Si on suit la chronologie proposée dans l’article du trésor de Mericourt l’Abbé (T.M. XIII ) ce double sesterce pourrait avoir été frappé à partir de 264:
Il me semble comme toi qu’on retrouve ce graveur de l’atelier II au style si particulier sur des doubles sesterces aux revers LAETITIA AVG et P M TR P COS II P P, avec parfois une titulature courte IMP C POSTVMVS P F AVG, qui n’apparaîtrait qu’à partir de mi-265 d’après l’article de Gricourt et Hollard paru en 1987 dans les Cahiers numismatiques. Ça peut être le cas de ta monnaie si on tient compte de l’espacement des dernières lettres.
«L’articulation des frappes de bronze et de billon dans la production de l’atelier II sous Postume », Cahiers numismatiques, 24e année, n° 93, septembre 1987, pp. 302-314 (D. Hollard, D. Gricourt).
Pour les auteurs, c’est la réorganisation de l’atelier II vers la production d’imitations d’antoniniens, qui se met en route vers 265, qui expliquerait la dégradation de la qualité des doubles sesterces à cette date et l’arrêt de production des bronzes courant 267.
Ton double sesterce pourrait donc être raisonnablement daté de 264 à 267.
(En parcourant les sites de vente je constate que Postume détient encore aujourd’hui le record des erreurs d’attribution d’atelier. Lyon, Cologne, atelier II et Trèves semblent distribués un peu au pif!)