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| MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
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Auteur | Message |
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Sergio COS V
Age : 76 Localisation : Sancti Cesarii (06) Date d'inscription : 06/02/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Sam 18 Juil - 17:35 | |
| beaucoup Emblémiste pour cette suite "des légendes", et pour pérenniser les illustrations, pourquoi ne pas faire figurer la/les photos directement en citant leur provenance ?
photo du site : http://www.coinarchives.com/Cordialement, Sergio | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Sam 18 Juil - 19:37 | |
| à toi Sergio. Celle-là serait une bonne solution pour les cas où le nombre de monnaies est petit. Il y a des nombreux posts où le nombre en est très grand. En tout cas, à cause de la question de copyright, je préfère ne donner que les liens. Il semble que Coin Archives elle-même a des problèmes de copyright avec un photographe. Il vaut mieux être prudent .
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 11 Mar - 22:10, édité 2 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 19 Juil - 2:27 | |
| 318 La légende de Selemnos La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, d’Aegium, Achaïe, porte sur l’avers la tête de Zeus (Jupiter) à droite, et, sur le revers, le dieu-fleuve Selemnos gisant sur l’eau à gauche, tenant une cruche dans sa main droite et une herbe dans la main gauche. http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/8088/?search&stype=icono&design_group=1&provinces=any&design-0=24&rno=1Selemnos était un dieu-fleuve de l’Achaïe dans le Péloponnèse, au sud de la Grèce, qui naissait dans le Mont Panakhaikos, coulait en direction nord et se jettait dans le Golfe de Corinthe près de la ville Argyra. D’après la mythologie locale, il avait été un beau jeune berger qui y faisait pâturer son troupeau et avait des amours avec Argyra , une nymphe naïade d’une fontaine de la région . Celle-ci avait l’habitude de venir le voir et dormir à son côté. Quand la beauté de la jeunesse abandonna Selemnos, Argyra cessa de le visiter et il mourait de peine . Aphrodite (Vénus) s’empitoya de lui et transforma le berger pleureux en un fleuve de son nom. Cependant, comme même transformé en eau il continuait à aimer Argyra , la déesse lui octroya un nouveau don, le faisant oublier la nymphe. Il y avait une croyance locale que l’eau du Selemnos était un remède utile tant pour les hommes comme pour les femmes malheureux dans l’amour ; s’ils se lavaient dans le fleuve ils oubliaient leur passion. L’ancienne ville d’Aegium en Achaïe, la moderne Alyion, sur la côte sud du Golfe de Corinthe, fur fondée aux temps homériques. Elle devint partie de la Ligue Achéenne en environ 800 av. J.-C. De 330 à 281 av. J.-C. elle fit partie du royaume de Macédoine et plus tard fut la capitale de la Ligue Achéenne, quand celle-ci fut rétablie en 281 av. J.-C. jusqu’à son annéxation à l’Empire Romain en 146 av. J.-C. Après la chute de la Grèce sous la domination romaine, les Romains démolirent la muraille de la ville et elle entra en décadence. Aegium se sépara de l’Empire Romain et devint une partie de l’Empire byzantin. D’après une légende, elle était le berceau de Zeus (Jupiter) et il y avait dans sa proximité un sanctuaire de Zeus Homarios. A mon avis, il y a une erreur dans la fiche de la monnaie ci-dessus, où le dieu-fleuve est appelé Seleinous. Ceci est un fleuve de Pergame, dans l'actuelle Turquie. Voici des liens en anglais pour le mythe de Selemnos et Argyra : http://www.mythindex.com/greek-mythology/S/Selemnus.htmlhttp://www.theoi.com/Potamos/PotamosSelemnos.htmlhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Argyra.htmlhttp://www.theoi.com/Nymphe/NympheArgyra.html
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 30 Jan - 21:28, édité 2 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 20 Juil - 1:58 | |
| 319 La légende de Seleinous et CeteiosLes monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Pergame, Mysie, portent sur l’avers les bustes de Marc Aurèle et de Lucius Verus à droite, et, sur les revers, Asclépius (Esculape) debout de face tenant son caducée, ou Tyché debout tenant un gouvernaille et une corne d’abondance, chacun d'eux entre les dieux-fleuves Seleinous du côté gauche et Ceteios du côté droit, ces deux gisant face à face, appuyés sur des cruches et tenant dans leurs mains une corne d’abondance et une herbe. http://www.acsearch.info/search.html?search=Seleinos&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0 http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=34&step=3&next=FinishL’antique ville grecque de Pergame, aujourd’hui Bergama, dans la Province de Smyrne (Izmir) en Turquie, était située près des fleuves Seleinous (l’actuel Bergama Çayi) et Ceteios (l’actuel Kestel Çayi), ce dernier étant un tributaire du proche Kaikos (l’actuel Bakir Çayi) (voir mon post n.º 294, La légende de Kaikos). Le Seleinous ne doit pas être confondu soit avec le Sélinos de la Sicile, Italie (voir mon post n.º 127, La légende d'Hypsas et Sélinos), soit avec le Selemnos de l’Achaïe, Grèce (voir mon post précédent). :capello:Pergame (en grec Pérgamon, littéralement « citadelle », en latin Pergamum) était une ancienne ville d'Asie Mineure, en Mysie, située au nord de Smyrne (Izmir), à environ 25 km de la mer Egée. Le peuplement de Pergame est attesté dès le VIIIe siècle. Bien que la tradition la dise fondée par des Grecs d'Arcadie il est peu probable qu'elle ait été une colonie grecque , vu son éloignement de la mer. Le roi de Perse la donne au Spartiate Démarate vers 480 av. J. -C. Une autre mention attestée de la ville remonte à 339 av. J.-C., date à aquelle elle est gouvernée par un tyran grec . Ce fut après la mort d'Alexandre le Grand , en -323, que Pergame émergea de l'anonymat. Le diadoque Lysimaque, un de ses généraux, y a entreposé ses trésors sous la garde de l'eunuque Philétairos. Celui-ci s'empara de Pergame et fonda en -282 l'état Pergamien. Il gouverna d'abord sous la tutelle des Séleucides. Profitant de la lutte entre ces derniers, son neveu et fils adoptif Eumène I , véritable fondateur de la dynastie des Attalides, vainquit Antiochos I en -262 et assura ainsi l'indépendance de Pergame, qui fut consolidée par Attale I Sôter, premier de la dynastie à prendre le titre de roi . Il s'allia avec les Romains au cours de la première guerre macédonienne, contre Philippe V de Macédoine . Après la victoire romaine de Magnésie du Sipyle en -189, par la paix, Pergame reçut de Rome une grande partie de l'Asie Mineure. Par la victoire d'Attale I Sôter contre les Galates (des Celtes d’Anatolie centrale), Pergame étendit son territoire de l'Hellespont à la Carie et l'Ionie, à la Cappadoce et à la partie occidentale de la Phrygie. C'était alors un royaume continental, avec un seul port important, Attalia car les ports grecs de la mer Egée gardent leur indépendance. L'apogée de Pergame fut atteint sous Eumène II (159 ap. J.-C.), roi à partir de 197 . La ville possédait une agriculture et une industrie prospères : l'industrie fabriquait des tissus, de la céramique et surtout, des parchemins, dont l'industrie se développa après l'interdiction de Ptolémée V , jaloux de la bibliothèque de Pergame , d'exporter des papyrus égyptiens vers Pergame . Grand bâtisseur, Eumène II agrandit la ville, consolida les fortifications, édifia le Grand Autel (actuellement aux Pergamon Museum de Berlin) et le temple d'Athéna (Minerve), de nombreux gymnases, et une grande bibliothèque . Il acquérit des sculptures et protégea Delphes. À cette époque, Pergame, était à la fois l'alliée de Rome, et un promoteur de l'hellénisme en Asie Mineure pour contrebalancer cette alliance qui lui valut des inimitiés de la part des villes grecques. Elle devint l'un des grands centres de la culture hellénistique avec Athènes et Alexandrie. Elle attira de nombreux sculpteurs et philosophes. Le dernier souverain attalide, Attale III , sans héritier, choisit par testament Rome comme exécuteur testamentaire, en 133, lui laissant le choix de trouver le meilleur successeur. Le Sénat romain préféra conserver l'administration du riche royaume, dont il fait la province d'Asie. Sous gouvernement romain, la prospérité et l'expansion de Pergame continuèrent. Au IIe siècle de notre ère elle connut même un second apogée, avec l'édification de temples (temple des dieux égyptiens, le Kizil Avlu). Le sanctuaire d'Asclépios (Esculape) devient un centre médical d'une grande renommée, ce qui explique la présence de ce dieux entre les deux dieux-fleuves sur le revers d’une des monnaies ci-dessus. C'était aussi le berceau du grand médecin Galien. À la fin du IIe siècle, Pergame se convertit au christianisme. La ville connut ensuite le déclin de l'Empire romain. En 716 elle fut conquise par les Arabes, puis fut reprise par les Byzantins et passa sous domination ottomane au XIVe siècle. Pergame, construite sur une hauteur (335 m), est la superposition de trois villes, réunies les unes aux autres par des escaliers, avec des belvédères, des terrasses supportant des portiques à deux étages. Dans la ville haute se trouvaient les bâtiments administratifs (agora, palais, arsenal, bibliothèque, théâtre, temples de Dionysos (Bacchus), d’Athéna (Pallas, Minerve) Polias, autel de Zeus (Jupiter)). Dans la ville moyenne un magnifique gymnase, les temples de Déméter (Cérès) et d’Héra (Junon) Basileia, le Prytanée. La ville basse constituait le centre commercial. Admirable réussite architecturale, la ville était au centre d’un riche terroir (blé, oliviers, vignes, élevage). L’industrie était différenciée (parfums, draps fins, parchemins). Sa bibliothèque rivalisait avec celle d’Alexandrie, le palais royal renfermait un véritable musée de sculpture. Elle était fameuse pour son école de rhéteurs, ses ateliers de sculpteurs, et ses artistes dionysiaques en firent le principal foyer de l’art dramatique. Voici des liens pour cette ville : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pergamehttp://www.planet-turquie-guide.com/pergame.htmhttp://www.planet-turquie-guide.com/asclepieion-pergame.htm
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 30 Jan - 21:33, édité 4 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 21 Juil - 1:37 | |
| 320 La légende d’ApesasLa monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Cléonée, Péloponnèse, porte sur l’avers le buste à droite de Julia Domna, épouse de Septime Sévère, et, sur le revers, une vue du sommet du mont Apesas survolé par un aigle posé sur un auteul sur le pic du mont. http://www.acsearch.info/record.html?id=53865 Le mont Apesas, par d’autres noms anciens Selinountio et Opheltio, d’une altitude de 873 m, identifié aujourd’hui avec le mont Phoukas ou Fokas, est située dans l’extrême nord-est de la vallée de Némée, surplombant l’antique ville de ce nom. Le mont Tretos, dans le sud-est de Némée, divisait la vallée de Némée de celle de Cléonée. D’après la mythologie grecque, ce fut le lieu qui reçut le célèbre lion de Némée, lorsqu’il tomba sur la terre dès la Lune. Cet animal féroce ravageait la région du mont Tretos entre Mycènes et Némée . Le sommet tronqué du mont Apesas peut avoir attiré l’attention des créateurs de mythes comme un endroit adéquat pour l’atterrissage de la bête qui fut enfin tuée par Hercule lors du premier de ses douze travaux. Le revers des monnaies ci-dessus représente le sanctuaire de Zeus (Jupiter) Apesantios, établi, d’après la légende, par Persée, qui y sacrifia à Zeus pour la première fois. Les vestiges du grand auteul du dieu sont encore visibles au sommet du mont. Voici un lien pour cette légende: http://wikimapia.org/8459338/Mount-Fokas-Anc-mount-Apesas
Dernière édition par Emblémiste le Sam 31 Mar - 17:37, édité 4 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 22 Juil - 1:55 | |
| 321 La légende du JourdainLa monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Caesarea Paneas, Galilée, porte sur l'avers le buste à droite de Plautilla, épouse de Caracalla, et, sur le revers, Tyché assise à droite, tenant des épis de blé ; à ses pieds, le dieu-fleuve Jourdain, et une petite figure derrièrre elle. http://www.acsearch.info/search.html?id=1215136 Le Jourdain (Jordan, issu de l'hébreu Yarden qui veut dire la Rivière de la Peine, du Jugement, mais aussi Répandre la Vie, Descendre) est un fleuve du Moyen-Orient, qui a donné son nom à la Jordanie et à la Cisjordanie. Des montagnes libanaises de l’Hermon, de 2.750 m d’altitude et toujours couvertes de neige, il est formé par quatre torrents dont les principales sont le Dan et le Baniyas (certains auteurs antiques disait que son nom était formé de ceux de ses deux sources, les torrents Jor et le Dan). Des naissants à la mer Morte, il s'écoule sur 360 km et sa vallée est la plus basse du monde puisqu'il atteint son embouchure à l'altitude de 392 m sous le niveau des océans. Il traverse les lacs Houlé ou Mérom encore à 80 m au dessus du niveau de la mer Méditerranée, et celui de Tibériade ou Génésareth, connu dans la Bible comme mer de Galilée, qui est déjà 210 m au dessous du niveau de la mer, puis se jette dans la mer Morte. Son cours suit une direction nord-sud presque rectiligne, correspondant à la dépression de Ghor. Peu avant son embouchure, il arrose la ville de Jéricho. C'est le seul cours d'eau notable de cette région. Depuis 1948, il sert de frontière entre Israel et la Jordanie. Son principal affluent, le Yarmouk, sépare la Syrie de la Jordanie. Entre le lac Houlé et le lac de Génésareth le Jourdain coule violemment au fond d’une gorge de 350 m de profondeur . Je n’ai pas besoin de rappeler l’importance historique et religieuse de ce fleuve, surtout pour le peuple hébreu et pour la Chrétienté. Il suffit de dire qu’en ses eaux, selon les Evangiles, Jésus Christ fut baptisé par Saint Jean Baptiste . Le supposé endroit exact de ce fait est signalé en Jordanie, non loin de la mer Morte. La scène du revers de la monnaie ci-dessus certainement fait référence à la domination de la région par l’Empire romain . C’est intéressant de signaler que, par influence de l’art classique, dans l’Antiquité et même dans le haut Moyen-Age, la figure du dieu-fleuve Jourdain était souvent représentée das les scènes du baptême du Christ, comme un témoin. Volici un lien sur ce fleuve : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jourdain
Dernière édition par Emblémiste le Sam 26 Juil - 23:56, édité 4 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 23 Juil - 1:39 | |
| 322 La légende du KatarraktesLa monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Magydos du Katarraktes, Pamphylie, porte sur l'vers la tête de Mxime à droite, et, sur le revers, le dieu-fleuve Katarraktes gisant à gauche, tenant une herbe dans sa main droite et une corne d’abondance dans sa main gauche, appuyé à une cruche renversée d’où l’eau s’écoule. http://www.acsearch.info/record.html?id=161006 Magydos, au bord du fleuve Katarraktes (aujourd’hui Düden Çayi), fut un antique établissement grec sur la côte de la Pamphylie, en Asie Mineure, dans l’actuelle Turquie, entre les villes d’Antalia et Perga. Son éxistence est attestée pendant la période romaine et la Basse Antiquité . Le site de l’ancienne Magydos est occupé maitenant par la moderne Lara Manastir. Parfois elle fut identifiée avec Masythus et Mygdala ou Mygdale . Le fleuve Katarraktes devait son nom aux cataractes de Düden, proches à l’actuelle ville côtière d’Antalya. Voici des liens pour cette ville : http://wapedia.mobi/en/Magydoshttp://en.wikipedia.org/wiki/Magydos
Dernière édition par Emblémiste le Ven 22 Juin - 14:53, édité 3 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 24 Juil - 2:00 | |
| 323 La légende de l’Hydre de LerneLa monnaie ci-dessous, d’Apollonia, Macédoine, porte sur l’avers la tête de Perséphone (Proserpine) à droite, et, sur le revers, une hydre à gauche. http://www.coinarchives.com/a/lotviewer.php?LotID=675122&AucID=1244&Lot=58&Val=08d035816754a539f054e65358cea8b5Cette rare émission a été attribuée traditionnellement à Lamia, en Thessalie, à cause du revers du type hydre, trouvé sur le plus ancien argent de cette ville. Aucun des exemples publiés présente une nette indication ethnique. Cependant, deux exemples d’une collection privée auraient une inscription éthnique visible suffisante à confirmer que la ville d’émission s’appelait Apollonia. Comme tous les exemples avec un lieu de trouvaille connu ont été trouvés en Macédoine, il serait à peu près certain qu’ils furent émis par une des trois Apollonias de Macédoine. Pour le moment, il y aurait encore très insuffisante évidence pour attribuer ces monnaies à une de ces villes en particulier. Il y a un grand nombre de monnaies antiques dont les revers représentent le combat entre Hercule et l’ Hydre de Lerne, le second des douze principaux célèbres travaux de ce héros (voir mon post n.º 392, Les douze Travaux d'Héraclès (Hercule) - 2) L'Hydre de Lerne). Celle du lien ci-dessus constitue un rare exemple où cette bête mythique apparaît toute seule. D’après la mythologie grecque, l’ Hydre de Lerne fut un monstre né de Typhon (voir mon post n.º 381, La légende de Typhon (Typhée)) et d'Echidna (voir mon post n.º 122, La légende d’Hercule et Echidna (Delphyné)) et élevé par Héra (Junon). Lerne se trouve près de la mer, à quelque distance de la cité d'Argos. A l'ouest se dresse le mont Pontinos, avec son bois de platanes sacrés. Chaque année, des rites nocturnes et secrets se tenaient à Lerne en l'honneur de Dionysos qui était descendu au Tartare à cet endroit pour aller chercher Sémélé (voir mon post n.º 83, La légende de Spémélé (Thyoné)), et, non loin de là, étaient célébrés les Mystères de Démèter Lernéenne, dans une enceinte qui marquait l'emplacement où Hadès :diabolix:et Perséphone descendirent, eux aussi, au Tartare (voir mes posts n.º 29, La légende de Cérès et Perséphone/Proserpine, et 264, La légende d’Hadès et Proserpine). Cette région fertile à la fois et sacrée vivait dans la terreur de l' Hydre, dont le repaire se trouvait sous un platane à la septuple source d'Amymoné et du lac de Lerne, en Argolide (approximativement face à Nauplie) et qui hantait :hein69:les marais sans fond de Lerne et le lac Alcyonien qui se trouvait dans le voisinage. Ces marais furent le tombeau de bien des voyageurs imprudents . L' Hydre était décrite comme un serpent d'eau gigantesque à corps de chien ou de dragon, possédant entre cinq et mille têtes, dont la tête centrale, faite en partie d’or, était la « tête intelligente » qui dirigeait le corps et était immortelle. Chaque fois qu’un vaillant chevalier coupait une d’elles, deux nouvelles têtes poussaient. L'haleine soufflée par les multiples gueules :beurk:exhalait un poison létal, même durant le sommeil de l'animal. Le monstre ravageait le bétail et saccageait les récoltes . Héraclès (Hercule), avec l’aide de son fidèle serviteur Iolaos , coupa les têtes de l’ Hydre, en cautérisa les blessures avec des torches pour les empêcher de se reproduire, et enterra celle immortelle sous un grand rocher. En plus, il embiba ses flèches avec la bile du monstre et les blessures qu’elles infligeaient devinrent incurables. Il écrasa aussi de son talon un énorme crabe qui était venu en aide de l’ Hydre. Tant celle-ci comme le crabe furent placés dans le ciel par Héra formant les constellations Hydra et Cancer. L’origine de ce mythe a réçu les suivantes différentes interprétations : – Héraclès devait assécher le marais de Lerne. Les sources qui alimentaient le marais filtraient le sol en permanence et rendaient vains ses efforts. Le marais fut ainsi comparé à l' Hydre, et les sources aux têtes renaissantes. – Pausanias admettait qu'il existait une Hydre beaucoup plus grande que d'ordinaire avec un venin puissant, mais d'après lui, c'est Pisandre de Caminos qui exagéra la description de l' Hydre, afin de la faire paraître plus terrible et de donner plus de force à ses vers. - Les cités environnantes de Mycènes étaient soumises à Eurysthée , sauf une, Lerne, gouvernée par un roi du même nom de la ville. La seconde tâche d'Héraclès consista à soumettre cette ville et à détruire une citadelle nommée « Hydre », gardée jour et nuit par cinquante archers postés au sommet d'une tour. La tour fut assaillie et, à chaque fois qu'un archer était abattu, deux autres venaient le remplacer. Le roi Lerne fit appel à l'armée d'un mercenaire carien nommé Crabe :merlin: dans le but de renforcer ses lignes. Héraclès fit de même avec l'aide de Iolaos , venu avec des renforts thébains. La tour fut incendiée et l'armée de Lerne anéantie. Voici des liens pour cette légende : http://mythologica.fr/grec/heraclet02.htmhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/H/Hydra.html (en anglais) http://www.theoi.com/Ther/DrakonHydra.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Dim 27 Juil - 20:20, édité 8 fois | |
| | | septimus Proconsul
Age : 50 Localisation : Paris Date d'inscription : 12/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 24 Juil - 14:05 | |
| Ce que je trouve aussi extraordinaire outre l'érudition de notre ami Emblémiste, c'est son talent de conteur et son humour: j'adore les smileys toujours fort à propos | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 24 Juil - 16:15 | |
| septimus. Ce que je cherche est exactement à rendre agréable la lecture . | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 25 Juil - 1:30 | |
| 324 La légende de SatnioeisLa monnaie provinciale romaine ci-dessous, de Pionia du Satnioeis, Troade, porte sur l’avers le buste de Julia Domna, épouse de Septime Sévère, et, sur le revers, le dieu-fleuve Satnioeis gisant à gauche, tenant une herbe dans sa main droite et appuyé sur une cruche renversée d’où l’eau s’écoule. https://2img.net/r/ihimizer/i/satnioeis.png/Le Satnioeis ou Saphnioeis, l’actuel Touzla ou Yirmidere Çayi en Turquie, est un fleuve de la Troade. Il presque traverse les collines (le bras occidental du Mont Ida) vers la mer dans la côte sud-est, mais il retourne vers l’intérieur et parcourt autres 30 km pour aller à la côte occidentale. Il fut mentionné deux fois dans l’ Iliade d’Homère. La première, dans le Chant VI, en mentionnant qu’Agamemnon tua le guerrier troyen Elatos, qui habitait l’escarpée Pédasos sur les bords du Satnioeis ; la seconde dans le Chant XXI, lorsque Lykaon, fils du roi troyen Priam (voir mon post n.º 245, La légende de Priam) et de Laothoé , fille d’Alteus, roi des Léléges , qui occupaient Pédasos, supplie en vain pour sa vie à Achille, embrassant les jambes et la lance de celui-ci.
Dernière édition par Emblémiste le Sam 13 Sep - 9:05, édité 8 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 26 Juil - 1:08 | |
| 325 La légende du dieu-fleuve LadonLes monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Telphusa, Arcadie, Péloponnèse, portent sur l’avers, respectivement, la tête à droite et le buste à gauche de Septime Sévère, et, sur le revers, le dieu-fleuve Ladon gisant à gauche, sa main droite posée sur sa tête et son coude gauche appuyé sur une cruche renversée d’où l’eau s’écoule. http://www.acsearch.info/record.html?id=10182http://www.acsearch.info/record.html?id=122921Dans la mythologie grecque, le dieu-fleuve Ladon, fils d’Océan et de Thetis, et époux de Stymphalis, était la personnification du fleuve arcadien qui porte son nom. Selon Ovide, sur son bord sa fille, l'hamadryade Syrinx , fut transformée en roseau (qui devint flûte de Pan), pour fuir le dieu Pan amoureux (voir mon post n.º 1, La légende de Pan et Syrinx). Il était aussi le père de Métope, Carmentis et Telphusa. Métope épousa le dieu-fleuve Asopos (voir mon post n.º 139, La légende d’Asopos). Telphusa donna son nom a la ville éponyme, ou les monnaies ci-dessus furent frappées. Carmentis épousa Hermès (Mercure) , dont elle eut au sage Evandre. Elle fut la première qui prophétisa combien grande deviendrait la descendance d’Enée (Virgile, L’ Enéide, Chant VIII, 339-341). Le Ladon, l’ctuel Ladonas, un tributaire de l’Alphée (voir mon post n.º 42, La légende d’Alphée et Aréthuse), naît sur les monts Kyllene en Arcadie occidentale à l’ouest de Tripoli. Voici des liens en anglais pour cette légende : http://www.mythindex.com/greek-mythology/L/Ladon.htmlhttp://www.theoi.com/Potamos/PotamosLadon.html http://en.wikipedia.org/wiki/Ladon_riverIl y a aussi un mythe du serpent Ladon (voir le post N.º 510, La légende du serpent Ladon, dans cette série).
Dernière édition par Emblémiste le Lun 4 Fév - 16:07, édité 3 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 27 Juil - 1:09 | |
| 326 La légende de SkyphiosLa monnaie grecque du lien ci-dessous, de la tribu des Thessaliens, Thessalie, porte sur l’avers le protomé du cheval Skyphios sautant hors de la crevasse d’un roc à droite, et, sur le revers, un grain de blé à l’intérieur d’un carré creux. http://www.acsearch.info/record.html?id=56499 Cette monnaie, dont la frappe était traditionnellement attribuée à la ville de Pherae ou d’Orthe en Pherrhaibia, en Thessalie, d’après la respective fiche aurait été après identifiée plus correctement comme une émission tribale des Thessaliens et son avers montre d’une forme abreviée le mythe fondateur de la Thessalie. Selon cette légende régionale, Poséidon (Neptune) Petraios fendit de son trident le massif des monts Tempe , et, hors de la crevasse, surgit le premier cheval, Skyphios, ancêtre de tous les chevaux, et, notamment, des célèbres chevaux thessaliens ; en même temps, le fleuve Penée put couler à travers ce passage, permettant ainsi le peuplement permanent et sûr de la fertile plaine thessalienne . La gestation de cet animal au sein de la terre aurait résulté de l’impregnation du rocher par une pollution nocturne de Poséidon pendant qu’il y gisait endormi.
Dernière édition par Emblémiste le Dim 27 Juil - 16:54, édité 3 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 28 Juil - 1:08 | |
| 327 La légende de l’Europos/TitaressosLa monnaie grecque du lien ci-dessous, de Metropolis, Thessalie, porte sur l’avers la tête de face du dieu-fleuve Europos ou Titaressos, et, sur le revers, Dionysos (Bacchus) assis sur un roc à gauche, tenant un thyrse dans sa main droite, sa main gauche posée sur le roc. http://www.acsearch.info/search.html?search=Titaresios&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0 L’ Europos est un des principaux tributaires du fleuve Pénée, en Thessalie, dans le nord de la Grèce. Ses sources sont dans les Monts Olympos et Titanos (ou Titarios), et il coule en direction sud à travers la moitié nord de la Thessalie pour se jetter dans le Pénée près de Gyrtone. Il signalait les limites entre la Macédoine vers le nord et la Tessalie vers le sud. La ville thessalienne de Metropolis était située sur ses bords. Homère, qui le nomme Titaressos, le mentionne dans le Chant II de l’ Iliade, disant que l’adorable Titaressos , qui jette son brillant courant dans le Pénée, ne mélange pas ses eaux avec les tourbillons argenteux de ceci , mais, comme de l’huile, il glisse sur sa surface au-dessus de lui, puisqu’il provient de l’eau du Styge, le temible fleuve de l’enfer . Voici un lien en anglais pour ce fleuve : http://www.theoi.com/Potamos/PotamosTitaressos.html
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 29 Juil - 1:01 | |
| 328 La légende de TimelesLes monnaies grecques ci-dessous, d’Héracléa Salbacé, Carie, portent sur l’avers la tête de Demos à droite (images non disponibles), et, sur le revers, le dieu-fleuve Timeles gisant à gauche, tenant une herbe dans sa main droite et une corne d’abondance dans la main gauche, appuyé sur une cruche renversée d’où l’eau s’écoule. https://imageshack.com/i/eyqQIzrep:capello:Le territoire de la ville d’Héracléa Salbacé, la moderne Makuf, en Turquie, au pied de la chaîne montagneuse Salbacus (aujourd’hui Baba Dag) et dans l’extrême nord-est de la plaine de Tabae, était séparée par la petite rivière Timeles de celui de la voisine Aphrodisias, située sur un des contreforts occidentaux du Salbacus, à environs 32 km d’Antioche. La Timeles, un des affluents de l’Harpassos (l’actuel Ak Çayi), à son tour tributaire du Méandre (Büyük Menderes) (voir mon post n.º 173, La légende du Méandre), naissait dans le territoire d’Aphrodisias et est représentée sur des monnaies de ces deux villes .
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 30 Juil - 1:02 | |
| 329 La légende d’AtraxLes monnaies grecques des liens ci-dessous, d’Atrax, Thessalie, portent sur l’avers la tête d’ Atrax à droite ou à gauche, et, sur le revers, soit un cavalier poursuivant un taureau à gauche, soit un taureau attaquant à droite. http://www.acsearch.info/record.html?id=476014http://www.acsearch.info/record.html?id=476016http://www.acsearch.info/record.html?id=476017http://www.acsearch.info/record.html?id=476018http://www.acsearch.info/record.html?id=68161Atrax fut un roi mythique de l’Etolie , fils du fleuve Pénée et de Bura , fille d’Ion, le héros ancêtre des Ioniens, et d’Hélice , dont la ville achéenne de Bura deriva son nom. On croyait qu’il avait donné son nom à un fleuve de la région qui débouchait dans la Mer Ionienne, et à la ville d’ Atrax, sur le bord nord du Pénée, en Hestiaeotis, une des quatre régions de la Thessalie, près des monts Olympe et Ossa, à environs 16 km de Larissa. Après lui les Etoliens furent denommés Atracides. Atrax fut le père des filles Hippodamie et Caenis. Celle-ci, aimée par Poséidon (Neptune) , obtint de ce dieu d’être transformée en homme invulnérable dont le nom fut changé en Caenos . Alors il réalisa des grandes prouesses et participa à la lutte entre les Centaures et les Lapithes (voir mon post n.º 45, Le combat entre les Centaures et les Lapithes). Les Centaures, percevant qu’il était invulnérable, l’écrasèrent sous une pille d’arbres qu’ils lui jetttèrent. Poséidon, apitoyé de son malheur, le métamorphosa en l’oiseau Caenis (Ovide, Métamorphoses, Livre XII). Voici un lien pour ce personnage : http://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Atrax.html
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 31 Juil - 0:45 | |
| 330 La légende d'AmymonéLes monnaies provinciales romaines ci-dessous, d’Argos, Argolide, portent sur l’avers les effigies d'Hadrien et d'Antonin le Pieux (images non disponibles), et, sur le revers, soit Poséidon debout à droite devant Amymoné assise à gauche, levant sa main droite à sa face et tenant une hydria dans la main gauche, soit Amymoné assise à gauche sur un roc, ayant une hydria à ses pieds, soit Amymoné debout à gauche, levant sa main droite à sa face et tenant une hydria dans la main gauche. Dans la mythologie grecque, Amymoné ou Amymone, signifiant « celle sans faute » , fut une des cinquante Danaïdes, filles du roi d’Argos Danaos et de diverses femmes. Lors de son arrivée à Argos dès la Lybie, Danaos envoya ses filles chercher de l'eau car la ville avait été frappée de sécheresse par Poséidon (Neptune), indigné par le fait qu’elle avait été confiée à la protection d’Héra (Junon). Amymoné , ayant rencontré un cerf, tenta de le tuer mais sa lance atteignit un satyre chtonien endormi qui, réveillé, chercha à la violer . Poséidon (Neptune), qui apparut subitement et átait, lui aussi, intéréssé à la jeune fille , entendit son appel au secours et la sauva. Prise d’une grande gratitude, elle s'unit à lui . Informé du motif de son expédition, Poséidon lui révéla l'emplacement des sources autour de Lerne, ou, selon une autre version, en son honneur il ouvra de son trident une source près de Lerne, à laquelle fut donné le nom d’ Amymoné. La source permit à celle-ci de ramener la fertilité dans la cité. De ses amours avec le dieu , elle conçut par ailleurs un fils , Nauplios, « le navigateur », qui fonda et donna son nom au port de la ville d’Argos, l'actuel Nafplion. D’après une autre tradition, Amymoné s’endormit pendant son expédition en quête d’eau et fut surprise par un satyre. Elle invoqua Poséidon qui apparut et jetta son trident contre le satyre, mas il frappa un rocher et le satyre s’échappa . Après avoir possédé la jeune fille , le dieu lui ordonna de rétirer le trident du rocher, d’où une triple source jaillit immédiatement. Cette source, appelée aujourd'hui Amymoné, donna naissance au fleuve Lerne, dont l'eau ne tarit jamais même au cours de l'été. Amymoné partagea ensuite le sort de ses soeurs. Aegyptos, roi d’Egypte et frère de Danaos, avait proposé à celui-ci le mariage de ses cinquante fils avec les Danaïdes. ce qu’il réfusa . Plus tard Aegyptos envoya ses fils à Argos en leur interdisant de revenir avant d'avoir châtié Danaos et toute sa famille . A leur arrivée, ils demandèrent à Danaos de revenir sur sa décision et de leur permettre d'épouser ses filles (ils avaient l'intention de les tuer le soir de leurs noces ) ; comme il refusait encore , ils mirent le siège devant Argos. Comprenant que la soif le contraindrait bientôt à capituler, Danaos promit de faire ce que demandaient ses neveux aussitôt que le siège serait levé . Un mariage général fut décidé et Danaos forma les couples. Mais pendant les fêtes du mariage, Danaos distribua en secret de longues épingles que ses filles devaient cacher dans leurs cheveux et, à minuit, chacune des filles poignarda son mari en plein coeur . Amymoné fut d’accord et assassina son époux Encélade. Elle fut donc condamnée au supplice des Danaïdes dans les Enfers , qui consistait a chercher continuellement à remplir d’eau un tonneau perforé ou sans fond. Des Danaïdes, seule Hypermnestra épargna la vie de son époux Lyncée , parce qu’il respecta sa virginité . Elle est parfois confondue avec Amymoné . Voici des liens pour cette légende : http://fr.wikipedia.org/wiki/Amymonehttp://www.insecula.com/contact/A006932.html http://mythologica.fr/grec/danaide.htm#amymonehttp://en.wikipedia.org/wiki/Amymone (en anglais) http://www.theoi.com/Nymphe/NympheAmymone.html (en anglais) http://www.theoi.com/Heroine/Amymone.html (en anglais) http://www.erevos.com/mythology/en/amymone.htm (en anglais) http://www.mlahanas.de/Greeks/Mythology/Amymone.html (en anglais) http://www.pandorawordbox.com/image.php?image=011625521 (en anglais)
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 1 Aoû - 1:03 | |
| 331 La légende d’OcéanLes monnaies romaines et provinciale romaine de Tyr (Phénicie) des liens ci-dessous portent sur l’avers le buste d’Hadrien et celui de Salonina à droite, et, sur les revers, Océan gisant à gauche adossé à un dauphin, tenant une ancre da sa main droite et ayant sa tête appuyée sur son bras gauche haussé. http://www.fredericweber.com/articl_dieux/article_ocean.htmhttp://www.acsearch.info/record.html?id=44998http://www.acsearch.info/record.html?id=215513http://www.coinarchives.com/a/results.php?search=Oceanus&s=0&results=50Océan, élément cosmogonique de la mythologie grecque, était formé par l'eau qui entoure le disque plat de la Terre comme un grand fleuve. Personnifié, il était l'aîné des Titans, fils d'Ouranos (le Ciel) et de Gaia (la Terre). Océan et sa soeur Téthys s'unirent pour donner naissance à de très nombreux fils, les dieux-fleuves, et de très nombreuses filles, les nymphes Océanides. Plusieurs sources établies le font en outre engendrer Triptolème avec sa propre mère Gaïa (voir mon post n.º 5, La légende de Triptolème) et les Cercopes avec sa fille Théia, distincte de la Titanide du même nom. Comme Ouranos et Gaïa, Océan avait une valeur cosmologique dans la pensée grecque archaïque, en tant que large fleuve ceinturant la plaine de la Terre, qui en marque les limites. Toutes les rivières, puits, sources sont censées avoir leur origine dans l' Océan à travers des connexions souterraines, et ses eaux sont donc douces. Aussi les auteurs pré-hésiodiques, loin de ranger Océan et Téthys parmi les Titans, plaçaient directement le couple à l'origine de tous les autres divinités, y compris les protogones traditionnels : Ouranos, Gaïa, Nyx (la Nuit) etc. Dans l’ Iliade d’Homère, Chant XIV, Héra (Junon) prétend que tous dieux descendent de l' Océan et qualifie Téthys de " Notre-Mère à tous ". Cette tradition, reprise dans certains fragments cosmogoniques orphiques, expliquerait la place " à part " occupée par Océan et Téthys dans les généalogies hésiodiques ( Océan est l'aîné des Titans, Téthys, la benjamine des Titanides) et permettrait de mieux comprendre le fait que ces deux divinités " ancestrales " n'intervinrent jamais aux côtés des Titans dans le conflit de souveraineté ayant opposé les enfants d'Ouranos à leur pére et à Zeus (Jupiter), la Titanomachie. Ils continuèrent à régner paisiblement sur leur vaste royaume . Durant cette guerre, Rhéa confia sa fille Héra à Océan et Téthys, qui l’élvèrent. Plus tard, ces deux derniers s'étant querellés , Héra tenta de les réconcilier . Tout ce qui dans le monde était étrange et fabuleux était placé près du « fleuve Océan » : les Ethiopiens, les Cimmériens, les Pygmées, Géryon, les Gorgones et le jardin des Hespérides. Le soleil et et tous les corps célestes se levaient et se couchaient dans l' Océan. Océan obtint la coupe en or de son beau-fils Hélios et la prêta à Héraclès . Le héros put ainsi naviguer sur l'océan et ramener les troupeaux de Géryon. Dans les légendes tardives, lorsque Zeus, souverain des dieux de l'Olympe et ses frères, Poséidon (Neptune) et Hadès (Pluton), renversèrent les Titans et assumèrent leur pouvoir, Poséidon et sa femme Amphitrite succédèrent à Océan et Téthys comme maîtres des eaux. Voici des liens pour ce mythe : http://mythologica.fr/grec/ocean.htmhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/O/Oceanus.htmlhttp://www.theoi.com/Titan/TitanOkeanos.htmlhttp://www.maicar.com/GML/Oceanus.html
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 2 Aoû - 1:43 | |
| 332 La légende de l’ApisLes monnaies impériales romaines de divers ateliers et provinciales des liens ci-dessous d’Alexandrie et de Memphis (Egypte), de Cyzique et Hadrianotherai (Mysie), d'Héraclée (Thrace|) portent sur leurs avers soit un oiseau échassier à gauche (l'Ibis ?), soit la tête de Domitien, d’Hadrien, de son favori Antinoüs, d’Antonin le Pieux ou de Caracalla et de Julien II l'Apostate ou le Philosophe à droite, et, sur les revers, soit le taureau Apis debout à droite ou à gauche, soit Isis debout à droite tenant un sceptre dans sa main droite et le serpent Uraeus sur son bras gauche, ayant le taureau Apis debout à droite derrière elle. http://www.acsearch.info/record.html?id=55289http://www.acsearch.info/record.html?id=55407http://www.acsearch.info/record.html?id=55408http://www.acsearch.info/record.html?id=215306http://www.acsearch.info/record.html?id=5900http://www.acsearch.info/record.html?id=5901http://www.acsearch.info/record.html?id=17868http://www.acsearch.info/record.html?id=26050http://www.acsearch.info/record.html?id=52085http://www.acsearch.info/record.html?id=52086http://www.acsearch.info/record.html?id=55291http://www.acsearch.info/record.html?id=359852http://www.acsearch.info/record.html?id=364307http://www.acsearch.info/record.html?id=368339http://www.acsearch.info/record.html?id=368341http://www.acsearch.info/record.html?id=395786http://www.acsearch.info/record.html?id=531150http://www.acsearch.info/record.html?id=232143 Apis est le nom grec d'un taureau sacré de la mythologie éyptienne, vénéré dès l'époque préhistorique. Il était le plus important de tous les animaux sacrés d’Egypte, et, comme les autres, son importance augmenta avec le passage du temps. Les premières traces de son culte sont représentées sur des gravures rupestres, il est ensuite mentionné dans les Textes des Pyramides de l'Ancien Empire et perdura jusqu'à l'époque romaine. Son culte aurait été institué par Kaiechos , de la Seconde Dynastie. Apis est nommé sur des monuments très antiques, mais on sait très peu de l’animal divin avant le Noveau Royaume . Un taureau pourrait représenter un roi qui devint une divinité après sa mort . Apis était symbole de fertilité, de puissance sexuelle et de force physique . Son incarnation physique était vénérée dans tout le pays, et gardée à Memphis dans un Apieum voisin du grand temple de Ptah. L' Apis était choisi selon des critères très stricts (peut-être vingt-neuf), dont entre autres, un pelage noir, un triangle blanc sur le front, un signe en forme de vautour aux ailes déployées sur le dos, les poils de la queue doubles et un signe en forme de scarabée sous la langue. On croyait qu'il était engendré par une foudre. Il y avait des grands rejouissances dans tout le pays lorsqu’un nouveau Apis était trouvé . La légende veut qu'à sa mort, l' Apis se réincarnait dans l'un de ses congénères, que les prêtres étaient chargés de retrouver. Ainsi, un seul taureau était vénéré à la fois. La mort d'un Apis était un événement majeur (qui se répétait tous les quatorze ans en moyenne) et qui conduisait à un deuil national de soixante-dix jours (le temps de sa momification) . Les funérailles de l' Apis étaient fastueuses ; embaumé, il était déposé dans un sarcophage et inhumé dans le Sérapéum de Saqqarah, un tombeau commun grandiose aménagé au Nouvel Empire. La mère de l' Apis avait également droit à un traitement de faveur, et était inhumée dans une nécropole particulière non loin de l' Iséum de Saqqarah. À Memphis, Apis était d'abord le héraut du dieu Ptah, le créateur, puis fut associé à son bâ. À partir du Nouvel Empire, il fut également associé au dieu Rê, la vie, et commença à être représenté portant le disque solaire entre ses cornes. À sa mort, l' Apis était assimilé au dieu Osiris sous le nom d’Osorapis, c’est-à-dire Osiris-Apis et se trouvait associé au culte funéraire. Ainsi, à la Basse Époque on le trouve représenté sur les sarcophages comme un taureau portant la momie du défunt sur le dos, et l'accompagnant jusqu'à son tombeau. À l'époque gréco-romaine, sa forme funéraire d'Osiris-Apis fut assimilée (notamment à Alexandrie) aux dieux Pluton (Hadès) et Apollon (Phébé) sous la forme du dieu Sérapis. D'où le nom du tombeau des Apis, le Sérapéum. Des fouilles dans le Sérapéum à Memphis révélèrent les tombeaux de plus de soixante animaux :hein70: , qui vont depuis le temps d’Aménophis III à celui de Ptolémée Alexander . Originairement, chaque animal était entéré dans un tombeau séparé, avec une chappelle construite au dessus. Khamuhis, le fils prêtre de Ramesès II excava une grande gallerie pour être douée avec les chambres d’entombement ; une autre gallerie similaire fut ajoutée par Psammethichus I . L’ Apis était représenté sous la forme d'un taureau portant un disque solaire entre les cornes et souvent également le serpent Uraeus . Voici un lien sur cette divinité : http://fr.wikipedia.org/wiki/Apis
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 3 Aoû - 1:10 | |
| 333 La légende de PélopsLes monnaies grecques et provinciales romaines de d'Hyméra (Sicile) et de Sardes (Lydie) des liens ci-dessous portent sur leurs avers, soit les bustes à droite de Plotina, épouse de Trajan, et de Marciana, soeur de Trajan, soit Pélops sur un bige à droite, et, sur leurs les avers ou revers, Pélops monté sur un cheval galopant à droite ou à gauche, tenant un fouet dans sa main droite, et sur les revers soit Niké volant à gauche, soit la nymphe Himéra debout de face (voir mon post n.º 135, La légende d'Himéra). http://www.acsearch.info/record.html?id=428003http://www.acsearch.info/record.html?id=236270http://www.acsearch.info/record.html?id=97605http://www.acsearch.info/record.html?id=320216http://www.acsearch.info/record.html?id=97605http://www.acsearch.info/record.html?id=2241Pélops a été déjà traité dans mon post n.º 33, La légende de Pélops et Hippodamie, à propos des monnaies où ce couple apparaît sur un char, soit brièvement dans mon post n.º 276, La légende de Sipyle. Ici je traiterai des monnaies où le héros apparaît isolémment. Dans la mythologie grecque Pélops, héros éponyme du Péloponnèse, était le fils de Tantale , fils de Zeus (Jupiter), favori des dieux et roi de Phrygie, et de Dioné , fille d'Atlas ou d'Euryanassa fille de Pactole. Selon Ovide, Pélops fut tué dans son enfance par son père qui le découpa en morceaux et le servit en ragout aux dieux lors d'un banquet pour tester leur omniscience . Ils se rendirent immédiatement compte de la terrible nature de cette nourriture, à l'exception toutefois de Démèter (Cérès) qui, toujours fortement troublée par la disparition de sa fille, mangea une épaule (voir mon post n.º 29, La légende de Cérès et Perséphone/Proserpine). Les dieux ordonnèrent à Hermès (Mercure) de mettre les membres de Pélops dans un chaudron et le restituer à la vie et à son apparence antérieur. Quand ce procès fut terminé, Clotho (voir mon post n.º 265, La légende des Moires (Parques)) le rétira du chaudron et, comme lui manquait l’épaule mangée par Démèter, celle-ci la remplaça par un implant en ivoire. Puis, les dieux condamnèrent Tantale à un terrible supplice (voir le post n.º 276, cité). D’après la tradition, les descendants de Pélops, les Pélopidae, conservèrent à jamais une tâche blanche au niveau de l'épaule. Ce fut à la suite de cette résurrection que Poséidon (Neptune) tomba amoureux du jeune homme et l'enleva afin d'en faire son amant et son échanson, comme plus tard Zeus avec le jeune Ganymède (voir mon post n.º 9, La légende de Ganymède). Cependant Pélops repartit sur terre par ordre de Zeus, parce que son père Tantale obtenait de son fils de l'ambroisie (nourriture des dieux) et du nectar (boisson des dieux) qu'il offrait ensuite à certains mortels. C'est ainsi que Pélops se rendit en Phrygie, où il ne devait pas demeurer longtemps car son père était tenu pour responsable du rapt de Ganymède, par Ilos, frère du jeune garçon enlevé et roi de Troie , qui chassa Pélops et ses compagnons. Pélops, parvenu à Pise, en Elide, avec une grosse fortune , séduisit Hippodamie , la très jolie fille du roi d'Elide Oenomaos . Ce dernier, fils d'Arès, avait été prévenu par l'oracle qu'il serait tué par son gendre. Aussi éliminait-il tous les prétendants à la main de sa fille. Il les défiait à la course en char, et gagnait inéluctablement grâce aux chevaux merveilleux que lui avait été donnés par Zeus. Hippodamie soudoya Myrtilos, le cocher de son père, en lui promettant de passer une nuit avec elle (dans une autre version c'est Pélops lui-même qui fait la démarche). Myrtilos, qui était amoureux d'Hippodamie , enleva les clavettes des roues du char d'Oenomaos qui se détachèrent pendant l'épreuve. On dit aussi que le char ailé de Poséidon et ses chevaux conduits par Pélops auraient suffi à distancer Oenomaos. Quoiqu'il en soit, Oenomaos mourut près de l'épouvantail à chevaux en maudissant son cocher. Un soir Hippodamie, Pélops et Myrtilos partirent faire une promenade en char et tandis que Pélops était allé chercher de l'eau, Hippodamie accusa Myrtilos d'avoir voulu la violer . Sur le chemin du retour, Pélops précipita Myrtilos dans la mer mais ce dernier eut juste le temps de maudire Pélops et toute sa famille . Hermès plaça Myrtilos parmi les constellations : le cocher. Pour compenser le meurtre de Myrtilos, Pélops fonda le premier temple d’Hermès dans le Péloponnèse, et érigea aussi un monument aux prétendants malheureux d’Hippodamie, auquel un sacrifice annuel leur était offert. Devenu roi de Pise , Pélops fonda à la mémoire d'Oenomaos les premiers Jeux olympiques et, en l'honneur d'Hippodamie, qu'il épousa, institua une fête tous les quatre ans consacrée à Héra (Junon) , déesse du mariage. Il reçu son sceptre d’Hermès et le transférait à son fils Atrée. Pélops et Hippodamie eurent un grand nombre d'enfants, dont Atrée et Thyeste, Dias, Cynosurus, Corinthus, Hippalmus (Hippalcmus ou Hippalcimus), Hippasus, Argeius, Alcathus. Aelius, Lysidice, Alcyone, Trézène, Sicyon, Sciron, Coprée, Alcathoos, Nicippé, Cléoné, Eurydice, Eurymède et Pithée. Mais Pélops avait également un fils, Chrysippos, avec la nymphe Astyoché ou Danaïs, qui était son favori. Hippodamie sut exciter la jalousie de ses fils jumeaux Atrée et Thyeste contre le bâtard et les deux garçons tuèrent leur demi-frère le jettant dans un puits. Pélops bannit l'épouse et ses fils, qui trouvèrent refuge en Argolide. La malédiction sur les meurtriers fut à l'origine de l'effroyable destinée qu'allait connaître la famille des Atrides. Pélops conquit l'Arcadie et son nom fut donné à toute la grande péninsule du sud de la Grèce, le Péloponnèse. Il acquit le contrôle de la plus grande partie du Péloponnèse occidental. Son rival à l’est était Persée (voir mon post n.º 314, La légende de Persée). Une union fut formée entre les deux maisons royales moyennant le mariage des filles de Pélops avec les fils de Persée. Quand eut lieu la Guerre de Troie, dont les petits-fils de Pélops, Ménélas et Agamemnon, fils d’Atrée, devaient être les protagonistes, l'oracle proclama que la ville ne pourrait être enlevée que si un des os de Pélops n’était pas amené dès Elis à sa Troade natale. L’os de l’épaule fut donc y amené, pour permettre la victoire des Atrides. Voici des liens pour ce mythe et d’autres associés à lui : http://mythologica.fr/grec/pelops.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9lopshttp://www.mythindex.com/greek-mythology/P/Pelops.html (en anglais) http://www.theoi.com/Heros/Pelops.html (en anglais) http://www.maicar.com/GML/Pelops1.html (en anglais)
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 4 Aoû - 1:02 | |
| 334 Le légende des GorgonesLes liens ci-dessous amènent à un grand nombre de monnaies grecques, romaines et provinciales romaines portant la tête d'une Gorgone de face, de trois-quarts ou à droite, soit sur l’avers, soit sur le revers, soit isolémment, soit associée à d’autres symboles, soit ornant le centre d’un bouclier ou la poitrine de l’armure de l’empereur. L’autre face des monnaies portent des motifs très variés. http://www.fredericweber.com/articl_dieux/article_meduse.htm http://www.acsearch.info/search.html?search=Gorgon&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.coinarchives.com/a/results.php?search=Gorgon&s=0&results=100Sur le revers de cet intéressant médaillon de Daldis (Lydie) au buste de Gordien III sur l'avers, on voit les Gorgones gisantes sous un arbre, Hypnos (le Sommeil) au dessous d'eux indiquant qu'elles sont endormies, et Persée s'avançant vers eux : http://cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=324648 D’après la mythologie grecque, les Gorgones étaient des monstres fabuleux, enfants des divinités marines Phorcys et de Céto et soeurs des Grées. On les représentait sous la forme de femmes à la chevelure faite de serpents entrelacés et parfois dotées d'ailes. Leur demeure se trouvait de l'autre côté de l'océan occidental, au mont Hélicon et selon d'autres versions, près du pays des Hespérides ou aux confins de la Libye. On distingue en général trois Gorgones : Euryale, Sthéno et la plus célèbre, Méduse, qui était mortelle, contrairement à ses deux sœurs qui ne connaissaient ni la mort ni la vieillesse. Méduse avait la figure, parfois barbue, d'une laideur repoussante, de forme ronde, avec un nez camard, une bouche immense, munie de dents longues comme des défenses de sanglier d'où sortait une langue. Ses ailes puissantes étaient d'or, ses mains d'airain tout comme sa chevelure, où se dressaient des serpents qui pendaient aussi à sa ceinture. Mais ses armes les plus redoutables étaient ses yeux grands ouverts qui lançaient des éclairs et pétrifiaient ceux qu'ils fixaient directement . Selon la légende, Méduse aurait été une belle jeune fille , un peu trop fière de sa chevelure. Poséidon (Neptune), attiré par la couleur dorée de ses cheveux, s'était uni à elle dans le temple d'Athéna (Pallas, Minerve) et cette dernière lui aurait changée en un paquet de serpents en guise de châtiment . C’est pourquoi, lorsque Persée lui trancha la tête d'un seul coup de serpe, à sa grande surprise, Pégase, le cheval ailé, et le guerrier Chrysaor brandissant une épée d'or, tous deux conçus par Poséidon, jaillirent de son corps décapité (voir mes posts n.º 3, La légende de Persée et la Méduse, n.º 55, La légende de Pégase, et n.º 314, La légende de Persée). Athéna plaça sa tête ( Gorgoneion) sur son égide. Dans une autre tradition, elle aurait enterré cette tête sous la place du marché ( agora) d'Athènes pour protéger cette ville et aurait donné une mèche de " cheveux " à la ville de Tégée pour la protéger (Méduse signifie " celle qui protège " en grec) (voir mon post n.º 103, La légende de Céphée et Astérope (Stérope)). Asclépios (Esculape) aurait découvert que du sang pris sur le côté droit de la Mèduse pouvait ramener un mort à la vie, tandis que celui pris sur son côté gauche devenait un poison fatal et instantané (voir mon post n.º 433, La légende d'Ascépius (Esculape)). Les Gorgones figurent sur de très nombreux monuments et leurs représentations sont très diverses. On les imaginait sous la formes de belles jeunes filles mais le plus souvent elles apparaissent comme des femmes ayant une chevelure faite de serpents entrelacés, une croupe de jument et très souvent elles tirent la langue . Voici des liens pour ce mythe : http://mythologica.fr/grec/gorgone.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Gorgonehttp://www.mythindex.com/greek-mythology/G/Gorgones.html (en anglais) http://www.theoi.com/Pontios/Gorgones.html (en anglais) http://en.wikipedia.org/wiki/Gorgon (en anglais) http://www.maicar.com/GML/Medusa1.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Mer 15 Mar - 3:13, édité 8 fois | |
| | | Briac Prefet de l'Vrbs
Age : 124 Localisation : Belgique Date d'inscription : 13/01/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mar 4 Aoû - 1:15 | |
| Il y a bien longtemps que je ne t ai plus félicité pour ce travail, :salut6: chapeau emblémiste!
Au fait, tu en as encore beaucoup des légendes à nous expliquer? | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Briac Prefet de l'Vrbs
Age : 124 Localisation : Belgique Date d'inscription : 13/01/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mar 4 Aoû - 6:58 | |
| Je te souhaites bon courage alors | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 5 Aoû - 1:08 | |
| 335 La légende de Chronos/SaturneLes monnaies grecques d’Himéra (Sicile) et Mallos (Cilicie), et républicaines, impériales et provinciales romaines de Rome, Asie et Alexandrie (Egypte), portent sur leurs avers la tête de Chronos, Saturne, Rome, à droit ou à gauche, et celle d’Antonin le Pieux et le buste de Gallien à droite, et, sur les revers, soit le foudre flanqué par un épi de grain et un aigle tenant un serpent, soit Rome assise à gauche sur un roc et des boucliers, tenant un sceptre et étant couronnée par la victoire debout derrière elle, tenant une palme, soit une aigle légionnaire entre deux enseignes, soit Vénus dans un bige à droite survolée par Cupidon tenant une couronne, soit une proue de galère à droite ou à gauche, soit deux hommes assis sur un banc entre deux épis de blé, soit Saturne dans un quadrige galoppant à droite, tenant une faux dans sa main droite, soit Saturne debout à droite tenant un sceptre, soit “ Saturne en Verseau ”, le buste voilé de Chronos avec un disque au dessus de sa tête, un faux derrière son épaule gauche, une étoile d’huit rayons devant lui, un jeune homme nageant à gauche au dessous tenant de ses deux mains une amphore renversée. http://www.acsearch.info/search.html?search=Saturn&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#1http://www.acsearch.info/search.html?search=Saturn&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#0http://www.acsearch.info/search.html?search=Saturn&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=3#0http://www.acsearch.info/record.html?id=99947 Dans la mythologie grecque, Chronos ( Cronos) est un dieu primordial ( Protogenos) personnifiant le temps, un être immatériel, apparu lui-même tout formé à la création du monde. Il figure essentiellement dans les traditions orphiques, qui le considéraient comme fils de Gaïa et d’Hydros (Eaux primordiales), et est souvent confondu avec Cronos, le roi des Titans dans les traditions tardives. Il était représenté sous les traits d'un serpent à trois têtes (une d'homme, une de lion et une de taureau) enlacé avec son épouse serpentiforme Ananké (déesse de la Nécessité Impérieuse, de la Fatalité) autour du monde-œuf. Ils sont censés entraîner le monde céleste dans sa rotation éternelle. Ils seraient les géniteurs de Chaos et Éther. Dans la mythologie romaine, Saturne, une ancienne divinité agraire à l'origine (on lui attribuait notamment la protection des semailles), fut peu à peu assimilée au dieu grec Cronos, dont il hérita les principales légendes. D'après une tradition évhémeriste, Saturne, fils puîné d'Ouranos, le Ciel, et de l'antique Tellus ou Vesta, la Terre, après avoir détrôné son père, obtint de son frère aîné Titan la faveur de régner à sa place . Titan toutefois y mit une condition, c'est que Saturne ferait périr toute sa postérité , afin que la succession au trône fût réservée aux propres fils de Titan. Les Romains considéraient que son épouse était Lua , la déesse des expiations ; puis plus tard ce rôle fut dévolu à Ops (déesse de l'Abondance) équivalent latin à la Crétoise Rhéa et à la Phrygienne Cybèle, dont il eut successivement cinq enfants . Sachant qu'un jour il serait lui aussi renversé du trône par un de ses fils et pour tenir la promesse faite à Titan, Saturne exigeait de son épouse qu'elle lui livrât les nouveau-nés mâles . Ops présenta à son époux leurs filles Junon (Héra) et Glauca, nées la première en même temps que Jupiter (Zeus), la seconde en même temps que Pluton (Hadès), qu'elle parvint ainsi à sauver tous deux, un autre stratagème lui ayant permis de dissimuler à Saturne la naissance de Neptune (Poséidon), qui contrairement à ses deux frères, n'avait pas eu de sœur jumelle. Ayant découvert le subterfuge , Titan emprisonna Saturne et Ops, après quoi Jupiter, devenu adulte, déclara la guerre à Titan et à ses fils , les vainquit , libéra ses parents et rétablit son père sur le trône. Mais ayant découvert que Saturne, peu reconnaissant, complotait contre lui, Jupiter finit par traiter ce dernier comme Ouranus avait été autrefois traité par ses propres fils, après quoi il le chassa du ciel. Ainsi la dynastie de Saturne se continua au détriment de celle de Titan . D'après une autre tradition, pour éviter que ne s'accomplisse la prédiction selon laquelle il serait détrôné par l'un de ses enfants, Saturne dévora chacun d'eux à leur naissance . Mais un jour, son épouse Cybèle et sa mère Tellus réussirent à sauver Jupiter en faisant avaler à Saturne une pierre enveloppée dans des langes à la place de son fils . Plus tard, ce dernier réussit effectivement à chasser son père du pouvoir et l'obligea à régurgiter ses frères et sœurs . Lorsque Saturne fut chassé de l'Olympe et réduit à la condition de simple mortel, il vint en Italie, à l'endroit où Rome devait s'élever plus tard. Là, il fut accueilli par Janus, le dieu du commencement, qui occupait déjà les hauteurs du Janicule. Saturne s'installa sur la colline située sur la rive droite du Tibre, le Capitole. C'est pour cette raison que le Capitole s'appelait primitivement le mont de Saturne, " Saturnus mons ". Il y fonda un village fortifié qui portait, selon la tradition, le nom de Saturnia. En même temps que l'agriculture et la taille de la vigne, Saturne apprit aux habitants du Latium les premières lois et l'utilisation de la monnaie pour faciliter les échanges. Avec Janus, il inventa l'âge d’or : l'égalité des conditions fut rétablie ; aucun homme n'était au service d'un autre ; personne ne possédait rien en propre ; toutes choses étaient communes, comme si tous n'eussent eu qu'un même héritage . C'était pour rappeler la mémoire de cet âge heureux qu'on célébrait à Rome, vers la date du solstice d'hiver, les Saturnales, de grandes fêtes accompagnées de grandes réjouissances et véritables ripailles , dont la durée varia selon les époques. Pendant ces fêtes les esclaves jouissaient d'une apparente liberté. Symbole d'un âge d'or où l'esclavage n'existait pas, cette fête inversait l'ordre des choses et pendant un temps, les esclaves devenaient les maîtres et inversement. C'est dans le Latium que Saturne engendra son plus jeune fils, Picus , qu'il maria plus tard à Canens , la fille de Janus. Leur fils Faunus succéda à Picus sur le trône du Latium après la métamorphose en pivert de ce dernier par la magicienne Circé, et Faunus engendra à son tour Latinus, ancêtre mythique des rois latins par sa fille Lavinia , épouse d'Énée (Virgile, Énéide, VI ; Ovide, Mémamorphoses, XIV). Par ailleurs, presque tous les auteurs latins s'accordèrent à attribuer à Saturne la paternité du centaure Chiron par l'Océanide Philyra. Saturne fut par longtemps populaire en Italie ; d'ailleurs une grande partie de la péninsule portait son nom, " Saturnia Tellus ", ainsi qu'un grand nombre de villes. Voici des liens pour ces mythes : http://mythologica.fr/grec/chronos.htmhttp://mythologica.fr/rome/saturne.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Chronoshttp://www.theoi.com/Protogenos/Khronos.html (en anglais) http://www.maicar.com/GML/Chronos.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Lun 14 Juil - 18:20, édité 8 fois | |
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