MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE)

Ces personnifications des cours d'eau me fascinent.

Emblémiste et encore un grand

je ne l'avai encore lu, et bien maintenant je sai comment passer quelques journées,excellent travail. Bravo!!

bcp les amis. J'ai encore quelques uns de plus á poster.

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Le légende de Mygdonius

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Nisibe (Mésopotamie), portent sur leurs avers, respectivement, les bustes de Gordien III et Tranquillina face à face, celui à droite de Philippe I l’Arabe, de sa femme Otacilia Severa, et à gauche celui de Philippe II, et, sur les revers, Tyché assise de face, ayant au dessus un bélier (Aries) sautant à droite, ou à l’intérieur d’un temple tétrastyle; au dessous, le torse du dieu-fleuve Mygdonius nageant à droite.  

http://www.acsearch.info/search.html?search=Mygdonios&view_mode=1&en=1&de=1&fr=1&it=1&es=1&ol=1&sort=&c=&a=&l=#0

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=198238

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=195301

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=189767

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=181377

Mygdonius est l’ancien nom d'une rivière de Syrie, appelée aussi Saocoras, l’actuelle Jaghjagha Su, le principal tributaire du Chaboras (voir mon post N.º. 339, La légende de Chaboras, dans cette série), qui se jette dans l’ Euphrate (voir mon post N.º 220, La légende de l’Euphrate et du Tigre) après avoir reçu la Mygdonius à Circesium (Kirkisiyeh).

Le nom de Saocoras lui fut donnée par Ptolémée ; elle fut renommée Mygdonius (« rivière des fruits » en araméen) sous les Séleucides, d’après l'empereur Julien, qui affirme qu'elle inondait les champs voisins de la ville de Nisibe, située près du point où le Jaghjagha laisse les montagnes par un étroit défilé.

En 337 mourut l’empereur Constantin I . Profitant de cette opportunité, le roi persan Shapour II initia une série d’attaques dans le nord de la Mésopotamie romaine . Nisibe fut assiégée en 338, 346 et 350. Pendant le troisième siège, Shapour détourna le cours de la Mygdonius pour miner les murailles de la ville . Les Nisibiens les réparèrent rapidement , tandis que la chevalerie persane d’éléphants devint embourbée dans la terre boueuse.    

Sur la Mygdonius, voir le lien suivant :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mygdonius

pour tous ces posts qui donnent à ce forum une dimension supérieure. Je les lis avidemment !!!!!!

Phil !

Avec Phil; Muito obrigado Emblémiste.

bien Gil !

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La légende de Scyrtus (Skirtos, Scyrte)

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, d’Edesse (Mésopotamie) portent sur l’avers le buste de Sévère Alexandre à droite ou à gauche et, sur le revers, Tyché assise à gauche sur um roc et ayant à ses pieds le torse du dieu-fleuve Scyrtus (Skirtos, Scyrte) nageant.

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=186628

http://www.acsearch.info/record.html?id=119325

Edesse, que quelques-uns ont mise sur l'Euphrate (voir mon post N.º 220, La légende de l’Euphrate et du Tigre), en était éloignée de 80 kilomètres. La rivière sur laquelle elle est assise est la Scyrtus (Skirtos, Scyrte), l'actuelle Cara-Koyoun, qui naît dans le mont Masaios, et dont les débordements étaient fréquents et dangereux. Ses murailles furent détruites diverses fois par des tremblements de terre. L’empereur Justinien en avait réconstruit les fortifications, les rendant plus fortes que jamais, et instala des systèmes hydrauliques por éviter les inondations de la Scyrtus. Sous Justin    la ville fut renversée par les eaux , et l'empereur, l'ayant fait rétablir, lui donna le nom de Justinopolis. Après la conquête ottomane, elle prit le nom d'Urfa et, depuis le XIXe siècle, s’appelle Sanliurfa (Urfa la Glorieuse), la capitale de la province du même nom, dans le sud-est de la Turquie actuelle.

Voici un lien en anglais sur cette ville :

http://www.livius.org/ea-eh/edessa/edessa.html

Brutus ! Tu est toujours au guet !

En vacances au soleil .............mais ....... Présent .....!!!!!!

BRUTUS a écrit:

En vacances au soleil .............mais ....... Présent .....!!!!!!

Quelle chance tu as; ici, comme dirait le copain, pour pratiquer l'astronomie, c'est plus un télescope qu'il nous faut; c'est un périscope!

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La légende d’Heiromax / Hieromax

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, d’Abila (Décapole, Syrie), portent sur leurs avers, respectivement, les bustes de Marc Aurèle, Lucius Verus  et Commode à droite, et, sur les revers, Tyché d’Abila debout à droite avec son pied droit sur le dieu-fleuve Heiromax ou Hieromax et tenant un scèptre dans sa main droite et une petite statue de Niké dans la main gauche, le tout au dessous de l’arc central de la façade d’un temple dystile ou tétrastyle, et Niké sur un piédestal bas à chaque côté de Tyché.

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=103759

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=192638

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=204337

Celle du lien ci-dessous, d'Adraa, Arabia Petraea, porte sur l'avers le buste de Commode à droite et, sur le revers, Tyché assise à gauche, tête à droite, derrière le même dieu-fleuve gisant à gauche, appuyé de son coude gauche à une cruche renversée d'où l'eau s'écoule :

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=224904

 L’ancienne rivière Heiromax ou Hieromax est l’actuelle Yarmouk, le plus grand des deux affluents majeurs du Jourdain  (voir mon post N.º 321, La légende du Jourdain, dans cette série), l’autre étant la Jabbok (Nas ez-Zarqa). Elle draine la plupart du plateau d’Hauran. Le confluent se situe à environ 7 km au sud de l'exutoire de la Mer de Galilée. La Yarmouk sépare Israël et la Jordanie dans sa partie la plus basse, et la Syrie de la Jordanie dans sa partie haute. Elle forme la limite sud du plateau du Golan.

Ceux-là sont les seuls tributaires de quelque importance du Jourdain, dans cette série), si bien plusieurs “ wadis ” ou cours d’eau plus petits qui restent secs en d’autres périodes contribuent à augmenter son volume pendant la saison pluvieuse.

Les principaux tributaires de la Yarmouk sont la Raqqad, l’Allan et l’Haris dès le nord, et la Shallalah dès le sud.

Un aspect particulier de cette vallée du Jourdain est le grand nombre de sources thermales qui surgissent de la terre en divers sites, une desquelles au point où la Yarmouk émerge des collines, à 8 kilomètres de sa jonction avec le Jourdain, les célèbres bains d’Amatha, près de la ville de Godara.    

Voici un lien en anglais sur cette rivière :

http://en.wikipedia.org/wiki/Hieromax

et un autre en français :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Yarmouk

..j'ai jamais tant bossé l'histoire et geo qu'avec Emblémiste

Encore une belle légendes bourrée d' infos c est bien d' apprendre en ce divertissant!

Bruno a écrit:

..j'ai jamais tant bossé l'histoire et geo qu'avec Emblémiste

Normal, Valérien tournait en rond, pas besoin de géo!
Encore une belle légende/monnaie Emblémiste !

Merveilleux !

superrrrrr

les amis. Vous m'encouragez bcp !

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La légende de Critheis / Kretheis

La monnaie provinciale romaine ci-dessous, de Cyme (Asie), porte sur l’avers Homère assis sur une banquette à droite, tenant un long sceptre dans sa main droite et un rouleau de parchemin dans la main gauche et, sur le revers, la nymphe Critheis ou Kretheis debout à gauche, haussant son voile de sa main droite et tenant um rameau ou sceptre transversalement dans la main gauche.



D’après une des versions mythiques de la biographie du poète Homère, il était fils de la nymphe naïade Critheis ou Kretheis   , d’une source proche à la cité de Smyrne, en Lydie, et du dieu-fleuve Meles (voir mon post N.º 133, La légende de Meles, dans cette série).

Cependant, selon une biographie d’Homère attribuée à Hérodote, Cyme, en Éolie, fut, au début, le siège de fréquentes immigrations de diverses parties de la Grèce. Parmi les immigrants était Menapolus, fils d’Ithagenes, originaire de Magnésie. En dépit d'être pauvre   , il se maria et de cette union nacquit une fille appelée Critheis. Devenue orpheline à un tendre âge, la petite fut confiée à la garde de Cleanax, d’Argos, qui la séduisit très jeune et dont elle eut le futur poète, a qui elle donna le nom de Melesigenes, parce qu’elle lui avait accouché près de la rivière Meles, en Smyrne (Béotie), où elle avait été envoyée en vue de sauver sa réputation   .

En ce temps, vivait à Smyrne un homme appelé Phemius   , un professeur de littérature et musique qui, étant célibataire, engagea Critheis pour prendre soin de sa maison et filer le lin qu’il recevait en paiement de son travail. Le labour de la jeune-fille fut si satisfaisant et sa conduite si discrète qu’il lui proposa mariage, lui promettant aussi d’adopter son fils, qu’il affirmait deviendrait un homme capable s’il était dûment élevé. Alors, il furent mariés    et une éducation soigneuse   développa les talents que la nature avait fait don à Melesigenes, qui se distingua à l’école d’aèdes de Phemius   . Quand ceci mourut, Melesigenes hérita la propriété de son beau-père et prit la direction de l’école.    


Voici des liens em anglais sur cette nymphe :

http://www.theoi.com/Nymphe/NympheKrethein.html

http://www.mythindex.com/greek-mythology/C/Cretheis.html

Fabuleux ! Tu as trouvé une nouvelle source