MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE)

Aux dires de certaines prophéties apocalyptiques, c'était déjà le dernier Noel de Brutus

M'en fiche , moi ,c'est le père fouettard que j'invite à chaque Noël.....!!!!

A chacun ses pratiques, Brutus

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La légende d’Opikanos

La monnaie grecque du lien ci-dessous, d’Alaesa, Sicile, porte sur l’avers probablement la tête du dieu-fleuve Opikanos à droite (pas identifié sur la fiche) et, sur le revers, une étoile à huit rayons.  

http://www.acsearch.info/record.html?id=474838

Alaisa fut une antique cité de la côte nord da la Sicile, entre Kalakta et Kephaloidion, dans le district de S. Maria, commune de Tusa, province de Messina, située sur une grande colline surplombant la mer au nord et les vallées des fleuves Halaisos (probablement l’actuel Tusa, apellé aussi Pettineo) et Opikanos (l’actuel Cicera) à l’ouest et à l’est respectivement. Elle fut fondée en 403 av. J-C. par le chef ou principal magistrat Archonides, d’Herbita, une cité siculienne, et peuplée avec des habitants de celle-ci et en partie avec des mercenaires et autres étrangers qui s’avaient uni à lui échappant vers ce site pendant les guerres soutenues contre eux par Denys I    de Syracuse. La nouvelle ville prospéra vite grâce au commerce maritime et, vers le milieu du IVe siècle, frappait son propre monnayage au nom d’une fédération dans laquelle elle occupait une prosition prominente. Au début de la première Guerre Punique elle fut la première ville sicilienne à se soumettre aux Romains, una alliance à laquelle elle restat toujours très fidèle ; pour conséquence, elle fut faite libera et immunis, c’est-à-dire qu’elle eut le privilège de maintenir ses propres lois et l’indépendance, exempte de toute tributation, un avantage jouit seulement par cinq cités de la Sicile. Comme résultat, elle devint une des cités plus florissantes de l’île jusqu’au  Ier siècle av. J.-C. Mais ces privilèges ne la protégèrent pas des exactions de Verres   , le proconsul romain célèbre par sa vénalité et ses déprédations dans les villes siciliennes, qui lui imposa une énorme contribution en blé et argent     . Ayant été réduite à la condition de simple municipe dans la période d’Auguste, elle jouit encore d’une considérable prospérité pendant le IIe et le IIIe siècles de notre ère, déclina pendant la période byzantine et fut abandonnée après l’invasion arabe.  

Pour l’identification du personnage sur l’avers de cette rarissime  monnaie voir l’article de Silvain D’Esperia (Agathodaimon) “ Un bronze exceptionnel des mercenaires d’Alaesa (Sicile) ”, de la revue du forum, Les Monnaies de l’Antiquité, Num. 1, pp. 10-12, avec images d’autres exemplaires.

Pour d’autres informations sur la cité d’Alaesa, voir le lien suivant, en anglais :

http://en.wikipedia.org/wiki/Halaesa

Bonsoir Emblémiste.

Encore bravo pour cette légende qui me ravit. Ta plume est toujours aussi prolifique et je suis heureux de voir que ton inspiration est sans faille. Merci encore de nous régaler de ces beaux textes. A bientôt.

Le Professeur Brrr.

Vous êtes plus vites qu'un guépard ! BRUTUS et le Professeur Brrr !

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La légende de l'Indos

Le monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Cibyre (Phrygie), porte sur l'avers le buste d'Elagabale à droite, et, sur le revers, le dieu-fleuve Indos gisant à gauche, tenant une herbe dans sa main droite, appuyé de son bras gauche sur une cruche renversée d'où l'eau s'écoule et ayant un panier au dessus de lui.

http://www.acsearch.info/record.html?id=361960

L'Indos était un dieu-fleuve du sud de la Carie, en Anatolie, dans la moderne Turquie. C'est l'actuel Dalaman Çayi, qui a sa source dans le Mont Kocas, située aux environs de Dirmil. Après son cours à travers une étroite et profonde vallée où deux de ses affluents se joignent, il se jette dans la mer Egée près de la ville de Kaunos, à peu près 8 kilomètres au sud d'Ortaca, dans la Carie, opposé à l'île de Rhodes. Sa longueur totale est de 229 kilomètres. Dans l'Antiquité, il constituait la limite entre la Lycie et la Carie.

D'après la mythologie, il était fils d'Océan et de Thétys et peut-être le père des Lélégides , les nymphes naïades des sources et fontaines de la terre des Lélèges en Lycie.

Voici des liens en anglais pour ces légendes :

http://www.theoi.com/Potamos/PotamosIndos.html

http://www.theoi.com/Nymphe/NymphaiLelegeides.html

Emblémiste ....!!!

Ma chienne aime beaucoup l'Indos .....!!!!

C'est toujours un grand plaisir que de te lire, le rêve vient avec ces légendes dont tu te fais le hérault.

Toujours aussi intéressant Emblémiste

pour ces nouvelles aventures "légendaires"

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La légende du Silaros

Les monnaies grecques du lien ci-dessous, de Poseidonia (Lucanie) portent sur l'avers Poséidon (Neptune) marchant à droite, brandissant le trident et portant la chlamyde sur ses épaules, et, sur le revers, d'après l'interprétation usuelle, le dieu-fleuve Silaros comme un taureau debout à droite ou à gauche.

http://www.acsearch.info/search.html?search=Silaros&view_mode=1&en=1&de=1&fr=1&it=1&es=1&ol=1&sort=&c=&a=&l=#1

La légende grecque du revers a été lue en deux différentes façons. Elle est généralement prise comme Seilu, se référant au fleuve Silaros des environs. Cependant, elle a été lue aussi en sens rétrograde comme Megul, qui se référerait à Megylos (ou Megyllos ou Megyllias), un supposé oikistes (leader ou chef) :merlin: de Poseidonia.

Les monnaies ci-dessous, de la même ville, portent sur les avers soit la tête du jeune dieu-fleuve Silaros à gauche, soit le protomé d'un taureau androcéphale à droite représentant le même dieu, et, sur les revers, soit les Dioscures (voir le post n.º 42, La légende des Dioscures (Castor et Pollux) dans cette série) chevauchant à gauche, soit une épi de blé.



Le Silaros, l'actuel Sélé, est un fleuve de la région de Campanie, en Italie qui prend sa source au mont Paflagone, à une altitude de 420m, près de la Commune de Caposelle dans la province d'Avellino. Il est le lieu de la bataille de Silaros        où la Carthaginois Hannibal remporta une victoire importante sur les Romains pendant la Deuxième Guerre Punique, et c'est aussi le lieu de la bataille dans laquelle Spartacus se révolta contre les Romains et y trouva la mort   .

Poseidonia est une ancienne cité du sud de l'Italie, près de la côte occidentale, 35 kilomètres au sud-est de la moderne Salerne et 8 kilomètres au sud du fleuve Sélé, notable pour ses temples grecques magnifiquement préservés. Elle fut fondée probablement vers 600 av. J.-C. par des colons grecs de Sybaris au bord du golfe de Tarente et avait devenu une ville florissante vers 540, à en juger par ses temples. Après plusieurs ans de résistence, elle tomba sous la domination des Lucaniens quelque temps avant 400 av. J.-C., après quoi son nom fut changé en Paestum. Alexandre, roi de l'Epire , battit les Lucaniens à Paestum vers 332 av. J.-C., mais la ville resta lucanienne jusqu'à 273, quand elle vint sous la domination romaine et une colonie latine y fut fondée         . La ville appuya Rome pendant la Seconde Guerre Punique. Elle était encore prospère pendant les premiers ans de l'empire romain   , mais l'ensablement graduel du Silaros crea à la fin un marais palustre et Paestum fut abandonnée après avoir été saccagée par des assaillans musulmans      en 871 ap. J.-C. Les restes du site abandonné furent découverts au XVIIIème siècle.

L'ancienne partie grecque de Paestum consiste en deux secteurs contenant trois temples doriques dans un état de préservation remarquable. Pendant la période romaine subséquente un forum et un plan urbain typiques surgirent entre les deux sanctuaires grecs. Entre les trois temples, ceux d'Athéna (appelé Temple de Cérès) et d'Héra I (appelé Basilica) datent du VIème siècle av. J.-C., tandis que celui d'Héra II (appelé Temple de Neptune) fut érigé probablement vers 460 av. J.-C. et est  le mieux conservé des trois. Le Temple de la Paix, dans le forum, est un bâtiment corinthien-dorique commencé peut-être au IIème siècle av. J.-C.  Des traces d'un amphithéâtre romain et d'autres édifices, ainsi que des rues principales en croix ont été découvertes aussi. Le circuit des murs de la ville, lequels sont construits de blocs de travertin et d'une épaisseur entre 4,5 et 6 m, a une cinconférence d'environ 5 kilomètres. En juillet de 1969 un fermier    découvrit un ancien tombeau lucanien qui contenait des fresques grecs peints en style classique primitif. Le musée archéologique de Paestum contient ceux et d'autres trésors provenant du site.

Voici un lien pour ce fleuve :

http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9l%C3%A9

et encore une fois ...!!

Avec toi , Emblémiste , nous avons droit à des légendes fleuves formant un fleuve de légendes et venant arroser l'océan de notre légendaire savoir ....!!!!

beaucoup BRUTUS, dynamo, Siècle II et Bruno pour votre appui.

Merci, magnifique, la legende du Silaros ma plue enormement

bcp agrippa !

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La légende du Sagras

Les monnaies grecques des liens ci-dessous, de Caulonia (Bruttium) portent sur l'avers la tête du dieu-fleuve Sagras à droite ou à gauche, et, sur le revers, un cerf debout à droite.

http://www.magnagraecia.nl/coins/Bruttium_map/Kaulonia_map/descrOxford_1459.html

http://www.magnagraecia.nl/coins/Bruttium_map/Kaulonia_map/descrKau_013.html

Caulonia, sur la côte sud-est de Bruttium, dans l'Italie, fut une cité achéene d'une grande antiquité, fondée entre le VIIIème et l'VIIème siècles av. J.-C. par des colons Achéens comme part de la Magna Graecia. D'après certains auteurs, dont Servius, elle aurait été fondée par Kaulos   , et, d'après autres, dont Pausanias, par Typhon d'Aegium en Achaïe. Elle était située près du fleuve Sagras, qu'on ne peut pas identifier exactement aujourd'hui, mais pourrait être les actuels Torbido ou Allaro, dans la Province de Reggio Calabria. Gouvernée au principe par Crotone, elle devint ensuite indépendante, frappant sa propre monnaie. Au VIIème siècle av. J.-C. elle était étroitement alliée à Crotone et Sybaris, et, comme le grand nombre de ses monnaies encore éxistentes en témoignent, doit avoir été une des plus florissantes de ce groupe .

La bataille du Sagras eut lieu au bord de ce fleuve au VIème siècle av. J.-C. entre les cités grecques de Locri, Epizefiri et Crotone. Les historiens datent la bataille entre 560 et 535. Crotone ouvrit les hostilités et possédait une force militaire supérieure.  Les Locriens décidèrent donc n'affronter pas l'ennemi en combat ouvert et plutôt l'attendre au gué du Sagras. Les sources anciennes se réfèrent à 10.000 à 15.000 combattants en total. D'après la légende, les eaux du fleuve devinrent rouges du sang des morts   .

Pendant la Guerre du Péloponnèse (431-404 av. J.-C.) Caulonia prit le côté d'Athènes. Selon Thucydide, dans ce conflit les Cauloniens fournirent à Athènes du bois pour ses navires. Le magasin de bois de Caulonia fut attaqué et incendié par des troupes de Syracuse.

En 388 av. J.-C. Caulonia fut détruite par Dionysius I de Syracuse :king3:et son territoire fut donné aux Locriens, mais elle fut restaurée peu après. Elle fut prise par des troupes campaniennes pendant una invasion. Vers 200 av. J.-C., en tant qu'alliée des Carthaginois, elle fut assiégée par les Romains          pendant la Seconde Guerre Punique, mais le siège fut aussitôt levé par Hannibal.

A partir de 389 av. J.-C., Caulonia fut conquise et dominée par divers groupes.

C'est probablement à cette époque que son ancien site, directement sur la côte, fut abandonné en faveur d'un lieu plus protégé à l'intérieur.

Voici un lien en anglais pour cette cité :

http://en.wikipedia.org/wiki/Caulon

... Emblémiste ...

Chapeau bas

Merci pour ces petites pépites d'Histoire

Emblèmiste pour cette petite leçon d'histoire!

Enfin, ça revient....après qques mois de vide......:-)
Toujours très intéressant.

c'est des voyages dans l'histoire classique, c'est beau

les amis !