Kimouk Questeur
Localisation : Bretagne Date d'inscription : 11/02/2006
| Sujet: Salaires des athlètes sous l'Antiquité Mar 5 Déc - 16:22 | |
| Athènes, -580 av jc : Il est décidé que chaque athlète vainqueur aux olympiades recevra une gratification de 500 drachmes. Il est a noté que ces athlètes étaient pour la plus part professionnels et que des transferts existaient entre les différentes cités.
L'aurige romain d'origine lusitanienne, Dioclès (104-146) a perçu au cours de sa carrière (4257 courses) la somme astronomique de 35 863 120 sesterces. A titre de comparaison , Néron laissa un héritage de 30 000 000 de sesterces. | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Salaires des athlètes sous l'Antiquité Mar 5 Déc - 18:55 | |
| - Citation :
- Dès l’Antiquité grecque, mise en valeur par les Jeux Olympiques, la rémunération des athlètes apparaît conséquente. Si le vainqueur ne reçoit sous les Vivat! du stade qu’une simple couronne de feuillage, sa cité d’origine lui réserve à son retour de substantiels avantages. A Athènes un vainqueur olympique se voyait gratifié d’une récompense de 500 drachmes et était nourri gratuitement au prytanée jusqu’à sa mort. Des récompenses importantes dans une Grèce plutôt frugale. De plus, le vainqueur d’un des quatre concours sacrés se voyait engagé pour courir le cachet lors de dizaines de compétitions annuelles, représentant de gros gains.
Dans la Rome impériale, la rémunération change d’échelle, en particulier pour le sport le plus populaire, qui peut réunir jusqu’à 150 000 spectateurs au cirque, les courses de chars. En effet, un cocher peut espérer gagner des millions de sesterces pour quelques belles courses, rémunérations énormes financées par les places payantes et le fonctionnement de paris. Source : SPORT ET ARGENT, TOUTE UNE HISTOIRE, par Marion Beillard, professeur au collège Mozart, un débat sur le rôle de l'argent dans le sport Intervenants : Roger BAMBUCK, médaillé olympique, Inspecteur Général de l’Education Nationale ; Patrick CLASTRES, professeur de Khâgne à Orléans et à l’IEP ; JeanPaul THUILLIER, professeur à l’ENS Ulm ; Georges VIGARELLO, professeur à Paris V, directeur d’études à l’EHESS ; Modérateur : Laurent WIRTH, Inspecteur Général de l’Education Nationale
http://www.histoire.ac-versailles.fr/IMG/pdf/sport.pdf Vocabulaire :le Tholos À Athènes, le Prytanée se confond avec le Tholos, bâtiment circulaire de l'Agora. Les élus des tribus d'Athènes qui assurent la présidence de la Boulè (assemblée restreinte), les prytaneis, siègent et travaillent au Tholos. Ils y prennent aussi leur repas, offert par l'État, avec les citoyens « honorés » par la cité.l' Agora En Grèce antique, l'Agora désigne le lieu de rassemblement (politique), le marché de la cité. - political assembly; market place or public square used for public assemblies
la Boulè - sénat de la Grèce antique Le Prytanée vient du grec « prytaneia », la présidence. Ce bâtiment est le foyer et la maison de la cité-État, où se trouve le feu sacré qui ne s'éteint jamais. Symbole de la permanence de la cité, consacré à Hestia, déesse du foyer, de la maison et de la famille, le Prytanée en est le cœur symbolique et politique : les magistrats y siègent, on y reçoit les honneurs publiques et les ambassadeurs, on y prend le feu pour fonder des colonies (et leur Prytanée), on y fait les sacrifices et offrandes aux dieux de la cité. Source : Wikipédia |
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Kimouk Questeur
Localisation : Bretagne Date d'inscription : 11/02/2006
| Sujet: Re: Salaires des athlètes sous l'Antiquité Mar 5 Déc - 21:41 | |
| Merci pour ces précisions Gina | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Salaires des athlètes sous l'Antiquité Mar 5 Déc - 21:41 | |
| Merci pour ces jolis articles sur le sport olympique, j'avais la fausse idée que les athlètes antiques ne concourraient que pour la gloire... Je trouve ça plutôt normal de recevoir des récompenses en argent ou en avantages pour ces sportifs de haut niveau ayant prouvé leur valeur...surtout pour un aurige qui peut se retrouver sous les roues d'un char en un rien de temps... :affraid: Merci Kimouk et Gina... |
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