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| MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
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Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 6 Aoû - 1:03 | |
| 336 La légende de TritonLa monnaie grecque du lien ci-dessous, de Cyzique, Mysie, porte sur l’avers la figure de Triton, et, sur le revers, un carré quadriparti creux. http://www.acsearch.info/record.html?id=139207 D’après la mythologie grecque, Triton était le fils de Poséidon (Neptune) et d'Amphitrite (ou Céléno) et il vivait dans le palais doré de son père au fond de la mer. Il avait pour sœur Rhodé . Jusqu'aux reins il figurait un homme nageant, la partie inférieure était celle d'un poisson à longue queue. C'était le trompette du dieu de la mer, qu'il précédait toujours, en annonçant son arrivée au son de sa conque (concha) recourbée, si éclatant qu'on l'entendait à l'autre bout de la terre . Quelquefois, il était porté à la surface des eaux, d'autres fois, il paraît dans un char traîné par des chevaux bleus ou autres monstres marins. Les poètes attribuent à Triton un autre office que celui d'être trompette de Poséidon : c'est de calmer les flots et de faire cesser les tempêtes. Ainsi, dans Ovide, Poséidon, voulant rappeler les eaux du déluge de Deucalion, commande à Triton d'enfler sa conque, au son de laquelle les eaux se retirent. Dans Virgile, lorsque Poséidon veut apaiser la tempête qu'Héra (Junon) a excitée contre Énée, Triton, assisté d'une Néréide, fait ses efforts pour sauver les vaisseaux échoués. Il passait en général pour une divinité sage et bienveillante qui aurait accueilli les Argonautes, jetés par une tempête sur les rivages de Libye dont il était originaire. C'est lui qui, apparaissant sous les traits d'Eurypylos, donna une motte de terre à Euphémos, comme présent d'hospitalité, et indiqua aux navigateurs la route à suivre pour rejoindre la Méditerranée. Bien que sa demeure soit, généralement, la mer tout entière, Triton est considéré parfois, dans des légendes attestées tardivement, comme le dieu du lac Tritonis, en Libye. On lui donne alors une fille, Pallas , compagne de jeux d'Athéna et qui fut tuée accidentellement par celle-ci . La tradition connaît une autre fille de Triton, une prêtresse d'Athéna du nom de Tritéia, qui fut aimée d'Arès et en eut un fils, Mélanippos . Triton apparaît également dans une légende locale béotienne, à Tanagra. On racontait qu'au cours d'une fête de Dionysos, les femmes du pays se baignaient dans le lac. Et, pendant qu'elles nageaient, Triton les avait pourchassées. En réponse à leurs prières, Dionysos était venu à leur secours et avait mis Triton en fuite. On disait aussi que Triton se livrait à des déprédations au bord de son lac, enlevant des troupeaux, etc., jusqu'au jour où l'on déposa une cruche de vin sur le rivage. Triton, attiré par l'odeur, s'approcha, et but. Puis, ivre , il s'endormit sur place, ce qui permit de le tuer à coups de hache . C'est ainsi que l'on interprétait la victoire de Dionysos sur le dieu marin . Les poètes admettent plusieurs Tritons avec les mêmes fonctions et la même figure, parcourant la mer au service d’autres divinités marines. Au pluriel, dans les légendes, les tritons sont les équivalents masculins des sirènes, des démons marins assimilés aux satyres. Parfois les tritons étaient représentés avec deux pattes de cheval en lieu de bras, et alors ils étaient appelés Tritons-Centaures ou Centaures-marins (Icthyocentaurs). André Alciat, dans son Livret d'Emblèmes, dédia au Triton l'emblème 132, Ex litterarum studiis immortalitatem acquiri, à propos de la renommée acquise par les bonnes lettres. En voici des traductions en vieux français : http://www.emblems.arts.gla.ac.uk/french/picturae.php?id=FALc132Que des bonnes lettres s’acquiert immortalité.La trompette à Neptun à un Dieu marin semble Par la face d’enhaut, & par le bas ressemble A un poisson marin: on le nomme Triton, Dans le rond d’un serpent (ainsi le descrit-on[2]) Lequel sa queuë mord: monstrant la renommee Qui suit les gens d’honneur: la memoire imprimee De la vertu & los, qui s’espanche par tout Les cantons de la terre, & d’un à autre bout. De lestude immortalite se aquiert.Le serpent qui sa queue retient, Lan, ou bien grand temps nous designe. Triton (qui au milieu se tient) De publication rend signe. Celluy qui par letre est insigne, Renommee son nom publie, Dont il est devant tous si digne, Que au grand jamais on ne loblie. Voici des liens sur ce mythe : http://mythologica.fr/grec/triton.htmhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/T/Triton.html (en anglais) http://www.theoi.com/Pontios/Triton.html (en anglais) http://www.theoi.com/Pontios/Tritones.html (en anglais)
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 7 Aoû - 1:37 | |
| 337 La légende du ZéphyrLes monnaies romaines des liens ci-dessous, de Colonia Patricia, Espagne, portent sur l’avers la tête d’Auguste à droite ou à gauche, et, sur le revers, Zéphyr volant à droite tenant de ses deux mains son voil étendu, au dessus de capircorne à droite tenant un gouvernail sur son épaule. http://www.acsearch.info/record.html?id=24223http://www.acsearch.info/record.html?id=77159L’identification de la figure volante du revers des monnaies ci-dessous a été objet de beaucoup de débat, parce que le dégat de la plupart des rares exemplaires connus empêchait d’en determiner le sexe. Quelques uns, croyant qu’il s’agissait d’une figure féminine, y voyaient l’Aurore (Eôs). D’après la fiche d’une d’elles dont le bon état de conservation indiquerait clairement qu’il s’agit d’un mâle, il représenterait le Zéphyr. Dans la mythologie grecque, Zéphyr était la personnification du vent d'ouest ou du nord-ouest. Dans l' Iliade d'Homère, Zéphyr ou Zéphyros est un vent violent ou pluvieux . Dans l’ Odyssée et dans les textes ultérieurs on le considéra comme un vent doux et léger, brise tiède qui amenait la fonte des neiges, fructueuse, messagère du printemps. Virgile le nomme au début de l’ Enéide : Zéphyr est convoqué en même temps que Borée, et tancé par Neptune pour avoir obéi aux ordres de Junon et déclenché la tempête qui a écarté Enée des rives italiennes. On le représentait sous la figure d'un jeune homme ailé , le front couvert de violettes et de primevères, glissant à demi-nu à travers les airs et tenant à la main une corbeille de fleurs printanières. Il était le fils d'Astraéos (ou d'Éole, le dieu des Vents) et d'Eôs (l'Aurore) (voir mon post n.º 47, La légende d’Eôs/Aurora), et était souvent mentionné en compagnie de son frère Borée, le vent du nord. Comme lui, il était réputé habiter dans une caverne en Thrace. On lui attribuait comme royaume « les lieux où se lève l'étoile du soir, où le soleil éteint ses derniers feux. ». Son culte remontait à la civilisation mycénienne. On connaît l'existence d'une prêtresse des Vents à Cnossos à la même période. Comme pour les autres vents, des sacrifices en son honneur se déroulaient à plusieurs reprises dans l'année : l'objectif était de faire venir Zéphyr ou au contraire de le tenir éloigné, suivant l'effet voulu pour les récoltes. Zéphyr possédait un autel sur la route sacrée d’Athènes à Eleusis, et l'on voit encore son image sur la frise de la Tour des Vents. On faisait de lui soit l’époux de sa soeur Iris , la déesse de l’arc-en-ciel et messagère des dieux, par qui il serait le père d’Eros (Cupidon), soit l'amant de Chloris, la déesse des fleurs (Flore chez les Romains) et, par elle, le père de Carpos (fruit). Dans une autre légende il tomba amoureux de Hyacinthos , un jeune prince homosexuel spartiate d’Amycléas, mais ce dernier lui préféra Apollon. Un jour Zéphyr aperçut le couple jouant aux disques dans un champ, et, en un accès de jalousie , il dévia la trajectoire du disque qu'Apollon venait de lancer et qui alla tuer Hyacinthos, le frappant à la tempe . Alors, Apollon angoissé, transforma le jeune homme moribond en la fleur hyacinthe. On raconte aussi qu'il s'unit à une des Harpyes, Podargé (Celaeno), qui avait pris la forme d'une jument et de cette union naquit les célèbres chevaux immortels Bélios et Xanthos qui seront offerts à Achille, ainsi que Phlogéos et Harpagos, les chevaux des Dioscures (voir mon post n.º 43, La légende des Dioscures (Castor et Pollux)). Zéphyr joue un petit rôle dans le mythe d'Eros et Psyché : c'est lui qui porte la jeune fille :geek:du rocher escarpé où elle attend la venue de son mari au palais du dieu de l'amour (voir mon post n.º 258, La légende d’Éros et Psyché). Voici des lins pour ce mythe : http://mythologica.fr/grec/zephyr.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Z%C3%A9phyrhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/Z/Zephyrus.html (en anglais) http://www.theoi.com/Titan/AnemosZephyros.html (en anglais) http://en.wikipedia.org/wiki/Zephyrus#West_wind_.28Zephyrus.29 (en anglais)
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 8 Aoû - 1:37 | |
| 338 La légende de RhodosLes monnaies grecques des liens ci-dessous, de l’île de Rhodes (Carie) portent sur leurs avers soit la tête d’Hélios (Sol, le Soleil) de trois-quarts à droite, soit celle de la nymphe Rhodos à droite, et, sur le revers, soit la tête de la nymphe Rhodos à droite, soit une rose avec un bouton de rose à droite. http://www.acsearch.info/record.html?id=221789http://www.acsearch.info/record.html?id=29371http://www.acsearch.info/record.html?id=62846http://www.acsearch.info/record.html?id=146068http://www.acsearch.info/record.html?id=206337D’après la mythologie grecque, Rhodos (ou Rhode) était une nymphe de l’île de Rhodes. Elle était la fille de Poséidon (Neptune) avec Halia ou avec son épouse Amphitrite. Selon une version, Poséidon, devenu adulte, s’éprit d’Halia , soeur de Telchines , et, ayant couché avec elle , en eut six fils et une fille, Rhodos . Quand les dieux partagèrent entre eux les diverses régions de la terre, l’île de Rhodes était encore couverte par les vagues de la mer. Hélios, le dieu du Soleil, était alors absent, et, comme personne ne lui réservat un lot, il ne devrait avoir aucune partie en cette distribution . Cependant, à ce même moment, l’île de Rhodes surgit des eaux, et, avec le consentement de Zeus (Jupiter) , Hélios prit possession d’elle. Encore une autre version réfère que, quand Hélios vit la belle Rhodos nageant, il en tomba amoureux à l’instant . Poséidon lui donna sa main en mariage et fit surgir une montagne de la mer au dessous d’où la jeune fille nageait. Lorsqu’Hélios descendit sur cette nouvelle île, la chaleur de sa passion sécha ses lacs et cours d’eau, et il lui donna le nom de son épouse. Le couple eut sept fils, Ochimos , Chercaphos , Macar . Actis , Tenages , Triopas , Candalos , et une fille, Electryone . Le plus ainé de ces fils donna naissance à Camiros , Lindos et Ialysos , qui divisèrent les terres de leur père en trois parties et fondèrent les trois villes de l’île de Rhodes, lesquelles furent nommées après eux. Rhodos était identifiée par les Rhodiens avec la désse Athéna (Pallas, Minerve), et ses sept fils avec les Curetes de Crète (voir mon post n.º 66, La légende d’Adrastée, Ida, les Curetes. Amalthée et l’enfant Zeus (Jupiter)). Voici des liens en anglais pour ce mythe : http://www.mythindex.com/greek-mythology/R/Rhodos.htmlhttp://www.theoi.com/Nymphe/NympheRhode.html
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 9 Aoû - 1:13 | |
| 339 La légende de ChaborasLes monnaies provinciales romaines du lien ci-dessous, de Rhesaena, Mésopotamie, portent sur les avers la tête à droite ou à gauche de Trajan Dèce, celle à droite de son épouse Herennia Etruscilla et celles face-à-face de Trajan Dèce et Herenius Etruscus, et, sur les revers, soit un temple en perspective à gauche avec un aigle debout à gauche à son intérieur, soit le fondateur conduisant un char à boeufs à droite, tenant un sceptre dans sa main gauche, et, au dessus, un aigle perché sur une palme à droite, soit Tyché portant la couronne murale assise sur un roc à gauche, tenant des épis dans sa main droite, ayant au dessus un aigle avec une couronne dans le bec, soit deux Tychés debout, se donnant leurs mains droites sur un autel entre elles, et, au dessus, un aigle couronnée aux ailes ouvertes, et, dans le champ, une statue sur une colonne à droite sous un sagittaire à gauche. Au dessous de tous ces images, la petite figure du dieu-fleuve Chaboras nageant à droite ou à gauche. http://www.acsearch.info/search.html?search=Chaboras&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#4 L’antique fleuve Chaboras (appelé aussi Habur, Habor, Kebar) est l’actuel Khabur Nehri, dans le sud-est de la Turquie et nord-est de la Syrie. Il naît dans les sources karstiques à Ra’s al- ‘Ayn, dans le nord-est de la Syrie, près de la frontière avec la Turquie, où il reçoit le fleuve Jaghjagh, et se jette dans l’Euphrate devant la ville de Busayrah, au terme d’un cours de 320 km. Dans la mythologie sumérienne, le Habur était l’équivalent du Styge de la mythologie grecque. Rhesaena fut une ville importante dans l’extrême nord de la Mésopotamie, pres dès sources du Chaboras. En ses environs, Gordien III combattit les Persans en 243, dans la bataille de Resaena . Dans l’actualité, c’est la ville de Ra’s al-‘Ayin, en Syrie. Sa citadelle était le siège de la Legio III Parthica . Ses monnaies montrent qu’elle fut une colonie romaine depuis le temps de Séptime Sévère . Elle obtint la protection de Théodose le Grand et prit le nom de Theodosiopolis. Elle fut fortifiée par Justinien . En 1393 elle fut presque détruite par les troupes de Tamerlan. Voici des liens en anglais pour le fleuve e cette ville : http://www.answers.com/topic/khabur-riverhttp://www.answers.com/topic/rhesaena
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 10 Aoû - 1:16 | |
| 340 La légende de l’ErymanthosLes monnaies grecques des liens ci-dessous, de Psophis, Arcadie, portent sur leurs avers la lête du dieu-fleuve Erymanthos à droite, et, sur le revers, soit une massue en position verticale encerclé d’une couronne de laurier, soit un poisson à droite. http://www.acsearch.info/record.html?id=97506http://www.acsearch.info/record.html?id=128091L’ Erymanthos était un dieu-fleuve de l’Arcadie, dans l’occident du Pélopónnèse, sud de la Grèce, lequel avait un temple et une statue à Psophis. Le fleuve Erymanthos est un tributaire de l’Alphée (voir mon post n.º 42, La légende d'Alphée et Aréthuse ). Il coule vers le sud dès le sud-est de la châine des Monts Erymanthos et Pholoe, à travers les préfectures d’Achaïe, Arcadie et partie de l’Elée, arrosait l’antique ville de Psophis et joigne l’Alphée près de la frontière d’Elée, 5 km à ouest de la confluence avec le Ladon (voir mon post n.º 325, La légende du Ladon). Voici des liens en anglais pour ce fleuve : http://www.mythindex.com/greek-mythology/E/Erymanthus.htmlhttp://www.theoi.com/Potamos/PotamosErymanthos.htmlhttp://en.wikipedia.org/wiki/Erymanthos_River
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 30 Jan - 22:16, édité 2 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 11 Aoû - 1:38 | |
| 341 La légende de FloreLes monnaies républicaines romaines des liens ci-dessous portent sur l’avers la tête de Flore à droite, et, sur le revers, soit deux soldats face à face tenant des boucliers et présentant les épées, soit une figure féminine assise à gauche, tenant un coucou dans sa main droite. http://www.acsearch.info/search.html?search=Flora&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#13http://www.acsearch.info/search.html?search=Flora&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=3#0 Flore, ou Flora en latin, est parmi les divinités agraires d'Italie centrale une des plus antiques et des plus puissantes, qui présidait à l'épanouissement des fleurs au printemps. Elle était l'une des douze divinités que l'on apaisait par des sacrifices expiatoires, lors de quelque événement extraordinaire. Son équivalent grec est la nymphe Chloris . Son importance apparaît du fait qu'à Rome un flamine particulier ( Flamen Floralis) lui était consacré et que son temple (jadis un sacellum) se dressait sur le vieux Quirinal. En 238 av. J.-C. son culte fut modifié, et elle eut un nouveau temple. La date du 28 avril fut fixée alors pour la fête de la déesse, et des jeux furent célébrés chaque année en son honneur : les floralies . Les floralies, fêtes agraires destinées à favoriser les récoltes, avaient un caractère champêtre, populaire, et qui devint érotique et licencieux . Sans la faveur de Flore, en effet, ni croissance des céréales, ni des arbres fruitiers . Par la suite elle fut dédiée aux fleurs auxquelles elle donna son vieux nom sabin (et non pas l'inverse). On poursuivait à la course des animaux lascifs comme la chèvre ou le lapin ; on se jetait des graines symbole de fécondité ; les femmes se paraient d'habits bariolés. A partir de 173 av. J.C. il y eut en l'honneur de Flore des jeux du cirque du 28 avril au 3 mai auxquels on rajouta plus tard des représentations théâtrales. Flore jouait dans le monde végétal le même rôle essentiel que Vénus dans le monde des êtres animés, hommes et animaux. Elle était souvent associée à Pomone. Voici un lien pour cette divinité : http://mythologica.fr/rome/flore.htm
Dernière édition par Emblémiste le Ven 19 Mar - 1:31, édité 2 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 12 Aoû - 1:50 | |
| 342 La légende de la déesse IrisLes monnaies grecques des liens ci-dessous, de Kaunos, Carie, portent sur l’avers la figure ailée de la déesse Iris volant à droite ou à gauche, tenant dans ses mains un kerykeion (bâton des hérauts) et une couronne, et, sur les revers soit un bétyle pyramidal entre deux grappes ou à l’intérieur d’un carré creux, soit un griffon à droite ou à gauche à l’intérieur d’un carré creux. http://www.acsearch.info/search.html?search=Gefl%C3%BCgelte+Iris&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.acsearch.info/search.html?search=Iris+with+curved+wings&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.acsearch.info/search.html?search=winged+Iris&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0D’après la mythologie grecque, Iris , fille de Thaumas et de l’Océanide Electre et soeur des Harpies , était la déesse de l'arc-en-ciel et messagère des dieux. Elle était considérée tantôt comme vierge , tantôt comme amante de Zéphyr et mère d’Eros (voir mon post n.º 337, La légende du Zéphyr). Elle portait les messages des dieux et plus particulièrement d'Héra. Elle conduisait aussi les âmes aux Enfers , comme Hermès, à qui son type l'apparentait. Dans l’ Iliade d'Homère elle est la messagère de tous les dieux éternels. Elle introduit Thétis dans l'Olympe et sauva, devant Troie, Aphrodite blessée . Son père étant fils de Gaïa (la Terre), Iris, à cause de son origine, doit être considérée comme aussi antique que les plus anciens dieux . Toujours assise auprès du trône d'Héra, elle était prête à exécuter ses ordres. Son emploi le plus important était de couper le cheveu fatal des femmes qui allaient mourir . Elle avait également le soin de l'appartement et du lit de sa maîtresse et elle l'aidait à sa toilette. Lorsque Héra revenait des Enfers dans l'Olympe, c'était Iris qui la purifiait avec des parfums. Héra avait pour elle une affection sans bornes , parce qu'elle ne lui apportait jamais que de bonnes nouvelles . On la représentait sous la figure d'une gracieuse jeune fille portant une tunique courte, un bandeau dans les cheveux, ayant aux épaules, et parfois aux pieds, des ailes brillantes de toutes les couleurs réunies, et tenant un caducée et quelquefois un message ou une cruche d’eau ( oinochoe) à la main. Lorsqu’elle amenait un message à un mortel elle assumait la forme d’un mortel connu de la personne recevant le message . Les poètes prétendaient que l'arc-en-ciel était la trace du pied d' Iris descendant rapidement de l'Olympe vers la terre pour porter un message ; c'est pourquoi on la représentait le plus souvent avec un arc-en-ciel. D'autres faisaient de l’arc-en-ciel son écharpe. C’est pourquoi ce phénomène céleste se désigne aussi poétiquement par le nom d'écharpe d' Iris. Voici des liens pour ce mythe : http://mythologica.fr/grec/iris.htmhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/I/Iris.html (en anglais) http://www.theoi.com/Pontios/Iris.html (en anglais) http://www.maicar.com/GML/Iris1.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Dim 2 Fév - 19:23, édité 3 fois | |
| | | Bruno Pontif
Age : 73 Date d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mer 12 Aoû - 10:45 | |
| ....un petit en passant à notre cher Emblémiste ... | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 12 Aoû - 14:41 | |
| Salut Bruno, et bcp .
Dernière édition par Emblémiste le Mar 16 Mar - 16:25, édité 1 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 13 Aoû - 1:53 | |
| 343 La légende des Lares Les monnaies républicaines romaines des liens ci-dessous portent sur leurs avers le buste de Vejovis vu dès derrière, jettant un foudre, et, sur les revers, les deux dieux Lares assis sur un roc à droite ou de face, chacun tenant un bâton, ayant un chien entre eux et, au dessus, la tête de Vulcain portant un pileus et avec des tenailles sur l’épaule. La monnaie impériale à l'effigie de Tibère à droite sur l'avers porte sur le revers l'Autel d'Auguste à Lyon, consistant en une table ayant sur le front la couronne civique entre deux lauriers et deux Lares ; à chaque côté de l'autel la Victoire debout sur une colonne, tenant une couronne et une palme. http://www.acsearch.info/search.html?search=Lares&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#6http://www.acsearch.info/record.html?id=86502 Les Lares, parfois aussi appelés Genii loci, étaient des divinités romaines . Ils correspondaient à l'esprit des ancêtres et étaient des divinités particulières à chaque famille. Pour obtenir leur protection, on leur consacrait une place dans la maison et on leur offrait des aliments sur le Lararium, le temple domestique. À l'origine, ils ont pu présider aux travaux des champs, avant de veiller sur les foyers. De grossières statues de bois les représentaient. Ils étaient les fils de Mercure et de Lara. Les Clients devaient déposer leurs offrandes aux Lares chez leur patron , centre de la sacra gentilice. Avec la transformation profonde de cette relation à la fin de la République, Auguste récupéra cette tradition pour les assimiler aux Lares augusti et les intégrer dans le culte impérial.
Dernière édition par Emblémiste le Sam 13 Sep - 4:19, édité 4 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 14 Aoû - 1:12 | |
| 344 La légende des Pénates Les monnaies républicaines romaines des liens ci-dessous portent sur leurs avers soit la tête janiforme des Pénates, soit les deux têtes superposées des dieux Pénates à droite ou à gauche, et, sur les revers, soit l’incuse des têtes superposées de l’avers, soit deux hommes debout vis-à-vis, chacun tenant une lance et pointant d’une main un cochon gisant entre eux (scène de prise de serment), soit Jupiter debout tenant un sceptre et le foudre, sur un quadrige courant à droite conduit par la Victoire, soit une galère, soit Hercule nu marchant à droite, tenant la massue dans sa main droite et un trophée dans la main gauche, et, finalement, une scène de prise de serment d’Enée comme roi romain debout à droite en tenue militaire, tenant dans sa main gauche une lance pointant en bas, et, devant lui, le roi Latinus demi nu debout à gauche, tenant une lance dans sa main gauche, les deux pointant avec une épée un cochon porté par un garçon (Camillus) agenouillé entre eux. Les monnaies aux têtes janiformes présentées ici ont été identifiées comme les Pénates en base aux respectives fiches. Cependant, elles ont été aussi identifiées en d'autres sources comme les Dioscures (Castor et Pollux) (voir le post N.º 43 dans cette série). http://www.acsearch.info/search.html?search=Penates&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=1#8http://www.acsearch.info/search.html?search=Penates&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#0http://www.coinarchives.com/a/results.php?search=Penates&s=0&results=50Les Pénates étaient des divinités étrusques puis romaines. Selon la légende, les Pénates originels proviendraient de Troie. D’après l’ Enéide de Virgile, II, 705-720, c'est Enée :merlin: qui, en s'enfuyant avec son père Anchise sur le dos et son fils Iule à la main, les aurait emportés en Italie. Cette scène fut représentée sur des nombreuses monnaies romaines. Dans les vers du poète, 718-720 : « Toi, o père, prends dans ta main les objects sacrés et les pénates de la patrie ; il ne m’est pas permit, sorti d’une si grande guerre et d’un carnage récent, les toucher, avant que je ne me baigne dans l’eau courante. » Les Pénates furent installés dans un sanctuaire à Lavinium, lequel devint le centre de leur culte, avec les Lares qui les accompagnaient (voir mon post précédent). À Troie, ils avaient, semble-t-il, le même rôle que celui qui leur fut dévolu à Rome. Ils étaient chargés de la garde du foyer et plus particulièrement des biens et du garde-manger. Les familles se choisissaient librement leurs Pénates, parmi les grands dieux ou les grands hommes déifiés (généralement au nombre de deux, l'un pour la nourriture , l'autre pour la boisson ). Ces dieux, qu'il importe de ne pas confondre avec les dieux Lares, se transmettaient comme un héritage, de père en fils . Dans chaque habitation, on leur réservait une place, au moins un réduit, souvent un autel et parfois un sanctuaire (nommé laraire). Voici un lien pour ces divinités : http://fr.wikipedia.org/wiki/Penates
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 20 Sep - 15:56, édité 4 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 14 Aoû - 1:19 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 14 Aoû - 4:38 | |
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Dernière édition par Emblémiste le Mar 16 Mar - 16:26, édité 1 fois | |
| | | PYL modérateur
Age : 124 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 19/11/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 14 Aoû - 16:42 | |
| - Citation :
- Ces dieux, qu'il importe de ne pas confondre avec les dieux Lares, se transmettaient comme un héritage, de père en fils . Dans chaque habitation, on leur réservait une place, au moins un réduit, souvent un autel et parfois un sanctuaire (nommé laraire).
c'est les dieux lares qui sont dans des laraires, non? du moins ça me semble logique... | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 14 Aoû - 19:45 | |
| C'est le lien de Wikipedia qui le dit. En fait, il semble qu'ils accompagnaient les Lares. Et il y a souvent une certaine confusion entre les Lares et les Pénates, encore qu'il s'agit de différentes divinités. En fait, le dictionnaire de mythologie que je consulte les traite conjointement et dit qu'on plaçait leurs simulacres dans les cheminées. En tout cas, pour ton commentaire .
Dernière édition par Emblémiste le Ven 19 Mar - 1:51, édité 1 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 15 Aoû - 3:12 | |
| 345 Le Génie de l’Acqua TraianaLa monnaie romaine du lien ci-dessous porte sur l’avers le buste de Trajan à droite, et, sur le revers, le Génie de l’Aqua Traiana gisant à gauche sous une grotte en arche supportée par deux colonnes, tenant une herbe dans sa main droite et s’appuyant du bras gauche sur une cruche d’où l’eau s’écoule. http://www.acsearch.info/record.html?id=12476L’empereur Trajan dédia d’immenses montants d’argent et une énorme attention à des projets de travaux publics à Rome et ailleurs. La fierté qu’il prit en ces projets est confirmée par le fait qu’autant d’eux apparaissent sur ses monnaies . Dans ce cas il célèbre la conclusion d’un grand reseau de distribution d’eau nommé en son honneur Aqua Traiana, créé entre 98 et 117 de notre ère. Tel que toute aire métropolitaine, Rome avait besoin d’un approvisionnement sûr d’eau fraîche. Pendant des siècles les ingénieurs avait construit des aqueducs pour capter les sources d’eau environnantes. Ceux-ci étaient des grand projets durant les quatre décades du règne d’Auguste , qui surveilla la construction de trois nouveaux acqueducs et ordonna l’addition d’un nouveau rameau à l’Aqua Marcia. Trajan ne lui resta trop en arrière. Il fit d’énormes améliorations dans l’Aqua Marcia et dans l’Aqua Anio Novus, et, en 109, il fit construire un aqueduc intièremen nouveau, celui célébré par cette monnaie. Au début du règne de Trajan, en dépit du fait que neuf aqueducs fonctionnaient déjà à Rome, le quartier du bord ouest du Tibre, le Trans Tiberim (l’actuel Trastevere) avait été laissé sans fournissement d’eau potable. L’unique aqueduc qui atteignait la ville dès le nord-ouest était l’Aqua Alsietina, lequel, ayant été construit avec le principal but de remplir le stade naval de l’empereur Auguste , l’eau qu’il captait directement du petit Lacus Alsietinus, aujourd’hui Lac de Martignano, n’était pas propre à boire . Trajan chercha des sources d’eau pure dans la même zone et les trouva près des collines du bord occidental du Lacus Sabatinus, l’actuel Lac de Bracciano, 40 km à nord-est de Rome, ainsi que d’autres sources moins importantes sur le bord oriental du lac. Trajan acheta tous les terrains croisés par l’aqueduc, de manière que le tunnel put courir toujours à travers une zone protégée large de 30 pieds, dès le lac jusqu’à Rome. Son tunnel était à niveau du sol dans la plupart de son parcous ; cependant, en approchant la ville, quelques parties courait sur un viaduc. Il pénétrait dans Rome dès le Janiculum et sa sortie finale était placée exactement au sommet de la colline, un des sites plus hauts de la ville. L'abrupte chute dès le sommet de la colline jusqu’au plaines du bord occidental du Tibre pouvait fournir l’énergie hidraulique aux moulins à eau disposés en séquence parallèle au Janiculum. Un autre de ses propos était d’alimenter les nouveaux bains que Trajan avait bâti. Le Génie de l’Aqua Traiana est montré sur le revers de la monnaie gisant sous une arche du castellum de l’aqueduc, à l’intérieur duquel les eaux étaient réparties. L’Aqua Traiana demeurat en opération jusqu’en 537, quand les Ostrogoths endommagèrent les aqueducs de Rome. Voici des liens en anglais sur cet aqueduc : http://en.wikipedia.org/wiki/Aqua_Traianahttp://it.geocities.com/mp_pollett/roma-aq6.htm
Dernière édition par Emblémiste le Ven 19 Mar - 1:59, édité 1 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 16 Aoû - 2:06 | |
| 346 La légende de VejovisLes monnaies républicaines romaines des liens ci-dessous portent sur leurs avers le buste à gauche de Vejovis vu dès l’arrière, lançant le foudre, ou la tête de Vejovis à droite, et, sur les revers, soit les deux dieux Lares assis à droite sur un roc côte-à-côte, tenant des longs bâtons dans leur main gauche, ayant un chien entre eux, et, au dessus, le buste de Vulcain à gauche portant le bonnet phrygien sur la tête et des tenailles sur l’épaule, soit Jupiter conduisant un quadrige au pas à droite, tenant les rênes de la gauche, brandissant le foudre de la droite levée, soit la Victoire conduisant un quadrige au galop à droite tenant les rênes de la gauche et une couronne dans sa main droite, soit Minerve conduisant un quadrige au galop à droite, lançant un javelot de sa main droite et tenant un bouclier dans son bras gauche, soit un génie ailé ou l’enfant Jupiter assis sur un bouc à droite, et, au-dessus, les bonnets des Dioscures surmontés d'une étoile, et, à l'exergue, un thyrse, le tout dans une couronne de laurier, soit une incuse de la tête de Vejovis de l’avers. http://www.acsearch.info/search.html?search=Vejovis&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#2http://www.acsearch.info/search.html?search=Vejovis&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#0 Vejovis ou Vejove était un dieu romain dont la fonction est difficile à établir . Les Romains croyaient qu’il était un des premier dieux à être nés. Il était vénéré notamment à Rome et à Bovillae dans le Latium, 19 km à sud-est de Rome. Sur la colline du Capitole et l’île du Tibre on érigea des temples en son honneur. On lui dédiait des sacrifices de chèvres annuellement le 7 Mars. Ce jour là, un festival de Vejovis avait lieu, célébrant une antique divinité étrusque ou latine dont l’exacte fonction avait tété oubliée en temps romains . En fait, il avait trois festivités dans le calendrier romain : 1 Janvier, 7 Mars et 21 Mai. Vejovis il était représenté comme un jeune homme tenant des flèches, un javelot ou le foudre dans sa main, accompagné d’un bouc. Il fut identifié avec Apollon, avec l’enfant Jupiter, et, spéculativement, comme l’anti-Jupiter, c’est-à-dire, le Jupiter du monde inférieur, comme suggéré par son nom. Les études sur Vejovis son rares et peu claires . Elles montrent une constante actualisation de sa condition et son usage par le peuple. Échappé du monde souterrain, un Dieu Volcanique responsable pour les marais et les tremblements de terre , et, plus tard, ange gardien en charge des esclaves et des lutteurs qui se refusaient à la défaite . Dieu des trompeurs, il était appelé à protéger les causes justes et à infliger douleur et déception à leurs ennemis. Son temple a été décrit comme un asile pour les personnes persécutées injustement par la police . Voici un lien en anglais pour ce dieu : http://en.wikipedia.org/wiki/Vejovis
Dernière édition par Emblémiste le Sam 13 Sep - 4:20, édité 3 fois | |
| | | PYL modérateur
Age : 124 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 19/11/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Dim 16 Aoû - 17:17 | |
| - Emblémiste a écrit:
- Vejovis comme l’anti-Jupiter, c’est-à-dire, le Jupiter du monde inférieur, comme suggéré par son nom.
effectivement nom très troublant! veiovis | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 16 Aoû - 21:42 | |
| 8 (nouvelle édition révisée) La légende de Salmacis et HermaphroditeLa monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, d'Augusta Traiana, Thrace, porte sur l'avers la tête de Marc-Aurèle à droite et, sur le revers, l’image d'une jeune personne endormie toute nue et qui présente simultanément les caractéristiques des deux sexes, probablement réproduite d'après une antique sculpture grecque. Elle rappele la légende de Salmacis et Hermaphrodite, donnant matière à de nombreuses oeuvres d'art plastique et littéraires. http://www.acsearch.info/record.html?id=48267La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, d’Hadrianopolis, Thrace, porte sur l’avers le buste de Séptime Sévère à droite, et, sur le revers, du côté droit, Pan aux jambes de bouc, debout à gauche, en face d’ Hermaphrodite ( Hermaphroditos) nu, debout, les deux tenant des bâtons dans leur main gauche et dansant. http://akropoliscoins.com/Images/SS-Pan-Herm.jpg D’après la mythologie grecque, Hermaphrodite était un être fabuleux qui réunissait les deux sexes dans un même corps. Fils d'Hermès (Mercure) et d'Aphrodite (Vénus), comme son nom l’indique, il était originalement un éphèbe d'une merveilleuse beauté héritée de ses parents, et fut élevé par les nymphes du mont Ida de Phrygie. Il était représenté comme un Hermès avec un phallus, symbole de fertilité. A l’âge de quinze ans, il devint ennuyé de cette vie et se rendit en Carie (Anatolie). Il s’y baignait un jour dans une fontaine près d'Halicarnasse, quand la nymphe naïade de la source, Salmacis , s'éprit de lui . Cependant, il repoussa ses avances . Quand il croyait qu’elle s’en était allée, Hermaphrodite se dénuda et pénétra dans les eaux de la fontaine. Salmacis surgit alors de derrière un arbre, se jetta dans la fontaine et s’accrocha autour de lui, le baisant à la force et touchant sa poitrine . Tandis qu’il tentait de se délivrer de ses bras , elle supplia les dieux d'être unie à lui pour toujours. Ce vœu fut exaucé et dès lors ils ne formèrent plus qu'un seul être bisexué, à la fois mâle et femelle. Dans sa honte et angoisse , Hermaphrodite lança une maudition selon laquelle, quiconque viendraiit se baigner dans cette fontaine subisserait une transformation analogue . Cette conception d'une divinité double est en réalité d'origine asiatique. Chypre l'a transmise à la Grèce qui, au lieu d'accuser, en art, les différences sexuelles, s'est plu au contraire à donner à l' Hermaphrodite un aspect ambigu . Salmacis était une nymphe atypique. Comme le souligne Ovide ( Métamorphoses, IV, 306–311) : « [...] inhabile aux exercices de Diane, elle ne sait ni tirer de l'arc, ni suivre un cerf à la course ; et c'est la seule des Naïades qui soit inconnue à la déesse des forêts. On raconte que souvent ses sœurs lui disaient : « Salmacis, prends un javelot, arme-toi d'un carquois, mêle à tes doux loisirs les travaux pénibles de la chasse ». Mais elle ne prit ni javelot, ni carquois ; elle méprisa la chasse, et n'aima que sa solitude et son oisiveté. » Sa tentative de viol sur Hermaphrodite constitue d'ailleurs un cas unique pour une nymphe grecque. Voici des liens pour cette légende et pour de nombreuses oeuvres d’art inspirées par elle : http://mythologica.fr/grec/herma.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Hermaphroditehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Salmacishttp://www.mythindex.com/greek-mythology/H/Hermaphroditus.htmlhttp://www.theoi.com/Ouranios/ErosHermaphroditos.htmlhttp://en.wikipedia.org/wiki/Hermaphroditushttp://www.mythindex.com/greek-mythology/S/Salmacis.htmlhttp://www.theoi.com/Nymphe/NympheSalmakis.htmlhttp://en.wikipedia.org/wiki/Salmacishttp://commons.wikimedia.org/wiki/File:Salmacis_&_Hermaphroditos_0.jpghttp://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Sleeping_Hermaphroditushttp://www.lilithgallery.com/library/hermaphroditus/
Dernière édition par Emblémiste le Dim 2 Mar - 22:05, édité 5 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Dim 16 Aoû - 22:07 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Dim 16 Aoû - 22:50 | |
| bcp elag. Cependant, j'apprends tandis que je recherche . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Dim 16 Aoû - 22:51 | |
| Il faut une certaine capacité pour apprendre, certains croient déjà tout savoir, et comme le philosophe le dit si bien : je sais que je ne sait rien :capello2: |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 17 Aoû - 1:31 | |
| 347 La légende d’HippophorasLa monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, d’Apollonia Mordiaeum, Pisidie, porte sur l’avers le buste de Gallien à droite, et, sur le revers, le dieu-fleuve Hippophoras gisant à gauche, tenant une herbe dans sa main droite et une corne d’abondance da la main gauche, appuyant son coude gauche sur une cruche renversée d’où l’eau s’écoule. http://www.acsearch.info/record.html?id=186952L’antique petit cours d’eau Hippophoras, l’actuel Pupa Çayi, en Turquie, coule en direction est, arrose Apollonia Mordiaeum (aujourd’hui Uluborlu) près d’Apameia Cibotus, et se jette dans le double lac d’Egirdir (Eğirdir Gölü). Le titre de la ville selon la légende sur cette monnaie, APOLLWNIATWN LYKWN QRAKWN KOLWNWN, semble suggérer qu’en temps impériaux des Lyciens et des Thraces étaient établis à Apollonia . Voici un lien pour cette rivière : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pupa_%C3%87ay%C4%B1
Dernière édition par Emblémiste le Lun 4 Aoû - 4:07, édité 3 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 18 Aoû - 1:16 | |
| 10 (nouvelle édition révisée) La légende de la GigantomachieLa monnaie républicaine romaine du lien ci-dessous porte sur l'avers la tête à droite de Rome casquée, et, sur les revers, Jupiter tenant un sceptre et les rênes de la gauche, le foudre de la droite, conduisant un quadrige au galop à droite attaquant un géant anguipède tombé devant. http://www.acsearch.info/record.html?id=48096 Dans la mythologie gréco-romaine, on désignait Gigantomachie le combat des Géants contre les dieux. II ne faut pas confondre ces Géants avec les Titans qui firent la guerre à Ouranos. Les Géants étaient nés de Gaïa (la Terre) (voir le post N.º 425, La légende de Gaïa (Gè, Tellus), dans cette série), fécondée par le sang que perdit Ouranos lorsqu'il fut mutilé par Chronos (voir le post N.º 335, La légende de Chronos/Saturne, dans cette série). Zeus (Jupiter) avait enfermé les Titans dans le Tartare. Gaïa se montra outragée et déclara la guerre aux dieux . Elle envoya ses fils, les Géants, au combat. Confiant en leur force et leur taille monstrueuse , ils tentèrent de détrôner Zeus. Le champ de bataille se situa là où habitaient les Géants, à savoir la Phlégra (« terre ardente »), mais les poètes l’ont placé en divers lieux, dans le territoire de Cumes en Campanie, en Arcadie, en Thessalie, etc. C'est dans cette dernière localité que le place Ovide, dans le livre I des Métamorphoses, où il décrit les géants aux cent bras occupés a entasser les chaînes montagneuses de la Thessalie, le Pélion et l’Ossa, dans l’espoir d’atteindre le sommet du Mont Olymnpe, la demeure des dieux. Les chefs de file furent Eurymédon , Porphyrion et Alcyonée ; nul ne pouvait vaincre ce dernier, tant qu'il combattrait dans sa terre natale . Un oracle ayant prédit aux dieux qu'ils ne pourraient triompher de leurs ennemis qu'avec l'aide d'un mortel, Héraclès (Hercule) fut donc invité à se joindre à la troupe céleste . Alors tout changea de face. Alcyonée , percé de flèches d'Héraclès, revint cependant à la vie en touchant la terre mais traîné par le héros hors du territoire de Pallène, il expira aussitôt. Porphyrion fut tué par Zeus au moment où il allait faire violence à Héra (Junon) . Quant aux autres Géants, Ephialtès eut les yeux crevés par les flèches d'Apollon (Phébée) ; Eurytus fut tué d'un coup de thyrse par Dionysos (Bacchus); Clytius fut tué par Hécate avec ses torches infernales ; Mimas fut enseveli par Héphaïstos (Vulcain) sous une masse de métal en fusion dont il resta prisonnier (le Vésuve). Athéna (Minerve) se signala en écorchant Pallas (voir le post N.º 238, La légende du géant Pallas, dans cette série), dont elle revêtit la peau comme une armure :merlin:, et en lançant l'île entière de la Sicile sur le corps d'Encelade :king :, dont l’haleine de feu sort de l'Etna, mais que d'autres font périr sous les coups de Silène. Polybotès s'enfuit pour éviter les traits d'Apollon ; mais ce dieu l'ensevelit sous une partie de l'île de Cos. Les vainqueurs d'Hippolyte et de Gration furent Hermès (Mercure) et Artémis (Diane), tandis qu'Agrios et Thoas périrent de la main des Moïres (Parques). Enfin Zeus et Héraclès exterminèrent à coups de flèches les Géants qui restaient encore. Voici des liens pour cette légende : http://www.cosmovisions.com/$Gigantomachie.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Gigantomachie
Dernière édition par Emblémiste le Lun 4 Aoû - 4:14, édité 6 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 18 Aoû - 2:30 | |
| 348 La légende de Valeria LupercaLes monnaies républicaines romaines du lien ci-dessous portent sur l’avers la tête d’Apollon Soranus à droite, et sur le revers, soit la tête de Valeria Luperca à droite, soit Valeria Luperca ou Europe chevauchant un taureau à droite, tenant de ses mains son voil survolant au vent. http://www.acsearch.info/search.html?search=Luperca&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#4 Valeria Luperca fut un personnage semi-mithologique de la Rome antique, protagoniste d’une légende transmise par Plutarque dans ses Vies Parallèles. Un jour, dans la ville de Faleria, surgit une grave épidémie qui provoqua des nombreuses victimes . L’oracle, consulté , répondit que sa cause se devait à Junon (Héra), laquelle, pour la faire cesser, exigeait le sacrifice d’une jeune fille vierge chaque année . Le sacrifice était éxécuté comme ordonné. Un certain an, les citoyens, réunis en conseil pour choisir la nouvelle victime, décidèrent d’y envoyer la jeune Valeria Luperca . La jeune fille, agenouillée, prit l’épée pour se tuer près de l’autel du sacrifice. Cependant, dans ce même instant, un aigle, descendant du ciel, arracha l’arme de sa main et fit tomber une paille près du marteau rituel qui se trouvait sur l’autel, et, tandis qu’il s’éloignait, laissa tomber l’épée sur une génisse qui paissait dans un champ proche. Comprennant la signification de cette scène , Valeria reprit l’épée et sacrifia l’animal indiqué. Ensuite, elle recueillit le marteau, l’amena à la ville, et, l’ayant posé légèrement sur maints malades à cause de l’épidémie, réussit à les guérir. La pratique de ces sacrifices céssa depuis lors . Une autre version situe l’épisode à Sparte et a comme protagoniste une certaine Hélène . Je n’ai pas découvert la rélation entre Valeria Luperca et la femme qui s’enfuit montée sur un taureau, laquelle est aussi identifiée à Europa (voir mon post n.º 20, La légende de l’enlèvement d’Europa). Voici en lien pour cette légende : http://it.wikipedia.org/wiki/Valeria_Luperca (en italien)
Dernière édition par Emblémiste le Dim 30 Oct - 23:31, édité 3 fois | |
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