MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE)

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La légende d'Hygie / Salus

Les monnaies grecques, romaines et provinciales et coloniales romaines du lien ci-dessous, de Rome, Aegira et Aigion  (Achaïe), Mégare (Attique), Caesarea-Germanica et Juliopolis (Bithynie), Rhegion (Bruttium), Bargasa et Mylasa (Carie), Aegeae, Epiphanée, Colybrassos, Eirenopolis-Neronias, Hierapolis-Castabala et Tarse (Cilicie), Lisos et Priansos (Crète), Ancyre (Galatie), Nemausus (Gaule), Boiai et Gytheion (Laconie), Metapontum (Lucanie), Bageis, Chilbianos Inferiores-Nichaie, Dioshieron et Saitta (Lydie), Mothone (Messénie), Callatis, Marcianopolis, Nicopolis sur l’Istrium, Odessos et Tomis (Mésie Inférieure), Pergame (Mysie), Aizanoi, Brusos, Cadoï, Colossai, Cotiaion, Hierapolis, Otros, Sebaste, Stectorion et Themisonion (Phrygie), Ariassos, Cremna et Etenna (Pisidie), Amasia (Pont), Damas (Syrie), Anchialos, Apolonia Pontica, Augusta Traiana, Byzie, Chersonèse, Deultum, Dionysopolis, Hadrianopolis, Mesembria, Nicopolis sur Nestos, Pautalia, Philippopolis, Serdica et Trajanopolis (Thrace), portent sur leurs avers les têtes ou bustes, à droite ou à gauche, de Athéna (Pallas, Minerve), Deméter (Cérès)-Hygie, Demos, Dionysos (Bacchus), Esculape (Asclépios), Esculape et Hygie (Salus) superposées, Helios (Apollon, Phébé), Hygie (Salus), Domitien, Trajan, Hadrien, Sabine, Antonin le Pieux, Marc Aurèle, Faustine la jeune, Lucius Verus, Commode, Crispine, Septime Sévère, Caracalla, Caracalla et Plautilla face à face, Plautilla, Caracalla et Julia Domna face à face, Julia Domna, Macrin et Diadumenien face à face, Diadumenien, Elagabal, Julia Paula, Sévère Alexandre et Julia Domna face à face, Pupien, Gordien III et Sérapis face à face, Gordien III et Tranquillina face à face, Maximin Thrace, Pupien, Philippe I l’Arabe, Philippe I et Otacilia Severa face à face, Otacilia Severa, Philippe II et Sérapis face à face, Trajan Dèce, Valérien I, Aurelien, Maximin I, une tête masculine casquée, ou Hygie assise à gauche ayant devant elle un serpent et derrière un palmier. Sur les revers elles portent soit Hygie debout à droite ou à gauche, tenant un serpent et une patère, soit Hygie et Esculape debout côté à cotê, ayant parfois la petite figure de Télesphore entre eux ou à un côté, soit Esculape et Hygie debout dans un temple, soit Hygie assise à gauche nourrissant un serpent sur un autel, soit Télesphore et Hygie debout côté à cotê, soit Poséidon (Neptune) debout à gauche avec le trident, soit Artémis (Diane) debout à gauche portant une lance et un arc et ayant une biche à ses pieds, soit un épi d’orge, soit un serpent enroulé.

Sur le revers de la monnaie de Pautalia au buste de Caracalla sur l’avers, on voit Hygie et Esculape dans un temple à chaque côté d’un autel surmonté par un buste de l’empereur. Aux dernières cinq années de sa vie, ensuite à l’assassinat de son frère plus jeune Geta en 212, Caracalla fut très affecté par des longues maladies, probablement de nature psychosomatique, causées par le fait d’avoir trempé ses mains dans le sang de son frère et qui durèrent jusqu’à son propre assassinat. Il fit tout son possible pour se curer. Au cours de son voyage pour combattre les Parthes, en 214, il fit une visite spéciale au sanctuaire d’Esculape à Pergame et participa à ses mystères dans l’espoir de trouver une cure. Cette ville célébra cet événement avec une série de grands médaillons en bronze. Son propos était de divulguer le patronage de l’empereur au centre médical local, dans l’espoir que quelque récompense impériale pourrait resulter de sa cure. Autres villes sur sa route profitèrent également de l’occasion pour frapper des monnaies dans le même esprit, dans l’espoir qu’elles pourraient participer à contribuer en quelque petite mesure la guérison impériale.

Sur le revers de la monnaie de Byzie au buste de Philippe l’Arabe sur l’avers, il y a une scène médicale complexe : Hygie et Esculape assis face a face, le petit Télesphore derrière Hygie et le bâton d’Esculape à côté de celui-ci, qui accepte une libation dans une patère qu’il tient dans sa main, offerte par une femme debout ; au fond, un serpent entortillé autour d’un arbre. On croit que cette belle composition pourrait reproduire une pièce d’art monumentale, telle qu’un tableau peint, un mosaïque ou un groupe sculptural.

Sur le revers d’une autre monnaie du même empereur et de la même ville on voit un groupe encore plus complexe mais moins clair, où apparaissent Esculape et Hygie assis face à face, un serviteur à un côté tenant une cruche, le bâton du dieu, un arbre avec une armure pendue d’une branche, un cheval et un trépied.

http://www.acsearch.info/search.html?search=Hygieia&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0

http://www.acsearch.info/search.html?search=Hygieia&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#1

http://www.acsearch.info/search.html?search=Hygieia&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=3#0

http://www.acsearch.info/search.html?search=Hygieia&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=4#0

http://www.acsearch.info/search.html?search=Hygieia&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=5#0

http://www.coinarchives.com/a/results.php?results=50&search=Hygieia

Pour Salus dans le monnayage impérial romain, voir ce lien du forum:

http://www.fredericweber.com/articl_dieux/article_salus.htm

Hygie (Hygia)    chez les Grecs, Salus chez les Romains, était la déesse de la  bonne santé. À l'origine, ce n'était qu'une abstraction personnifiée. Longtemps, son nom n'a été qu'une épithète appliquée à d'autres divinités, par exemple Athéna. Elle fut plus tard associée à la lune.

Vers 500 av. J.C. on en fit une déesse distincte, mais toujours associée à d'autres dieux guérisseurs, surtout à Asclépios (voir mon post n.º 433, La légende d'Asclépios (Esculape)), son père, à Épione (Épioné), sa mère (voir mon post précédent), à ses soeurs Panacée, Méditrine, Aceso, Iaso et Églé, et ses frères Podalire, Machaon et Télesphore (voir mon post suivant).

Elle était vénérée dans les mêmes temples que son père   . En Attique, la religion d'Hygie et d'Asclépios   eut pour centre Eclépiéion, en Épidaure, sur les pentes sud de l'Acropole. Plus tard, ce culte s'étendit à de nombreuses autres cités grecques, telles qu’Athènes, Corinthe, Gortys, Sicyon, Oropus.

Chez les Romains elle était la déesse de la Santé, de la Guérison, du Bonheur et du Bien public. Elle avait sur le Quirinal, près de la colline Salutaris, un des quatre sommets du Quirinal, un temple fondé lors de la guerre du Samnium et qui renfermait des fresques de Fabius Pictor. Il y avait aussi une statue d’elle dans le temple de la Concorde. Sa fête avait lieu le 8 août.

Les Grecs l'honoraient comme une déesse puissante, chargée de veiller sur la santé des êtres vivants. Non seulement les hommes, mais tous les animaux            étaient l'objet de ses soins. C'est elle qui suggérait mystérieusement aux uns et aux autres le choix des aliments nécessaires à leur existence et les remèdes appropriés à leurs maux ; elle personnifiait en quelque sorte l'instinct de la vie et, en soutenant les forces des mortels, en prévenant même la maladie, évitait à son père la peine d'intervenir continuellement afin d'alléger ou de guérir la douleur. Son opposé étaient les Nosoi, Esprits de la Maladie.

En oeuvres d’art, dont un nombre considérable est arrivé jusqu’à notre temps, Hygie était représentée comme une vierge vêtue d’une longue robe, à l’expression douce et bienveillante   , seule ou ensemble avec son père et ses sœurs       , debout ou assise et s’appuyant à son père. Son attribut habituel est un serpent     qu’elle tient dans ses bras ou devant soi et nourrit d’une cruche ou assiette. Si bien elle est originalement la déesse de la santé physique, parfois elle est conçue comme la donatrice et protectrice de la santé mentale, c’est-à-dire, elle apparaît comme mens sana, ou huliea phrenôn, et était identifiée donc avec Athéna, surnommée Hygieia.    

Sur cette déesse, voir les liens suivants :

http://mythologica.fr/grec/hygie.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hygie

http://www.mythindex.com/greek-mythology/H/Hygieia.html  (en anglais)

http://www.theoi.com/Ouranios/AsklepiasHygeia.html  (en anglais)

http://www.maicar.com/GML/Hygia.html  (en anglais)

Je vous recommande aussi une visite à l’étude de septimus, notre compagnon de forum, “ Les types liés à la Santé sur les monnaies de Septime Sévère et sa famille ”, sur le lien suivant :

http://www.fredericweber.com/SEPTIME_SEVERE/Salus_Esculape.pdf

Voir aussi mon post n.º 114, La légende du voyage d’Asclépios (Esculape) à Rome.

Eh bien Quel parcours depuis la 1ere monnaie de légende ! :affraid: :mdr59:
Consacrer la 200eme à Salus nous montre qu'il faut être sous son égide pour effectuer un tel travail ! Encore Merci à toi Emblémiste !

Chapeau !!

:salut6: :salut6: :salut6: :salut6: :salut6: :salut6: :salut6: :salut6: :salut6:

ca en fait de la lecture, merci a toi pour toute cette culture que tu nous propose

IOVI a écrit:

Consacrer la 200eme à Salus nous montre qu'il faut être sous son égide pour effectuer un tel travail ! Encore Merci à toi Emblémiste !

Bonjour IOVI, elag et Briac. bcp ! Oui, ma santé va très bien malgré mes 71 ans , et celle de la rubrique MONNAIES DE LÉGENDES aussi. Cela n'est pas un adieu , mais plutôt un poteau itinéraire. Il y a encore un bon chemin à parcourir !

À travailler et à bientôt !

Sympa de m'avoir cité dans ton post
Sinon encore félicitations pour ces 200 posts, une véritable encyclopédie, un travail de référence!!!

septimus a écrit:

Sympa de m'avoir cité dans ton post  

C'est de toute justice     , et je l'ai fait pour les posts d'Épione, Hygie et de Télesphore. Ce dernier sera posté demain.

   pour les félicitations   .  

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La légende de Télesphore

Les monnaies provinciales et coloniales romaines du lien ci-dessous, de Rome, Tarse (Cilicie), Ancyra (Galatie), Pergame (Mysie), Sebaste (Phrygie), Bizye et Deultum (Thrace), portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite d’Antonin le Pieux, Commode, Caracalla, Julia Domna, Pupien et Philippe I l’Arabe, et, sur les revers, soit Télesphore seul de face, soit Hygie (Salus) et Esculape (Asclépios) debout face à face et la petite figure de Télesphore de face entre eux, soit Esculape à gauche et le petit Télesphore à son coté de face.

Sur le revers de la monnaie de Pergame au buste de Caracalla sur l’avers, commémorant sa visite en 214, on voit l’empereur en tenue militaire, tenant un sceptre de la main gauche et saluant de la main droite levée le serpent d'Esculape enroulé autour d'un arbre. Entre l'empereur et le serpent, Télesphore se tient debout sur un podium.

Sur le revers de l’aureus de Rome au buste de Caracalla sur l’avers, on voit l’empereur debout à gauche, en tenue militaire, ayant derrière lui la figure togatée, debout à gauche, d’un dignitaire de la ville, et une enseigne, et sacrifiant au dessus d’un autel bas placé sur la marche du temple d’Esculape à Pergame, devant une statue de ce dieu sur un podium ; à gauche d’Esculape, à côté du temple, la petite figure de Télesphore debout de face.

Pendant les dernières cinq années de sa vie, ensuite à l’assassinat de son frère plus jeune Geta en 212, Caracalla fut très affecté par des longues maladies, probablement de nature psychosomatique, causées par le fait d’avoir trempé ses mains dans le sang de son frère, lesquelles durèrent jusqu’à son propre assassinat. Il fit tout son possible pour se curer. Au cours de son voyage pour combattre les Parthes, en 214, il fit une visite spéciale au sanctuaire d’Esculape à Pergame et participa à ses mystères dans l’espoir de trouver une cure. Cette ville célébra cet événement avec une série de grands médaillons en bronze. Son propos était de divulguer le patronage de l’empereur au centre médical local, dans l’espoir que quelque récompense impériale pourrait résulter de sa cure. Autres villes sur sa route profitèrent également de l’occasion pour frapper des monnaies dans le même esprit, dans l’espoir qu’elles pourraient participer à contribuer en quelque petite mesure à la guérison impériale.

Sur le revers de la monnaie de Byzie au buste de Philippe I l’Arabe sur l’avers, il y a une scène médicale complexe : Hygie et Esculape assis face a face, le petit Télesphore derrière Hygie et le bâton d’Esculape à côté de celui-ci, qui accepte une libation dans une patère qu’il tient dans sa main, offerte par une femme debout ; au fond, un serpent entortillé autour d’un arbre. On croit que cette belle composition pourrait reproduire une pièce d’art monumentale, telle qu’un tableau peint, un mosaïque ou un groupe sculptural.

http://www.acsearch.info/search.html?search=Telesphorus&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#15

http://www.acsearch.info/search.html?search=Telesphorus&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#0

Télesphore était une divinité locale des alentours de Pergame assimilé comme fils d'Esculape   (voir mon post n.º 433, La légende d'Asclépius (Esculape)  et d’Épione   (voir mon post n.º 199, La légende d'Épione (Épioné)) . Il était le gardien de la convalescence, cette dernière faisant partie intégrante du processus de guérison. Il était celui qui « accomplissait », qui menait le processus à son terme. Il restaurait la force des hommes   et leur rendait la vigueur et l'endurance que la maladie ou les blessures leur avaient ôtées   . Il était représenté sous la forme d'un petit personnage debout de face et vêtu d'une pélerine à capuchon, habit de ceux qui relèvent de la maladie, seul ou en compagnie de son père    et de sa sœur Hygie    (voir mes deux posts précédents). Parfois il tient un roule de parchement ou une tablette dans ses mains.

Le culte de Télesphore    est probablement apparu au Ier siècle ap. J.-C. à Pergame en tant qu'élément du culte d'Asclépios   . Sa popularité augmenta, au IIème, après qu'Épidaure (siège du culte d'Asclépios) et d'autres villes eurent adopté son culte. On trouve des représentations de Télesphore principalement en Anatolie, en Thrace et dans la région du Danube.

Télesphore avait son propre temple, le Télesphorion, dans l’enceinte de celui d’Esculape à Pergame, en Anatolie, et était reconnu comme un des dieux guérisseurs au sanctuaire d’Esculape à Épidaure. Sa contrepartie féminine était sa soeur Aceso   .
 
Sur ce dieu, voir les liens suivants en anglais :

http://www.mythindex.com/greek-mythology/T/Telesphorus.html
 
http://www.theoi.com/Ouranios/AsklepiadesTelesphoros.html  

Je vous recommande aussi une visite à l’étude de septimus, notre compagnon de forum, “ Les types liés à la Santé sur les monnaies de Septime Sévère et sa famille ”, sur le lien suivant:

http://www.fredericweber.com/SEPTIME_SEVERE/Salus_Esculape.pdf

Voir aussi mon post n.º 114, La légende du voyage d’Asclépios (Esculape) à Rome.

Comment le dire, vous etes vraiment très impressionnant. BRAVO :mdr59:

bcp Eric.

puisses-tu continuer encore longtemps d'éclairer notre route!

très bonne PYL !

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La légende de Marathos

Les monnaies grecques des liens ci-dessous, de Marathos, Phénicie, portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite soit de Tyché portant la couronne murale, soit de Ptolémée VI (?) comme Hermès (Mercure), soit de Bérénice II, reine d’Égypte (?), et, sur les revers, le héros Marathos assis sur une pile de boucliers à gauche, tenant un aplustre dans sa main droite et un bâton dans le bras gauche, ou debout à droite ou appuyé à une colonne et tenant un aplustre dans sa main droite.

http://www.acsearch.info/record.html?id=55067

http://www.acsearch.info/record.html?id=26980

http://www.acsearch.info/record.html?id=27172

http://www.acsearch.info/record.html?id=55466

http://www.acsearch.info/record.html?id=110554

http://www.wildwinds.com/coins/sg/sg6041.html

http://www.anythinganywhere.com/commerce/coins/coinpics/ancg-marath-sg6037-1.jpg

Marathos, l’ancienne Amrit, dans la province syrienne de Latakia, au bord de la Mer Méditerranée, 48 km au nord de Tripoli, fut fondée par des colons phéniciens dans le 2e millénaire av. J.-C. et est aujourd’hui le site du seul temple phénicien bien préservé. Elle était une dépendance de sa plus puissante voisine Arados (Arwad) et ne jouit que de courtes périodes de plus grande autonomie, quand elle put frapper monnaies de plus haute valeur.

Elle servait comme un faubourg de terre ferme pour les Arwadiens dans leur citadelle insulaire. Au IIIème siècle av. J.-C., sous les Séleucides , la colonie fit une tentative pour se délivrer de la domination des Arwadiens, mais le peuple d’Arwad n’hésita pas à détruire la ville qui les avait servi pendant plus de mil ans .

Il y a dans le site d’Amrit d’étranges monuments archéologiques comme des tours ou des bornes, un d’eux en forme pyramidale et l’autre phallique. Au pied de ces monuments et autour d’eux il y a des tombeaux. Des cryptes funéraires furent creusées dans la roche, dont les plus grandes appartenaient probablement aux rois d’Arwad et aux riches familles d’Amrit-Marathos .

Marathos fut un garçon local déifié , avec une étroite liaison à la Grèce elle-même. On suppose qu’il fut le fondateur éponyme de la deme de Marathon en Attique.

Voici un lien en anglais sur Amrit :

http://ancientneareast.tripod.com/Amrit.html

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La légende de Phalanna

Les monnaies grecques des liens ci-dessous, de Phalanna, Thessalie, portent sur leurs avers soit la tête d’un jeune homme, possiblement Arès (Mars) à droite, soit celle de Zeus (Jupiter) à droite, et, sur les revers, la tête de la nymphe éponyme de la ville, Phalanna, à droite, soit la même nymphe assise sur un siège à droite ayant une cigogne à ses pieds.

http://www.acsearch.info/search.html?search=Nymphe+Phalanna&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0

http://www.acsearch.info/search.html?search=Nymph+Phalanna&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0

http://www.coinarchives.com/a/results.php?results=50&search=nymph+Phalanna

Phalanna (possiblement dans le site de l’actuelle Damasi, où il y a des restes d’une ancienne ville) était une cité grecque de la Perrhébie, quelques kilomètres à nord-ouest de Larissa et à sud-ouest de Gonnos, sur le bord gauche du fleuve Penée. Son nom aurait dérivé de celui d’une jeune fille de Tyros   . Elle était considérée une colonie de la cité achaïenne de Thessalie.

 Les Perrhébes étaient un ancien peuple grec qui vivait dans le nord de la Thessalie. Si bien le groupe ne fut pas un grand contribuant aux événements historiques   , ils participèrent à la bataille des Thermopyles   . Leur capitale était Phalanna et leur ville plus importante était Oloosson. Pendant la plupart de leur histoire ils furent obscurcirs et contrôlés par la Thessalie, même s’ils avaient deux votes au Conseil de la Ligue Amphictyonique. Philippe II de Macédoine    délivra la Perrhébie de la Thessalie et la prit sous le contrôle macédonien, où elle resta jusqu’à la conquête romaine en 196.

je n'aimerais pas etre chargé d'une tel missive :affraid:
grand merci encore emblemiste :merci2:

troll ! Tu es un lecteur très fidèle.

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La légende de Gallos

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Philomelion, Phrygie, portent sur leurs avers respectivement la tête de Gordien III et le buste de Trajan Dèce à droite, et, sur les revers, le dieu-fleuve Gallos assis sur l’eau ou un roc à gauche, tenant une corne d’abondance dans sa main droite et un rameau dans la main gauche ou appuyé sur une amphore renversée d’où l’eau s’écoule sous lui.

http://www.acsearch.info/search.html?search=Flussgott+Gallos&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0

http://www.asiaminorcoins.com/gallery/displayimage.php?pos=-5343

http://www.asiaminorcoins.com/gallery/displayimage.php?pos=-3089

Gallos est un fleuve de la Phrygie au bord duquel, d’après la mythologie, la Grande Mère Cybèle  trouva le beau berger Attis endormi et en devint amoureuse . Elle coiffa Attis d’un bonnet phrygien et le garda auprès d’elle. Attis était le fils de la nymphe vierge Nana , qui le conçut en tenant une amande contre son sein. Il abandonna Cybèle et alla vivre avec Sagaritis , fille du fleuve Sangarios (voir mon post n.º 212, La légende de Sangarios), une nymphe dont il était amoureux . Le chagrin de Cybèle, folle de désespoir , amena Attis à s’autodétruire par émasculation . Selon une des diverses versions de cette légende, après cette mortelle et sanglante mutilation, la déesse primordiale, émue , ressuscita le berger repentant qui revint alors habiter chez elle . Pour d’autres versions, voir mon post n.º 132, La légende d’Attis (Atys) .

Cybèle était considérée la mère de tous, la déesse phrygienne de la terre, honorée en Asie Mineure sous différentes appellations, Cubile, Misa, Hipta. Elle est parfois assimilée à Cérès (Déméter). Comme partie de son culte en Phrygie, la statue de la déesse se baignait chaque année dans le fleuve Gallos, près de Pessinonte. Les prêtres de Cybèle s’appelaient Gallos après ce fleuve, dont ils buvaient de l’eau avant ses cérémonies, ce qui les rendait furieux              .

Voici quelques liens pour ce mythe :

http://mythologica.fr/grec/attis.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Attis

http://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Atys.html (en anglais)

http://www.theoi.com/Phrygios/Attis.html (en anglais)

Un sacré boulot.chapeau bas. :merci3:

bien abaque !

205

La légende de Terina

Les monnaies grecques du lien ci-dessous, de Terina, Bruttium, portent sur leurs avers la tête de la nymphe Terina à droite ou à gauche ou la même divinité debout à droite avec une couronne de laurier, et, sur les revers, soit Niké assise à gauche sur un cippus, ayant un oiseau perché sur sa main droite ou tenant dans cette main un rameau d’olivier, une couronne ou un caducée, soit Niké marchant à gauche tenant une couronne, soit Niké debout de face portant une branche dans sa main droite ou une couronne en chaque main, soit Niké assise à gauche sur une hydria et tenant une couronne et un caducée, soit Niké volant à droite ou à gauche, soit la nymphe Terina assise à gauche sur un cippus, portant une patère dans sa main droite tandis que Niké vole derrière elle et pose une couronne sur sa tête, soit un crabe, soit une lapine courant à gauche.

http://www.acsearch.info/search.html?search=Nymphe+Terina&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0

http://www.acsearch.info/search.html?search=Nymph+Terina&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0

http://www.acsearch.info/search.html?search=Nymph+Terina&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#0

http://www.coinarchives.com/a/results.php?search=Bruttium%2C+Terina&s=0&results=50

Le monnayage de Terina est considéré un des plus splendides de la Magna Graecia. Sur ses monnaies la nymphe éponyme Terina , qui y apparaît souvent en compagnie de Niké , était assimilée à celle-ci au milieu du Vème siècle av. J.-C., de manière que l’iconographie présente une déesse ailée de la cité, Terina-Niké. Cependant, les signes de Terina comme une nymphe aquatique sont abondants. Elle remplit une hydria à une source ou est assise sur une hydria ou accompagnée d’oiseaux aquatiques. En d’autres dessins elle fait une offrande sur un autel ou joue avec une balle.

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La légende de Pyramos (Pyrame)

Les monnaies provinciales romaines du lien ci-dessous, d'Anazarbus, Flaviopolis, Hierapolis-Castabala, Mallos et Mopsus, en Cilicie, portent sur leurs avers les bustes ou têtes à droite de Pyramos (Pyrame), Tyché, Domitien, Antonin le Pieux, Lucius Verus, Julia Domna (épouse de Septime Sévère), Marc Aurèle, son épouse Faustina II, Orbiana (épouse de Sévère Alexandre), Gordien III, Valérien I, Gallien, d'Elagabale et sa première épouse Julia Paula face à face, ou le dieu-fleuve Pyramos nageant à droite, et, sur les revers, soit le dieu-fleuve Pyramos alongé à gauche sur un pont à cinc arches avec un arc de triomphe à chaque extrémité ou alongé à gauche tenant une corne d’abondance dans sa main droite et des herbes dans la main gauche, soit nageant à droite ou à gauche tenant dans une main un aigle ou un flambeau, soit Tyché assise à droite ou à gauche tenant dés épis de grain dans une main, ayant un oiseau aquatique debout à droite à son côté et le dieu-fleuve Pyramos nageant à ses pieds, soit le dieu-fleuve nageant à gauche et Tiché debout à gauche le couronnant, soit la tête de la Gorgone de face, soit un cheval marchant à droite.

http://www.acsearch.info/search.html?search=Pyramus&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0

http://www.acsearch.info/search.html?search=Pyramos&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=1#16

http://www.acsearch.info/search.html?search=Pyramos&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#0

http://www.auctiones.ch/browse.html?auction=8&lot=2045

Pyramos est l’ancien nom d’un fleuve turque aujourd’hui appelé Ceyhan Nehri, coupée par le Barrage de Menzelet.

Il est probable que le dieu fluvial représenté sur les monnaies ci-dessus soit celui dont parle une des versions de la légende de Pyrame et Thisbé , laquelle diffère de celle plus connue raconté par Ovide dans le livre IV des Métamorphoses, et selon laquelle les deux était follement amoureux l'un de l'autre mais ils n'étaient pas encore mariés quand Thisbé tomba enceinte . Désespérée, elle se suicida et Pyrame la suivit dans la mort. Les dieux eurent pitié d'eux et les métamorphosèrent en un fleuve homonyme pour Pyrame et en une source qui déverse son eau dans le fleuve pour Thisbé. Le fait que cet épisode s'aurait passé en Cilicie (celui d'Ovide en Babylone) renforce l'hypothèse de l'identification de son protagoniste avec le fleuve, cette attestation toponymique semblant montrer que cette version de la légende remonte à une tradition plus ancienne et mieux établie que celle donnée par Ovide.

Le mot grec dwrea (cadeaux) gravé dans les intervales des piliers des arches sur des monnaies de Valérien I indique que le pont fut le résultat de la munificence impériale . Il est bien possible que, comme la ville de Mopsus était située sur une importante route pour l’orient en direction à Commagene et Cyrrhestica et, conséquemment, vers la frontière persane, il ait été bâti pour assurer le déplacement rapide des troupes romaines vers l’Est.

Voici des liens pour les deux versions de la légende de Pyrame et Thisbé :

http://mythologica.fr/grec/pyrame.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyrame_et_Thisb%C3%A9

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La légende de Satyra (Satyria)

Les monnaies grecques du lien ci-dessous, de Tarente, Calabre, portent sur leurs avers ou les revers la tête de la nymphe Satyra (Satyria) à droite ou à gauche, et, sur l’autre face, soit un jeune cavalier nu couronnant de sa main droite un cheval arrêté avec la patte de devant gauche levée, et tenant les reines de la main gauche, soit le protome de Pégase ou d’un hippocampe à droite ou à gauche, soit Taras chevauchant le dauphin à droite ou à gauche, les deux bras étendus en avant ou tenant un trident dans sa main gauche et, au dessus de son bras droit, une petite Niké qui le couronne, soit une coquille, soit trois croissants lunaires autour d’une balle.

http://www.acsearch.info/search.html?search=head+of+Satyra&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#0

D'après la mythologie, Satyra ou Satyria fut une nymphe fille de Minos, roi de Crète , et de Pasiphaé (voir mon post n.º 170, La légende de Minos). Elle fut aimée par Poséidon (Neptune) et lui donna un fils, Taras, le héros éponyme de la ville de Tarente (voir mon post n.º 48, La légende de Taras ou Phalantos).

Elle-même donna son nom à un promontoire près de cette ville, le Cap Satyrion.

Il n’est pas certain si le toponyme Saturo, d’un village de la Côte de Leporano, dans la province de Tarente, où se situe le cité promontoire, dérive aussi du nom de cette nymphe . Il y a ceux qui l’interprètent comme “ SAT UR ” (cité du soleil). Une autre théorie plus vraisemblable propose une dérivation d’un mot moyen-oriental “ satyr ” avec la signification de “ vallée ”.

Sur cette ville, voir le lien suivant, en italien :

http://it.wikipedia.org/wiki/Saturo

208

La légende de Simeto ou d'Alabon

Les monnaies grecques du lien ci-dessous, de Stiela, Sicile, portent sur leurs avers la tête d’Appolon ou d’un dieu-fleuve à gauche, ou un homme nu à gauche, possiblement une divinité fluviale, sacrifiant devant un autel, et, sur les revers, le protome d’un taureau androcéphale à gauche, dubitativement identifié comme le dieu-fleuve Simeto ou Alabon.

http://www.acsearch.info/search.html?search=Alabon&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=27216

http://www.wildwinds.com/coins/greece/sicily/stiela/i.html

   Stiela ou Styella était une forteresse de la Mégare sicilienne (Megara Hyblaea), une colonie de la Mégare grecque, situé sur la côte à quelques kilomètres de Syracuse, près de l’embouchure du fleuve Alabon, qui se jete dans le Golfe de Mégare.

Le Simeto, dans la province de Catania, est le second plus long fleuve de l’île de Sicile, en Italie, avec un cours de 113 kilomètres, mais le plus important par le volume d’eau. Sa source est située près de Bronte, résultant de l’union de divers courants des Monts Nebrodi. Après recevoir son premier tributaire, le Troina, il commence à couler vers le sud dans un canyon spectaculaire formé de lave des éruptions du volcan Etna .
   
Près d’Adrano, le Simeto constitue la limite entre les provinces de Catania et Enna, reçoit le fleuve Salso et ensuite coule près de Paternò. Son cours final est plus lent et contorsionné, tout inclu dans la plaine de Catania ; ses dernières confluences sont vec le Dittaino et le Gornalunga, avant de se jeter dans la Mer Ionienne au sud de l’aire métropolitaine de Catania.

Le fleuve Alabon a été identifié tentativement avec l’actuel Verdura ou le Carabollace, celui-ci aujourd’hui un petit torrent que fut assez volumineux dans l’Antiquité.

Le Verdura, long de 53 kilomètres, est un cours d’eau de la Sicile centro-méridionale, dans la province d’Agrigente, qui a sa naissance dans le petit lac artificiel de Favara, formé par la rivière Losio et le torrent Landoni. Il débouche dans la Mer Méditerranée près de Torre Verdura, dans la commune côtière de Ribera. Dans son morceau initiel il s’appele Sosio, prennant le nom Verdura plus en aval, où il s’unit au torrent Lisandro.

Le Carabollace, près de la ville de Sciacca, sur la côte sud-ouest de la Sicile, se situe dans une zone abondante en sources d’eaux thermales et grottes vaporeuses qui ont été mises à profit depuis la remote antiquité. Dans le site appelé Locogrande, les sources d’eau chaude surgissent du propre lit de ce torrent, lesquelles ne peuvent être vues que pendant l’été, lorsqu’il sèche. Cet endroit possède des restes archéologiques datant du Vème siècle av. J.-C., quand il y avait un établissement qui peut avoir rapport avec les fugitives de la destruction de Selinonte, puisque le territoire de cette ville grecque s’étendait sur cette région jusqu’à Eraclea Minoa.
 
Voici un lien pour le Simeto :

http://en.wikipedia.org/wiki/Simeto_River  (en anglais)

Pour le Verdura :

http://www.fiumi.com/acque/index.php?id_g=1338  (en italien)

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La légende de Strymon

Les monnaies grecques et provinciales romaines des liens ci-dessous, d’Amphipolis (Macédoine Grecque) et Pautalia (Thrace), portent sur leurs avers soit la tête du dieu-fleuve Strymon à droite ou de trois-quarts à droite, soit la déesse de la cité assise sur un trône à gauche, soit respectivement les bustes de Commode et Caracalla à droite, et, sur les revers, le dieu-fleuve Strymon assis à gauche, la tête tournée en arrière, tenant des herbes dans sa main droite, soit le même appuyé sur une amphore d’où l’eau s’écoule, soit Artémis (Diane) debout à droite tenant un flambeau, soit une tête de trident orné ou non de dauphins, soit un dauphin à droite.

http://www.acsearch.info/search.html?search=Flussgottes+Strymon&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0

http://www.acsearch.info/record.html?id=44170

http://www.acsearch.info/record.html?id=234388

http://www.acsearch.info/record.html?id=234391

http://www.acsearch.info/record.html?id=237287

http://www.acsearch.info/record.html?id=237290

http://www.acsearch.info/record.html?id=398205

Strymon était un dieu-fleuve d’Edonie, en Thrace, dans la Grèce actuelle. Il était fils d’Océan et Thetis et eut les enfants suivants : Evadne, de son épouse la nymphe naïade de ses sources Neaire ou Neaera (Fraîchement Surgie), Tereine, Rhodope, Rhésos d’une des Muses (Calliope, Euterpe ou Terpsicore   ) (voir mon post n.º 97, La légende de Rhésos), Brangas et Olynthos.

Evadne se maria a Argos , fils de Zeus (Jupiter) et seigneur da la région du Péloponnèse à laquelle il donna son nom.

Tereine , par Arès (Mars), fut la mère de Thrace, qui donna le nom a cette région.

Rhodope se maria a Hémos , fils de Boréas et Orithia. Quand elle et son mari prétendèrent être honorés comme Zeus et Héra (Junon) et s'attribuèrent leurs noms, les dieux, courroucés , les transformèrent en montagnes.

Olynthos  fut tué par un lion lorsqu’il chassait. Son frère Brangas l’enterra dans le site où il avait tombé et appela Olynthos le village qu’il fonda dans la proximité.

Le fleuve Strymon se jette dans la Mer Égée entre la péninsule Chalcidique et l’île de Thasos.

Hercule    inculpa Strymon pour sa difficulté à rassembler le bétail de Gérion qui avait été vagant par la Thrace et, où il y avait un courant navigable, il le renda innavigable le remplissant de rocs.

Voici un lien en anglais sur ce fleuve :

http://www.theoi.com/Potamos/PotamosStrymon.html

210

La légende de Thésée et le Taureau de Marathon

La monnaie grecque du lien ci-dessous, d’Athènes, Attique, porte sur l’avers le buste d’Athéna (Pallas, Minerve) casquée et cuirassée à droite, et, sur le revers, Thésée conduisant le Taureau de Marathon à droite.

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/3453/?search&stype=quick&q=Theseus&rno=21

La monnaie provinciale romaine ci-dessous, aussi d'Athènes, Attique (pseudo autonome), réproduite avec l'aimable autorisation d'Agathodaimon, porte sur l'avers le buste d’Athéna à droite avec casque corinthien et égide et, sur le revers, Thésée debout à droite soulevant le rocher qui cache les chaussures et l’épée de son père Égée.

Le revers montre une statue en bronze de Thésée qui soulevait un véritable rocher et qui se trouvait sur l’Acropole d’après Pausanias (I, 27, 8) :

« Égée avait déposé sous un rocher ses chaussures et son épée comme signes de reconnaissance pour son fils, et il s’embarqua pour Athènes ; et Thésée, quand il eut quinze ans, déplaça le rocher et partit en emportant ce qu’Égée y avait déposé. Il y a sur l’Acropole une représentation de cette légende, entièrement faite en bronze, à l’exception du rocher. »





Thésée naquit au Généthlion de Trézène, en Argolide, de l'union d'Égée, roi d'Athènes  (ou du dieu Poséidon) avec Aethra   , fille de Pitthée, roi de Trézène . Avant de quitter l'Argolide, Égée avait déposé son épée et ses sandales sous un énorme rocher. Si Aethra accouchait un fils , ceci, arrivé à l'âge adulte, devait tâcher de soulever la pierre, prendre les sandales et l'épée, puis se rendre en Attique pour s'y faire reconnaître. Thésée fut élevé chez son grand-père Pitthée.

Très jeune il montra déjà son grand courage . En effet Hercule s'était arrêté au palais de Trézène et avait ôté sa tunique en peau du lion de Némée qui trainait sur le sol. Alors que tous les autres gamins s'étaient enfuis, Thésée, âgé seulement de sept ans, se jeta la hache à la main vers la terrifiante dépouille . Devenu plus âgé, sa mère lui révéla une partie du secret de sa naissance et à l’âge de seize ans il souleva sans peine le rocher, s'empara de l'épée :merlin: et des sandales, et partit pour l'Attique par la voie de l’Isthme de Corinthe. Chemin faisant il effectua certaines prouesses en exterminant des monstres :animaux48:  et des brigands qui se trouvaient sur sa route.

Thésée arriva finalement à Athènes. Cependant, il ne révéla pas son identité tout de suite . Les Athéniens, qui portaient traditionnellement des tuniques courtes, d’abord se moquèrent de de lui en le traitant de demoiselle à cause du long habit qu’il portait, mais Thésée, ne se souciant pas de voir sa masculinité mise en doute, silencia ses critiques en lançant deux boeufs plus haut qu’un toit.    

Égée, qui ignorait encore qu’il était son fils et se méfiait de l’étranger, en tout cas le reçut bien en qualité de vainqueur des terreurs de l’Isthme. Il lui offra un fastueux banquet pour commémorer ses victoires et, suivant les règles d’hospitalité, ne lui demanda rien   . Thésée, à son tour, ne lui donna aucun indice de qui il était .  

Cependant, la sorcière Médée , qui avait épousé Égée peu après la naissance de Thésée et avait reconnu son beau-fils moyennant sa magie , voyant en le jeune héros une menace au futur règne de son propre fils Medus, essaya de le faire tuer lui demandant de capturer le taureau sauvage qui ravageait la plaine côtière de Marathon, près d’Athènes, y causant une grande dévastation . Selon une autre version, ce fut Égée lui-même qui voulut se débarrasser de l’hôte, grâce aux médisances de Médée , qui lui rendirent soupçonneux .

D’après des versions plus tardives de ce mythe, cet énorme animal était celui même qu’Hercule avait capturé dans l’île de Crète lors de son septième travail et, après sa remise par ce héros à son cousin le roi Eurysthée , de Mycènes, fut appelé le taureau de Crète et avait été supposément lâché dans cette plaine-là.

Obligé par les lois de l’hospitalité et par sa propre soif d’aventure, Thésée ne put pas se dérober à cette dangereuse tâche et se dirigea à Marathon. Sur le chemin, il fut surpris par un orage et s’abrita dans la cabane d’une vieillarde nommée Hécale. Elle jura d’offre un sacrifice où de s’immoler elle-même à Zeus (Jupiter) si Thésée aboutissait à capturer le taureau. Le héros le captura en le cueillant par les cornes et, le forçant à baisser à terre, il attacha une corde autour de son cou. Quant il retourna à la cabane d’Hécale, il la trouva morte. En son honneur, Thésée donna son nom à une des dames de l’Attique.  

À son retour triomphant à Athènes emmenant la bête , Médée devint furieuse et tenta de l’empoisonner, mais, au dernier moment, Égée reconnut les sandales, le bouclier e l’épée et fit tomber la coupe de vin empoisonné    de la main de Thésée, et alors le père e le fils se réconcilièrent.

Sur Thésée et cette légende, voir les liens suivants :

http://mythologica.fr/grec/thesee01.htm

http://www.mythindex.com/greek-mythology/T/Theseus.html  (en anglais)

http://www.maicar.com/GML/Theseus.html  (en anglais)

http://www.infoplease.com/cig/mythology/lot-bull.html  (en anglais)