Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mar 29 Juil 2014 - 5:47
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La légende de la construction des murailles de Troie
La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, d’Ilium, Troade, porte sur l’avers le buste de Marc-Aurèle à droite et, sur le revers, Poséidon (Neptune) du côté gauche et Apollon (Phébée) du côté droit, en train de construire les murailles de Troie.
D’après la mythologie, Zeus (Jupiter) avait obligé les dieux Poséidon et Apollon à servir le roi Laomédon comme journaliers en châtiment pour une rébellion échouée contre son autorité. Les deux divinités bâtirent des magnifiques murailles pour la nouvelle cité. Cependant, la tâche terminée, Laomédon réfusa de leur payer le salaire promis , provoquant par cela une maudition contre Troie qui s'accomplit par sa destruction à la fin de la guerre contre les Grecs . Sur la monnaie, Apollon, identifié en partie par le rameau de laurier qu’il porte (voir le post N.º 30, La légende d'Apollon et Daphné, dans cette série), pose son pied sur un grand bloc de pierre indiqué par un contour linéaire très faible, tandis qu’il soutient ce qui semble être une brique. Poséidon, identifié par son trident (voir le post N.º 385, La légende du trident, dans cette série) avance vers la brique, apparemment pour appliquer le mortier. Il semble tenir un outil pour cette fin, mais c’est difficile d’en être sûr. Au fond, les murs fortifiés de Troie et sa porte principale surgissent magestueusement.
La légende des Dioscures est évidemment traitée quelque part au sein de ce topic, mais je ne la trouve pas. Je la connais bien sûr, mais je me demandais comment les Romains pouvaient concilier le fait de toujours les représenter ensemble sur les pièces, et dans leurs mythes les mêlant à l'histoire de Rome, alors que la légende grecque précise clairement :
Citation :
Pollux, affligé de la mort de son frère, pria Jupiter de le rendre immortel. Cette prière ne pouvait être entièrement exaucée ; l’immortalité fut partagée entre eux de sorte qu’ils vivaient et mouraient alternativement ; chacun d’eux tour à tour passait six mois aux Enfers, six mois dans l’Olympe, et ainsi ils ne se trouvaient jamais ensemble dans la compagnie des dieux.
Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
Cher Sergius, en fait, j'ai traité le sujet dans le post 43 à la page 3 de la première partie de cette série, que tu peux lire cliquant sur le lien au dessous de ma signature ci-dessous.
Mais il ne faut pas demander cohérence à la mythologie.
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 14 Aoû 2014 - 17:52
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La légende d’Hâpy
La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, d’Alexandrie, Egypte, porte sur l’avers le buste de Trajan à droite, et, sur le revers, Hâpy assis légèrement à gauche sur un roc, à demi nu, sa main droite levée au dessus de sa tête (indiquant qu’il est endormi), le bras droit à son côté ; du côté droit, un nilomètre incliné marqué avec une échelle graduée ; au dessus du nilomètre, un faucon (Horus) debout à gauche sur une colonne ou table guirlandée ; du côté gauche, une amphore sur une table ou trépied.
Le revers de cette monnaie présente Hâpy, une divinité du fleuve Nil (voir le post N.º 189, La légende du Nil, dans cette série).
Dans l’ancienne religion égyptienne, Hâpy personnifiait plus spécifiquement les phénomènes naturels associés au Nil : la crue en pleine saison sèche et la fertilisation annuelle des sols, auxquelles les Égyptiens ne pouvaient attribuer d'explication rationnelle.
Hâpy était représenté d’habitude sous les traits d'un personnage aux formes androgynes. Si son corps est masculin, il n'en a pas moins deux grosses mamelles féminines qui assurent la prospérité aux Égyptiens. Son ventre est proéminent et gras, et il porte sur la tête un panache de plantes du Nil. Il pouvait aussi être représenté avec une tête d'hippopotame, toujours sous sa forme hermaphrodite.
Selon la légende, Hâpy vivait dans deux lieux cachés. Le premier était une cave située sous la première cataracte du Nil, près d'Eléphantine, où son culte était maintenu davantage. De là, il versait le contenu de deux jarres pour faire monter les eaux de Haute-Egypte. L'autre lieu était situé en Basse-Egypte près de Memphis, et servait à approvisionner le delta en eau féconde. Les Égyptiens attribuaient à Hâpy la force vitale du Nil qui provenait en fait du limon noir qu'il transporte qui fertilisait les rives du fleuve et apportait sa richesse à l'Egypte . Chaque année, le Nil débordait de son lit pour fertiliser les rives asséchées par le climat aride de l'Egypte. Le limon qu'il transportait rendait possible leur culture. Symbole de ces crues annuelles, Hâpy, avait un rôle prépondérant dans la vie des Égyptiens de l'antiquité : du niveau de ces crues dépendait la survie de ce peuple, qui était aussi bien touché par des crues trop faibles (qui asséchaient les cultures) que par les débordements excessifs de ces flots qui provoquaient de grandes inondations.
La crue annuelle du Nil était parfois apellée l’Arrivée de'Hâpy. Comme l’inondation fournissait du sol fertile dans une zone qui du contraire était déserte, Hâpy, comme son patron, symbolisait la fertilité et la prospérité. Grâce à cette nature, il était quelquefois considéré “ le père des dieux ”, et un père tendre qui aidait à maintenir l’équilibre de l’univers.
Ses prêtres réalisait des rituels pour assurer les niveaux réguliers du courant réquis de la crue annuelle. A Eléphantine, le nilomètre officiel, un instrument de mesure, était soigneusement contrôlé pour prédire le niveau de la crue , et les prêtres durent être étroitement associés à ce contrôle.
Pour s'attirer les bonnes grâces du dieu fleuve, les Egyptiens lui donnaient de grandes quantités d'offrandes. Sur le mur des temples, on le trouve représenté devant des tables d'offrandes, couvertes de produits provenant des différents nomes d'Egypte. Dans ces représentations, il porte sur la tête le symbole de la région correspondante.
Dernière édition par Emblémiste le Sam 16 Aoû 2014 - 12:11, édité 1 fois
siècle II Prefet de l'Vrbs
Age : 68 Localisation : BELGIQUE EBURONES Date d'inscription : 22/09/2011
Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 14 Aoû 2014 - 21:37
I am very happy
numismate COS V
Age : 39 Date d'inscription : 02/07/2013
Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 14 Aoû 2014 - 21:41
Sergius, les romains ont identifié Romulus et Remus aux Dioscures. J'ai passé des heures à chercher dans la mythologie et je me suis rendu compte que il y a une racine commune qui a donné des dérivés ensuite. Je peux te dire que à l'époque on ne se gênait pas pour reprendre des thêmes aux autres et le myhte des jumeaux est partout et probablement depuis le Néolithique. En gros Apollon et Artémis, les Dioscures, Romulus et Remus, Cernunnos et Lug et autres ont tous des similarités et des origines communes, sans faire un amalgamme. Par exemple Janus viendrait d'un serviteur de EA (summériens) Izimud qui avait deux faces. C'est un petit résumé pas très clair je suis d'accord mais tu peux me mp si tu veux le développement complet.
Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 14 Aoû 2014 - 23:51
Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 15 Aoû 2014 - 0:52
Thank you my Sir
Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 15 Aoû 2014 - 1:55
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La légende d’Antiphème
Les monnaies grecques des liens ci-dessous, de Gela, Sicile, portent soit sur l’avers la tête du dieu-fleuve Gelas à droite (voir le post N.º 166, La legende de Gelas, dans cette série), soit sur l’avers ou le revers Antiphème debout à droite tenant une épée et en train de sacrifier un bouc sautant à droite, soit sur le revers un cheval sautant à droite.
Thucydide et Diodore de Sicile citent la fondation conjointe de Gelas par Antiphème de Rhodes et Entimos de Crète. Le premier auteur écrit que Gela fut établie quarante cinq ans après Syracuse, ce qui donne une date d’environ 690 av. J.-C. pour la fondation de la ville sur l’extrême sud de la côte de la Sicile.
Une tradition préservée par Eusèbe de Césarée dit que Gela fut fondée le même an que la ville de Phaselis en Asie Mineure et en donne la même date que Thucydide. Cette tradition fut établie en plus de détail par un historien grec dont les oeuvres n’éxistent qu’en fragments conservés par d’autres écrivains anciens. Dans un fragment de son livre Sur les villes d’Asie Philostephanos écrit qu’Antiphème, le fondateur de la Gela sicilienne, était le frère de Lacius, qui fonda Phaselis en Asie Mineure, les deux étant originaires de Rhodes.
D’après une autre narration, Antiphème et Lacius allèrent ensemble à Delphes pour consulter l’oracle , lequel envoya Antiphème vers l’ouest et Lacius vers l’est. Ils auraient été en compagnie du devin Mopsos lorsque ceci s’acheminait vers la Cilicie en les années suivantes à la Guerre de Troie (voir le post N.º 152, La legende de Mopsos, dans cette série).
Sur la ville de Gela on peut voir le lien suivant :
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 28 Aoû 2014 - 4:01
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La légende des satyres et ménades
Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Pautalia, Thrace, portent sur l’avers le buste de Caracalla à droite et a gauche et, sur le revers, un satyre debout à gauche, dansant et invitant à danser une ménade (parfois identifiée aussi comme une nymphe) assise sur un roc à gauche, à qui il donne la main.
Les satyres étaient des compagnons de Dionysos (Bacchus). Ils accompagnaient aussi d'autres divinités comme Rhea, Gaïa (voir les posts N.º 518, Les lions de Cybèle (Rhea), et 425, La légende de Gaïa (Gè, Tellus) dans cette série), Hermès, Héphaïstos ou des nymphes (voir le post N.º 99, Satyres et Nymphes, dans cette série). Ils étaient associés aux ménades dans le cortège de Dionysos. Selon Nonnos, ils étaient les fils d'Hermès et de Iphtimé, mais il existe d'autres auteurs qui citent les naïades.
Les satyres apparaissent peu dans les récits mythologiques, mais certains ont acquis une notoriété individuelle comme Marsyas ou Silène (voir les posts N.º 35, La légende de Marsyas, et 368, La légende de Silène, dans cette série).
Dans un fragment de texte attribué à Hésiode ils sont décrits comme des être bons à rien, passant leur temps à courir après les nymphes, effrayer les paysans et à s'énivrer en jouant de l'aulos.
Ils étaient l'exemple même de la luxuriante vitalité de la nature et, à ce titre, ils ont souvent une représentation ithyphallique. Ils sont souvent dépeints avec des jambes de bouc, de longues oreilles pointues comme celles des ânes et une queue de cheval. La tête est cornue, barbue et le nez est camus. Mais cette représentation a évolué au cours du temps ; ils perdent progressivement leur nature animale des membres inférieurs en gardant toutefois la même tête et se rapprochent de l'image plus humaine des faunes de la mythologie romaine.
Les ménades étaient à l'origine les nourrices de Dionysos, puis des femmes qui accompagnèrent le dieu pendant sa marche triomphale de Lydie jusqu'en Grèce. Elles portaient le nom de Thyiades quand elles formaient le cortège rituel du dieu de la vigne et du vin lors des fêtes dionisiaques.
On les représentaient souvent couronnées de feuilles de lierre , tenant à la main le thyrse (bâton terminé par une pomme de pin) et portant la nébride (vêtement en peau de bête). Elles étaient appelées bacchantes chez les Romains.
Les ménades tuèrent Penthée de Thèbes qui les avait espionnées et démembrèrent Orphée qui les avait méprisées (voir le post N.º 312, Le chant d’Orphée, dans cette série). Suite à ce crime, Dionysos les aurait changées en arbres.
Voir les liens ci-dessous sur ces figures mythiques :
L’ancienne Pautalia, dans le site de la moderne Kyustendil en Bulgarie, fut établie dans l’Age du Fer par la tribu thrace des Dentheletes. Elle était située près de sources thermales et les restes de la ville antique comprennent un temple d’Asclépios (voir le post N.º 433, La légende d'Asclépios (Esculape), dans cette série) et des bains romains.
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 28 Aoû 2014 - 12:11, édité 3 fois
Invité Invité
Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 28 Aoû 2014 - 8:23
Merci pour cette nouvelle légende que je découvre !
Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 28 Aoû 2014 - 18:01
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La légende d’Horatius Coclès
Le médaillon romain du lien ci-dessous porte sur l’avers la tête d’Antonin le Pieux à droite et, sur le revers, Horatius Coclès en pleine armure, nageant avec son bouclier dans le Tibre, ayant au dessus le Pont Sublicius avec cinq soldats, dont un a jetté une lance vers Horatius et un autre, de l’autre côté, détruit le pont.
Publius Horatius Coclès (« Horace le Borgne », parfois aussi « Horace Coclite ») est un héros légendaire romain . Mis à part l'exploit rapporté par les historiens antiques, on ignore tout de la vie du personnage.
Cocles en latin signifie borgne. Selon la légende, la lance d'un Etrusque lui aurait fait perdre l'œil gauche. D'après Denys d’Halicarnasse, Horatius était le neveu du consul Marcus Horatius Pulvillus . Il apparaît dans la tradition romaine lors de la guerre qui opposa le roi Lars Porsenna , un Etrusque ami de Tarquin le Superbe qui voulut aider celui-ci à remonter sur le trône de Rome, à la République naissante.
En 507 av. J.-C., les Etrusques de Porsenna prirent d'assaut le Janicule et menacèrent Rome directement. Le consul Valerius Publicola sortit avec l'armée au secours des sept cents colons du Janicule, et dut faire face à l'armée étrusque plus nombreuse. Suite aux blessures des deux consuls, les Romains prirent la fuite et se réfugièrent dans la ville, et l'ennemi manqua de l’envahir, si trois hommes, n'étaient pas restés en arrière pour défendre le seul accès à la ville, le Pont Sublicius, construit en bois pour être détruit en cas d'attaque. Ils barricadèrent le passage. Les trois hommes étaientt Horatius Coclès et les deux futurs consuls Spurius Larcius et Titus Herminius Aquilinus, qui se retirèrent bientôt .
Ensuite, Horatius fut seul contre l'armée ennemie à défendre le pont, en attendant que ses concitoyens s'affairaient à le saboter. Il résista longtemps et, lorsqu'il se vit sur le point d'être submergé par les ennemis, il s’écria : « Père Tibre, je te supplie respectueusement de recevoir ces armes et ce soldat dans un flot bienveillant ». Puis, il demanda qu'on coupe le pont derrière lui et, ainsi tout armé, il plongea dans l'eau. Malgré la grêle de traits qui s'abattit sur lui, il rejoignit les siens à la nage, sans dommages, après avoir accompli un exploit qui devait demeurer pour la postérité plus fameux que digne de foi .
L'État récompensa cet acte de bravoure : il eut sa statue au Comitium et on lui donna tout le terrain dont il put faire le tour en 24 heures avec une charrue. Les particuliers lui manifestèrent leur reconnaissance et s'associèrent aux honneurs officiels : malgré la disette, chacun se priva un peu et tira de ses provisions de quoi lui apporter quelque chose, argent, victuailles etc.
D'après Denys d’Halicarnasse, une des blessures reçues lors de la défense du pont le rendit boiteux , et c'est la raison pour laquelle, malgré sa très grande bravoure, il n’occupa jamais une quelconque charge militaire, et encore moins le consulat.
Selon la légende, l'acte de héroïsme d'Horatius Coclès, suivi de ceux de Caius Mucius Scaevola et de Clélie, impressionnèrent si vivement Porsenna que, renonçant à son projet d'envahir Rome, il proposa la paix.
Si bien cette histoire apparaît en diverses sources anciennes dignes de foi, telles que Plutarque, Denys d’Halicarnasse et Tite Live, avec variantes, maints historiens en ont été sceptiques. Tacite mentionne en passant que Porsenna, “ lorsque la ville se rendit ”, ne viola pas le siège de Jupiter (le Capitole). Ceci pourait signifier que peut-être Rome s’est rendue pendant ou après la bataille .
Tite Live voyait l’histoire comme légendaire ; c’est-à-dire, il répetait les versions qu’il avait lu mais ne pouvait pas valider leur autoriité. Il considérait difficile à croire le fait de la nage, doutant que “ bien que de nombreux projectiles tombaient sur lui, il avait nagé en sûreté jusqu’à atteindre ses compagnons, un acte d’audace plus fameux que crédible dans la posterité ". Florus dit une chose à peu près semblable: " Ce fut en cette occasion que ces trois prodiges et merveilles de Rome firent leur apparition, Horatius, Mucius et Clélie, qui, s’ils n’auraient pas été enregistrés dans nos annales, paraîtraient aujourd’hui des personnages fabuleux. "
Pour justifier sa présence en nombreuses histoires, T.J. Cornell présume que celles-ci se sont appuyées sur des “ chroniqueurs non scrupuleux ” qui “ n’hésitèrent pas à inventer une série de victoires pour sauver la face à la suite immédiate de ces défaites ”, telles que la présumée défaite de Rome dans le Champ Névien. D’ailleurs, les chroniqueurs du Ier siècle av. J.-C. sont donc vus davantage comme des amuseurs.... "