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| MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
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+32probus53 chullu69 BRUTUS L'Helvien Sergio lysander Potator II abaque chabson Briac troll Marc Le professeur Brrr Gilga albinos69 lyat alwin1 Bruno Agathodaimon Grim JB damiancoin septimus bradj Chut Prométhée Eros PYL fred moneta romana ecofousec Emblémiste 36 participants | |
Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mar 19 Mai - 7:21 | |
| Tu as infiniment de ressources emblémiste ! Quel travail :affraid: :affraid: |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 20 Mai - 2:11 | |
| 270 La dispute entre Poséidon et Athéna pour le patronage d’Athènes La monnaie grèque d'Athènes (Attique) au buste d'Athéna casquée à droite sur l'avers et le médaillon impérial romain au buste d’Hadrien à droite sur l’avers, des liens ci-dessous, présentent sur le revers, du côté gauche, Poséidon (Neptune) debout à droite, et, du côté droit, Athéna (Pallas, Minerve) debout ou assise à gauche, portant leurs attributs et ayant entre eux soit un olivier auprès du tronc duquel un serpent s’entortille, soi la Victoire derrière une amphore posée sur une table, possiblement en guise d'urne de votation. http://www.acsearch.info/record.html?id=2283http://www.acsearch.info/record.html?id=7452La scène des revers est une allégorie de la dispute entre Poséidon et Athéna pour le patronage de la cité d’Athènes (voir mon post N.º 88, La légende de Cécrops). Cécrops, le deuxième roi mythique de l’Attique et fondateur d’Athènes, se posa en arbitre dans le conflit qui opposa Athéna et Poséidon lorsque ceux-ci se disputèrent le patronage de la ville, et il choisit la déesse. Poséidon, furieux , se vengea en envoyant une terrible tempête :affraid: . On décida alors de voter : toutes les femmes prirent cause pour Athéna qui avait donné l'olivier, et tous les hommes pour Poséidon qui avait fait surgir d'un coup de son trident sur la terre une source d'eau salée ou, selon une autre version, un cheval ; mais comme il y avait une femme de plus , encore cette fois, Athéna triompha et fut choisie pour protectrice d'Athènes. Furieux , Poséidon submergea l'Attique sous les flots. Pour apaiser sa colère, les Athéniens durent imposer aux femmes trois punitions : elles n'auraient plus le droit de vote ; aucun enfant ne porterait le nom de sa mère ; les femmes ne seraient plus appelées Athéniennes. D’après une autre version de la légende, ce furent les dieux qui décidèrent la question en faveur d’Athéna, puisque l’olivier était le symbole de la paix. Selon la fiche du médaillon d'Hadrien ci-dessus, l’atelier de Rome produisit rarement des médaillons en argent avant le IIIe siècle apr. J.-C. et cet exemple d’Hadrien, peut-être équivalent à 8 deniers, peut être unique. Cependant, beaucoup plus significative est la qualité de la gravure, puisque le portrait de l’empereur peut être attribué en toute sécurité au «Maître d’Alphée », le plus fameux graveur de coins de la période romaine, probablement un membre du cercle prochain d’Hadrien et qui pourrait être identifié comme le sculpteur Antoninien d’Aphrodisias, dont le style résumait la reprise du classicisme grec . Le style du portrait, les inscriptions et le symbolisme de ce médaillon suggèreraient qu’il fut frappé à une étape avancée du règne d’Hadrien, probablement pour sa célébration vicennale (20e anniversaire). Vers ce temps-là, la passion d’Hadrien pour la culture grecque était si complète qu’il avait fait surgir la croyance qu’il était une incarnation de Zeus (Jupiter). Comme preuve de son illusion de parenté divine, l’avers le montre avec un sceptre sur son épaule gauche. Le revers parle de son patronnage des Grecs, particulièrement de son amour pour Athènes , l’épicentre de la civilisation grecque et sa cité favorite.
Dernière édition par Emblémiste le Dim 20 Juil - 17:28, édité 7 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 21 Mai - 1:40 | |
| 271 La légende de Tius (Teios) Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Tium, Bythinie-Pont, portent sur leurs avers, le buste ou tête du héros Tius (Teios) à droite, et, sur les revers, Poséidon (Neptune) nu, debout à droite, tenant le trident dans sa main droite et un dauphin dans la main gauche, posant son pied gauche sur une proue à gauche. http://www.acsearch.info/record.html?id=414603http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=2&design-0=500&step=3&next=Finish Vers le IIIe siècle de notre ère, Tium (appelée aussi Tius, Tieium, Tieion, Tios ou Tion), l’actuelle Filyos (Hisarönü) en Turquie, n’était qu’une petite ville, renommée seulement pour avoir été le lieu de naissance de Philatareus , le fondateur de la dynastie royale de Pergame. Les ruines de l’ancienne ville se trouvent sur la côte bythinienne de l’Euxin (Mer Noire), non loin de l’embouchure de l’ancien fleuve Billaeus, aujourd'hui Filiyas, à environ 50 kilomètres au nord-est d’Heraclea Pontica. D'après quelques opinions, Tius (Teios) fut son fondateur éponyme, mais selon d’autres le fondateur aurait été plutôt Dionysos (Bacchus), et en fait il y existait un temple de ce dieu. Voici un lien pour cette ville : http://en.wikipedia.org/wiki/Tius
Dernière édition par Emblémiste le Dim 20 Juil - 17:29, édité 6 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 22 Mai - 1:29 | |
| 272 La légende de Billaeus et Sardon La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Tium, Bithynie-Pont, porte sur l’avers le buste d’Antonin le Pieux à droite, et, sur le revers, Dionysos debout de face sur une base, sa tête à gauche, tenant une grappe et le thyrse (bâton entouré de fleurs); gisant à ses pieds, face à face, du côté gauche le dieu-fleuve Billaeus, et, du côté droit, le dieu-fleuve Sardon, chacun appuyé sur une cruche d’eau; le premier tenant une herbe et un rameau, le second tenant des épis de blé et une corne d’abondance. http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=31&step=3&next=FinishLa monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Flaviopolis (comme Cretaia), Bithynie, porte sur l'avers le buste à droite de Caracalla, et, sur le revers, le dieu-fleuve Billaeus gisant à gauche sur des rocs, tenant dans sa main droite une Niké couronnant et, dans la gauche, une herbe. http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=277996 Comme nous avons vu dans mon post précédent sur La légende de Tius (Teios), vers le IIe siècle de notre ère, Tium (appelée aussi Tieium, Tieion, Tios ou Tion), l’actuelle Filyos (Hisarönü) en Turquie, n’était qu’une petite ville, renommée seulement pour avoir été le lieu de naissance de Philatareus, le fondateur de la dynastie royale de Pergame. Les ruines de l’ancienne ville se trouvent sur la côte bythinienne de l’Euxin (Mer Noire), non loin de l’embouchure de l’ancien fleuve Billaeus, aujoud’hui Filiyas, à environ 50 kilomètres au nord-est d’Heraclea Pontica. Sur la monnaie de Tium ci dessus, la représentations des deux dieux-fleuves Billaeus et Sardon aux pieds de Dionysos (Bacchus) fait allusion à la fondation de la ville par ce dieu, selon une tradition, et au fait qu’elle était arrosée par ces deux fleuves. Il n’y a aucune légende spéciale sur les deux cours d’eau dans la mythologie grecque . Comme nous avons dit au sujet d’autres dieux-fleuves, il s’agit de l’habituelle divinisation, dans l’Antiquité greco-romaine, des fleuves qui baignent les villes. Du point de vue historique, un fait important en rapport avec le Sardon c’est qu’après la capture des trente deux villes chalcidiques, Philippe de Macédoine marcha contre Olynthus avec ses voisins confédérés thraces, Methone et Apollonia . Pendant le passage forcé du fleuve Sardon il se heurta à une telle résistance qu’au principe ses troupes furent repoussées et Philippe lui-même fut forcé à chercher sécurité nageant de retour à travers le fleuve . Voici en lien pour la ville de Tius : http://en.wikipedia.org/wiki/Tius
Dernière édition par Emblémiste le Ven 30 Jan - 1:08, édité 3 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 23 Mai - 4:23 | |
| 273 La légende d’Eurymédon La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, d’Aspendos Lycie-Pamphilie, porte sur l'avers le buste de Commode, et, sur le revers, Tyché assise à gauche sur un roc, sa tête à droite, tenant une grappe dans sa main droite, ayant à ses pieds le dieu-fleuve Eurymédon tenant une corne d’abondance. http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=320&step=3&next=Finish Aspendos (la moderne Belkis ou Balkuzi, dans la côte sud de la Turquie), sur le bord ouest du fleuve Eurymédon (l’actuel Kopru Çay), reste à 11 kilomètres de la côte de la mer Egée. Dans l’Antiquité elle fut une populeuse et riche colonie portuaire grecque. Selon la tradition, elle aurait été fondé par Mopsos d’Argos après la guerre de Troye. En 546 av. J.-C. elle devint partie de l’empire perse. A son tour, Timbriade était située près de la source de ce fleuve. Dans la mythologie grecque, il n’y à aucune légende spéciale en rapport avec le dieu-fleuve Eurymédon , mais il y avait un temple dédié à lui dans la caverne de Zindan, près du pont romain qui éxiste encore et une statue du dieu y fut trouvée (voir les liens ci-dessous). Cependant le fleuve est célèbre historiquement à cause de la double bataille qui eut lieu à son embouchure en 466 av. J.-C., dans laquelle l’homme d’état et amiral athénien Cimon, fils de Miltiades, battit une grande flotte phénicienne des perses qui y était ancrée, en détruit et captura près de deux cents navires, et ensuite vainquit les troupes terrestres perses la nuit du même jour . En résultat, la ville d’Aspendos fut capturée par les Athéniens et l’hégémonie d’Athènes fut renforcée en mer Egée. Voici des liens en anglais pour les sujets de ce post : http://www.ancientcash.info/page-3/lycia-title-1.htmlhttp://en.wikipedia.org/wiki/Eurymedon_Bridgehttp://www.turkishclass.com/picture_18801 http://www.megalithic.co.uk/modules.php?op=modload&name=a312&file=index&do=showpic&pid=40584&orderby=dateDhttp://www.megalithic.co.uk/article.php?sid=18389
Dernière édition par Emblémiste le Dim 20 Juil - 17:30, édité 7 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 24 Mai - 2:28 | |
| 274 La légende de Glycon Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, d'Abonutichos/Ionopolis et Tium (Bithynie-Pont) et Pergame (Mysie), portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite ou à gauche d’Antonin le Pieux, Lucius Verus et Marc Aurèle, et, sur leurs revers, le serpent Glycon à tête humaine entortillé à droite ou à gauche, quelquefois sur une base ou un autel. http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=664&step=3&next=Finishhttp://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?search&design_group=1&provinces=any&design-0=664&page=2 Glycon (ou Glykon) était une divinité-serpent romaine, adoré dans la ville d' Abonutichos, en Paphlagonie, sous le règne d'Antonin le Pieux. La principale mention de son existence est faite par le satiriste grec Lucien, qui écrivit un traité, Alexandre ou le faux prophète, contre le Grec Alexandre d’Abonutichos qui avait fondé le culte de cette divinité et que Lucien accusait d'imposture . Originellement, le culte était lié à la vénération non d'une abstraction mais d'un serpent réel censé incarner la divinité. Selon la mythologie du culte, le serpent apparut après qu'Alexandre eut prédit la venue d'une nouvelle incarnation d'Asclépios (Esculape). Devant le peuple d'Abonutichos rassemblé sur la place du marché de la ville à midi, Alexandre brisa un œuf de serpent contenant, selon lui, la divinité. Une semaine plus tard, celle-ci avait atteint une taille humaine, était douée de caractéristiques humaines et portait une chevelure blonde. Il semblerait que c'était une poupée placée par Alexandre dans le temple et qu'il s'agissait d'un serpent apprivoisé, affublé d'une espèce de masque peint de façon à figurer une tête humaine sous une coiffure en crins de cheval . Comme dans les cultes macédoniens antérieurs, la vénération du serpent concernait la fertilité. Les femmes stériles lui faisaient des offrandes afin de devenir enceintes . On le disait aussi protéger des épidémies. Voici des liens pour cette légende: http://fr.wikipedia.org/wiki/Glyconhttp://en.wikipedia.org/wiki/Glycon (en anglais) http://www.absoluteastronomy.com/topics/Glycon (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Lun 1 Mar - 18:35, édité 2 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 25 Mai - 3:43 | |
| 275 La légende de l’Olympe La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Prusa, Bithynie-Pont, porte sur l’avers la tête de Commode, et, sur le revers, le dieu-mont Olympe gisant sur un mont rocailleux avec des arbres et une caverne d’où un fleuve coule. http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=340&step=3&next=FinishL’ Olympe figuré sur cette monnaie est un mont en la Phrygie Anatolienne, actuelement le mont Uludag dans la moderne Turquie, et aussi son dieu de la Phrygie. Il ne doit pas être confondu avec le célèbre mont de la Théssalie que la mythologie grecque considérait comme la demeure des dieux . Le mont Uludağ (également appelé Keşiş Dağı, montagne des moines) est, à 2.543 m, la plus haute montagne de l´Ouest de la Turquie. Son nom signifie même montagne haute. Il se situe à environ 30 kilomètres au sud de la ville de Busra et marque la frontière de la province de ce nom. Il consiste en une longue formation d'environ 15 km de long par 3 km de large. Son sommet le plus élevé se nomme Kartaltepe (littéralement « la colline de l'aigle »). Sous l' Antiquité, il était appelé Olympe de Mysie ou Olympe de Bithynie. D’après la mythologie grecque, le dieu-mont Olympe était le père du satyre Marsyas (Voir mon post n.º 35, La légende de Marsyas). Voici des liens pour cette légende: http://www.theoi.com/Georgikos/OrosOlympos.htmlhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Uluda%C4%9F
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 30 Jan - 15:26, édité 2 fois | |
| | | Bruno Pontif
Age : 73 Date d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 25 Mai - 10:04 | |
| ... Emblémiste...toujours la forme "Olympique" ... | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 26 Mai - 15:44 | |
| 276 La légende de Sipyle Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Magnésie du Sipyle, Lydie, portent sur leurs avers la tête du dieu-mont Sipyle à droite, et, sur les revers, soit un trépied, soit Homonoia debout de face, tenant un corne d’abondance dans sa main gauche et une patère da la main droite. http://www.acsearch.info/record.html?id=100302http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=330&step=3&next=FinishLe Mont Sipyle, de 1.513 m d’altitude (en turque Spil Dagi) est une montagne de la Phrygie riche en légendes et histoire située près du fleuve Hermos et de la ville de Manisa, l’ancienne Magnésie du Sipyle, dans la Région Egéenne de la Turquie. Son sommet s’éleve au dessus de ladite ville et de la route entre Smyrne et Manisa. Vous noterez qu’à différence des autres montagnes sacrées (Argée, Gerizim - voir mes posts 226 et 227), qui sont représentées sur les monnaies comme des accidents géographiques, le dieu-mont Sipyle l’est par une tête humaine. :capello:D’après le mythologie grecque, le Mont Sipyle fut gouverné par le semi-légendaire Tantale , qui aurait dépecé son fils Pélops pour en servir aux dieux en un banquet . Pélops fut ressuscité ensuite par les dieux (voir le post N.º 333, La légende de Pélops, dans cette série). La fille de Tantale était Niobé , qui est associé à la “ Roche Pleureuse ”, une formation naturelle devant Manisa qui peut être vue encore aujourd’hui au parc national local. Il y a aussi un “Thône de Pelops” en pierre sur la montagne. Une statue Hittite de Cybèle est taillée dans une face du mont, qui était considéré une demeure favorite de la déesse mère. Niobé , une reine légendaire de Phrygie, était fille de Tantale et de Dioné (ou Euryanassa, Eurythemista, Clytia), et femme du Thébain Amphion, dont elle eut quatorze enfants (sept fils et sept filles), les niobides, dont une était Chloris . Le jour de la fête de Lètô (voir mon post n.º 77, La légende de Lètô (Latone)), très fière de sa fécondité, Niobé eut l'insolence de se comparer à la déesse et de se vanter de lui être supérieure, parce que celle-ci n'avait eu que deux enfants : Apollon et Artémis. Lètô, irritée , chargea de sa vengeance ses enfants eux-mêmes . Apollon et Artémis tuèrent à coups de flèches tous les enfants de Niobé, sur le mont Sipyle . A la vue de ses enfants morts, Amphion se suicida (ou fut tué par Apollon). La douleur de Niobé fut si grande que Zeus, exauçant ses vœux, la changea en rocher d'où jaillissait une source alimentée par ses larmes abondantes (Voir mon post n.º 79, La légende de Chloris). Selon une autre légende, Pandareus vola le chien :chien2:qui gardait la biche Amalthée et l’aporta au Mont Sipyle. Héphaïstos (Vulcain) avait fait le chien d’or pour Rhéa et, après que l’animal finit de garder Amalthée il fut placé dans le temple de Zeus (Jupiter) en Crète. Après l’avoir volé, Pandareus le donna à Tantale, fils de Zeus et Plouto, pour le garder. Après quelque temps, Pandareus alla au Mont Sipyle et demanda le chien . Tantalus jura qu’il ne l’avait jamais reçu . Padareus fuit vers Athènes :animaux15:et, dès là, vers la Sicile . Zeus le punit en transformant Pandareus et son épouse Harmothé en un rocher en Sicile. Quant à Tantale, pour avoir juré faussement, il l’écrasa d’un coup de son foudre et mit le Mont Sipyle sur sa tête. Neéra, une possible fille du dieu-fleuve Hermos (voir mon post n.º 193, La légende d’Hermos), était une nymphe naïade du Mont Sipyle. Elle était la mère de Dresaios, un allié lydien des Troyens dans leur guerre contre les Grecs. Le Sipyle était considéré une demeure de nymphes . En temps historiques, la Mont Sipyle fut le site de la défaite d’Antiochus III “ le Grand ” par les Romains à la bataille de Magnésie en 190 av. J.-C. Voici un lien en anglais sur cette montagne: http://en.wikipedia.org/wiki/Mount_Sipylus
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 30 Jan - 15:28, édité 5 fois | |
| | | troll COS IIII
Age : 55 Localisation : VGGADE ROTOMAGVS Date d'inscription : 07/08/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mar 26 Mai - 16:09 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mar 26 Mai - 17:01 | |
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Dernière édition par Emblémiste le Lun 1 Mar - 18:52, édité 1 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 27 Mai - 1:21 | |
| 277 La légende de Tmolos Les monnaies du lien ci-dessous, de Koinon de Ionie et de Tmolus Aureliopolis, Sardis, portent respectivement, sur l’avers, l’une le buste d’Antonin le Pieux à gauche, et l’autre la tête du dieu-mont Tmolos à droite, et, sur les revers, l’une la tête de ce-dieu à droite et l’autre Sylène nu assis sur un panier d’osier à droite, tenant une cruche dans sa main gauche et l’enfant Dionysos (Bacchus) assis sur sa cuisse gauche. http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=328&step=3&next=FinishDans la mythologie grecque, Tmolos fut un roi de Lydie , prétendument marié à la reine Omphale , qui hérita du trône à sa mort. Il aurait servi d'arbitre lors de l'affrontement musical qui mit aux prises les dieux Pan et Apollon (Voir mon post n.º 256, La légende de Pan). Il viola la Nymphe chasseresse Arrhipé , grande prêtresse d'Artémis (Diane) sur la couche sacrée du temple de la déesse . Arrhipé, humiliée , se pendit à une poutre, mais invoqua avant son suicide Diane. La déesse, pour la venger , lâcha un taureau furieux sur Tmolos qui en chutant s'empala sur des pieux et agonisa dans d'affreuses douleurs . Le fils de Tmolos enterra son père sur place et rebaptisa la montagne précédemment consacrée à Diane du nom de son père. Tmolos était aussi un dieu personnifiant cette montagne (peut-être le roi lui-même). Sur les monnaies ci-dessus, comme dans le cas du Sipyle, le sujet de mon post précédent, il est représenté par une tête humaine et non par une montagne . Le mont Tmolos, situé en Lydie, était fameux par son safran et par le culte que s’y dédiait à Dionysos (Bacchus), ce qui explique la couronne de vigne sur la tête du dieu-mont et la présence de Sylène avec Dionysos sur l’avers d’une des monnaies. Voici des liens por cette légende: http://fr.wikipedia.org/wiki/Tmoloshttp://www.mythindex.com/greek-mythology/T/Tmolus.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 30 Jan - 15:29, édité 2 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 28 Mai - 1:54 | |
| 278 La légende de Saros Les monnaies grecque et provinciales romaines des liens ci-dessous, d’Augusta, Cilicie, portent sur leurs avers soit le buste de Livia, épouse d’Auguste, à droite, soit la tête de Marc Aurèle et Trébonien Galle à droite, et, sur les revers, Tyché assise de face sur un trône tenant une corne d'abondance et ayant à sa droite Livia debout tenant des épis de blé ou Tyché assise à droite sur un trône ou une falaise, tenant des épi de blé et un coquelicot, et au dessous le dieu-fleuve Saros nageant à droite. http://www.acsearch.info/record.html?id=392943http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=318&step=3&next=FinishLe fleuve Saros de l’Antiquité, dans la plaine cilicienne, aujourd’hui Seyhan, dans la province turque d’Adana, long de 560 km, coule en direction sud-ouest dès sa naissance sur les monts Tahtali (provinces Sivas et Kayseri) dans les montagnes Anti-Taurus vers la Mer Méditerranée. C’est le plus long cours d’eau débouchant dans la Méditerranée dès la Turquie, ou il se jette par un large delta. La ville d’Adana se situe sur son bord droit à environ 50 km de l’embouchure. Il était considéré un fleuve sacré . L'histoire d'Adana, une des villes plus importantes de la moderne Turquie, remonte à l'époque des Hittites au XIVe siècle av. J.-C.. Les Grecs s’y installèrent dès le Xe siècle av. J.-C. Les Assyriens s’emparèrent de ce territoire qui fut ensuite englobé dans le royaume d'Antiochos IV Épiphane et passa après sous le contrôle des Romains. A une époque incertaine qui peut aller du règne de l'empereur Hadrien (IIè siècle de notre ère) à celui de Justinien (IVe siècle), le grand pont de pierre d’Adana (en turc Taşköprü), un des symboles de la ville, fut construit sur le fleuve Saros. Bien que seules quatorze arches sur les vingt-et une que comportent le pont soient d'origine, ce pont fut d'une grand importance dans les échanges commerciaux entre l'Anatolie et la Perse . L’empereur Heraclius , destiné à être un des plus grands chefs de l’histoire Byzantine, prit le commandement de camp de ses campagnes à une échelle jamais vue par aucun empereur. Il démontrait un incroyable courage et risque personnel, comme on vit dans l’an 624, quand, sur les montagnes Taurus il rencontra le général persan Sarbaros à l’autre côté du Saros. Beaucoup de soldats byzantins chargèrent à travers le pont, mais la défense persane les arrêta. L’ennemi rompit les rangs en persécution et Heraclius marcha derrière eux. Tandis qu’il avançait vers le côté persan il rencontra un homme très grand . L’empereur le blessa et le lança dans le fleuve. Quand il tomba, les ennemis se mirent en fuite. Combattant d’une manière surhumaine, Heraclius croisa noblement le pont et les attaqua avec seules quelques compagnons, étonnant le même Sarbaros . Il reçut plusieurs coups, mais aucun très graves . Voici des liens en anglais pour cet fleuve et son pont romain : http://en.wikipedia.org/wiki/Sarus_Riverhttp://en.wikipedia.org/wiki/Stone_Bridge_(Adana)
Dernière édition par Emblémiste le Lun 4 Aoû - 3:29, édité 6 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 29 Mai - 1:56 | |
| 279 La légende de Kilbos Les monnaies provinciales romaines ci-dessous, de Cilbiani (Nicaea) du Kilbos, Lydie, portent sur leurs avers les têtes à droite d’Antonin le Pieux, Julia Domna, Caracalla et Géta, et, sur les revers, le dieu-fleuve Kilbos gisant à gauche, tenant une herbe dans sa main droite et une corne d’abondance dans la main gauche, s’appyant à une cruche renversée d’où l’eau s’écoule. Sur l’avers de quelques unes de ces monnaies le dieu git sur un tuyau. http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=62723http://www.acsearch.info/record.html?id=252975http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=300&step=3&next=Finish Les Cilbianis étaient ainsi appelés probablement après le fleuve Kilbos, un affluent du Caystre supérieur (voir mon post n.º 177, La légende du Caystre (Caÿstros)). En temps impériaux, les Cilbiani des plaines supérieures et inférieures semblent avoir été divisés en deux communes séparées. Les monnaies des Cilbiani supérieurs vont de Néron à Geta. Celles des Cilbiani inférieurs étaient frappées dans la principale ville de la vallée, Nicaea, et vont d’Auguste à Domitien. Le tuyau sous le dieu-fleuve Kilbos est la représentation du point de départ d’un aqueduc vers la ville de Nicaea (Neikeia Kilbanion), l’actuelle Türkönü, à 65 km d’Ephèse en Turquie. On n’a notice de cet aqueduc que par ces monnaies .
Dernière édition par Emblémiste le Lun 4 Aoû - 3:30, édité 13 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 30 Mai - 2:44 | |
| 280 La légende du Lycos Les monnaies et médaillons provinciaux romains des liens ci-dessous, de Laodicée, Thyatira du Lycos et Colossae (Lydie, Phrygie), et Neocésarée (Pont), portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite de Demos, Athéna (Pallas, Minerve), Crispina, Séptime Sévère et Caracalla, et celui d’Artémis (Diane) Boreitene à gauche, et, sur les revers, soit le dieu-fleuve Lycos gisant à gauche tenant un rameau et une corne d’abondance, appuyé à une cruche d’où l’eau s’écoule, soit le même dieu-fleuve assis à gauche donnant à boire à un taureau debout à droite devant lui, soit un loup debout, soit un loup du côté gauche représentant la rivière Lycos, et un sanglier du côté droit, représentant la rivière Capros, soit Tyché de Neocésarée assise à gauche, entourée par cinq autres Tychés debout, et, au dessous, le dieu-fleuve Lykos. Une monnaie grecque de Laodicée porte sur une face le sanglier Kapros debout à gauche et, sur l'autre face, le loup Lykos debout à droite. http://www.acsearch.info/search.html?search=Flussgott+Lykos&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=62&step=3&next=Finishhttp://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=226901http://www.acsearch.info/record.html?id=167200 La Çürüksu Çayı (en turc : rivière à l'eau pourrie) est un cours d’eau de Turquie qui arrose la plaine de Denizli appelée le Lycos ou Lycus dans l'antiquité. La Çürüksu Çayı se jette dans le Méandre près de Denizli. Le Lycos donne son nom à Laodicée du Lycos (Laodikeia ad Lycum), 6 km à nord-est de Denizli. La plaine de Denizli est appelée plaine (ou vallée) du Çürüksu. Le site de Laodicée du Lycos est encadré par trois rivières : à quelque distance au nord le Çürüksu (Lycos, en grec : Λύκος, loup), et deux ruisseaux, à l'est le Botlarık et à l'ouest le Kuzgun (en turc : Kuzgun, corbeau). Pline l’Ancien cite trois rivières aux abords de Laodicée le Lycos, le Capros (en grec : Kapros, Κάπρος, sanglier) et l'Asopos (en grec : Asopos, Άσωπός, boueux) (voir mon post n.º 139, La légende d'Asopos (Asopus)). Les deux premiers noms sont utilisés pour nommer les rivières Zab : le Grand Zab ( Lycos) et le Petit Zab (Capros) (voir mon post N.º 499, La légende de Capros). Sur le revers d'une des monnaies ci-dessus, le loup représente la rivière Lycos et le sanglier la rivière Capros, par allusion à la signification de leurs noms en grec. Laodicée du Lycos fut fondée par le roi séleucide Antiochos II dans le site de l’ancienne Diospolis (“ la ville de Zeus ”) quelque temps avant 253 av. J.-C. et nommée après son épouse Laodicé . La nouvelle ville devint la plus grande et plus importante de la Vallée du Lycos. Voici un lien pour ces rivières : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%87%C3%BCr%C3%BCksu_%C3%87ay%C4%B1
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 31 Mai - 1:08 | |
| 281 La légende de Parthenios La monnaie provinciale romaine des liens ci-dessous, d’Amastris, Bithynie-Pont, porte sur l’avers le buste d’Homère à droite, et, sur le revers, le dieu-fleuve Parthenios gisant à gauche, portant un rameau d’olivier dans sa main droite et une corne d’abondance dans la main gauche et s’appuyant sur une cruche d’où l’eau s’écoule. http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=305&step=3&next=Finishhttp://expositions.bnf.fr/homere/grand/003.htmLe fleuve Parthenios, un cours d’eau de la Paphlagonie (Anatolie) qui débouche dans la Mer Noire (Pont Euxin), est cité par Homère dans le livre II de l’ Iliade: " Et Pylaimenes au cœur velu, conduisait les Paphlagoniens de la terre des Enetes, d’où vient la race des mules sauvages. Ce peuple était ceux qui possédaient Cytoros, peuplaient les terres de Sésame, et habitaient des belles demeures dans la région du fleuve Parthenios, de Cromna et Egialos, et des hauts Erythines ". Dans la mythologie grecque Parthenios était le père d’une nymphe naïade sans nom connue seulement par le titre Naias Parthenia signifiant “ Nymphe Naïade du Fleuve Parthenios ", considérée la mère de Kleitos, un héros qui combattit contre les Grecs dans la guerre de Troie et dont le père serait Agamestor. Les noms Parthenia et Parthenios étaient dérivés du mot grec parthenos, signifiant “vierge” . Voici un lien en anglais sur cette légende: http://www.theoi.com/Nymphe/NympheParthenia.html
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| | | alwin1 modérateur
Date d'inscription : 25/08/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Dim 31 Mai - 10:15 | |
| _________________ | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 31 Mai - 15:25 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 1 Juin - 4:13 | |
| 282 La légende de Penkalas Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, d’Aizanoi, Phrygie, portent sur leurs avers la tête ou le buste d’Hadrien et d’Antonin le Pieux à droite, et, sur les revers, le dieu-fleuve Penkalas gisant à gauche, ayant dans sa main droite l’enfant Zeus (Jupiter) ou une corne d’abondance, s’appyant sur une cruche renversé d’où l’eau s’écoule. http://www.acsearch.info/record.html?id=2445 http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=68&step=3&next=Finish L’ancienne ville prhygienne d’Aizanoi est située dans le site de la municipalité de Çaidarhisar, à 57 km du centre de la ville de Kütahyas en Turquie. Aizianoi eut son âge d’or aux IIe et IIIe siècles de notre ère. Elle a un temple dédié à Zeus (Jupiter) construit sur le haut plateau de la ville, lequel est le mieux préservé de toute l’Anatolie . Il y a aussi un grand théâtre et un stade adjacent au théâtre, deux bains-turques , l’un d’eux décoré avec des mosaïques, plus un gymnase, cinq ponts sur le Kokaçay (l’ancien Penkalas) qui sont encore utilisés, un vieux barrage, un édifice de commerce et des avenues avec des colonnes aux deux côtés, des zones de nécropoles et la caverne sacrée de Metre Steunene. On croyait que le héros mythologique Azan, considéré comme le précurseur des Phrygiens qui vivaient autour de la caverne sacrée de la déesse Meter Steunene dans la partie supérieure du fleuve Penkalas, dont la ville d’Aizinoi pourrait avoir pris le nom, était le fils de la nymphe naïade Erato et du légendaire roi Arkas . Aizanoi était le principal établissement des Aizanitisiens, qui vivaient sous l'autorité des anciens Phrygiens. Dans l’ère hellénistiques, cette région fut gouvernée alternativement par Bergama et Bithynie, et, en 133 av. J.-C., ella tomba sous la domination de l’Empire romain. Aizanoi frappa ses premières monnaies dans le IIe e Ier siècles av. J.-C. Pendant les jours de l’Empire romain, la ville devint riche grâce à sa production de grains, vin et laine . Voici des liens en anglais pour cette ville : http://www.allaboutturkey.com/aizanoi.htmhttp://en.wikipedia.org/wiki/File:AizanoiBr%C3%BCcke.jpg
Dernière édition par Emblémiste le Dim 20 Juil - 17:35, édité 4 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 2 Juin - 2:50 | |
| 283 La légende d’Agathodémon (Agathodaimon, Agathodaemon) Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, d’Alexandrie, Egypte, et de Pautalia, Thrace, portent sur leurs avers les têtes ou bustes, à droite ou à gauche, de Néron, Nerva, Trajan, Hadrien, Marc Aurèle, son épouse Faustina II, Antonin le Pieux, Lucius Verus, Clodius Albinus, Commode et son épouse Crispina, et, sur leurs revers, soit Serapis- Agathodémon en forme de serpent sur un cheval galopant à droite, soit Heron sur un cheval à gauche tenant le serpent Agathodémon dans sa main droite, soit le serpent Agathodémon dressé à droite, seul ou à côté d’un autel, soit deux serpents dressés face à face, Agathodémon à gauche avec un caducée et Uraeus à droite avec un sistrum, soit les deux serpents à chaque côté du fronton d’un temple, soit Isis debout de face tenant le serpent Agathodémon dans sa main droite et un long sceptre dans la main gauche, soit la statue d’ Agathodémon debout de face à l’intérieur d’un temple, soit le serpent Agathodémon sur un autel. http://www.acsearch.info/search.html?search=Agathodaimon&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.acsearch.info/search.html?search=Agathodaimon&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#0http://www.acsearch.info/search.html?search=Agathodaemon&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=77&step=3&next=Finishhttp://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?search&design_group=1&provinces=any&design-0=77&page=2http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?search&design_group=1&provinces=any&design-0=77&page=3http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?search&design_group=1&provinces=any&design-0=77&page=4http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?search&design_group=1&provinces=any&design-0=77&page=5http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?search&design_group=1&provinces=any&design-0=77&page=6http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?search&design_group=1&provinces=any&design-0=77&page=7http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?search&design_group=1&provinces=any&design-0=77&page=8 Agathodémon était à l’origine une divinité de l’Égypte antique, dont le nom signifiait en grec « le très bon génie » , épithète d'un dieu souvent invoqué à la fin des banquets . Il avait l’apparence d’un serpent . Reconnu à l'époque gréco-romaine, Alexandre le Grand lui aurait fait construire un temple à Alexandrie. Il était le daemon ou esprit qui protégeait les vignobles et moissons de grains, un esprit compagnon personnel semblable au genius romain, assurant la bonne chance, la santé et la sagesse, et détenait aussi une fonction de protection du foyer, de la famille, ce qui faisait de lui une divinité de premier plan. Il était assimilé à d'autres divinités égyptiennes tel que Serapis, Knoun, Shaï ou encore Shou. Dans la tradition de l'hermétisme, Hermès Trismégiste retranscrivit et déposa dans un temple, à l'usage de son fils Tat, les enseignements antédiluviens de son grand-père, Thot. Ces écrits avaient été gravés sur des tables par son père Agathodémon. Si bien il était peu noté dans la mythologie grecque, Agathodémon était proéminent dans la religion populaire grecque. On avait l’habitude de boire ou verser quelques gouttes de vin non mélangé en son honneur à chaque symposium ou banquet formel. Un temple dédié à lui était situé sur la route de Megalopolis a Maenalus en Arcadie. Agathodémon était l’époux ou compagnon de Tyché Agathe (« Bonne Fortune ») . L’Uraeus, qui apparaît sur quelques monnaies associé à Agathodémon, était un serpent stylisé dressé employé comme un symbole de souveraineté, royauté, divinité et autorité divine en Égype antique. Voici des liens pour Agathodémon : http://fr.wikipedia.org/wiki/Agathod%C3%A9monhttp://en.wikipedia.org/wiki/Agathodaemon (en anglais) http://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Agathodaemon.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 9 Fév - 2:13, édité 4 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 3 Juin - 1:53 | |
| 284 La légende de Myrina La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Myrina, Mysie, porte sur l’avers le buste à droite de Crispina, épouse de Commode, et, sur le revers, l’Amazone Myrina assise à gauche, tenant une patère dans sa main droite et une lance dans la main gauche. http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=353&step=3&next=Finish D’après la mythologie grecque, Myrina fut une reine des Amazones qui battit le peuple de l’Atlantide vivant sur la côte de l’Océan dans une terre dont on disait que les dieux étaient nés. On croit aussi qu’elle fut l’épouse du roi Darnanus, un ancêtre du roi Priam de Troie (voir mon post n.º 245, La légende de Priam). Selon Homère dans l’ Iliade, livre II, il y avait devant Troie une élévation escarpée, isolée dans la plaine, libre de tous côtés; les hommes l’appelaient Baitieia, et, les immortels, le tombeau de la véloce Myrina. Les Troyens et leurs alliés s’y organisèrent en divers corps. Myrina fut une des villes éoliennes de la côte occidentale de la Mysie. On croit que sa localisation fut occupée par la moderne Sandarlik à l’embouchure dU Koca Çay, le fleuve Ryndakos de l’Antiquité, dans l’actuelle Turquie. Hérodote la mentionne comme une des onze ville de l’Eolie; Strabon dit qu’elle avait été fondée par l’Amazone Myrina, dont on montrait le tombeau dans la Troade, et le donne aussi une origine éolienne. Les villes pré-helléniques de la côte – Smyrne (voir mon post n.º 268, La légende de Smyrne), Samorna (Éphèse), Myrina, Cymé (voir mon post n.º 145, La légende de Cymé), Priene et Pitane, avaient toutes une origine amazonienne et les trois premières d’entre elles ont le même nom de l’Amazone Myrina. Mais, selon une autre tradition, elle aurait été fondée par un tel Myrinus avant les autres villes éoliennes. Xenophon conte qu’Ataxerxès la donna à un chef appelé Gorgion ou Gongylos, un Érétrien qui avait été banni de sa ville natale pour favoriser les intérêts de la Perse. Pline informe qu’elle était fameuse par ses huîtres et qu’elle devait avoir eu le nom de Sebastopolis, de laquelle on n’a trouvé aucun trait ailleurs. A son tour, Syncellus l’appelait aussi Smyrna. Une inscription dit que Myrina faisait partie du royaume de Pergame au IIe siècle av. J.-C. Detruite par un fort tremblement de terre sous Tibère , and de nouveau sous Trajan , elle fut reconstruite chaque fois. Elle était le berceau d’Agathias, un poète et historien byzantin du VIe siècle . Myrina était une place très forte, quoique pas très grande , et avait un bon port. Elle fut occupée quelque temps par Philippe de Macédoine , mais les Romains le forcèrent à l’évacuer et déclarèrent le site libre .
Dernière édition par Emblémiste le Sam 1 Mar - 23:20, édité 3 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 4 Juin - 4:07 | |
| 285 La légende d’Elpis/Spes Les monnaies romaines et provinciales des liens ci-dessous, de Rome, Alexandrie (Égypte), Magydos et Perge (Pamphilie), Anazarbos (Cilicie) et Palla (Macédoine), portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite d’Auguste, Claude, Titus, Domitien, Julia Maesa (grand-mère d’Élagabale et Sévère Alexandre), Hadrien, Antonin le Pieux (tête aussi à gauche), Faustina II (épouse de Marc Aurèle), Lucius Verus, Commode, son épouse Crispina, Pescenius Niger, Diadumenien, Julia Mamaea (mère de Sévère Alexandre), Gordien III, Gallien, son épouse Cornelia Salonina, Otacilia Severa (épouse de Philippe I, l’Arabe), Philippe II, Valérien I et II, Claude II le Gothique, Severina (épouse d’Aurélien) Zenobia (mère de Vabalathus), Tacite, Probus, Carus, Numérien, Dioclétien, Carin, Licinius, Maximilien Hercule, Galerius Maximianus et Constantius Chlorus, et, sur les revers, soit Elpis ou Spes debout à gauche tenant une fleur dans sa main droite et haussant l'extrémité de sa robe de la main gauche, soit un temple avec une statue d’ Elpis, soit un temple avec une statue d’Hermanubis (combination d'Hermès et Anubis) ayant à ses pieds un chacal et une petite figure d’ Elpis. http://www.fredericweber.com/articl_dieux/article_spes.htmhttp://www.acsearch.info/search.html?search=Elpis&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.acsearch.info/search.html?search=Elpis&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#0http://www.acsearch.info/search.html?search=Elpis&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=3#0http://www.acsearch.info/search.html?search=Elpis&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=4#0http://www.coinarchives.com/a/results.php?search=Elpis&s=0&results=500http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=142&step=3&next=Finishhttp://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?search&design_group=1&provinces=any&design-0=142&page=2http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?search&design_group=1&provinces=any&design-0=142&page=3http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?search&design_group=1&provinces=any&design-0=142&page=4Dans la mythologie grecque, Elpis était une daimon, la personnification de l'espoir ou l’espérance, peut-être un enfant de Nyx et la mère de Pheme, la déesse de la rumeur. Elle était dépeinte comme une jeune femme portant généralement une fleur ou une corne d’abondance dans ses mains. Son équivalent romain était Spes. D’après la légende, Zeus (Jupiter), pour se venger de Promethée qui avait enlevé le feu du ciel et en formé les premiers hommes, attrapa Elpis ensemble avec tous les maux dans une boîte ou jarre, notamment la Vieillesse , la Maladie, la Guerre , la Famine , la Misère , la Folie, le Vice , la Tromperie et la Passion . Sous son ordre, la première femme fut formée à partir d’une statue faite en argile par Héphaïstos (Vulcain) et douée de toutes les perfections par les autres dieux : Athéna (Pallas, Minerve) lui donna ensuite la vie, lui apprit l'habileté manuelle (notamment l'art du tissage) et l'habilla ; Aphrodite (Vénus) lui donna la beauté ; Apollon (Phébé) lui donna le talent musical et Hermès (Mercure) lui apprit le mensonge et l'art de la persuasion. Zeus offrit la main de Pandore à Épiméthée, frère de Prométhée. Bien qu'il eût promis à Prométhée de refuser les cadeaux venant de Zeus , Épiméthée accepta Pandore , qui apporta dans ses bagages la boîte mystérieuse, qu'il lui fut interdit d'ouvrir . Une fois installée comme épouse, elle céda à la curiosité et ouvrit la boîte : elle libéra ainsi les maux qu'elle contenait. Elle referma la boîte trop tard pour les retenir, et seul l'espérance, plus lente à réagir, y resta enfermée, pour réconforter l’humanité . Selon une autre version, ce fut Épiméthée qui ouvrit la boîte. Voici des liens pour cette légende : http://fr.wikipedia.org/wiki/Elpishttp://fr.wikipedia.org/wiki/Pandorehttp://www.mythindex.com/greek-mythology/E/Elpis.html (en anglais) http://www.theoi.com/Daimon/Elpis.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Dim 20 Juil - 17:37, édité 5 fois | |
| | | abaque COS III DES IIII
Age : 57 Localisation : luxembourg Date d'inscription : 09/01/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 4 Juin - 7:53 | |
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| | | | MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
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