http://www.acsearch.info/record.html?id=563214http://www.acsearch.info/record.html?id=563215Dans la mythologie grecque, Eole (en grec ancien Aiolos) est un personnage assimilé au dieu des vents. Il habitait avec sa femme Cyané dans un magnifique palais sur l’île Lipara, la plus grande et plus importante des Iles Lipari ou Eoliennes, entre la Sicile et l’Italie. Ils eurent douze enfants : six filles et six garçons . Il semble d'abord avoir été considéré comme un simple mortel, comme en témoigne l’ Odyssée, où Homère en fait le fils d'Hippotès, un roi mortel d'Éolie , ami des dieux. Eole était un marin expérimenté qui reçut de Zeus la garde des vents ; il les enfermait dans une grotte ou les déchaînait sur son ordre ou celui des dieux. L’ Enéide de Virgile présente une version différente : « Dans une vaste caverne, Eole tient enchaînés et emprisonnés les vents, qui s'efforcent de fuir, ainsi que les tempêtes bruyantes. » Quand Ulysse revint de Troie, son bateau fut secoué par une violente tempête. Mais Eole lui donna une outre où étaient enfermés les vents contraires. Comme Eole le lui avait recommandé, Ulysse ordonna à ses compagnons de ne pas ouvrir l'outre. Malheureusement, ses compagnons voulurent voir ce que l'outre renfermait et l'ouvrirent ; les vents contraires s'échappèrent alors précipitamment et se déchaînèrent en tout sens. Ils perdirent le contrôle du bateau et revinrent à l'île d' Eole qui refusa la demande d'Ulysse de le faire repartir à Ithaque. D’après une autre version de la légende, qui probablement se rapporte à l’émigration d’un rameau des Eoliens vers l’occident, Eole était fils de Poséidon (Neptune) et d’Arné , la fille du premier Eole, le père de la race éolienne (voir mon post n.º 95, La légende d’Arné (Melanippe)). Arné déclara a son père qu’elle était enceinte par Poséidon. Ne croyant pas sa déclaration , son père la donna à un étrange de Métapont en Italie, lequel l’ammena à sa ville natale, où elle devint la mère de deux fils, Béotos et Eole, qui furent adoptés par l’homme de Métapont suivant un oracle. Quand ils se firent adultes, ils prirent possession de la souveraineté de Métapont par force. Cependant, quand une dispute surgit entre leur mère Arné et leur mère adoptive Autolyte, les deux frères tuèrent celle-ci et s’enfuyèrent de Métapont avec Arné. Eole s’en alla à certaines îles de la mer Tyrrhénienne qui reçurent de lui le nom d’Iles Eoliennes, et, selon quelques récits, fonda la ville de Lipara, où il régna comme un roi juste et pieux bienveillant envers les natifs leur apprit l’usage des voiles en navigation et les prédisait, d'après les signes qu’il observait dans le feu, la nature des vents qui devaient surgir. D’où, d’après Diodore, Eole était décrit dans la mythologie comme le souverain des vents. Voir un lien en anglais pour cette légende : http://www.theoi.com/Titan/Aiolos.html
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 24 Juil - 23:36, édité 4 fois | |
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