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| MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
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+50Barzus Dioscuri boc21 FABIVS slynop Brennos Maximianus Herculius numismate Methraton alric33 larverne Sergio Septime17300 éRIC EKPITO HADRIEN Porcius Laeca alwin1 L'Helvien François_le_Français ex nihilo Dardanvs fred diamant811 Antonivs ulysse dynamosquito siècle II probus53 Gil agrippa Quintillus Varus Phil caligula agamemnon mo1946 getaminus byzancia lysander numisfrance PYL Le professeur Brrr didche septimus Sergius Chut gg68 BRUTUS Bruno Emblémiste 54 participants | |
Auteur | Message |
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siècle II Prefet de l'Vrbs
Age : 68 Localisation : BELGIQUE EBURONES Date d'inscription : 22/09/2011
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 31 Oct 2011 - 6:48 | |
| Muito obrigado Emblemiste | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 31 Oct 2011 - 17:57 | |
| à tous pour vos encouragements ! BRUTUS, je suis sûr que tes connaissances de mythologie sont bcp plus profondes que mes modestes textes dont la seule originalité c'est de faire les rapports entre les mythes et les monnaies. | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 31 Oct 2011 - 18:47 | |
| 460 La légende de PeionLa monnaie provinciale romaine ci-dessous, d’Antonin le Pieux pour Ephèse (Ionie), dont l'avers n'est pas disponible, présente sur le revers Zeus Uetios (c’est-à-dire, Zeus pluvial ou de la pluie) portant l’himation sur ses membres inférieurs, assis sur un trône sur le sommet d’un rocher, tenant le foudre dans sa main gauche et laissant tomber de la main droite haussée une averse sur le dieu-mont Peion gisant à droite tenant une corne d’abondance, personnifiant la cité d’Ephèse. Je n’ai pu obtenir une image de l’avers, qui porte la tête de l’empereur à droite. Le mont Peion de l’Antiquité, actuellement en turc Panayir Dag, est la principale des trois collines qui environnent la cité d’Ephèse, dont l’altitude varie entre 105 et 155 mètres. :pepe:Ephèse, aujourd’hui Efes, dans l’ouest de l’actuelle Turquie, est l'une des plus anciennes et plus importantes cités grecques d'Asie Mineure, la première de l'Ionie. Bien que ses vestiges soient situés qualques sept kilomètres à l'intérieur des terres, près des villes de Selçuk et Kusadasi, Ephèse était dans l'Antiquité, et encore à l'époque byzantine, l'un des ports les plus actifs de la mer Egée ; il était situé près de l'embouchure du grand fleuve anatolien Caystre (voir mon post N.º 177, La légende de Caystre (Caÿstros), dans cette série). L’Artémision, le grand sanctuaire dédié à Artémis (Diane), la déesse tutélaire de la cité, qui comptait parmi les Sept merveilles du Monde, et auquel Ephèse devait une grande part de sa renommée, était ainsi à l'origine situé sur le rivage. C'est l'œuvre combinée des sédiments charriés par le Caystre, des changements climatiques, et peut-être d'accidents sismiques, qui explique le déplacement progressif de la côte vers l'ouest, et l'ensablement subséquent des ports de la ville, prélude de leur abandon. Une description d'Ephèse faite par Pline l’Ancien indique que « la mer avait l'habitude de monter jusqu'au temple de Diane ». En effet, le Caystre se jetait à l'origine dans un golfe dont les rives touchaient les trois collines de la cité. La tradition grecque attribue la fondation d'Ephèse à Androclos, l'un des fils du roi Codros (voir le post N.º 147, La légende d’Androclos, dans cette série). Comme celle des autres établissements ioniens, la colonisation d'Ephèse remonte au Xème siècle. Le site était alors occupé par les Lélèges et les Cariens et les colons se heurtèrent au culte de la déesse mère Cybèle, culte alors dominant dans la majeure partie de l’Anatolie. Pour se concilier les populations autochtones, les Grecs optèrent pour une politique de syncrétisme en fusionnant les cultes d’Artémis et de Cybèle. Une fois la communauté établie, la cité fut gouvernée par des rois. Entre le Xème et le début du VIIème siècle av. J.-C., la monarchie fut remplacée par une oligarchie aristocratique, qui à son tour fut remplacée par des tyrans. Durant sa longue histoire, qui pourra être lue en plus de détails sur le lien ci-dessous, Ephèse vécut les vicissitudes de sa région, tombant succéssivement, dès 675 av. J.-C., sous la tutelle de différents peuples, les Cimmériens, les Lydiens, les Perses, les Athéniens, les Spartiates, les Thébains, les Macédoniens, les Séleucides, les Pergamiens. Ceux-ci, pour la période qui nous intéresse, furent remplacés par les Romains à partir de 133 ap. J.-C. Mais la cité jouit presque continuellement un haut dégré d’autonomie. Au milieu du VIIème siècle av. J.-C. apparurent les premiers monnayages publics et taxes en Ephèse. Avec l'essor de l'activité portuaire et commerciale, des taxes portuaires furent mises en place au début du Vème siècle. La cité s'enrichit de plus en plus et, en -570, lorsque les Samiens se dotèrent d’un temple monumental , les Ephésiens ne purent souffrir que la puissance et la splendeur de leur cité soit surpassée . Ils décidèrent donc de faire construire un temple plus grandiose encore, et, à cette fin, ils n’hésitèrent pas à faire venir des architectes de Crète. La cité devint à cette époque un véritable foyer culturel. De nombreuses écoles virent le jour : médecine, rhétorique, philosophie, etc. Cette profusion culturelle en fit un centre intellectuel et artistique de tout premier plan dans le monde méditerranéen. Ceci s’exprime par un agrandissement de la cité vers l’est, en direction de l’Artémision. Cette expansion est le fait de la construction de nombreux bâtiments publics comme le gymnase et le stade : ceux-ci étaient alors en périphérie de la cité, qui elle était occupée par des habitations. À l'époque hellénistique, Ephèse devint un centre administratif important. Sous contrôle macédonien à la mort d’Alexandre , l’Ionie et l’Asie Mineure en général passe en -301 sous le contrôle de Lysimaque, qui refonda l'ancienne cité. C’est à lui que la ville dût la construction de son enceinte, encore visible aujourd’hui ; en effet, la ville d’origine s’était envasée. Le diadoque embellit, assainit et agrandit la cité en y transférant les habitants de Colophon. Elle comptait alors environ 100 000 habitants. Son théâtre pouvait accueillir 24 000 spectateurs. La ville n'est pas épargnée par les troubles qui affectent la plus grande partie de l'Empire au milieu du IIIème siècle de notre ère : alors que son enceinte était en ruine faute d'avoir été entretenue, et après avoir été endommagée par un séisme, la ville fut durement affectée en 262 sous l'empereur Gallien par un raid maritime d'Ostrogoths et de pirates hérules : ils pillent et incendient le Temple d'Artémis et ravagent probablement d'autres quartiers . La ville se relève lentement de cette double catastrophe, comme l'attestent la rareté des inscriptions du troisième quart du IIIe siècle, et l'arrêt apparent de toute nouvelle activité édilitaire d'envergure. Il faut attendre le règne de Dioclétien , qui rétablit durablement la sécurité de l'empire et en réforma profondément les institutions, pour voir la ville entrer dans une nouvelle période de prospérité, qui dure trois siècles, jusqu'aux invasions perses et arabes. Elle le doit à sa situation stratégique sur les routes commerciales. La ville demeure un port important sur les routes commerciales de Méditerranée orientale : dans la section consacrée aux routes maritimes dans l'édit du maximum par Dioclétien , trois mènent à Ephèse, depuis Alexandrie, la Syrie et la capitale impériale, Nicomédie. Cette importance ne se dément pas après la fondation de Constantinople, Ephèse demeurant un port de relâche sur la route entre la capitale et l'Egypte. Pour plus de renseignements sur cette antique cité, voir le lien suivant : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ph%C3%A8se
Dernière édition par Emblémiste le Lun 28 Juil 2014 - 21:34, édité 3 fois | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 31 Oct 2011 - 18:58 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Bruno Pontif
Age : 73 Date d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 3 Nov 2011 - 4:22 | |
| ....Peion c'est aussi le futur ministre de l'économie et des finances de Hollande... enfin y a plus qu'à espérer que cela reste à l'état de légende ... ... Emblémiste | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 4 Nov 2011 - 10:08 | |
| 461 La légende de DelphosLes monnaies grecques des liens ci-dessous, d’une cité incertaine de l’Arcadie et de Delphes, Phocide, portent sur les avers la tête de Delphos, un Ethiopien, à droite et, sur les revers, soit trois TTT arrangés en cercle par les pieds, soit une tête d’un bélier de face, au dessus d’un dauphin ou entre deux dauphins. http://www.acsearch.info/record.html?id=23578http://www.acsearch.info/record.html?id=420087 D’après une tradition, Delphos, fils de Poséidon (Neptune) et de la nymphe nègre Mélanie, une fille de Deucalion (voir le post N.º 362, La légende de Deucalion et Pyrrha, dans cette série), fut le fondateur mythique de Delphes, qui lui devrait son nom. Cependant, selon une autre version, le nom de Delphes vient du mot « dauphin » (δελφίσatn / delphís) : dans la poésie homérique, Apollon aurait pris la forme de cet animal pour attirer les marins créatois chargés d'instaurer son culte sur le site. C’est la raison pour laquelle parfois ses monnaies présentent des dauphins. C’est comme si elles auraient mélangé les deux traditions de la fondation. Pausanias, dans la Description de la Grèce, X, 6, §§ 2-5, donne d’autres versions : « [3] on dit qu'Apollon eut de la nymphe Corycia un fils nommé Lycorus, que la ville prit de lui le nom de Lycoria, et que sa mère donna le sien à l'antre Corycius. Célœno, ajoute-t-on, était fille d'Hyamus, fils de Lycorus, et Delphos, qui donna son nom à la ville actuelle, était fils d'Apollon et de Célœno, fille d'Hyamus. Suivant d'autres, [4] Castalius Autochtone eut une fille nommée Thyia ; elle fut la première prêtresse de Bacchus, et célébra la première les orgies de ce dieu ; ils prétendent que c'est d'elle que toutes les femmes qui se livrent à des actes de folie en l'honneur de Bacchus, ont pris le nom de Thyiades. Ils pensent donc que Delphos était fils d'Apollon et de Thyia ; suivant d'autres, il avait pour mère Mélœné, fille du Céphissus. » Delphes est une antique cité grecque de la Phocide, au pied du mont Parnasse, célèbre par l’oracle d’Appolon, un sanctuaire panhellénique où parlait l'oracle de ce dieu à travers sa prophétesse, la Pythie ; il abritait également l'Omphalos ou « nombril du monde » (voir le post N.º 454, La légende de l’Omphalos, dans cette série). Delphes était considérée par les anciens la meilleure cité de la terre . D’après la légende, pour le demontrer, Zeus (Jupiter) fit voler en même temps, de l’Occident et de l’Orient, deux aigles, lequelles se rencontrèrent sur Delphes . Les traces les plus anciennes d'une occupation humaine dans la région de Delphes (dans une grotte du plateau du Parnasse) remontent au néolithique. Sur le site du sanctuaire, un village modeste de 1400 av. J.-C. environ a été reconnu : ce site, nommé Pythô (Πυθώ, οῦς (ἡ) et Πυθών, ῶνος (ἡ)) dans l’Iliade (II, 519 et IX, 405) et dans l’Odyssée (VIII, 80), est abandonné entre 1100 av. J.-C. environ et 800 av. J.-C. Le sanctuaire se développe probablement à partir de cette date, avec l’apparition d’un premier autel et d'un premier temple, que la tradition delphique et la tradition antique placent sur une pente où se serait trouvée une fissure naturelle exhalant des vapeurs (notamment Strabon, IX, 3, 5). Investi d'une signification sacrée, le temple de Delphes fut du VIème au IVème siècles av. J.-C. le véritable centre et le symbole de l'unité du monde grec. Voici des liens pour cette légende et pour la cité : http://en.wikipedia.org/wiki/Delphos_(mythology) (en anglais) http://www.mythindex.com/greek-mythology/D/Delphus.html (en anglais) http://fr.wikipedia.org/wiki/Delphes
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 19 Avr 2012 - 18:56, édité 1 fois | |
| | | agamemnon Prefet de l'Vrbs
Age : 64 Localisation : philippines Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 4 Nov 2011 - 11:51 | |
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| | | byzancia Prefet de l'Vrbs
Age : 39 Localisation : Lutecia Date d'inscription : 31/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 4 Nov 2011 - 11:56 | |
| Emblémiste | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 4 Nov 2011 - 14:04 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 7 Nov 2011 - 13:19 | |
| 462 La légende de PhthiaLa monnaie grecque du lien ci-dessous, d’Aigion (Achaïe, Péloponnèse), porte sur l’avers la tête de Zeus (Jupiter) à droite, et, sur le revers, Phthia voilée marchant à droite, tenant un flambeau en chaque main; à sa droite une grande colombe debout à droite, tête à gauche. http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/8085/Le personnage figuré sur le revers de cette monnaie reste très obscur dans la mythologie grecque . Clément d’Alexandrie mentionne Phthia , une fille de Phoronée, laquelle devint la mère d’Achaeus par Zeus. Cette légende est confirmée dans une certaine mesure par Elien, qui raconte que Zeus assuma la forme d’une colombe pour séduire une certaine Phthia. Phoronée est présenté comme le fils du dieu-fleuve Inachos et de la nymphe Mélia, ainsi que comme le premier roi d'Argos . On dit qu’il fut marié à Cinna, ou à Cerdo, ou à la nymphe Télédice (ou Laodice), ou à Périmède, ou d'abord à Peitho et ensuite à Europe, et qu’il fut le père de plusieurs enfants, tels que, de Cerdo, Gar, Pelasgos, Iasos, Agénor ; d'autres femmes, Chtonia, Clyménos, Sparton, Lyrcos et Europs, et une fille non nommée qui aurait été mariée à Hecatéros. La tradition argienne le présente comme le premier homme (en concurrence avec Deucalion, voir le post N.º 362, La légende de Deucalion et Pyrrha, dans cette série) vivant à l'aube de l'humanité et contemporain d'un âge d'or révolu. Il est présenté comme l'inventeur de la vie civilisée, ayant regroupé les hommes pour les faire vivre en société dans la " ville de Phoroneus ", qui prit ensuite le nom de son petit-fils, le roi Argos . On disait aussi que c'était lui qui leur avait procuré le feu descendu du ciel sur la terre d'Argos et conservé dans le temple d'Apollon Lykios. Hygin le désigne comme le fondateur du culte d'Héra et le premier détenteur du pouvoir royal octroyé par Zeus en récompense de sa piété . La tradition lui attribue aussi l'invention des tribunaux (peut-être suite à l'assassinat de son fils Apis que la tradition présente comme le premier meurtre perpétré par les humains à la fin de l'âge d'or) . On dit aussi qu'il fut le premier homme à créer un marché. Phoronée, cher à Zeus et à Héra, est resté une figure importante d'Argos et on rendait encore un culte funéraire à son tombeau à l'époque de Pausanias. Cependant, il n’est pas clair si ce Phoronée est le même que le père de Phthia. Quant à Aigion (en grec ancien Αἴγιον), Aigio en grec moderne (Αίγιο, en latin Aegium), parfois romanisé Egio ou Egion, est une ville de Grèce, au nord du Péloponnèse (Achaïe), sur le golfe de Corinthe. Dans l'Antiquité, elle faisait partie des douze villes de la ligue achéenne et c'est celle où se tenaient les assemblées générales de ladite Ligue.
Dernière édition par Emblémiste le Mar 25 Fév 2014 - 16:04, édité 3 fois | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 7 Nov 2011 - 13:39 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 7 Nov 2011 - 13:59 | |
| - BRUTUS a écrit:
- Je n'ai pas vraiment compris qui était réellement Phthia
Moi non plus BRUTUS . Comme je dis au début du texte, ce mythe est très obscur. Il m'a coûté beaucoup réunir ces quelques renseignements. En tout cas, de ton message qui démontre ton permanent intérêt pour mes légendes. | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Dim 11 Déc 2011 - 18:22 | |
| 463 La légende de SégétiaLes monnaies impériales romaines du lien ci-dessous portent sur l’avers le buste de Cornelia Salonine, femme de l’empereur Gallien et mère de Valérien II et de Salonin et, sur le revers, la déesse Ségétia, coiffée d’un nimbe radié, debout de face, le bras tendus, à l’intérieur d’un temple tétrastyle à fronton triangulaire coupolé. http://www.acsearch.info/search.html?search=Segetia&view_mode=1&en=1&de=1&fr=1&it=1&es=1&ol=1&sort&c=&a=&l=#0Ségétia est une divinité romaine qui, ensemble avec Sétia ou Séja et Sémonia, était invoquée par les primitifs Italiens au temps de l’ensemencement des champs. Comme ceux des autres deux divinités, son nom est lié aux mots latins sero (réunir) et seges (moisson). Elle protegeait les champs de blé et d’autres céréales après que leurs plantes avaient poussé du sol. Le revers de ces monnaies a rapport au temple que Salonine érigea à Ségétia, pour laquelle elle avait une spéciale dévotion . Au temps d’une grande calamité publique, cette impératrice prit le soin de pourvoir des provisions abondantes pour la population de Rome. Pour d’autres informations sur cette déesse, voir les liens suivants, en anglais : http://www.mythindex.com/roman-mythology/S/Segetia.htmlhttp://www.forumancientcoins.com/numiswiki/view.asp?key=segetia | |
| | | Bruno Pontif
Age : 73 Date d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 12 Déc 2011 - 3:45 | |
| ...il ne faut pas dissocier cette monnaie des deux autres frappées aux effigies de Valérien et Gallien, qui nous présente trois divinités debout dans un temple trétrastyle à fronton triangulaire : Vulcain (Deo Volkano) le dieu des forgerons, Mars (Deo Marti) le dieu de la guerre et Segetia (Dea Segetia) la déesse des moissons. ...destinée en premier lieu aux militaires, cette série, en relation avec le type Virt gallieni Avg, montre que l’empereur était présent en première ligne aux côtés des ses troupes et qu’avec le soutien de Segetia qui les nourrit, de Vulcain qui les armes et de Mars qui les mène au combat, la protection de la frontière rhénane contre les invasions germaniques était assurée...
...frappées à Trêves rien n'atteste la construction d'une quelconque sanctuaire construit par Salonina, pas plus qu'à Rome où la divinité se semble pas avoir possédé de temple...plus qu'une signification purement cultuelle ces monnaies semblent porter un message politique principalement destiné aux armées et plus accessoirement un message aux habitants des régions menacées par les attaques germaniques... | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 12 Déc 2011 - 6:09 | |
| Bruno pour ces données complémentaires historiques et politiques qui enrichissent beaucoup l'aspect mythologique que j'exploite de préférence. Ce sont quelques fiches d'acsearch et le lien final qui font référence à un temple construit par Salonine, sans en indiquer le placement. Sur les lieux de frappe, quelques fiches donnent aussi Cologne et possiblement Lyon. Quant à Vulcain et Mars, ce sont des divinités olympiques dont je ne traite pas dans ma série, sauf lorsqu'il s'agit d'un épisode particulier de leur mythologie. Ce n'est pas le cas des autres monnaies desquelles tu parles. | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 12 Déc 2011 - 15:29 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 16 Déc 2011 - 18:47 | |
| 464 La légende de Milon le Crotoniate (ou Milon de Crotone)Le médaillon contorniate ci-dessous, d’époque post-constantinienne, porte sur l’avers la tête de Neron à droite et, sur le revers, Milon le Crotoniate (ou Milon de Crotone), debout de face, attrapant de ses mains un taureau par les cornes. http://www.deamoneta.com/auctions/view/66/13187.Milon le Crotoniate, ou Milon de Crotone, est un personnage authentique à de nombreux aspects légendaires. Il était fils d'un certain Diotime, époux de Myia , fille du fameux Pythagore , et fut un des plus célèbres athlètes de la Grèce antique, premier titre olympique de lutte en juniors en 540 av. J.-C. Dès lors, Milon collectionne les victoires avec 6 titres aux jeux olympiques , 7 titres aux jeus pythiques , 9 titres aux jeux néméens et 10 titres aux jeux isthmiques . En plus de Milon, la cité de Crotone produisit Iscomachus, Tisierate, Astyle, et tant d'autres illustres athlètes. Dans une même olympiade, dit Strabon, sept crotoniates furent couronnés aux jeux olympiques, et remportèrent tous les prix du stade . Ils passoient pour des Hercules dès le berceau, & ce fut bientôt un proverbe que le plus foible d'entr'eux étoit le plus fort des Grecs . Milon devint légendaire en raison de sa force extraordinaire. On raconte de lui des choses étonnantes (probablement fausses) : il commença sa " carrière " en portant sur ses épaules chaque jour un jeune veau. Plus tard le veau étant devenu un animal adulte il continuait à le soulever aisément. • il tenait une grenade dans sa main, et, par la seule application de ses doigts, sans écraser ni presser ce fruit, il la tenait si bien que personne ne pouvait la lui arracher ; • il mettait le pied sur un palet graissé d'huile, et par conséquent très glissant ; cependant, quelque effort que l'on fît, il n'était pas possible de l'ébranler, ni de lui faire lâcher pied ; • il se ceignait la tête avec une corde, en guise de ruban ; puis il retenait sa respiration : dans cet état violent, le sang se portant au front lui enflait tellement les veines, que la corde rompait ; • il tenait le bras droit dans le dos, la main ouverte, le pouce levé, les doigts joints, et alors nul homme n'eût pu lui séparer le petit doigt d'avec les autres. Ce qu'on dit de sa voracité est presque incroyable : vingt livres (ou vingt mines) de viande, autant de pain et quinze pintes (ou trois conges) de vin suffisaient à peine à le rassasier. Un jour, ayant parcouru toute la longueur du stade, portant sur ses épaules un taureau de trois ou quatre ans, il l'assomma d'un coup de poing, et le mangea tout entier dans la journée. Il eut une fois occasion de faire un bel usage de ses forces. Un jour qu'il écoutait les leçons de Pythagore , le plafond de la salle où l'auditoire était assemblé menaçant de s'effondrer, il le soutint lui seul, donna aux auditeurs le temps de se retirer et se sauva après eux. La confiance qu'il avait en ses forces finit par lui être fatale. La postérité le tient pour le meilleur athlète (au sens de combattant) de l'Antiquité, devançant, dans le quatuor canonique des champions : Thégène de Thasos, le premier à s'être imposé dans deux disciplines différentes (pugilat et pancrace); Glaucos de Carystios, le gigantesque boxeur ; et Polydamas de Skotoussa, le pancratiaste, appelé par Pausanias " l'homme le plus grand ayant jamais vécu ". Ayant trouvé en son chemin un vieux chêne abattu et entrouvert par quelques coins de bois qu'on y avait enfoncés avec force, il entreprit d'achever de le fendre avec ses mains ; mais sous l'effort qu'il fit les coins se dégagèrent, les deux parties de l'arbre se rejoignirent, ses mains furent prises comme dans un étau : il ne put les retirer, et, incapable de se défendre, il fut dévoré par un loup. Ce dernier épisode donna lieu à des emblèmes condamnant ceux qui entreprennent imprudemment des choses au dessus de leurs forces. De Jean Jacques Boissard, dans ses Emblèmes, Metz, A. Faber, 1595 : http://www.emblems.arts.gla.ac.uk/french/picturae.php?id=FBOc023La fin fait sage, à son dam, l’indiscret. Milon, c’estoit au temps de ta verte jeunesse Que tu devois ainsi tes forces mesurer, Alors qu’en ton pays te vis honorer Pour le robuste effort de ta dextre maistresse. Maintenant que le tronc tes bras envieillis presse Tu cognois ton erreur, & trop tard te repens, Et à ta honte propre: ainsi tu nous apprens Que par l’evenement l’imprudent se redresse La temerité ne se rencontre jamais sans la folie. Ce- luy qui en est taché se retrouve coustumierement plustot surpris de mille dangers qu’il n’en a preveu un tout seul. Aussi sont ceus à blasmer, plustot que dignes de commiseration, qui se plaignent des maus soufferts par leur propre faute, pour ne les avoir prevenus, comme ils eussent bien faict s’ils eussent eu plus de consideration. C’est pourquoy l’on dit que nous sommes faits sages par les evenemens, dans lesquels les fols prennent aussi leur instruction, parce qu’ils ne se rendent accorts qu’avec leur dommage. Ce deffaut est à reprendre en tous: mais il est bien plus pernicieus en ceus qui ont charge en une Republique, veu qu’ils n’y peuvent rien ordonner avec temerité qui ne soit tres-prejudiciable : car il advient le plus souvent que l’esprit inconsideré n’y est pas seul puni de sa folie, ains attire toute une multitude dans une mes- me ruyne. L’erreur commis peut aisément estre blasmé, mais difficilement amendé. Il faut donques ruminer & faire prouffit des exemples de faits dont le succez est heureus, sur tout prendre l’occasion au poil : Et quand l’heur nous dit, mediter ce qui nous peut arriver de sini- stre, pour nous armer de prudence, afin que n’ayant eu pou- voir de divertir la touche d’affliction, nous sçachions au moins nous y comporter dignement. Les regrets d’avoir failly sont inutils, quand par imprudence on se trouve embourbez, suyvant le proverbe qui nous enseigne que dire, Je n’y pensoy pas est un trait de folie. De Pierre Cousteau, dans Le pegme, Lyon, Berthélemy Molin, 1560 : Sur Milo Crotoniates.Contre gens rempliz de leurs sens.Milo voulant au fort de sa puissance Un chesne vieux en deux pars diviser, A son meschef donne à tous cognoissance Qu’en sa vertu chacun peut s’abuser. Pour plus d’information sur Milon et la cité de Crotone, voir les liens suivants : http://fr.wikipedia.org/wiki/Milon_de_Crotonehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Crotone
Dernière édition par Emblémiste le Sam 2 Aoû 2014 - 18:44, édité 2 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Sam 17 Déc 2011 - 2:16 | |
| Splendide encore une fois . Un tel personnage ne pouvait pas mourir dans son lit |
| | | probus53 Prefet de l'Vrbs
Age : 51 Localisation : Aux marges de l'Armorique... Date d'inscription : 09/11/2008
| | | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Sam 17 Déc 2011 - 4:11 | |
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| | | lysander Pontif
Age : 48 Localisation : Val d'Oise Date d'inscription : 11/02/2006
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Sam 17 Déc 2011 - 6:56 | |
| - Citation :
- La force et le courage de personnage , expliquerait le retour en grâce de ce prénom au haut moyen age .....!!!!!
Je ne suis pas certain que les 2 prénoms soient de même étymologie, celui du Haut Moyen Age peut être d'origine germanique et la ressemblance des noms ne serait alors que coïncidence | |
| | | | MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
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