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| MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
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Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 5 Fév - 2:17 | |
| 211 La légende de Thèbes (Antiope) La monnaie grecque du lien ci-dessous, de Thèbes, Béotie, porte sur l’avers un bouclier béotien, et, sur le revers, possiblement la nymphe éponyme de la cité, Thèbes, assise à gauche sur un roc bas, sa main droite étendue et la gauche appuyée sur le roc. Il y a une grande confusion dans la mythologie autour de la personnalité de Thèbes , la divinité qui donna son nom a la ville de Thèbes, dans la Grèce Centrale, dont elle serait la naïade d’une source ou fontaine . D’après une version, elle était fille de Prométhée. Selon une autre, une des filles du dieu-fleuve local Asopos et de Métope, fille du dieu-fleuve Ladon (voir mon post n.º 139, La légende d’Asopos). Encore selon une autre, elle sarait probablement la même qu’Antiope, la très jolie fille de Nyctée, régent de Thèbes , et de Polyxo . Zeus (Jupiter) tomba amoureux d’elle , la posséda sous la forme d’un satyre pendant son sommeil, l’enleva et l’ammena à la ville. En se voyant enceinte et craignant la colère de son père , elle s'enfuit à Sicyone où le roi Epopée l'épousa . Désespéré par le départ de sa fille, Nyctée se suicida, mais avant de mourir il chargea son frère Lycos de le venger. Ceci attaqua Sicyone, tua Epopée et ramena Antiope prisonnière. En passant à Eleuthères, Antiope mis au monde deux jumeaux, Amphion et Zéthos , qui furent exposés sur l'ordre de Lycos. Antiope, enchaînée par Lycos et traitée comme esclave par sa femme Dircé , fut miraculeusement délivrée de ses liens et réussit à rejoindre ses enfants qui, dans un premier temps, ne la reconnurent pas et même la livrèrent à Dircé ; mais les bergers qui les avaient recueillis leur révélèrent leur origine. Alors les jumeaux gagnèrent Thèbes et délivrèrent leur mère puis, tuèrent Lycos et attachèrent son épouse par les cheveux aux cornes d'un taureau sauvage, qui la traîna sur les rochers . Dionysos (Bacchus) , irrité par la mort de Dircé, rendit folle Antiope, qui erra à travers toute la Grèce et ne recouvra la raison que plus tard pour épouser Phocos, un des petit-fils de Sisyphe, qui la guérit de sa folie. Voir mon post n.º 94, La légende de Dircé, Amphion et Zéthos. Sur ces mythes, voir aussi les liens suivants : http://mythologica.fr/grec/antiope.htmhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/T/Thebe.html (en anglais) http://www.theoi.com/Nymphe/NympheThebe.html (en anglais) http://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Antiope.html (en anglais) Cependant, il y a une autre interprétation du revers de cette monnaie, selon laquelle il s’agirait de Déméter (Cérès) assise sur la “ Pierre Insouriante “. Quand Perséphone fut enlevée par Pluton (Hadès) et maintenue captive aux Enfers, Déméter, sa mère, la chercha en vain partout (voir mon post n.º 29, sur La légende de Cérès et Perséphone/Proserpine). Finalement, elle arriva à Eleusis où, épuisée, elle s’assit sur un roc et pleura . Sa douleur se transmit à la pierre qui, depuis lors, fut connue comme l’ Agelastos Petra, la Pierre Insouriante.
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 6 Fév - 2:42 | |
| 212 La légende de Sangarios Les monnaies coloniales romaines des liens ci-dessous, de Juliopolis, Bithynie, portent sur l’avers les têtes de Sétime Sévère, Antonin le Pieux et Commode à droite, et, sur le revers, soit le dieu-fleuve Sangarios gisant à gauche tenant un rameau ou un gouvernail dans sa main droite e appuyé sur une cruche renversée d'où l'eau s'écoule, soit les dieux-fleuves Skonas et Sangarios gisant face à face. http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/quick/?q=Sagaris&search=http://www.vcoins.com/ancient/rohde/store/viewItem.asp?idProduct=15111Le Sangarios ou Saggarios (Sakarya en turc) est un fleuve de l’Asie Mineure dans les régions qui, dans l’Antiquité, étaient appelées Phrygie et Bithynie, en Anatolie, actuellement une partie de la Turquie. Il naît au Plateau de Bayat, situé à nord-est d’Afyon, et coule à travers les Plaines d’Adapazari avant de se jeter dans la Mer Noire. Il est le troisième pllus long fleuve de la Turquie. D’après la mythologie grecque, sa personnification divinisée, le dieu-fleuve Sangarios, était fils d’Océan et Thetis et époux de Métope , dont il eut Hécabe. Il fut aussi le père des Nymphes Nana (mère d’Attis), Sagaritis (qui eut une affaire amoureuse avec Attis ) (voir mon post n.º 132, La légende dAttis (Atys)), Ocyrhoé (mère d’Hippaso par Hippomédon), Nicéa (fille de Cybèle et mère de Telete par Dionysos), Alche (par Cybèle), et, possiblement , les Astacides , nymphes naïades du lac Astacos, en Bithynie, et Mélia , nymphe naïade de la source, fontaine ou puits de la principale ville des Bebrykes, une tribu de l'est de la Bithynie. Selon une autre version, il dériverait son nom d’un Sangas qui, ayant offensé Réa, fut puni par celle-ci qui le transforma en eau. C’est au bord de ce fleuve qu’Achille combattit les Amazones (voir mon post n.º 371, La légende d'Achille). Voici des liens en anglais sur ce mythe : http://www.theoi.com/Potamos/PotamosSaggarios.htmlhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/S/Sangarius.html
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 7 Fév - 4:12 | |
| 213 La légende de Titnaios (Tisnaios) Les monnaies grecques des liens ci-dessous, de Tisna, Éolie, portent sur leurs avers la tête à droite ou à gauche du jeune dieu-fleuve Titnaios ou Tisnaios, et, sur les revers, soit un vase à une anse, soit une épée dans la gaine. Il y a aussi notice d’une monnaie d’Egae, Éolie, portant sur l’avers le buste de Serapis à droite, et, sur le revers, le dieu-fleuve Titnaios couché à gauche. http://www.acsearch.info/search.html?search=Tisnaios&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.asiaminorcoins.com/gallery/thumbnails.php?album=13http://www.ancientimports.com/cgi-bin/lotinfo.pl?id=17543http://www.wildwinds.com/coins/sg/sg4233.html Tisna, la Titanus de Pline ( Histoire Naturelle, V, 32 (30)), était situé dans le voisinage de Cyme et Egae, dans la jurisdiction de Pergame. Titnaios ou Tisnaios, aujourd’hui Güzelhisar, en Turquie, était une petite rivière qui baignait cette région. Quant à Egae, elle est mentionnée par Hérodote comme une des douze cités éoliennes que ruina le tremblement de terres de l’an 17 ap. J.-C. Elle devint sujette à Pergame en 218 avant notre ère et prospéra économiquement . Elle fut reconstruite après le tremblement, avec l’aide de l’empereur romain Tibère . Les ruines de l’ancienne ville sont situées sur un rocher abrupt en face de la rivière Titnaios, près du village de Köseler. Des sections de la fortification sont préservées en bonne condition . Des restes d’une stoa (portique) à trois étages avec chambres-magasins survécurent de l’agora hellénistique, ainsi que des restes d’autres bâtiments ses contemporains, tels qu’un théâtre, un gymnasium , un petit temple dorique, des rues pavées et une place entourée de stoas. Particulièrement notable est le temple ionique d’Apollon (Phébé), du IIème siècle av. J.-C., avec deux portiques à deux étages dans sa cour frontale. Dans une vallée sur le bord nord de la Titnaios, 5 kilomètres à sud-est de l’ancienne ville, se trouvent les ruines d’un large temple périphérique ionique (Ier siècle av. J.-C.) dans le sanctuaire d’Apollon Chresterios, dont l’encadrement en pierre du portail reste debout. Voici un lien en anglais pour Egae : http://media.yen.gr/atlas/thesi_uk.asp?idthesis=162
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 8 Fév - 3:01 | |
| 214 La légende d’Eden et Tyne Les monnaies impériales romaines du lien ci-dessous portent sur leurs avers les têtes ou bustes de d'Antonin le Pieux, Septime Sévère ou de Caracalla à droite, et, sur les avers, soit le dieu-fleuve Tyne étendu à droite tenant une coquille et un gouvernail, ayant un hippocampe devant et de l’eau coulant d’un roc dessous, soit Caracalla debout de face, sa tête tournée à droite, portant une lance et une épée courte ( parazonium) et ayant à ses pieds deux dieux-fleuves étendus à droite et à gauche tenant des herbes dans une main, et une figure féminine assise, représentant possiblement les fleuves Eden et Tyne et Britannia, soit Caracalla debout à gauche portant lance et parazonium et ayant son pied droit sur un dieu-fleuve étendu à droite avec de l’eau coulant dessous, représentant possiblement la Tyne ou le Pas de Calais. http://www.acsearch.info/search.html?search=Tyne&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=60603http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=35399http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=46040http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=170669 L’ Eden est un fleuve du nord de l’Angleterre qui naît dans les hautes terres qui lient le District des Lacs avec les highlands des Pennines et coule 145 kilomètres vers le nord-ouest jusqu’à son estuaire au Solway Firth, une anse de la Mer Irlandaise. La Tyne est un autre fleuve du nord de l'Angleterre, long de 100 km, et qui se jette dans la Mer du Nord entre South Shields et Tynemouth. Elle est formée par la confluence de deux rivières, la North-Tyne et la South-Tyne. Ces deux rivières se rejoignent à Warden Rock, près d'Hexham dans le Northumberland, à un endroit appelé Waters’ Meet, la Rencontre des Eaux. La North-Tyne prend sa source sur la frontière écossaise, au nord de Kielder Water. La South-Tyne prend sa source à Alston Moore, Cumbrie et coule en partie dans une vallée souvent appelée Tyne Gap. Le Mur d’Hadrien se situe au nord du Tyne Gap. En 206-207 ap. J.-C. l’empereur Caracalla était dans les Îles Britanniques surveillant les campagnes contre les tribus du nord et restaurant les fortifications délabrées du Mur d’Hadrien. Les monnaies de Caracalla ci-dessus probablement signalent cet événement. L’aureus fut frappé peu après son retour de Grande-Bretagne et est la dernière monnaie du type des Victoires Britanniques . Un type identique est enregistré pour Geta en 211. Le Mur d’Hadrien est une fortification en pierre et en tourbe construite à partir de 122 par les Romains sur toute la largeur de l'Angleterre pour protéger le sud de l'île des attaques des tribus de l'actuelle Écosse . Il s'étend sur environ 120 km, commence à l'est du fleuve Tyne jusqu'au Solway Firth à l'ouest. Le nom est également parfois employé pour désigner la frontière entre l'Écosse et l'Angleterre, même si la frontière actuelle ne le suit pas. Ce mur a marqué le nord de l'empire romain en Grande-Bretagne pendant très longtemps, et c'était également la frontière la plus belle de l'empire. En plus de son utilisation comme fortification militaire , on pense que les portes du mur auraient également servi de postes de contrôle pour la perception de taxes sur les produits importés. Une importante partie du mur existe toujours, en particulier dans le morceau central. Sur les deux fleuves, vois les liens ci-dessous, en anglais : http://www.britannica.com/EBchecked/topic/179009/River-Edenhttp://en.wikipedia.org/wiki/River_Tyne,_EnglandEt sur le Mur d’Hadrien, voir celui-ci : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mur_d%27Hadrien
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 9 Fév - 2:21 | |
| 215 La légende d’Astraios Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Metropolis, Ionie, portent sur leurs avers les bustes de Septime Sévère, Geta, Philippe II et Sévère Alexandre, et, sur les revers, la personnification du dieu-fleuve Astraios étendu à gauche, tenant des herbes dans sa main droite et le bras gauche appuyé sur une cruche renversée d'où l'eau s'écoule. http://www.acsearch.info/search.html?search=Astraios&view_mode=1&en=1&de=1&fr=1&it=1&es=1&ol=1&sort=&c=&a=&l=#0http://www.mimala.nl/micoi/-05th/subpage/pr-philippvsii-01.htmlhttp://www.asiaminorcoins.com/gallery/displayimage.php?pos=-4132L’ Astraios était un fleuve qui baignait l’ancienne cité de Metropolis. Il y eut diverses cités de ce nom dans l’Antiquité. Celle où ces monnaies aureaient été frappées est douteuse. Une d’elles était en Ionie. Il y avait deux autres villes de ce nom en Phrygie et il n’est pas facile à distinguer entre elles. L’une était dans le sud-ouest, dans la vallée à l’ouest d’Apollonia Mordiaion, aujourd’hui appelée Olouborlou, et, après 300 ap. J.-C., attachée à la Pisidie. La localisation de l’autre Metropolis est incertaine, mais des données historiques la situent aussi dans cette partie de la Phrygie. Metropolis était une ville prospère pendant la période romaine, ce qui est mis en évidence par son riche monnayage. D’après une opinion, ce fait s’accorde bien avec la position de Surmeneh (dans la moderne Turquie) en son ample et fertile vallée. Elle était située sur le bord du fleuve Astraios. Près de Surmeneh coule un fleuve qui draine un district considérable, dont on ne connaît pas l’ancien nom . La seul événement mythologique associé au fleuve Astraios c’est que Caicos, fils de la nymphe naïade Ocyrhoé , aimée du dieu Hermès (Mercure) , dont elle l’eut, se jeta dans l’ Astraios qui, depuis lors, fut appelé Caicos. D’après la légende, Ocyrhoé était elle même fille d’un autre fleuve Kaikos, de Teuthranie, sud de la Mysie, en Anatolie, dans la moderne Turquie, dont les sources étaient dans les Monts Temnos, et coulait jusqu’à se lancer dans la Mer Égée près de Pitane, sur la frontière de la Mysie avec la Lydie (voir mon post n.º 293, La légende de Kaikos). Voici des liens en anglais pour cette légende : http://www.theoi.com/Nymphe/NympheOkyrhoe4.htmlhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/C/Caicus.html
Dernière édition par Emblémiste le Mer 29 Jan - 18:35, édité 7 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 10 Fév - 2:18 | |
| 216 La légende de Thanatos La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Pautalia (Thrace), porte sur l'avers la tête à droite de Geta, et, sur le revers, Thanatos nu à droite, appuyé à un long flambeau renversé contre le sol. http://www.acsearch.info/record.html?id=6744D’après la mythologie grecque, Thanatos, le dieu de la mort non violente, fixa son séjour dans le Tartare, selon Hésiode, ou devant la porte des Enfers , selon autres poètes. C'est en ces lieux qu'Hercule , après une lutte contre Thanatos, l'enchaîna avec des liens de diamant, lorsqu'il vint délivrer de l’Enfer et restituer à la vie Alceste , la fille de Pélias et épouse d’Admète , roi de Thessalie, laquelle avait laissé immoler volontairement afin de sauver la vie de son mari, mortellement malade. Thanatos était fils de l'Érèbe et de la Nuit (Nyx) et frère des Keres, déesses sanguinaires de la mort violente et des maladies, et d’Hypnos, le Sommeil, qui imitait la mort. Hypnos était le père de Morphée. Les Grecs le représentaient sous la figure d'un enfant noir avec des pieds tordus, et caressé par la Nuit, sa mère. Quelquefois ses pieds, sans être difformes, sont seulement croisés, symbole de la gêne où les corps se trouvent dans la tombe. Cette divinité apparaît aussi sur les sculptures anciennes avec un visage défait et amaigri, les yeux fermés, couverte d'un voile, et tenant, comme le Temps, une faux à la main. Cet attribut semble signifier que la vie est moissonnée comme le blé. Les attributs communs à Thanatos et à la Nuit sont les ailes et le flambeau renversé ; mais Thanatos est encore distingué par une urne et un papillon, ce dernier symbolisant l’âme des morts. L'urne est censée contenir des cendres, et le papillon prenant son essor est l'emblème de l'espoir d'une autre vie. Voici quelques liens sur ce mythe : http://mythologica.fr/grec/thanatos.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Thanatos#Mythehttp://www.mythindex.com/greek-mythology/T/Thanatos.html (en anglais) http://www.theoi.com/Daimon/Thanatos.html (en anglais) http://www.maicar.com/GML/Thanatos.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Ven 19 Fév - 0:13, édité 2 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 11 Fév - 2:37 | |
| 217 La légende de Thessalie Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de la Ligue Thessalienne, portent sur l’avers la tête de Néron à droite, et, sur le revers, la nymphe Thessalie trainant derrière un cheval à droite. http://www.acsearch.info/record.html?id=476394http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=65534 Ces monnaies à la figure de la nymphe éponyme Thessalie sur le revers, furent frappées par le Stratège Laouchos au temps de Néron (54-68 ap. J.-C.) , à une époque où la Ligue ou Confédération Thessalienne, autrefois une célèbre et très puissante alliance de cités grecques de la Thessalie, n’était plus qu’un simulacre de son antécédent. Le cheval rappelle la fameuse race de ces animaux dont la région était particulièrement riche . À l'origine les cités étaient dirigées par des clans aristocratiques : les Aleuades à Larissa, les Scopades à Krannon. Cette aristocratie, les Héraclides, prétendant descendre d’Héraclès (Hercule) , réussit à constituer la Ligue ou Confédération Thessalienne, organisée, sur le plan de la Ligue Achéenne, avec Larissa pour capitale et le sanctuaire d'Athéna Itonia comme centre religieux. L'assemblée fédérale traitait de la politique étrangère et frappa, de 196 à 146 av. J.C., des monnaies d'argent, avec les figures de Zeus (Jupiter) Éleuthérios, Apollon (Phébé), Athéna (Minerve, Pallas) Itonia et Déméter (Céres). Le chef de la Confédération était un Stratège éponyme, annuel, rééligible trois fois. Il commandait effectivement l'armée et signait les monnaies. En temps de guerre , la confédération était dirigée par un Tagos, assisté des quatre polémarques. À l'intérieur de la Ligue les cités gardaient une très grande autonomie dans leur politique aussi bien économique qu'extérieure. Les villes étaient administrées par des collèges de sages locaux . Il y avait aussi un hipparque fédéral. Le conseil fédéral avait un secrétaire. L'assemblée générale des Thessaliens (Ilium Thessalorum) se tenait à Larissa où les stèles des décrets étaient exposées dans le sanctuaire de Zeus Éleuthérios. Au VIIe siècle av. J.-C., la Ligue Thessalienne était puissante en Grèce du Nord et étendait son pouvoir sur les montagnards voisins qui lui payaient un tribut et qui lui fournissaient des contingents militaires. La Ligue participa aux Guerres sacrées pour venir au secours de Delphes. Elle intervint dans la guerre entre Chalcis et Érétrie, puis elle imposa sa suprématie à la Phocide et chercha même à soumettre la Béotie. Cette puissance thessalienne est de courte durée. Au début du Ve siècle av. J.-C. les Thessaliens furent battus par les Béotiens et repoussés par les Phocidiens dans leur pays. À la fin du même siècle des régimes tyranniques remplacèrent les oligarchies et Jason de Phères s’empara du titre de Tagos. En 352 av. J.-C., Pilippe II de Macédoine acheva la conquête de la Thessalie. Les Phocidiens, alliés aux tyrans de Phères et dirigés par Onomarchos, continuèrent de lui résister dans un premier temps, mais ils furent vaincus près de Phères. À la suite de cette victoire, Philippe se fit élire chef à vie de la Confédération. Supprimée après la prise de Corinthe et annexée à la Macédoine en 146 av. J.-C., la Ligue Thessalienne revécut après la bataille de Pharsale en 48 av. J.-C., grâce à Jules César. Elle garda un semblant d'autonomie jusqu'en 27 av. J.-C. À cette date, Auguste la convertit en assemblée provinciale, placée sous le contrôle du gouverneur des deux Mésie, de Macédoine et d’Achaïe. Voici un lien pour l’histoire de cette Ligue : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_thessalienne
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 12 Fév - 5:18 | |
| 218 La légende de Tibérinos Les monnaies impériales romaines du lien ci-dessous portent sur leurs avers la tête de Néron à droite ou à gauche, et celles d'Hadrien, d'Antonin le Pieux et de Domitien à droite, et, sur les revers, soit une vue à vol d’oiseau du port d’Ostie ayant en haut le phare surmonté par la statue de Neptune, et, en bas, le dieu-fleuve Tibérinos étendu à gauche tenant un gouvernail dans sa main droite et un dauphin dans la main gauche, et, au milieu, sept navires dans le port entourés par un croissant de quais ou brise-mers, soit Tibérinos étendu à gauche appuyé à un roc ou à une cruche d’où l’eau s’écoule et tenant dans sa main droite la proue d’un navire et dans la main gauche des herbes, soit la statue ’Hercule de face dans un temple et, au dessous, Tibérinos étendu à gauche. Sur le revers de la monnaie de Domitien on voit une scène avec l'empereur debout à gauche, sacrifiant sur un autel bas; derrière l'autel, un joueur de lyre et un joueur de flûte debout à droite ; à gauche, Tibérinos gisant à droite ; au fond, un temple double à neuf colonnes. http://www.acsearch.info/record.html?id=17283http://www.acsearch.info/record.html?id=236268http://www.acsearch.info/record.html?id=9014http://www.acsearch.info/record.html?id=38521http://www.acsearch.info/record.html?id=15094http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=225404Tibérinos est la dénomination du dieu-fleuve du Tibre, qui baigne Rome, située sur son bord gauche. D’après la mythologie romaine, il était fils de Janus et de Camaséné , une nymphe du Latium. Il épousa Réa Silvia , la mère de Romulus et Remus, qui furent exposés dans ses eaux pendant un débordement (voir mes posts n.º 87, La légende de Réa Silvia et 373, La légende de Romulus et Rémus). Le Tibre est le troisième plus long fleuve de l’Italie, naissant au Mont Fumaiolo dans l’Apennin en Émilie-Romagne et coulant 406 kilomètres à travers l’Ombrie et le Latium vers la Mer Tyrrhénienne. Certaines traditions romaines rattachent le nom du fleuve – en latin Tiberis - à la noyade d'un individu du même nom, Tiberinus Silvius ou Thebris, le neuvième roi d’Albe-la-Longue, dans les eaux du fleuve alors appelé Albula et subséquemment nommé en son honneur ; il semblerait pourtant que l'origine de l'hydronyme soit plutôt issu de la langue étrusque, puisque l'essentiel de son cours traverse leur territoire, bien que ces derniers auraient baptisé le fleuve sous le nom de Rumon, terme qui désignera également par la suite la ville de Rome. Selon l’ Enéide de Virgile, livre 8, vv. 18-65, le Tibre accorda une grande aide inattendue à Énée et ses Troyens. Dans le Latium, une formidable armée s’était constituée. Latins et Rutules étaient unis pour s’opposer à la flotte des Troyens. Turnus, son chef, était un guerrier redoutable et brave ; son fidèle allié, fort capable, était Mézence, un excellent soldat mais d’une cruauté si monstrueuse envers ses propres sujets, les Etrusques, que ceux-ci s’étant révoltés contre lui, il avait dû se réfugier chez Turnus et en devenir le mercenaire. La troisième alliée était une femme, la vierge Camille , qui conduisait une troupe de guerriers parmi lesquels on comptait quelques jeunes femmes . La situation était très dangereuse pour Enée mais, par un songe, le vénérable Tibre lui dit de remonter son cours et de se rendre en Nouvelle Arcadie où demeurait Evandre . Celui-ci était le roi d’une petite cité pauvre entourée de la haute roche Tarpéienne et la colline de Jupiter. Là le vieux sage introduirait les Troyens auprès du puissant peuple Etrusque qu’ils pourraient gagner à leur cause en évocant la présence de leur roi fugitif parmi l’armée ennemie ! Ostia, situé à environ 25 kilomètres de Rome, entre l’embouchure du Tibre et la Mer Thyrrhénienne, dont le port, qui servait Rome, apparaît représenté sur les revers des monnaies de Néron ci-dessus, fut la première colonie de Rome au VIIe siècle av. J.-C. Il fut un port important à l’époque républicaine et aussi sous Jules César. Pendant le règne de Claude , un mouillage artificiel, lequel peut être vu sur ces monnaies, fut construit et inauguré sous le règne de Néron en 54 ap. J.-C. Il fut encore agrandi sous Trajan . Durant la dernière phase de l’empire, le port fut ensablé et les terrains environnants furent châtiés par l’épidémie de malaria, de façon qu’en 800 les derniers habitants y restants furent déplacés. Voici des liens sur ce fleuve : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tibrehttp://en.wikipedia.org/wiki/Tiber (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Ven 18 Juil - 18:53, édité 7 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 13 Fév - 2:23 | |
| 219 La légende de ThessalosLes monnaies grecques des liens ci-dessous, de Kranon, Larissa, Pharkadon,Pherai, Pherraiboi, Skotusa et Trikka (Thessalie), portent sur leurs avers soit la tête de la nymphe Larissa de face ou à droite, soit la tête ou le buste du jeune héros Thessalos à droite, seule ou supérposée à une tête de cheval, soit Thessalos tentant dompter un taureau ou un cheval à droite ou à gauche, et, sur les avers, soit um cheval ou un protomé de cheval sautant ou marchant à droite ou à gauche, soit une tête de cheval à gauche, soit Thessalos galopant à droite ou à gauche, soit un grain d'orge. http://www.acsearch.info/search.html?search=Thessalos&view_mode=1&en=1&de=1&fr=1&it=1&es=1&ol=1&sort=&c=&a=&l=#0D’après la mythologie grecque, Thessalos, fils d'Hémon (le fils de Pélasgos), régna après son père sur l'Hémonie, à laquelle il laissa le nom de Thessalie. Pélasgos fut le premier roi d'Arcadie , l'ancêtre des Pélasges, le fils de Zeus (Jupiter) et Niobé , fille de Phoronée, et le père de Lycaon (voir mon post n.º 359, La légende de Lycaon) qu'il eut avec Mélibée , fille d’Océan. Niobé et Zeus furent aussi les parents d’Argo , qui régna en Argos et fut le prémier cultivateur de la Grèce. Les avers de ces monnaies se rapportent au populaire sport thessalien de la taurokathapsia, l’antécesseur des modernes rodeos. Voici des liens pour ce personnage : http://fr.wikipedia.org/wiki/Thessalos_fils_d%27H%C3%A9monhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/T/Thessalus.html (en anglais)
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 14 Fév - 2:13 | |
| 220 La légende de l'EuphrateLes monnaies impériales et provinciales romaines des liens ci-dessous, de Rome, Constantinople et Samosata (Commagene), portent sur leurs avers les bustes ou têtes à droite de Trajan et Hannibalien, roi titulaire, neveu de Constantin I, et, sur les revers, soit le dieu-fleuve Euphrate assis à droite avec un sceptre dans sa main droite et des herbes derrière, soit Tyché avec couronne murale, tenant des épis dans sa main droite, assise sur un rocher à gauche et ayant au dessous le dieu-fleuve Euphrate de face nageant à droite, soit Trajan debout de face en tenue militaire, sa tête tournée à droite, tenant une lance dans la main droite et un parazonium (épée courte) dans la main gauche, ayant às ses pieds la Mésopotamie ou l'Arménie assise à gauche en attitude plaintive, entre les dieux-fleuves Tigre et Euphrate gisant vis-à-vis aux côtés. http://www.acsearch.info/search.html?search=river-god+Euphrates+reclining&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.acsearch.info/record.html?id=47086http://www.acsearch.info/search.html?search=Flussgott+Euphrates&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.acsearch.info/record.html?id=62281http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=22967 Euphrate est le nom traditionnel grec du fleuve appelé Firat en kurde, Ufrat en persan, Prâth/Frot en araméen, Al-Furat en arabe, Fırat en turc et Pu-rat-tu en assyrien, de 2.780 km de long. Il naît dans une montagne de la chaîne des Monts Taurus (Toros Daglari) en Turquie (auparavant en Arménie occidentale) et parcourt cette zone montagneuse avec une forte pente. Il traverse ensuite la zone de Piedmont, zone aride partagée entre la Syrie et l'Irak. Arrivé aux environs de Ramadi en Irak, il entre dans la plaine fertile de Mésopotamie, passant par Fallujah à proximité de Bagdad, et puis à environ 1 km à l'ouest des ruines de Babylone. Il rejoint le Tigre dans le sud-est du pays à Qurna à environ 100 km au nord-ouest de Bassorah pour former le Chatt-el-Arab et se jeter dans le golfe Persique (Voir le post N.º 498, La légende du Tigre, dans cette série). La Mésopotamie est un dès plus anciens berceaux de la civilisation, le siège de l'Assyrie et de Babilone . Voici des liens sur ce fleuve : http://fr.wikipedia.org/wiki/Euphratehttp://www.theoi.com/Potamos/PotamosEuphrates.html
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 15 Fév - 3:05 | |
| 221 La légende de l’enlèvement des SabinesLes monnaies républicaines romaines des liens ci-dessous, du monnayeur L. Titurius Sabinus, portent sur leurs avers la tête à droite de Titus Tatius, roi des Sabins, et, sur les revers, deux soldats romains enlevant deux femmes sabines. http://www.acsearch.info/search.html?search=Sabinerin&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.acsearch.info/record.html?id=38843http://www.acsearch.info/record.html?id=63494http://www.acsearch.info/record.html?id=79242http://www.acsearch.info/record.html?id=134325La scène sur le revers des monnaies ci-dessus est une allégorie de l’enlèvement des Sabines, une des plus connues légendes fondatrices de la cité de Rome. Celle-ci, au début, se réduisait au mont Palatin et n'avait guère d'habitants . Pour résoudre ce problème, Romulus , son fondateur (voir mon post n.º 373, La légende de Romulus et Rémus), entreprit de conquérir le mont Capitolin, une colline voisine, dont il fit un asylum, un refuge pour les hommes sans foi ni loi . Mais la population criminelle qui était attirée par cet asile était avant tout masculine et les Romains manquaient toujours terriblement de femmes . Cherchant à réparer cette absence du sexe féminin, Romulus offrit à quelques cités ou tribus environnantes une politique d'alliance et de mariages. Comme elles s'y refusaient , il décida d'user de ruse pour arriver à ses bouts. Il organisa donc les Consualia, des festivités solennelles en honneur de Consus, dieu des conseils, assimilé à Neptune-Hippios, auxquelles il invita notamment les Sabins, hommes et femmes. Au cours de ces fêtes, les Romains, violant les lois de l'hospitalité , enlevèrent les jeunes Sabines pour en faire leurs épouses . Les parents sabins étaient venus sans armes à la fête ; ils ne purent que s'enfuir devant la violence qui leur était faite . Mais, rentrés chez eux, ils se concertèrent avec leurs alliés et, sûrs de leur aide, ils déclarèrent la guerre à Rome . Ce furent les alliés qui entamèrent la lutte et qui se firent battre l'un après l'autre par les Romains . Les Sabins entrèrent alors en lice et le combat tourna d'abord à leur avantage puisqu'ils s'emparèrent de la citadelle de Rome. Les Romains cependant se ressaisirent et réussirent à contenir l'ennemi. Mais la guerre n'était pas finie pour autant ; et comme les deux armées continuaient à s'affronter, les Sabines qui avaient consenti au mariage avec les Romains et qui s'en trouvaient bien , résolurent d'intervenir et de s'interposer entre les adversaires. C'est cet événement que nous raconte Tite-Live dans le chapitre I, 13 : « C'est alors que les épouses Sabines, dont l'enlèvement injuste avait provoqué la guerre, les cheveux épars et les vêtements déchirés, dominant dans le malheur la crainte caractéristique de leur sexe, eurent l'audace de se jeter au milieu des traits qui volaient, de se lancer en travers des armées pour arrêter leur combat, arrêter leur furie. Elles suppliaient tantôt leurs pères, tantôt leurs époux de ne pas s'éclabousser criminellement du sang d'un beau-père et d'un gendre, de ne pas souiller du meurtre d'un parent leurs enfants qui sont nés petits-fils des uns, fils des autres. ' Si c'est votre lien de parenté, si c'est le mariage qui vous offense, c'est contre nous que vous avez à tourner votre colère ; c'est nous qui sommes la cause de la guerre, nous les responsables des blessures et du massacre de maris et de pères ; mieux vaut pour nous périr que vivre veuves des premiers d'entre vous ou orphelines des autres '. L'émotion de la scène saisit aussi bien les soldats que les chefs ; le silence, et le calme s'établissent soudain ; puis les chefs s'avancent pour conclure un traité. Ce n'est pas seulement la paix qu'ils décident, c'est de faire une seule des deux cités. Ils mettent en commun la royauté, transportent à Rome toute l'autorité. La ville ainsi doublée, pour faire toutefois quelques concessions aux Sabins, les habitants furent appelés Quirites, mot dérivé de Cures. En souvenir de cette bataille, l'endroit où le cheval sortit de la profondeur du marais pour mettre Curtius en lieu sûr, reçut le nom de lac Curtius. À une guerre si triste succéda tout à coup une paix joyeuse qui rendit les Sabines plus chères à leurs époux et à leurs pères et avant tous à Romulus lui-même. C'est pourquoi, lorsqu'il divisa le peuple en trente curies, il leur donna le nom de ces femmes. Comme le nombre de celles-ci était sans aucun doute notablement plus élevé que celui des curies, la tradition ne nous dit pas si c'est leur âge ou leurs dignités ou celles de leurs époux ou le sort qui décida du choix de celles qui donneraient leurs noms aux curies. À la même époque furent également formées trois centuries équestres ; les Ramnenses empruntèrent leur nom à Romulus, les Titienses à Titus Tatius. Quant aux Luceres, la raison de leur appellation et de leur origine demeure inconnue. Dès lors la royauté fut non seulement commune aux deux rois, mais exercée aussi de concert. » Voici des liens pour des fameuses oeuvres d’art représentant cette légende : https://www.youtube.com/watch?v=LYQSWKhdqLM&feature=relatedhttps://www.youtube.com/watch?v=FHojiy5Cbqo
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 16 Fév - 2:23 | |
| 222 La légende de TarpéiaLe denier républicain romain du monnayer L. Titurius Sabinus et l’impérial des liens ci-dessous portent sur leurs avers, respectivement, les têtes à droite du roi sabin Titus Tatius et d’Auguste, et, sur les revers, respectivement, Tarpéia de face repoussant deux soldats qui la prennent par les bras et la recouvrent de ses boucliers, soit la même de face, ses deux bras haussés en attitude de désespoir, à moitié ensevelie par une pile de boucliers. http://www.acsearch.info/search.html?search=Tarpeia&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#0http://www.acsearch.info/search.html?search=Tarpeia&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=3#0http://www.acsearch.info/search.html?search=Tarpeia&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=4#0Les revers de ces monnaies représentent une autre légende de la fondation de Rome, intimement liée à celle de l’enlèvement des Sabines, objet de mon post précédent : la mort de la Vierge Vestale Tarpéia. Il existe plusieurs versions de cette légende qui font de Tarpéia une héroïne ou une criminelle. Selon Tite Live, lorsque Titus Tatius, roi des Sabins , assailla Rome après l’enlèvement des Sabines, Tarpéia, une jeune romaine , fille de Spurius Tarpeius, à qui Romulus avait confié la garde de la citadelle de la Colline du Capitole, trahit le Romains permettant aux assaillants de pénétrer dans ladite colline . À titre de récompense, elle demanda ce que les Sabins portait sur leurs bras gauches, c’est-à-dire, ses bracelets en or. Cependant, offensés par sa grande convoitise , ils la condamnèrent par haute trahison et l’écrasèrent avec les boucliers qu’ils portait aussi aux bras gauches, et la lancèrent du rocher qui après prit son nom ou celui de son père ( Mons Tarpeius) . À Rome, les criminels odieux, en particulier les traîtres à la Patrie, furent dorénavant lancés du haut de la roche Tarpéienne. D’après une autre version, Tatius avait établi le campement de son armée au pied du Capitole (à l'emplacement du futur Comitium). Tarpéia remarqua le superbe héros , et en tomba follement amoureuse . Avec la complicité d'une servante (ou de sa nourrice) , elle promit à Tatius de lui livrer la citadelle, à la condition qu'il consentît à l'épouser ; au principe, il concorda , puis se parjura et ordonna alors à ses hommes d'écraser Tarpeia sous leurs lourds boucliers . Dans un état ancien de la légende, racontée par Ovide dans les Fastes, Tarpéia n'est pas une Romaine qui aurait trahi les Romains , mais une Sabine qui aurait tenté d'aider les siens par la ruse ou la corruption et par l'ouverture symbolique de la porte . Tarpéia ne serait que l'instrument d'une Junon sabine pour laquelle elle aurait ouvert les portes de la citadelle. Encore une autre version voulait qu'elle eût demandé à Tatius en paiement " ce que ses soldats et lui-même portaient au bras gauche ", c'est-à-dire de riches bijoux d'or. Mais Tatius comprit ou fit semblant de comprendre qu'il s'agissait des boucliers, et il la fit mettre à mort de la manière précédente afin de ne pas avoir l'air de devoir leur succès militaire à une trahison. Les mythographes romains ont cherché aussi à innocenter Tarpéia, à laquelle on rendait un culte local , sur le Capitole. On racontait par exemple qu'elle était en fait la fille de Tatius, et qu'elle avait été enlevée par Romulus. Sa " trahison " aurait été simplement une vengeance contre son ravisseur . Mais dans ce cas on ne comprend pas pourquoi les Sabins l'auraient mise à mort . On racontait encore que Tarpéia avait conçu une ruse de guerre, pour livrer les Sabins à la merci des Romains . Elle avait fait semblant de trahir Romulus, et avait demandé pour prix de ses services ce que les Sabins portaient à leur bras gauche. Elle entendait ainsi les boucliers, et elle espérait que les Sabins, une fois entrés dans la citadelle, et dépourvus de leur principale protection seraient facilement tués par les Romains. Son émissaire la trahit. Tatius apprit à temps le danger et lorsque Tarpéia réclama les boucliers il la fit écraser sous les armes. On expliquait son supplice par son obstination à ne pas vouloir révéler à Tatius les plans de guerre de Romulus . Voici des liens pour ces légendes : http://mythologica.fr/rome/tarpeia.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Tarpeia
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 17 Fév - 3:24 | |
| 223 La légende de TeriasLes monnaies grecques des liens ci-dessous, de Leontini, Sicile, porte sur leurs avers soit la tête d'un lion à la bouche béante à droite ou à gauche, soit le buste de face de Déméter (Céres) coiffée d’une couronne de feuillage radiée, et, sur le revers, la personnification d’un dieu-fleuve nu, debout à gauche, sacrifiant devant un autel, ou assis à droite, tenant une corne d’abondance dans son bras gauche et un rameau dans la main droite, et ayant un petit oiseau à sa droite. http://www.acsearch.info/record.html?id=24428http://www.acsearch.info/record.html?id=137376http://www.acsearch.info/record.html?id=158096http://www.acsearch.info/record.html?id=222900http://www.acsearch.info/record.html?id=187746La figure d’un homme nu à gauche sacrifiant avec une patère devant un petit autel et portant ou non un rameau dans sa main gauche, sur le revers de quelques monnaies de Leontini à la caractéristique tête de lion à la bouche béante sur l’avers, a été parfois identifiée dubitativement comme le dieu-fleuve Lissos, mais je crois qu’il s’agit d’une erreur, puisque je n’ai trouvé aucune référence a un fleuve de ce nom près de Leontini , et, en outre, cette même figure sur d’autres monnaies est identifiée en d’autres sources comme le dieu Apollon (Phébé). Dans sa description de Leontini, Polybe ne mentionne pas le nom du fleuve qui l’arosait et déclare simplement qu’elle était située dans une vallée entre deux collines de face au nord, et que du côté ouest de cette vallée coulait un fleuve avec une rangée de maisons sur son bord occidental au pied de la colline. Le fleuve de Leontini est identifié modernement avec l’ancien Terias, appelé aujourd’hui San Leonardo. L’ancienne cité de Leontini fut fondée en 729 av. J.-C. par des colons de Naxos, celle-ci étant elle-même une colonie chalcidienne établie cinq ans auparavant. C’est virtuellement le seul établissement grec en Sicile non situé sur la côte, étant environ 9 km vers l’intérieur. Le site, originalement possédé par les Sicules, fut conquis par les Grecs à cause de son contrôle de la fertile plaine au nord. La cité fut réduite à la condition de sujet en 498 av. J.-C. par Hipocrate de Gela, et, en 476 av. J.-C., Hieron de Syracuse déplaça les habitants de Catana et Naxos à Leontini. Plus tard, Leontini récupéra son indépendance. Cependant, comme part des efforts des habitants pour la préserver, ils cherchèrent l’intervention d’Athènes. C’était principalement l’éloquence du célèbre Gorgias de Leontini qui amena à la l’infortunée grande expédition sicilienne d’Athènes de 417 av. J.-C. Après l’échec de l’expédition, Leontini devint assujétie de nouveau à Syracuse. Son indépendance fut assurée par le traité de 405 av. J.-C. entre Dionysus et les Carthaginois, mais elle fut perdue encore peu d’années après. Finalement, en 214 av. J.-C. elle fut envahie par le Romain Marcus Claudius Marcellus . Sous les Romains elle semble avoir été peu importante. Elle fut détruite par les Sarrassins en 848 de notre ère et presque complètement ruinée par le tremblement de terre de 1693 . Voici un lien en anglais sur cette cité : http://en.wikipedia.org/wiki/Leontini
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 18 Fév - 3:29 | |
| 224 La légende de CibyraLes monnaies grecque et coloniale romaine du lien ci-dessous, de Cibyra (Phrygie), portent sur leurs avers respectivement les bustes de Bule (personnification du conseil de la cité) et ceux de Macrin et Diadumenien face à face et delui du Sénat à droite, et, sur les revers, l’Amazone Cibyra, considérée la déesse de la cité, respectivement debout de face, sa tête à gauche, portant un chiton court et la couronne murale, tenant dans sa main gauche une double hache et un bouclier orné avec la Gorgone, tandis qu’avec la main droite elle verse un liquide d’un phiale, et la même déesse debout de face, portant les mêmes attributs et une lance dans la main gauche, sacrifiant avec la droite sur un petit trépied surmonté par un sphinx. http://www.acsearch.info/search.html?search=Amazone+Kibyra&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#2L’antique cité de Cibyra, près des sources du fleuve Indos dans le sud de la Phrygie, limitant avec la Lycie, fut fondée par le district lycien habité par les Solymi. Elle fut la capitale des Cabalis, ayant deux votes dans la Tétrapolis Cabalienne, formée en 190 av. J.-C. par son l’alliance avec les villes d’Oineanda, Balbura et Bubon (Ibecik), après la défaite d’Antiochus, et était gouvernée par ser propres rois . Elle ne fut incorporée à la province romaine d’Asie qu’en 84 av. J.-C. par L. Licinius Murena , un lieutenant de Sulla, après quoi elle devint la capitale du conventus Cibyrien. Cibyra était renomée par ses forgeries, mais, étant située loin des grandes voies du commerce romain, elle ne maintint pas sa prospérité . Tibère la restaura après un tremblement de terre . Elle fut annexée par Justinien à la Carie et, au début du VIIIe siècle, devint la capitale do département des Cibyriotes. Les ruines de Cibyra sont près d’Horzoum, un village dans le vilayet de Koniah, en Turquie. Les principales structures qui ont pu resister à la corrosion du temps sont le stade, l'agora, la mairie, le théâtre, l’odéon, des tombeaux et un aqueduc monumental. Voici un lien en anglais sur cette cité : http://www.newadvent.org/cathen/03768b.htm
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 19 Fév - 3:27 | |
| 225 La légende d’ArgéeLes monnaies grecque et provinciales romaines des liens ci-dessous, de Césarée, Cappadoce, portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite ou face à face de Tibère, Trajan, Hadrien, Antonin le Pieux, Lucius Verus, Commode, Marc Aurèle, Septime Sévère, Caracalla, Geta, Julia Domna, Macrin seul, Macrin et Diaduménien face à face, Élagabale, Gordien III, Sévère Alexandre, et, sur les revers, le sommet du Mont Argée, couvert de flammes ou d’arbres, en diverses présentations: soit simplement ou sur un autel ou un piédestal, surmonté ou non par une ou plus étoiles ou une statue tenant un globe et un sceptre, montrant ou non dans sa base une grotte avec une pierre sacré et d’autres objets à son intérieur, soit à l’intérieur ou sur la façade d’un temple qui contient une statue d’Agathodaimon, soit entre deux urnes agonistiques, soit Helios assis sur le mont à gauche tenant un rameau dans sa main droite, soit Apollon assis sur un roc à gauche entre deux colonnes, tenant un rameau dans sa main droite et un globe dans la main gauche et ayant le mont planant au dessus, soit la personnification de Cappadoce debout à gauche tenant le mont dans sa main droite étendue ou représenté sur un étendard dans sa main gauche, soit le mont sur un char tiré par éléphants. http://www.acsearch.info/search.html?search=Argaeus&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#1http://www.acsearch.info/search.html?search=Argaeus&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#0http://www.coinarchives.com/a/results.php?search=Argaeus&s=0&results=50http://www.coinarchives.com/a/results.php?search=Argaios&s=0&results=50 Dans l’Antiquité, de même que les cités, fleuves ou rivières, lacs, marais, sources, puits et fontaines, dont nous avons vu de nombreuses exemples dans mes posts précédents, d’autres constructions ou accidents géographiques furent l’objet de personnification, de déification, de culte, d’allégories ou de légendes représentés sur le monnayage. C’est le cas, plus rare, de certaines montagnes qui, d’après la mythologie, étaient déifiées, ou étaient consacrées à une divinité ou considérées comme la demeure des dieux ou des esprits. La représentation de volcans est encore plus rare, puisque les sujets orographiques n’apparaissent que sur les revers de monnaies émises par des cités qui revendiquent une particularité qui devient un symbole de son territoire ou de son histoire. Elle concerne, par exemple, les émissions de la cité de Césarée, l’ancienne capitale de la Cappadoce, avec le Mont Argée (Argaios en grec, Argaeus et latin, Erciyes en turc), un volcan éteint ou endormi, le point culminant d’Anatolie centrale, de 3.916m d’altitude, situé à 25 km au sud de l’actuelle Kayseri, en Turquie, et sacralisé. La plupart des représentations ne semblent proposer aucun attribut propre à un volcan ; on retrouve l’image monétaire classique des montagnes, avec cependant une grande minutie dans les détails : ce sont des tas de rochers de forme triangulaire, le rocher étant représentatif de l’âpreté du relief montagnard. Quelques monnaies montrent au revers une personnification de la Cappadoce, avec la montagne dans sa main droite, ce qui prouve que le volcan était un symbole géographique important à l’échelle de toute la région. Si bien sa dernière éruption fut apparemment en 253 av. J.-C., d’après la lecture de la seule source précise sur la géographie du Mont Argée, qui est Strabon, les anciens du temps de ses monnaies savaient qu’il est un volcan : il évoque les feux souterrains qu’on trouve en beaucoup d’endroits des lieux situés au-dessous de la forêt (qui le recouvre). Sur ces représentations, à chaque fois que l’activité éruptive est montrée, une figure divine sacralise la montagne. De fait, l’omniprésence du feu et de la fumée est présentée systématiquement comme le signe d’une présence divine dans l’imaginaire antique. Aux éléments physiques s’ajoute une statue de dieu au sommet, ce qui montre que le volcan avait une importance religieuse. La représentation était parfois attentive à la réalité physique du massif, car certaines monnaies montrent le mont avec un triple sommet, ce qui est conforme à la réalité. La vie prêtée à ces montagnes actives apparaît dans ces documents sous la forme d’une sacralisation du volcan, avec la personnification en un dieu qui, sur cet agalma, a un visage barbu, au centre du pic central, entouré par des symboles végétaux. Sur d’autres monnaies, on trouve aussi un dieu assis sur la montagne sous forme de tas de rochers ou tenant la montagne dans sa main, comme attribut principal. Comme on peut le voir dans ces frappes, au premier abord, en plus de son abondante couverture forestière, c’est la sacralisation de ce volcan qui compte, parce que les volcans sont tout naturellement considérés comme des montagnes vivantes . La région Kayseri était habitée depuis 6000 ans. C’est à Kultepe qu’on a découvert la présence de l’homme 4000 ans av. J.-C. Les marchands assyriens y s'installèrent (ancien Kanesh) 1900 av. J.-C. et ensuite la région fit partie de l’empire hittite (1750 av. J.-C.). Puis les Phrygiens l’appelèrent Mazaka, ensuite les Mèdes et les Perses l’habitèrent. Kayseri fut une ville importante du royaume indépendant de Cappadoce sous le nom Eusebeia (220 av. J.-C.). A l’époque romaine (vers 1O av. J.-C.), la ville fut rebaptisée Caesarea en l’honneur de l’empereur Auguste et devint la capitale de la province romaine de Cappadoce. Avec l’avènement du christianisme elle devint un important foyer et le siège d’un évêché. Saint Basile y naquit au milieu du IVème siècle et il incita les chrétiens de Cappadoce à s’organiser en petites communautés agricoles, sur le modèle de la vie monastique. Elle fut affaiblie par les invasions arabes au VIIe et VIIIe siècles et puis les turcs Seldjoukides s’en emparèrent peu après leur victoire de Malazgirt (1071). Après avoir connu la domination mongole à partir 1243, elle fut rattachée en 1515 à l’Empire Ottoman par Sultan Selim I . Voici des liens sur ce mont : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Erciyeshttp://terra.antiqua.free.fr/repr_volcans.htmlhttp://www.planet-turquie-guide.com/kayseri.htm
Dernière édition par Emblémiste le Ven 25 Avr - 0:06, édité 6 fois | |
| | | Grim Cos Des II
Age : 48 Localisation : Lozère Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 20 Fév - 0:09 | |
| Merci encore une fois Emblémiste de nous offrir tout celà Amicalement, Grim | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 20 Fév - 1:47 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 20 Fév - 2:26 | |
| 226 La légende du GerizimLes monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Neapolis, Samarie (Judée), portent sur leurs avers les têtes ou bustes, à droite ou à gauche, d’Antonin le Pieux, Macrin, Élagabale, Philippe I l’Arabe, ceci et Philippe II superposés, Otacilia Severa (épouse de Philippe I), Philippe II, Trébonien Galle et Volusien, et, sur les revers, l’agalma du Mont Gerizim en différentes représentations, toujours avec le temple de Zeus (Jupiter) Hipsistos sur le sommet, parfois ayant à sa base une colonnade qu’entourait l’enclos sacré, soit au dessus d’un aigle de face qui le soutient de ses ailes ouvertes, soit avec le temple et un autel sur un autre mont plus bas à côté, vers lequel monte un long et raide escalier entre des sanctuaires et jardins, soit avec Marsyas à ses pieds (voir mon post n.º 35, sur La légende de Marsyas), soit le temple au dessus de la louve nourrissant Romulus et Rémus, soit le mont au dessus de Triptoleme conduisant un char tiré par des serpents (voir mon post n.º 5, sur La légende de Triptoleme), soit Rome debout à gauche sacrifiant devant un autel et Niké devant elle soutenant le mont avec ses bras levés, soit Tiché debout à droite offrant une courone à Philippe I et Philippe II assis devant elle à gauche ayant le mont au dessus, soit une figure masculine debout à droite devant une personnification féminine de la cité, ayant le mont au dessus, soit Philippe II à cheval à droite se dirigeant au mont au fond au dessus, soit le même comme empereur/prêtre sur une charrue tirée par deux boeufs à droite, ayant le mont au fond. http://www.acsearch.info/search.html?search=Mount+Gerizim&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#15http://www.acsearch.info/search.html?search=Mont+Gerizim&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#1http://www.acsearch.info/search.html?search=Berges+Gerizim&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.acsearch.info/search.html?search=Gerazim&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#4http://www.coinarchives.com/a/results.php?search=Gerizim&s=0&results=50Comme nous avons remarqué dans mon post précédent, dans l’Antiquité, de même que les cités, fleuves ou rivières, lacs, sources, puits et fontaines, dont nous avons vu ici de nombreuses exemples, d’autres constructions ou accidents géographiques furent l’objet de personnification, de déification, de culte, d’allégories ou de légendes représentés sur le monnayage. C’est le cas, plus rare, de certaines montagnes qui étaient consacrées à un dieu ou, d’après la mythologie, étaient considérées comme la demeure des dieux ou des esprits. Le Mont Gerizim, avec 870 m d’altitude, près de l’ancienne Flavia Neapolis (aujourd’hui Nablus en Palestine), fondée par Vespasien en Samarie (Judée) à quelques kilomètres de Sichem, est un site célèbre par sa très ancienne histoire religieuse, dont on trouve des témoins dans le Vieux Testament : ce serait l’endroit où Abraham s’était disposé à immoler son fils Isaac obéissant un ordre de Jéhovah , où était le tombeau de Joseph, et où se trouverait le puits où le Christ trouva la bonne Samaritaine . Selon la Bible, il était le mont béni , en opposition au proche Mont Ebal, celui de la maudition . Les Samaritains, dont le centre, Sichem, était situé dans la plaine vers laquelle s’ouvrit le pas entre ces deux montagnes, croyait que le jardin du Paradis avait été sur le Mont Gerizim. Ils y bâtirent leur propre temple après leur séparation du judaïsme de Jérusalem. Ensuite, Antiochos IV consecra son temple à Zeus Xenios ou Hellenios, et Johannes Hyrkanos le détruisit en 128 av. J.-C. Après la guerre de Bar Kochba, Hadrien érigea un nouveau temple à Zeus Hypsistos (“ Zeus sur la montagne ”). Des fouilles ont révélé les fondations de ce dernier temple et des morceaux de son escalier. Sur la cité de Nablus, voir le lien suivant, en anglais : http://en.wikipedia.org/wiki/Nablus
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 21 Fév - 2:53 | |
| 227 La légende d’HémosLes monnaies coloniales romaines du lien ci-dessous, de Nicopolis ad Istrum, Mésie Inférieure, portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite de Septime Sévère, Élagabale et Julia Domna, et, sur les revers, soit le dieu-mont Hémos, assis à gauche sur des rocs, son dos appuyé à un arbre, sa tête tournée à droite, son bras droit haussé au dessus de sa tête dans l’attitude d’un chasseur qui se repose, tenant une lance dans la main gauche, et, à ses pieds, un ours qui sort de son gîte à droite, assaillant ou non un cerf à droite, soit le dieu-fleuve Hémos étendu à gauche, tenant un rameau dans sa main droite et le bras gauche appuyé à une cruche d’où l’eau s’écoule. http://www.acsearch.info/search.html?search=Haimos&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0Dans mes deux posts précédants, j’ai parlé de la rareté des représentations de montagnes sacrées sur le monnayage antique, donnant les exemples des Monts Argée et Gerizim. Sur les monnaies du lien ci-dessous nous avons le cas plus curieux d’un personnage mythologique, Hémos, représenté alternativement comme dieu-mont et dieu-fleuve. D’après la legende, Hémos, fils de Boréas et de sa femme Orithyia , fut un roi :king3:de la Thrace. Il se maria avec la nymphe Rhodope , une des filles du dieu-fleuve Hebros, dont Hémos eut un fils, nomé lui aussi Hebros (voir mon post n.º 195, La légende de l’Hebros). Hémos était très vaniteux et orgueilleux . L’amour des deux époux était si fort qu’ils se traitaient l’un l’autre par les noms de Zeus et Héra. Pour cette blasphème, Zeus (Jupiter) les punit les transformant en les montagnes qui portent leurs noms, selon raconte Ovide dans les Métamorphoses, VI, 87. Hémos et Rhodope sont les montagnes les plus importantes des Balkans. En fait, Hémos était l’ancien nom de cette région. Je n’ai pas trouvé dans aucune source à ma portée des références à un dieu-fleuve Hémos . Il s’agirait peut-être de l’affluent de l’Istros sur le bord duquel Nicopolis était effectivement située et qui aurait sa naissance dans la montagne de même nom . Nicopolis sur l’Istrum, ceci étant l’ancien nom du Danube (voir mon post n.º 154, La légende d’Istros (Danube)), fut fondée par l’empereur Trajan ensuite à ses victoires sur les Daciens. C’est l’actuelle Nikup, près de Veliko Turnovo en Bulgarie. Voici des liens en anglais sur Hémos et Rhodope : http://en.wikipedia.org/wiki/Haemushttp://www.mythindex.com/greek-mythology/H/Haemus.htmlhttp://www.theoi.com/Nymphe/NympheRhodope.html
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 22 Fév - 3:03 | |
| 228 La légende d’Anna PerennaLes monnaies républicaines romaines du lien ci-dessous, des monnayeurs C. Annius, C. Annius T.f. T.n. avec L. Fabius L.f. Hispaniensis et C. Annius avec C. Tarquitius P.f., portent sur leurs avers la tête ou le buste à droite d’ Anna Perenna diadamée, et, sur le revers, soit la Victoire conduisant une bige ou une quadrige galoppant ou marchant à droite, soit une tête incuse de l’avers, soit Gaius Caesar sur un cheval galopant à droite, et, au fond, un aigle entre deux étendards. http://www.acsearch.info/search.html?search=Anna+Perenna&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0Anna Perenna est une déesse romaine dont on ignore la vraie nature. Ovide la disait sœur de Didon qui, après le suicide de cette reine, se serait enfuie en Italie pour échapper aux assiduités d’Iarbas , roi des Gétules. D’abord elle trouva abri chez le roi de Melite , un îlot devant la côte africaine. Cependant, lorsque Pigmalion , roi de la Surie, demanda qu’elle le fut délivrée, elle s’enfuya de l’île. Une forte tempête la jéta sur la côte du Latium. En ce temps-la, Énée était le gouvernant de Laurentum, l’endroit où elle débarqua. Énée descendit à la plage en compagnie d’Achates. Il la reconnut et se mit à pleurer quand il lui donna la bienvenue rappelant le triste destin de Didon. Il la conduisit à son palais, ce qui déplut fortement à son épouse Lavinie . Dans un songe, Anna fut avisé de se protéger des pièges que Lavinia lui allait préparer et, pendant la nuit, elle s’enfuya du palais. Tandis qu’elle vagait, elle rencontra Numicius, le dieu du fleuve prochain, qui l’ammena à son lit. Les serviteurs d’Énée suivirent ses traces jusqu’au bord du fleuve, et, pendant qu’ils décidaient où la chercher ensuite, une forme surgit de l’eau et les révéla qu’ Anna s’était transformée en une nymphe. Selon une version plus ancienne de la légende, Anna Perenna était une vieillarde de la cité de Bollivae dans le Latium. Lorsque les Plébéiens firent secession en 494 av. J.-C., parce qu’ils se refusaient à payer les tributs et à être recrutés pour l’armée sans qu’ils eurent un vote au Sénat romain, elle leur serait apparue sur le mont Sacré (Sacer), à environ 3 kilomètres à nord-est de Rome, où ils s’étaient rétirés, pour leur distribuer des vivres, ce qui les sauva de l’inanition. En reconnaissance, après sa mort elle fut déifiée par la gent commun, un temple lui fut érigé à Rome et un grand festival était célébré annuellement en son honneur aux ides de mars (15 mars) , comme Ovide le décrit dans les Fastes, III, 523 ss. Ovide raconte aussi comment elle dupa Mars . Ce dieu était tombé amoureux de Minerve et il s'adressa à la vieille Anna Perenna pour l'aider à conquérir le coeur de la sage Minerve en faisant ressortir qu'elle partageait son mois pour les fêtes et qu'à ce titre elle lui devait bien un petit service. Après quelques temps où Anna Perenna se joua de la patience de Mars, elle lui annonça que sa mission était accomplie et que Minerve s'était laissé convaincre et avait cédé à ses prières. Fébrilement Mars prépara la couche nuptiale et attendit impatiemment la venue de l'aimée. Bientôt celle-ci apparut la tête couverte d'un voile comme une nouvelle épousée ; Mars se précipita pour l'embrasser et découvrit le visage d' Anna Perenna. Le dieu, bafoué, fut saisi tour à tour par la honte et la colère . Voici un lien sur une version de cette légende : http://mythologica.fr/rome/annap.htm
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 23 Fév - 3:28 | |
| 229 La légende de BèsLes monnaies des liens ci-dessous, de Philistie, de Cilicie, de Samarie et d’Ebusus, Îles Baléares, portent sur l'avers une tête janiforme masculine, la tête d'Aphrodite de trois quarts à droite ou d'une femme de face ou à droite, ou celle de Caligula à droite, ou celle d'une chouette de face, ou la tête à droite d'un animal cornu, ou une galère phénicienne, ou sur l’une ou les deux faces la tête ou l’image de face de Bès nu ou demi-nu, grimaçant, debout, dansant, luttant avec un lion, ou ses jambes pliées, tenant une hache ou massue dans sa main droite hausée et un serpent dans la main gauche, et, sur le revers de quelques unes, un taureau boutant à droite ou à gauche, ou le protomé d'un cheval à droite et la tête de Bès au dessous, ou un ou deux lions de face, ou une légende punique, etc. http://www.acsearch.info/search.html?search=Bes+grima%C3%A7ant&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.acsearch.info/search.html?search=facing+head+of+Bes&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#19http://www.acsearch.info/search.html?search=facing+head+of+Bes&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&2#0http://www.acsearch.info/record.html?id=26878http://www.acsearch.info/record.html?id=27255 Ebusa (l’Île de Bès) est l’ancien nom de l’actuelle Ibiza, dans l’archipel des Baléares, en Espagne. Dans la mythologie égyptienne, Bès, qui apparaît sur ces monnaies, était, à l'origine, la divinité protectrice de la maison royale d'Égypte , mais devint un dieu populaire dont le culte fut largement diffusé. Il était présent dans tous les foyers d'Égypte : souvent à la tête ou aux pieds des lits ou sous forme de quantité d'amulettes ou parmi les figurines présentes dans l'autel réservé au culte domestique. Il était vénéré comme une sorte de génie du foyer, de divinité domestique et de Dieu de la fertilité, du mariage et de la grossesse. Il était représenté comme un nain difforme, robuste et à l’air bestial, qui tire la langue, avec un visage léonin à la langue pendante, des jambes arquées et des oreilles et une queue de lion et souvent coiffé de plumes d'autruche. Malgré cet aspect peu avenant, c'était un dieu bienfaisant qui devait, justement par sa laideur, faire peur aux esprits néfastes et au malheur. Il portait des instruments de musique (tambours) pour faire du bruit et ainsi mieux les effaroucher. Il était vêtu, à partir du Nouvel Empire égyptien, d'une peau de panthère ou de lion dont la queue lui retombait entre les jambes, laquelle peut avoir été confondue avec un énorme phallus . Il protegeait les femmes en couches et les nouveau-nés , mais aussi des reptiles et des scorpions. Il est également associé aux divertissements et était le patron des danseuses . C’était l’amulette préférée des femmes enceintes et en couches ; les mères protegeaient aussi leurs enfants avec la figure de Bès, et on la trouve souvent aussi dans les tombeaux. Cette figure est parfois appelée Kabeiros dans les descriptions des monnaies, la confondant avec une divinité ou groupe de divinités mysterieuses grecques de Samotrace, dont les représentations sur le monnayage sont très différentes. Le culte de Bès, fut introduit à Ibiza par des colons carthaginois. Ebusus était habitée pr une population phénicienne et était étroitement alliée à Carthage. Voici un lien sur ce dieu : http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A8s
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 24 Fév - 3:05 | |
| 230 La légende de la truie blanche du LatiumLes monnaies impériales romaines des liens ci-dessous portent sur l'avers la tête laurée à droite d’Antonin le Pieux et, sur les revers, une grande truie debout ou assise sous un arbre, allaitant ses petits. http://www.acsearch.info/record.html?id=80360http://www.acsearch.info/record.html?id=94625http://www.acsearch.info/record.html?id=178832Celle-ci appartient à la collection de notre compagnon de forum lysander : https://servimg.com/view/11860941/38Le revers de cette monnaie fait allusion à un épisode légendaire des origines de Rome d’après Virgile. Selon lysander, il faut peut-être y voir une préfiguration du 900ème anniversaire de Rome, célébré par Antonin. Nous avons vu sur mon post n.º 218, La légende de Tibérinos, que selon l’ Enéide le dieu du fleuve romain Tibre accorda une grande aide inattendue à Énée et ses Troyens. Dans le Latium, une formidable armée s’était constituée. Turnus, Mézence et la vierge Camille s’étaient unis pour s’opposer à la flotte des Troyens. La situation était très dangereuse pour Enée mais, par un songe, le vénérable Tibre prophétisa la fondation d’Albe la Longue et conseilla Énée de remonter son cours et de se rendre en Nouvelle Arcadie où demeurait le roi Evandre . D’abord, il lui dit (Livre VIII, 36-50) : « Rejeton d'une race divine, toi qui nous ramènes la ville de Troie, arrachée aux ennemis, toi le sauveur de Pergame l'éternelle, toi qu'attendent la terre des Laurentes et les campagnes du Latium, ici tu trouveras une demeure sûre, des pénates sûrs ; ne renonce pas, ne crains pas les menaces de guerre ; toute la rancoeur des dieux et leurs colères s'en sont allées. Et maintenant, ne va pas croire qu'il s'agit là de songes vains : tu découvriras, sous les yeuses de la rive, une énorme truie, mère de trente petits ; toute blanche, elle sera étendue sur le sol, et pendus à ses mamelles, ses petits, eux aussi, seront blancs. Ce sera l'endroit d’une ville, un havre sûr après les épreuves. Ensuite, lorsqu'auront passé trois fois dix années, Ascagne fondera une ville, Albe au nom clair. Je t'annonce des faits très certains. » Énée se réveilla , et, ensuite aux préparatifs du départ, une truie blanche se coucha dans la forêt avec sa portée de sa même couleur, à la vue sur le bord vert du fleuve, laquelle le « pieux » Énée immola à Junon avec ses petits (vers 81-85). Quelle ingratitude ! Cette prophétie n’est qu’une réitération de celle faite à Énée par le devin Hélénus dans le Livre III, 389-393 de l’ Enéide : « Lorsque, anxieux, tu découvriras sous les chênes de la rive, au bord d'un cours d'eau caché, une énorme truie, mère d'une portée de trente porcelets, couchée par terre, toute blanche, avec ses petits, blancs aussi, pendus à ses mamelles, ce sera le site d'une ville, un repos assuré après les épreuves. » La signification de ce prodige est la suivante : la ville qui serait fondée serait Albe (" la blanche ") et les trente porcelets symbolisaient les trente années séparant la fondation de Lavinium par Énée de celle d'Albe par Ascagne.
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 25 Fév - 2:30 | |
| 231 La légende de DorosLes monnaies provinciales romaines du lien ci-dessous, de Dora, Phénicie, portent sur leurs avers la tête laurée de Doros et les bustes de Trajan et d’Hadrien à droite, et, sur les revers, soit Astarte avec la couronne murale, debout de face, la tête tournée à droite, tenant un étendard dans sa main droite et une corne d’abondance dans la main gauche, ayant à côté une conquille murex, soit Tyché-Astarte debout à gauche, sa tête tournée à droite, tenant les mêmes objets que l’antérieur, soit la tête laurée de Doros à droite. http://www.acsearch.info/search.html?search=Doros&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0 http://www.coinarchives.com/a/results.php?search=Doros&s=0&results=50Dans la mythologie grecque, Doros était un fils de Poséidon et de la nymphe Ellepsis et le fondateur de la cité de Dora, la moderne Tel Dor, une ville très ancienne située sur la côte phénicienne de la Méditerranée, à 30 kilomètres de Haïfa, en Israël. Il y a eu dans la mythologie un autre Doros, fils d’Hellen et de la nymphe Orséys et frère de Xouthos et Éole ou fils d’Apollon et Phthia et frère de Laodocos et Polypètes, lequel serait l’ancêtre des Doriens, dont ceux-ci auraient réçu leur nom. Parfois ces personnages ont été confondus ou considérés comme deux fils de Poséidon, du même nom . Voici des liens sur cette légende : http://fr.wikipedia.org/wiki/Doroshttp://www.mythindex.com/greek-mythology/D/Dorus.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Ven 19 Fév - 19:22, édité 2 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mer 25 Fév - 9:37 | |
| :merci2: Emblémiste pour ton travail toujours aussi interessant. Pour revenir à la légende d' Albe la longue, nous n'avons aucune réalité historique , ni archéologique qu'Albe la longue ait réellement existé en temps que ville. Elle est pourtant présente dans les mythes et légendes romaines et chez les auteurs latins. La seule chose que l'on soit sur aujourd'hui, c'est qu'il existat un temple dédié à Jupiter Latiaris sur le mont Albain, de culte anterieur à celui de Rome jupiter O.M. |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | | MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
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