MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE)

pour cette nouvelle pudique légende ....!!!

Brutus. J'ai corrigé les liens pour acsearch.

Bientôt 500 !

Loutre ! Nous en sommes encore très loin.

Article très intéressant!
Merci Emblémiste!

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La légende d’Axos

La monnaie provinciale romaine ci-dessous, d’Erythrae (Asie), porte sur l’avers le buste de Tyché de la cité à droite, et, sur le revers, le dieu-fleuve Axos gisant à gauche, tenant une herbe dans sa main droite et s’appuyant du bras gauche sur une cruche renversée d’où l’eau s’écoule.  



La rivière Axos coulait présumablement à travers la vallée située au nord des ruines d’Erythrae, au-delà des murs de la ville.

Erythrae ou Erythrai, plus tard Litra, dans la Turquie actuelle, était une des douze cités ioniennes de l’Asie Mineure, située 22 kilomètres à nord-est du port de Cyssus (le moderne Çesme), sur une petite péninsule avançant dans la Baie d’Erythrae et à une même distance des montagnes Mimas et Corycus, et directement vis-à-vis l’île de Chios.

Selon Pausanias, elle fut fondée par des colons crétois sous le commandement d’Erythrus le Rouge, fils de Rhadamanthe, et habitée simultanément par des Lyciens, Cariens et Pamphiliens. À une période plus tardive y arriva Knopos, fils de Codrus, avec une colonie ionienne, et pour cette raison la ville était parfois appelée Cnopopolis.
 
Au VIIème siècle av. J.-C. Erythrae était membre de la Ligue Pan-Ionienne et fut renommée comme productrice de meules. Elle ne fut jamais une grande ville, et n’envoya que huit navires à la bataille navale de Lade, en -494, entre la Ligue et l’empire Persan de Darius le Grand   .

Les Erythréens furent pour une considérable période de temps sujets à la suprématie d’Athènes, mais, vers la fin de la guerre du Péloponnèse, ils abandonnèrent leur allégeance à cette cité. Cependant, après la bataille de Cnidus ils reçurent le général athénien Conon et lui prêtèrent des honneurs dans une inscription encore existante.
 
Erythrae fut le berceau de deux prophétesses, dont une, Sibylla , fut mentionnée par Strabon comme vivante à la première période de la ville; l’autre, Athenais , vécut au temps d’Alexandre le Grand . La Sibyle Erythréenne ou Hérophile présidait l’oracle d’Apollon (voir mon post N.º 119, La légende de la Sibylle Hérophile, dans cette série).

Vers 453 av. J.-C., Erythrae, ayant réfusé de payer tribut, se sépara de la Ligue Délienne. Une garnison et un nouveau gouvernement rétablirent l’union, mais, avancée la guerre du Péloponnèse (412 av. J.-C.), elle se rebella une fois de plus, avec Chios et Clazomène. Plus tard elle fut alliée tour à tour à Athènes et à la Perse. Vers la moitié du IVème siècle av.-J.C. elle établit des liens d’amitié avec Mausole . Dans une inscription trouvée sur le site il est appelé bienfaiteur d’Erythrae. En même temps, la ville célébra un traité avec Hermias, Tyran d’Assus et Atarneus, fondé sur l’aide mutuelle en cas de guerre.

En 334 av. J.-C. elle récupera sa liberté moyennant Alexandre le Grand qui, selon Pline et Pausanias, projetait ouvrir un canal à travès la péninsule d’Erythrae pour connecter la baie de Teos avec le golfe de Smyrne.

Plus tard Erythrae s’associa à Pergame et à Rome et, après la mort d’Attalos III en 133 av. J.-C., lorsque le royaume de Pergame fut  légué aux Romains   , elle fleurissait comme une cité libre attachée à la province romaine de l’Asie. À ce temps-là, Erythrae était rénommée par son vin, ses chèvres, son bois et ses meules, de même que par ses sibylles prophétiques.

En la période romaine la ville fut mise à sac et son importance se fana après les tremblements de terre de la région au siècle I de notre ère .

Le site archéologique d’Erithrae est situé dans la zone de l’actuel village turc d’Ildir ou Ildiri.

Voir le lien suivant pour plus de renseignements sur ce sujet :

http://en.wikipedia.org/wiki/Erythrae  (en anglais)

Je voudrais me retrouver à l'école avec toi comme professeur d'histoire !!!
Merci de cet apport culturel.

... Emblemiste pour cette nouvelle légende...

Un week-end qui commence bien avec ce moment café culturel

et Emblémiste ....!!!!!

Bravo et encore merci pour ce travail

bien .es amis ! Votre appui me conforte et m'encourage !

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Le songe d’Alexandre le Grand

La monnaie provinciale romaine ci-dessous, de Smyrne (Ionie, Asie), porte sur l’avers le buste de Gordien III à droite, et, sur le revers, Alexandre le Grand endormi à l’ombre d’un platane, sa tête appuyée sur son bouclier, ayant son épée et son casque à côté ; derrière lui, les deux Némésis debout face-à-face.



“ Smyrne était autrefois une des douze villes de l'Eolide ; elle était située dans l'endroit qu'on nomme encore maintenant la vieille Ville. Des Ioniens venus par mer de Colophone, l'enlevèrent aux Eoliens et la gardèrent. Dans la suite des temps, les Ioniens admirent les Smyrnéens dans le Panionium. La ville qu'ils habitent maintenant, a été fondée par Alexandre, fils de Philippe, à cause d'un songe. 2. On raconte en effet que chassant sur le mont Pagus, il s'écarta du reste de la chasse, et arriva vers le temple des Némésis, devant lequel il y avait une fontaine ombragée par un platane sous lequel il s'endormit ; on ajoute que les Némésis lui apparurent durant son sommeil, lui ordonnèrent de bâtir une ville dans cet endroit, et de faire quitter aux Smyrnéens leur ancienne ville pour venir s'y établir. 3. Les Smyrnéens envoyèrent à Claros consulter l'oracle sur ce qu'ils avoient à faire ; le dieu leur répondit, à ce qu'on prétend : trois et quatre fois heureux ceux qui habitent Pagus au-delà du divin Meles. D'après cela, ils changèrent volontairement de ville. Ils reconnaissent plusieurs Némésis au lieu d'une seule, et leur donnent la Nuit pour mère ; les Athéniens disent que l'Océan est père de Némésis, qu'ils adorent à Rhamnonte “ (Pausanias, Description de la Grèce, Livre VIII, 5).

Pour Némésis, voir le post N.º 301, La légende de Némésis, et, pour la rivière Meles, voir le post N.º 133, La légende de Meles, de cette série.

Smyrne fut fondée vers 3000 av. J.-C. par les Lélèges, sur le site de Tepekule près de l'actuelle Bayrakli. Entre 2000 et 1200 av. J.-C. elle fit partie du royaume hittite puis, suite à l’effondrement de l'État hittite face aux attaques des Phrygiens, elle fut occupée par des Éoliens émigrés de Grèce vers l'Anatolie au Xième siècle av. J.-C., puis par des Ioniens.

Située à un point central et stratégique de la côte égéenne de l’Anatolie, grâce aux conditions portuaires favorables, à sa facile défense et à seus bonnes liaisons intérieures, elle monta à le prééminence. La vieille ville est située em deux sites de la moderne Izmir, en Turquie. Le premier site se haussa à la prééminence pendant la Période archaïque comme un des principaux établissements grecs de l’Anatolie occidentale. Le second, dont la fondation est associée à Alexandre le Grand , atteint des proportions métropolitaines pendant la période de l’Empire romain . La plupart des restes actuels datent d’époque romaine, la majorité étant portérieure au tremblement de terre du IIème siècle ap. J.-C.

En termes pratiques, on fait souvent une distinction entre la Vieille Smyrne. L’établissement initiel fondé autour du XIème siècle av. J.-C., et Smyrne proprement dite, la nouvelle ville vers laquelle la population de l’ancienne fut transférée au IVème siècle av. J.-C. et don’t la fondation fut inspirée, et peut-être aussi initiée, par Alexandre le Grand .

La vieille Smyrne était située sur une petite péninsule communiquée avec le continent par un isthme étroit au coin nord-est du golfe intérieur d’Izmir, au bord d’une plaine fertile au pied du Mont Yamanlar qui avait vu le premier établissement anatolien sur le golfe. La Nouvelle Smyrne se développa simultanément sur les pentes du Mont Pagos (l’actuel Kadifekale) et le long de la bande côtière immédiatement au dessous, où il éxista une petite baie jusqu’au XVIIIème siècle. Le coeur des ultérieure Smyrne hélénistique et romaine primitive forme actuellement la grande aire du Musée en plein air de l’Agora d’Izmir en cet endroit.

Il y a diverses explications à propos du nom de la cité. Une d’entre elles se rapporte à un mythe grec qui le dérive d’une Amazone éponyme (voir le post N.º 268, La légende de Smyrne, dans cette série).

Pour d’autres renseignements sur ce sujet, voir le liens suivants :

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C4%B0zmir

http://en.wikipedia.org/wiki/Smyrna (en anglais)

Mais où vas tu toutes les chercher ?

Merci Emblemiste, tu es un vrai puits de science

Il n'y en a plus, il y en a encore! Encore merci Emblémiste. Et puis ça nous donne de la matière pour la revue pour nous et nos successeurs des prochains siècles. Avec une légende par numéro et de deux numéros par an, on est parti pour 460 n° de la revue, soit 230 années de parution!

... oui moi aussi je pense qu'Emblémiste s'endort un peu et ralentit la cadence... ...

... ...

pour vos commentaires les amis ! Pour ceux qui son surpris par les derniers posts , l'explication c'est que j'ai acquéri récemment une réimpression par Elibron Classics (www.elibron.com ) du Catalogue of the Greek Coins of Ionia de Barclay Vincent Head, publié en 1892, qui constitue un volume de la collection A Catalogue of the Greek Coins in the British Museum, où j'ai cueilli quelques sujets. J'ai encore un couple en préparation.

Je veux que ma contribution soit reconnue dans le numéro 1000 de notre revue, de mon vivant !

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La légende du navire Argo

Les monnaies grecques des liens ci-dessous, d’Iolkos et de Magnetes (Thessalie), portent sur l’avers, respectivement, la tête d’Artémis Iolkia à droite et le centaure Chiron marchant à droite tenant une lyre, et, sur le revers, soit la proue du navire Argo à gauche avec une branche attachée à la poutre, soit ce navire avec trois rameurs à droite  

http://www.acsearch.info/record.html?id=476056

http://www.acsearch.info/record.html?id=476182


D’après la mythologie grecque, Argo est le nom du navire à cinquante rameurs qui transporta les Argonautes à la Colchide, sous le commandement de Jason, pour conquérir la toison d’or (voir les posts n.º 64, La légende de la sandale de Jason, et n.º 82, La légende d’Hellé et Phrixos, dans cette série).

Il fut construit à Pagasae par l’architecte Argos, avec l’aide d’Athéna (Minerve, Pallas) et l’emploi de bois du mont Pélion, après quoi la déesse elle-même fixa une poutre oraculaire magique dans la proue, faite d’un chêne de la forêt sacrée de son père Zeus (Jupiter), à Dodone, lequel pouvait parler et faire des prophéties (voir le post N.º 240, La légende d’Argos, l’architecte, dans cette série). Sa tripulation était sous la protection spéciale d’Héra (Junon). Après le succès de l’expédition, l’Argo fut consacré à Poséidon (Neptune) dans l’Isthme de Corinthe. Ensuite, il fut amené au ciel et devint la constellation d’Argo Navis.

Divers auteurs de l’Antiquité ont discuté sur la forme hypothétique du navire. En général, il était conçu comme un vaisseau de guerre grec, une galère, et il y eut des écrivains qui supposèrent qu’il fut le premier bateau de ce type à réaliser un voyage en haute mer.

Sur l'Argo et les Argonautes, voir les liens suivants :

http://en.wikipedia.org/wiki/Argo (en anglais)

http://mythologica.fr/grec/argonaute.htm

toujours aussi fabuleux et captivant à lire

Emblémiste

Pour une fois je pourrai parler Argo en société , sans avoir l'air vulgaire .....!!!!!!
(faut quand même" l'amener" un peu l'histoire du bateau des argonautes , dans une discussion de soirée devant une bonne bouteille ....!!!! )