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| CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour | |
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Auteur | Message |
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abaque COS III DES IIII
Age : 57 Localisation : luxembourg Date d'inscription : 09/01/2009
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Dim 18 Oct - 14:37 | |
| - Bruno a écrit:
- ...Superbes monnaies Abaque...pour qu'on comprenne mieux il faudra que tu nous fasses un topo sur les casques notamment les caractéristiques principales des différents ateliers...
C est dans mes projets,mais quand j aurais plus de temps,ce que je peut te dire déja c est qu a mon avis on retrouve beaucoup de monnaies casqués chez cet empereur "car cet un empereur qui n a pratiquement jamais perdu une bataille et il a passé sa vie a guerroyé "mais sa tu le sais déja. | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Dim 18 Oct - 21:05 | |
| Très étonnant ce portrait pour Trèves La BEATA est plus classique avec toujours ce même graveur qui a des problèmes avec la perspective de l'autel |
| | | fred AVGVSTVS
Age : 50 Localisation : Un Liégeois en Bulgarie Date d'inscription : 03/02/2006
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Dim 18 Oct - 22:47 | |
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| | | abaque COS III DES IIII
Age : 57 Localisation : luxembourg Date d'inscription : 09/01/2009
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Jeu 12 Nov - 22:19 | |
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| | | agamemnon Prefet de l'Vrbs
Age : 64 Localisation : philippines Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Jeu 12 Nov - 22:27 | |
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| | | Bruno Pontif
Age : 73 Date d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Jeu 12 Nov - 22:29 | |
| ... superbe monnaie Abaque...les détails sont saisissants... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Jeu 12 Nov - 22:49 | |
| Pourquoi il a un pin's Disneyland ??? Sérieusement, superbe ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Jeu 12 Nov - 22:57 | |
| Superbes !! Content que tu achète des monnaies de cette qualité |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Jeu 12 Nov - 23:24 | |
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| | | Invité Invité
| | | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Jeu 12 Nov - 23:45 | |
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| | | L'Helvien COS VII
Age : 49 Localisation : Normandie Date d'inscription : 02/12/2008
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Ven 13 Nov - 8:15 | |
| Bonjour, Voici celle que je possède (RIC VII.389, Trèves, 323 après J.-C.): Pour moi, l'intérêt de cette monnaie ne repose pas uniquement sur les variétés du portrait au droit mais sur l'image stellaire du revers. Qu'est-ce que la propagande constantinienne voulait exprimer? Le cippe souhaitant les vingt années de règnes à l'empereur est surmonté d'un globe divisé en quatre parties. Il s'agit probablement de la figuration symbolique du monde - représenté sous la forme d'une sphère - formé des quatre éléments primordiaux (Eau, Terre, Feu et Air). C'est d'ailleurs probablement ce globe qui est tenu dans la main du dieu soleil Sol Invictus, exprimant la souveraineté de celui-ci sur l'Univers céleste. Au-dessus, figurent trois petites étoiles. Certains spécialistes avaient mis en relation ces trois étoiles avec la vision des trois couronnes(?) qu'aurait eu l'empereur Constantin en 310 dans le temple d'Apollo Grannus dans les Vosges. Cette vision présageait donc à l'empereur trente années de règne, ce qu'il accomplira effectivement en 336. Evidémment, cela sent à plein nez une bonne invention ultérieure des panégyristes de la cour comme pour la deuxième vision christianisée de 312. Est-il possible toutefois que ces trois étoiles désignent les Césars (Constantin II, Crispus et Licinius II dès mars 317) qui sont désignés sur les monnaies comme des "éclats de l'Etat" - Claritas Reipublicae - sous le parrainage de Sol Invictus. Lors de son discours pour les voeux tricennaux de Constantin I en 336, l'évèque de cour Eusèbe de Césarée évoque encore des termes solaires pour indiquer les relations entre Constantin et les Césars (cette fois-ci Constantin II, Constance II et Constans) Avez-vous d'autres explications sur la question? | |
| | | abaque COS III DES IIII
Age : 57 Localisation : luxembourg Date d'inscription : 09/01/2009
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Ven 13 Nov - 9:35 | |
| Je dirait simplement que l'heureuse tranquillité (BEATA TRANQVILLITAS) du monde (ce même globe terrestre que celui que tiens sol ou les empereurs sur certaines monnaies), repose sur les années de règne à venir de l'empereur Constantin, au dessus la voute étoilée, domaine du ou des dieux, représentée par 3 étoiles ; la triade capitoline n'est pas a retenir il me semble, les dieux classiques s'étant vu supplantés par les cultes orientaux , les signes chrétiens sont encore très discrets sous le règne de Constantin : une croix, un chrisme de temps en temps . En 330 lorsque les capitales Rome et Constantinople seront célébrées ont verra les 2 étoiles représentant dioscures au dessus de la louve romaine, la tradition est encore vivace |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Ven 13 Nov - 13:51 | |
| - L'Helvien a écrit:
- Le cippe souhaitant les vingt années de règnes à l'empereur est surmonté d'un globe divisé en quatre parties. Il s'agit probablement de la figuration symbolique du monde - représenté sous la forme d'une sphère - formé des quatre éléments primordiaux (Eau, Terre, Feu et Air). C'est d'ailleurs probablement ce globe qui est tenu dans la main du dieu soleil Sol Invictus, exprimant la souveraineté de celui-ci sur l'Univers céleste.
Salut l'Helvien. Que veut-tu signifier par le terme "monde"? Est-ce la Terre, ou l'Univers ? Je comprend que l'Antiquité avait l'idée de la voûte céleste comme un globe, une sphère. D'ici la représentation d'Atlas supportant le globe céleste. Mais cette notion ne s'appliquait pas à la Terre, dont on ne savait pas encore qu'elle était sphérique. C'est la Terre qui est formée par les quatre éléments. D'ailleurs, à la fin de ta phrase tu te réfères à l'Univers céleste. Est-ce que ce terme comprend aussi la Terre ? Prends ces observations comme des simples doutes, sans aucune intention d'en faire des articles de foi, puisque sur ces notions antiques il n'y a jamais absolute précision. Par exemple, j'ai vu des références au globe d'Atlas comme "monde", et je crois que "Terre" aussi. | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Ven 13 Nov - 14:49 | |
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| | | L'Helvien COS VII
Age : 49 Localisation : Normandie Date d'inscription : 02/12/2008
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Ven 13 Nov - 19:35 | |
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| | | kaco Cos Des II
Age : 52 Date d'inscription : 20/06/2009
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Ven 13 Nov - 20:20 | |
| toutes c 'est monnaies sont de qualité exceptionnel Bravo kaco | |
| | | L'Helvien COS VII
Age : 49 Localisation : Normandie Date d'inscription : 02/12/2008
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Ven 13 Nov - 20:27 | |
| - Emblémiste a écrit:
- L'Helvien a écrit:
- Le cippe souhaitant les vingt années de règnes à l'empereur est surmonté d'un globe divisé en quatre parties. Il s'agit probablement de la figuration symbolique du monde - représenté sous la forme d'une sphère - formé des quatre éléments primordiaux (Eau, Terre, Feu et Air). C'est d'ailleurs probablement ce globe qui est tenu dans la main du dieu soleil Sol Invictus, exprimant la souveraineté de celui-ci sur l'Univers céleste.
Salut l'Helvien. Que veut-tu signifier par le terme "monde"? Est-ce la Terre, ou l'Univers ? Je comprend que l'Antiquité avait l'idée de la voûte céleste comme un globe, une sphère. D'ici la représentation d'Atlas supportant le globe céleste. Mais cette notion ne s'appliquait pas à la Terre, dont on ne savait pas encore qu'elle était sphérique. C'est la Terre qui est formée par les quatre éléments. D'ailleurs, à la fin de ta phrase tu te réfères à l'Univers céleste. Est-ce que ce terme comprend aussi la Terre ? Prends ces observations comme des simples doutes, sans aucune intention d'en faire des articles de foi, puisque sur ces notions antiques il n'y a jamais absolute précision. Par exemple, j'ai vu des références au globe d'Atlas comme "monde", et je crois que "Terre" aussi. Pour trouver des réponses pertinentes à tes (et mes) interrogations, je suis en train de parcourir le chapitre XXVI (pages 499-515) intitulé "Mathématiques et Astronomie" de l'ouvrage fondamental de Peter Green "D'Alexandre à Actium, du partage de l'Empire au triomphe de Rome", éd.Robert Laffont, Paris 1997. L'auteur relève que malgré les travaux avant-gardistes d'un Hipparque (théorie héliocentrique) et les observations astronomiques pertinentes (vitesses et distances variables des corps célestes), la science grecque héllénistique se heurta au dogmatisme platonien. P.Green relève ainsi p.507: "Dans le "Timée" de Platon, nous apprenons que le démiurge a créé l'univers sous la forme d'une sphère, tournant uniformément autour de son axe: il s'ensuivait donc que "quels que fussent les mouvements apparents des corps célestes, Platon était convaincu pour des raisons religieuses" - la sphère étant la figure la plus parfaite qui soit - "que les vrais mouvements devaient être des révolutions en cercles parfaits à une vitesse uniforme". Il ajoute p.508: "Mais pour Aristote comme pour Platon, la Terre, centre d'un corps en rotation, restait immobile au milieu de l'Univers, tandis que "comme l'activité de Dieu est vie éternelle, et comme les cieux sont divins, le mouvement des cieux doit être éternel, et donc les cieux doivent être une sphère en rotation". | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Ven 13 Nov - 21:22 | |
| Excellent ! On parlait même de la musique des sphères. | |
| | | Marc COS VII
Age : 59 Localisation : Hélas Région Parisienne HELAS !!! Date d'inscription : 10/12/2008
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Ven 13 Nov - 21:49 | |
| Bonjour l'helvien, J'espere que ce qui suit va t'aider dans tes recherches. Emblemiste a raison, on parlait effectivement de la musique des spheres. Connais tu la théorie de la sphere des fixes ? Va voir c'est hyper intèressant voici ci dessous d'un petit résumé d'histoires celeste L'antiquité préclassique La civilisation égyptienne est l'une des plus anciennes et les Egyptiens eurent aussi besoin de prévoir les phénomènes périodiques. Rapidement, ils trouvèrent une durée de l'année de 365 jours mais furent amenés à la corriger pour éviter une dérive des saisons. Ils adoptèrent 365 jours un quart plusieurs siècles avant notre ère. Prédire l'arrivée de la crue du Nil était essentiel et le lien avec le lever héliaque de Sirius (c'est-à-dire le jour de l'année où l'étoile Sirius se lève juste avant le Soleil) fut vite trouvé. On a pu constater que les Egyptiens avaient une notion très précise de la direction nord-sud comme le montre l'alignement des pyramides construites plus de 2500 ans avant notre ère. Mais malgré cela, les Egyptiens ne furent pas de grands astronomes. C'est seulement la durée très longue de leurs observations qui leur a permis d'avoir les connaissances ci-dessus. Leur représentation du cosmos était très simpliste et avait recours aux divinités : une Terre plate avec le dieu solaire Râ qui traversait le ciel chaque jour d'est en ouest. La civilisation mésopotamienne, très ancienne également, considéra aussi pendant près de 3000 ans que la Terre était plate avec un hémisphère supérieur supportant les corps célestes. Cependant, les astronomes babyloniens furent de très grands observateurs, qui reportèrent méthodiquement les positions des corps célestes pendant plusieurs siècles. Il léguèrent ainsi à la postérité des centaines de tables astronomiques très détaillées. Les Mésopotamiens furent les premiers à mathématiser l'astronomie, en écrivant non seulement des tables mais aussi des éphémérides astronomiques, dans lesquelles, au moyen de lois mathématiques simples, ils arrivèrent à prédire les positions futures des astres errants du ciel : le Soleil, la Lune et les planètes. Toutes ces observations furent utilisées plus tard par les astronomes grecs, en particulier Hipparque, .pour la conception de leurs modèles cosmogoniques. Ils mirent aussi en évidence l'inégalité de longueur entre les saisons. Notons enfin que les Babyloniens sont aussi à l'origine de la division du Zodiaque en douze parties de 30° et qu'ils adoptèrent un calendrier lunaire. L'antiquité grecque classique L'antiquité classique fut marquée par l'extraordinaire avancée due aux philosophes et aux astronomes grecs. C'est à ces savants grecs que nous devons notre conception actuelle de la démarche scientifique, celle de la quête désintéressée de connaissance et de compréhension. Les Grecs vont en effet dépasser l'aspect purement utilitaire de l'astronomie égyptienne ou babylonienne pour tenter de comprendre la nature et la structure de l'Univers. On peut schématiquement diviser l'évolution de la science grecque en 3 grandes étapes : •L'époque des présocratiques, celle des premiers balbutiements, où les idées, parfois contradictoires ou farfelues, fusent. Mais c'est à cette époque que naît la démarche scientifique faite de questionnements, d'argumentations, de preuves et de réfutations. •L'école athénienne, dominée par la figure d'Aristote, qui va jeter, au travers de son oeuvre immense, les bases d'un modèle physique cohérent du monde qui fera autorité jusqu'à la fin du Moyen Âge. •La science hellénistique, florissante à Alexandrie, où l'astronomie grecque va atteindre son apogée, et ce aussi bien dans le domaine de l'observation et de la mesure des distances que dans celui des théories mathématiques de mouvement des corps célestes. •LES PRESOCRATIQUES On doit la première démarche scientifique de recherche d'une représentation de l'univers à Thalès (625-547 avant J.-C.). Il fonda, au 6ème siècle avant notre ère, l'école des philosophes ioniens à Milet. La Terre était alors supposée de forme géométrique plate. L'un des disciples de Thalès, Anaximandre (610-547 avant J.-C.), supposa une Terre cylindrique habitée sur sa partie supérieure plane. C'est à cette époque que la notion de sphères célestes supportant les corps célestes apparaît : cette notion perdurera jusqu'au Moyen Âge. Vers la même époque, Pythagore (570-480 avant J.-C.) , attire à Crotone de nombreux philosophes et mathématiciens, fondant ainsi l'école pythagoricienne. On y affirma la sphéricité de la Terre, celle du Soleil et de la Lune en étant un indice. Toutes les formes et les mouvements célestes se devaient d'être parfaits, donc sphériques ou circulaires : le philosophe pythagoricien Parménide (-543, -449) fut le premier à exprimer la sphéricité de la Terre ainsi que le fait que la Lune était éclairée par le Soleil.. Au Vème siècle avant J.-C., Empédocle divise le monde terrestre en 4 éléments distincts : Terre, Eau, Air et Feu. Vers 434 avant notre ère, Anaxagore prétendait que le Soleil avait la taille du Péloponèse, soit environ 60 kilomètres. Contrairement à ce que supposera Eratosthène 200 ans plus tard, il devait considérer le Soleil comme étant proche de la Terre. Le calcul est alors bien différent ... •L'ECOLE ATHENIENNE Platon (-426, -346), disciple de Socrate et fondateur de l'Académie d'Athènes, plus philosophe que mathématicien, posa le problème astronomique en ces termes : quels sont les mouvements circulaires et uniformes, centrés sur la Terre, qui peuvent " sauver les apparences " des mouvements célestes observés ? C'est à Eudoxe de Cnide (406-355 avant J.C.), mathématicien disciple de Platon, que reviendra de concevoir le premier modèle mathématique basé sur les principes de Platon. Ce modèle, raffiné plus tard par Callipe, est une juxtaposition de 7 assemblages (un pour chaque corps céleste errant) de sphères emboîtées les unes dans les autres, chacun étant entraîné par le mouvement en 24h de la sphère des étoiles " fixes ". Aristote de Stagire (384-322 avant J.-C.), un disciple de Platon, précepteur d'Alexandre le Grand, peut sans doute être considéré comme le plus grand savant de l'Antiquité. Son oeuvre colossale, composée de plusieurs dizaines de volumes, abordera aussi bien l'astronomie, la physique que la botanique ou la médecine. Aristote va en particulier développer un modèle physique, fondé sur l'observation et la perception intuitive des phénomènes, dont l'influence sera déterminante pour les siècles à venir. Sa conception de l'Univers est basée sur 3 dogmes fondamentaux : 1) la Terre est immobile au centre de l'Univers, 2) il y a séparation absolue ente le monde terrestre imparfait et changeant et le monde céleste parfait et éternel (la limite étant l'orbite de la Lune), 3) les seuls mouvements célestes possibles sont les mouvements circulaires uniformes. La Terre immobile est faite des quatre éléments eau, air, terre et feu. Aristote pense même avoir " démontré " l'immobilité de la Terre avec un argument basé sur le fait que si la Terre était en mouvement nous devrions en ressentir directement les effets. Le ciel parfait est fait d'un cinquième élément (la " quintessence ") : l'ether. Pour ce qui est de la mécanique céleste, Aristote reprendra le système de sphères emboîtées d'Eudoxe, mais en lui donnant une cohérence " physique ", c'est à dire en considérant un seul et gigantesque emboîtement de 55 sphères centrées sur la Terre au lieu de 7 systèmes indépendants, ce qui était physiquement absurde . La sphère extérieure est bien entendu toujours celle des fixes. Ce système présentait cependant un défaut majeur, qui sera mis en évidence au siècle suivant. S'il rendait en effet compte à peu près correctement des mouvements des planètes, il ne pouvait expliquer leurs variations d'éclat au cours de l'année, car dans ce modèle les planètes étaient supposées à une distance constante de la Terre. Certes, Aristote aurait pu invoquer une variation intrinsèque de l'éclat des planètes, mais cela était incompatible avec son dogme sur la perfection et l'immuabilité des cieux. Il semble qu'au 4ème siècle avant notre ère, Héraclide du Pont (388-310 avant J.-C.) envisagea que la sphère des fixes était immobile et que la Terre tournait autour de son axe, ce qui expliquerait le mouvement diurne des étoiles (mais les sources écrites sont ici très ténues et incertaines). •LA SCIENCE HELLENISTIQUE Les conquêtes d'Alexandre le Grand (mort en 323 av. J.C) vont étendre l'influence de la culture grecque sur une vaste portion du proche et du moyen orient. L'influence d'Athènes va diminuer au profit du nouveau et brillant centre culturel qu'est Alexandrie en Egypte. C'est ici, autour du Musée et de la Grande Bibliothèque, que vont se regrouper les plus brillants savants. Au 3ème siècle avant notre ère Eratosthène (284-192 avant J.-C.) fit la première mesure précise du rayon terrestre : il utilisa le fait que l'ombre portée d'un bâton à midi faisait 7° 10' le jour du solstice à Alexandrie alors qu'elle était nulle (le Soleil était au zénith) 800 kilomètres plus au sud à Syène sur le tropique du Cancer. Ce fut le premier calcul mathématique de mesure dans le système solaire. Il trouva ainsi 6500 kilomètres pour le rayon terrestre, soit une valeur remarquablement correcte. A la même époque vécut Aristarque de Samos (310-230 avant J.-C.), dont l'oeuvre est attestée par très peu de traces écrites. Il fut sans doute un des premiers à estimer (avec une remarquable précision) la distance Terre-Lune. Il proposa par ailleurs une méthode astucieuse afin de calculer la distance Terre-Soleil, mais des problèmes de précision de mesure l'amenèrent à sous estimer d'un facteur 20 celle-ci (et par conséquent également la taille du Soleil). Aristarque est par ailleurs crédité (mais le seul témoignage écrit en est une phrase d'un manuscrit d'Archimède) pour avoir proposé un modèle héliocentrique du monde, dont nous ne savons hélas pas grand chose. Appolonius de Perge (-262, -190) fut avant tout un très grand mathématicien, dont l'oeuvre majeure reste son ouvrage sur les coniques. En astronomie, il fut le premier à remettre un cause le système de sphères emboîtées d'Aristote. Il introduisit la notion de cercle excentrique, dont le centre est décalé par rapport à la Terre, et de cercles épicycles, i.e. un cercle dont le centre est lui même en rotation sur un autre cercle beaucoup plus grand. En combinant ces épicycles et ces excentriques, il est possible de reproduire le mouvement de la Lune, du Soleil et des planètes (tous ces mouvements restant bien entendu centrés sur la Terre). Cependant, nous ne savons pas si Appolonius alla au delà de ce concept et proposa effectivement un modèle géométrique des mouvements planétaires. Principe de l'épicycle Au 2ème siècle avant notre ère vécut Hipparque (-190, -120), peut-être le plus grand astronome de l'Antiquité. Hipparque fut avant tout un grand observateur. Il réalisa ainsi une cartographie du ciel recensant environ un millier d'étoiles, avec une précision de mesure remarquable d'environ 20 minutes d'arc. En reprenant des archives Babyloniennes et en les comparant à ses propres mesures, Hipparque mis en évidence le phénomène de précession des équinoxes, qu'il estima être de 36 secondes d'arc par an (la vraie valeur est de 50 secondes). Hipparque calcula également assez précisément la longueur de l'année tropique : 365 jours 5 heures 55 minutes 12 secondes (la vraie valeur était 365 jours 5 heures 48 minutes 46 secondes). Il construisit par ailleurs un modèle géométrique du mouvement du Soleil pour rendre compte de l'inégalité des saisons, modèle tranchant radicalement avec les sphères emboîtées d'Eudoxe ou Aristote. Dans ce modèle, conforme aux conceptions mathématiques d'Appolonius, le Soleil tourne autour sur un cercle dont le centre n'est plus la Terre mais un point fictif décalé par rapport à celle-ci (ce cercle excentrique est en fait une manière de rendre compte de l'ellipticité de l'orbite de la Terre autour du Soleil). Au premier siècle avant notre ère, Jules César (100-44 avant J.-C.) fit appel à l'astronome Sosigène d'Alexandrie (1er siècle avant notre ère) pour réformer le calendrier romain trop imprécis. Il adopta l'année de 365 jours un quart qui devait perdurer en occident jusqu'en 1582 (calendrier julien). Le monde romain ne compta que peu d'astronomes qui furent plus occupés à décrire l'univers qu'à tenter de lui trouver une représentation d'ordre scientifique. L'astronomie grecque va connaître son apogée au 2ème siècle de notre ère avec l'astronome alexandrin Claude Ptolémée (100-170). Ptolémée va faire la synthèse de tous les travaux de ses prédécesseurs (en particulier Hipparque) et va les parachever en proposant un système physique et mathématique du ciel qui restera incontesté pendant près de 14 siècles. Tous les travaux astronomiques de Ptolémée sont quasiment regroupés dans un seul ouvrage majeur, la "grande syntaxe mathématique", plus connu sous le nom que lui donnèrent les Arabes : l'Almageste. L'Almageste reprend dans ses grandes lignes la vision aristotélicienne du monde physique, avec les mêmes dogmes et principes : dichotomie Terre/Univers, immobilité de la Terre, etc. Toutefois Ptolémée rejettera le modèle des sphères emboîtées et se placera dans la continuité des systèmes d'Apolonius et d'Hipparque. Il perfectionna cependant grandement ces modèles en introduisant la notion de point équant, un point fictif symétrique de la Terre par rapport au centre excentrique de l'orbite d'une planète. Le mouvement de cette dernière est alors circulaire autour de l'excentrique, mais uniforme autour du point équant. Par ailleurs, s'ajoutent à cela un ou plusieurs cercles épicycliques centrés sur ce premier cercle équant. Le système résultant est extrêmement complexe, mais d'une précision mathématique remarquable (le modèle de Ptolémée permet ainsi de prédire des éclipses de Soleil). La perfection de ce modèle fera qu'il ne sera globalement pas remis en cause avant le XVIème siècle. | |
| | | abaque COS III DES IIII
Age : 57 Localisation : luxembourg Date d'inscription : 09/01/2009
| Sujet: Re: CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour Ven 13 Nov - 22:00 | |
| - L'Helvien a écrit:
- Bonjour,
Voici celle que je possède (RIC VII.389, Trèves, 323 après J.-C.):
Pour moi, l'intérêt de cette monnaie ne repose pas uniquement sur les variétés du portrait au droit mais sur l'image stellaire du revers. Qu'est-ce que la propagande constantinienne voulait exprimer? Le cippe souhaitant les vingt années de règnes à l'empereur est surmonté d'un globe divisé en quatre parties. Il s'agit probablement de la figuration symbolique du monde - représenté sous la forme d'une sphère - formé des quatre éléments primordiaux (Eau, Terre, Feu et Air). C'est d'ailleurs probablement ce globe qui est tenu dans la main du dieu soleil Sol Invictus, exprimant la souveraineté de celui-ci sur l'Univers céleste.
Au-dessus, figurent trois petites étoiles. Certains spécialistes avaient mis en relation ces trois étoiles avec la vision des trois couronnes(?) qu'aurait eu l'empereur Constantin en 310 dans le temple d'Apollo Grannus dans les Vosges. Cette vision présageait donc à l'empereur trente années de règne, ce qu'il accomplira effectivement en 336. Evidémment, cela sent à plein nez une bonne invention ultérieure des panégyristes de la cour comme pour la deuxième vision christianisée de 312.
Est-il possible toutefois que ces trois étoiles désignent les Césars (Constantin II, Crispus et Licinius II dès mars 317) qui sont désignés sur les monnaies comme des "éclats de l'Etat" - Claritas Reipublicae - sous le parrainage de Sol Invictus. Lors de son discours pour les voeux tricennaux de Constantin I en 336, l'évèque de cour Eusèbe de Césarée évoque encore des termes solaires pour indiquer les relations entre Constantin et les Césars (cette fois-ci Constantin II, Constance II et Constans)
Avez-vous d'autres explications sur la question? Pour ma part ce que je regarde sur ce type de monnaie c est surtout la beauté et la finesse de gravure du portrait,pour ce qui est du revers comme la souligné IOVI il est souvent baclé,comme on peut le voir les scalptors on fait de vrais oeuvres d arts sur des si petits modules.Pour ce qui est des visions de Constantin,je pense que cela est une vue des ardents défenseurs de la chrétienté de l époque,en pronant la tolérance envers eux Constantin , sait servi d eux comme un réseau d informateur,il ne faut pas oublier qu il combattait sur tous les fronts ,et qu il a éliminé pratiquement tous les co régnants,et tous les prétendants "Constantin est l un des rares généraux à n avoir jamais été vaincu" aussi comme le disait David plus haut sur aucune de ces monnaies on ne peut lui attribuer un signe chrétien.Quand il a érigé Constantinople il l a fait,avec le même rituel que ces prédesséceurs. Sur le plan du Rituel, la Fondation dʹune Ville comportait deux moments fondamentaux (en utilisant un vocabulaire dʹéquivalence moderne) : ‐a‐ La Décision de la Fondation et le Tracé des Limites de la Ville en une sorte de Consécration rituelle ; ‐b‐ LʹInauguration de la Ville terminée (dans sa première phase essentielle) en une sorte de Dédicace aux Divinités Tutélaires. Si lʹon connaît la Date de lʹInauguration de Constantinople, en 330, il est impossible, par contre, de savoir si la Décision de construire une nouvelle Ville coïncida avec la Décision dʹen faire la nouvelle Capitale de lʹEmpire. Néanmoins, on peut conjecturer que cette dernière Décision, en particulier, correspond aux années de crise durant lesquelles Constantin commit ses meurtres familiaux, et fut confronté à une certaine tension avec la Population Païenne de Rome. Sur le plan Idéologique, et en remarque préliminaire, on peut noter que la Cérémonie de lʹInauguration de Constantinople nʹeut pas lieu dans lʹune des Églises que Constantin y créa. Au contraire, sur lʹordre de Constantin et sous ses Directives, le Philosophe et Érudit Païen, Sopatros, élève de Jamblique, mit tout en oeuvre pour que la Création Rituelle de Constantinople, appelée à devenir la nouvelle Capitale de lʹEmpire Romain, soit conforme à la Création de Rome par Romulus, voire même, la surpasse, tant dans son Authenticité Primitive que dans sa Symbolique et Mystique Païenne. Les Récits Chrétiens tardifs, concernant la Création de Constantinople, tentent, par exemple, dʹintégrer, dans la liste des Objets Rituels Païens qui furent utilisés lors de la Cérémonie de lʹInauguration de la Cité, des Composantes Symboliques du Christianisme, tels que, entre autres, les Clous et le Bois de la Croix, le Bâton de Moïse, le Marteau de Noé, une Pierre du Rocher dʹoù Moïse aurait fait jaillir lʹeau dans le désert, etc. Mais ces composants légendaires de cette, assez invraisemblable, liste Chrétienne dʹObjets Rituels qui auraient été utilisés pour lʹInauguration de la nouvelle Capitale de lʹEmpire, sont des ajouts ou des gloses, que les principaux Narrateurs du Récit de la Création de Constantinople ne mentionnent pas, dont entre autres : Eusèbe de Césarée, le Chrétien, qui se serait, évidemment, empressé de glorifier de tels Objets Chrétiens du Rituel, sʹil en avait eu connaissance ; ‐ Zosime, le Païen, qui, pour sa part, nʹaurait pas manqué, au contraire, dʹen dénoncer, avec sarcasme, soit le caractère affabulateur, soit, avec indignation, le caractère destructeur pour les Croyances Païennes Ancestrales. ‐4‐ Pour ce qui concerne la Cérémonie de la Consécration, en vue de fixer les Limites de la nouvelle Ville, Constantin serait sorti des murs de la Byzance de Septime Sévère, et il aurait marché, une lance à la main, jusquʹà ce quʹun total de sept collines, comme le nombre des sept collines de Rome, soit intégré dans lʹEnceinte de la nouvelle Constantinople, ainsi déterminée par lʹEmpereur. LʹÉdifice Rituel, qui devait symboliser lʹActe de Naissance de Constantinople, est une immense Colonne de Porphyre. Celle‐ci est dressée, au centre du Forum de la nouvelle Ville créée par Constantin, sur une Base carrée de marbre ; et, sur son sommet, on hissera, lors de la Cérémonie de lʹInauguration de la Cité, la Statue à la Tête Radiée de Constantin‐Apollon‐Helios‐Dieu Soleil, tenant, dans une main, la lance des conquêtes (ou le sceptre), et dans lʹautre main, le Globe terrestre dominé par la Déesse Victoire. Reprenant la procédure Architecturale unificatrice quʹil avait déjà mis en oeuvre, lors de la Construction à Rome de lʹArc de Constantin, en y incorporant des éléments dʹautres Monuments de la Cité, lʹEmpereur, pour la Création de Constantinople, absorbe également, dans cette nouvelle Ville, des Sculptures Sacrées quʹil fait enlever de tous les Sanctuaires Païens les plus représentatifs de lʹEmpire Antique. Et Constantin intègre tous ces éléments Architecturaux, de diverses provenances, dans un nouveau Rassemblement de Fusion Idéologique, dont lʹEmpereur est désormais le Centre Divin à Constantinople. Cʹest ainsi que, selon certaines Sources, dont la Chronique Paschale et Procope de Césarée, ce serait à partir du Site de Troie, que Constantin aurait fait transporter à Constantinople, la Statue colossale du Dieu Apollon‐Helios, qui, comme pour faire pendant à la Statue colossale de Constantin‐Dieu Soleil dans la Basilique de Rome, allait désormais représenter lʹEmpereur dans sa nouvelle Capitale. Les Sculpteurs donnent donc la forme du visage de Constantin à ce Dieu Soleil‐Apollon de lʹancienne Troie mythique, dʹoù le demi‐Dieu, Énée, était, jadis, parti en Italie, où il allait créer la Race des Romains. | |
| | | | CONSTANTIN I° casqué reçu ce jour | |
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