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| MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
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Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 15 Fév 2009 - 1:05 | |
| 221 La légende de l’enlèvement des SabinesLes monnaies républicaines romaines des liens ci-dessous, du monnayeur L. Titurius Sabinus, portent sur leurs avers la tête à droite de Titus Tatius, roi des Sabins, et, sur les revers, deux soldats romains enlevant deux femmes sabines. http://www.acsearch.info/search.html?search=Sabinerin&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.acsearch.info/record.html?id=38843http://www.acsearch.info/record.html?id=63494http://www.acsearch.info/record.html?id=79242http://www.acsearch.info/record.html?id=134325La scène sur le revers des monnaies ci-dessus est une allégorie de l’enlèvement des Sabines, une des plus connues légendes fondatrices de la cité de Rome. Celle-ci, au début, se réduisait au mont Palatin et n'avait guère d'habitants . Pour résoudre ce problème, Romulus , son fondateur (voir mon post n.º 373, La légende de Romulus et Rémus), entreprit de conquérir le mont Capitolin, une colline voisine, dont il fit un asylum, un refuge pour les hommes sans foi ni loi . Mais la population criminelle qui était attirée par cet asile était avant tout masculine et les Romains manquaient toujours terriblement de femmes . Cherchant à réparer cette absence du sexe féminin, Romulus offrit à quelques cités ou tribus environnantes une politique d'alliance et de mariages. Comme elles s'y refusaient , il décida d'user de ruse pour arriver à ses bouts. Il organisa donc les Consualia, des festivités solennelles en honneur de Consus, dieu des conseils, assimilé à Neptune-Hippios, auxquelles il invita notamment les Sabins, hommes et femmes. Au cours de ces fêtes, les Romains, violant les lois de l'hospitalité , enlevèrent les jeunes Sabines pour en faire leurs épouses . Les parents sabins étaient venus sans armes à la fête ; ils ne purent que s'enfuir devant la violence qui leur était faite . Mais, rentrés chez eux, ils se concertèrent avec leurs alliés et, sûrs de leur aide, ils déclarèrent la guerre à Rome . Ce furent les alliés qui entamèrent la lutte et qui se firent battre l'un après l'autre par les Romains . Les Sabins entrèrent alors en lice et le combat tourna d'abord à leur avantage puisqu'ils s'emparèrent de la citadelle de Rome. Les Romains cependant se ressaisirent et réussirent à contenir l'ennemi. Mais la guerre n'était pas finie pour autant ; et comme les deux armées continuaient à s'affronter, les Sabines qui avaient consenti au mariage avec les Romains et qui s'en trouvaient bien , résolurent d'intervenir et de s'interposer entre les adversaires. C'est cet événement que nous raconte Tite-Live dans le chapitre I, 13 : « C'est alors que les épouses Sabines, dont l'enlèvement injuste avait provoqué la guerre, les cheveux épars et les vêtements déchirés, dominant dans le malheur la crainte caractéristique de leur sexe, eurent l'audace de se jeter au milieu des traits qui volaient, de se lancer en travers des armées pour arrêter leur combat, arrêter leur furie. Elles suppliaient tantôt leurs pères, tantôt leurs époux de ne pas s'éclabousser criminellement du sang d'un beau-père et d'un gendre, de ne pas souiller du meurtre d'un parent leurs enfants qui sont nés petits-fils des uns, fils des autres. ' Si c'est votre lien de parenté, si c'est le mariage qui vous offense, c'est contre nous que vous avez à tourner votre colère ; c'est nous qui sommes la cause de la guerre, nous les responsables des blessures et du massacre de maris et de pères ; mieux vaut pour nous périr que vivre veuves des premiers d'entre vous ou orphelines des autres '. L'émotion de la scène saisit aussi bien les soldats que les chefs ; le silence, et le calme s'établissent soudain ; puis les chefs s'avancent pour conclure un traité. Ce n'est pas seulement la paix qu'ils décident, c'est de faire une seule des deux cités. Ils mettent en commun la royauté, transportent à Rome toute l'autorité. La ville ainsi doublée, pour faire toutefois quelques concessions aux Sabins, les habitants furent appelés Quirites, mot dérivé de Cures. En souvenir de cette bataille, l'endroit où le cheval sortit de la profondeur du marais pour mettre Curtius en lieu sûr, reçut le nom de lac Curtius. À une guerre si triste succéda tout à coup une paix joyeuse qui rendit les Sabines plus chères à leurs époux et à leurs pères et avant tous à Romulus lui-même. C'est pourquoi, lorsqu'il divisa le peuple en trente curies, il leur donna le nom de ces femmes. Comme le nombre de celles-ci était sans aucun doute notablement plus élevé que celui des curies, la tradition ne nous dit pas si c'est leur âge ou leurs dignités ou celles de leurs époux ou le sort qui décida du choix de celles qui donneraient leurs noms aux curies. À la même époque furent également formées trois centuries équestres ; les Ramnenses empruntèrent leur nom à Romulus, les Titienses à Titus Tatius. Quant aux Luceres, la raison de leur appellation et de leur origine demeure inconnue. Dès lors la royauté fut non seulement commune aux deux rois, mais exercée aussi de concert. » Voici des liens pour des fameuses oeuvres d’art représentant cette légende : https://www.youtube.com/watch?v=LYQSWKhdqLM&feature=relatedhttps://www.youtube.com/watch?v=FHojiy5Cbqo
Dernière édition par Emblémiste le Mer 29 Jan 2014 - 18:36, édité 6 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 16 Fév 2009 - 0:23 | |
| 222 La légende de TarpéiaLe denier républicain romain du monnayer L. Titurius Sabinus et l’impérial des liens ci-dessous portent sur leurs avers, respectivement, les têtes à droite du roi sabin Titus Tatius et d’Auguste, et, sur les revers, respectivement, Tarpéia de face repoussant deux soldats qui la prennent par les bras et la recouvrent de ses boucliers, soit la même de face, ses deux bras haussés en attitude de désespoir, à moitié ensevelie par une pile de boucliers. http://www.acsearch.info/search.html?search=Tarpeia&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#0http://www.acsearch.info/search.html?search=Tarpeia&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=3#0http://www.acsearch.info/search.html?search=Tarpeia&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=4#0Les revers de ces monnaies représentent une autre légende de la fondation de Rome, intimement liée à celle de l’enlèvement des Sabines, objet de mon post précédent : la mort de la Vierge Vestale Tarpéia. Il existe plusieurs versions de cette légende qui font de Tarpéia une héroïne ou une criminelle. Selon Tite Live, lorsque Titus Tatius, roi des Sabins , assailla Rome après l’enlèvement des Sabines, Tarpéia, une jeune romaine , fille de Spurius Tarpeius, à qui Romulus avait confié la garde de la citadelle de la Colline du Capitole, trahit le Romains permettant aux assaillants de pénétrer dans ladite colline . À titre de récompense, elle demanda ce que les Sabins portait sur leurs bras gauches, c’est-à-dire, ses bracelets en or. Cependant, offensés par sa grande convoitise , ils la condamnèrent par haute trahison et l’écrasèrent avec les boucliers qu’ils portait aussi aux bras gauches, et la lancèrent du rocher qui après prit son nom ou celui de son père ( Mons Tarpeius) . À Rome, les criminels odieux, en particulier les traîtres à la Patrie, furent dorénavant lancés du haut de la roche Tarpéienne. D’après une autre version, Tatius avait établi le campement de son armée au pied du Capitole (à l'emplacement du futur Comitium). Tarpéia remarqua le superbe héros , et en tomba follement amoureuse . Avec la complicité d'une servante (ou de sa nourrice) , elle promit à Tatius de lui livrer la citadelle, à la condition qu'il consentît à l'épouser ; au principe, il concorda , puis se parjura et ordonna alors à ses hommes d'écraser Tarpeia sous leurs lourds boucliers . Dans un état ancien de la légende, racontée par Ovide dans les Fastes, Tarpéia n'est pas une Romaine qui aurait trahi les Romains , mais une Sabine qui aurait tenté d'aider les siens par la ruse ou la corruption et par l'ouverture symbolique de la porte . Tarpéia ne serait que l'instrument d'une Junon sabine pour laquelle elle aurait ouvert les portes de la citadelle. Encore une autre version voulait qu'elle eût demandé à Tatius en paiement " ce que ses soldats et lui-même portaient au bras gauche ", c'est-à-dire de riches bijoux d'or. Mais Tatius comprit ou fit semblant de comprendre qu'il s'agissait des boucliers, et il la fit mettre à mort de la manière précédente afin de ne pas avoir l'air de devoir leur succès militaire à une trahison. Les mythographes romains ont cherché aussi à innocenter Tarpéia, à laquelle on rendait un culte local , sur le Capitole. On racontait par exemple qu'elle était en fait la fille de Tatius, et qu'elle avait été enlevée par Romulus. Sa " trahison " aurait été simplement une vengeance contre son ravisseur . Mais dans ce cas on ne comprend pas pourquoi les Sabins l'auraient mise à mort . On racontait encore que Tarpéia avait conçu une ruse de guerre, pour livrer les Sabins à la merci des Romains . Elle avait fait semblant de trahir Romulus, et avait demandé pour prix de ses services ce que les Sabins portaient à leur bras gauche. Elle entendait ainsi les boucliers, et elle espérait que les Sabins, une fois entrés dans la citadelle, et dépourvus de leur principale protection seraient facilement tués par les Romains. Son émissaire la trahit. Tatius apprit à temps le danger et lorsque Tarpéia réclama les boucliers il la fit écraser sous les armes. On expliquait son supplice par son obstination à ne pas vouloir révéler à Tatius les plans de guerre de Romulus . Voici des liens pour ces légendes : http://mythologica.fr/rome/tarpeia.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Tarpeia
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 17 Fév 2009 - 1:24 | |
| 223 La légende de TeriasLes monnaies grecques des liens ci-dessous, de Leontini, Sicile, porte sur leurs avers soit la tête d'un lion à la bouche béante à droite ou à gauche, soit le buste de face de Déméter (Céres) coiffée d’une couronne de feuillage radiée, et, sur le revers, la personnification d’un dieu-fleuve nu, debout à gauche, sacrifiant devant un autel, ou assis à droite, tenant une corne d’abondance dans son bras gauche et un rameau dans la main droite, et ayant un petit oiseau à sa droite. http://www.acsearch.info/record.html?id=24428http://www.acsearch.info/record.html?id=137376http://www.acsearch.info/record.html?id=158096http://www.acsearch.info/record.html?id=222900http://www.acsearch.info/record.html?id=187746La figure d’un homme nu à gauche sacrifiant avec une patère devant un petit autel et portant ou non un rameau dans sa main gauche, sur le revers de quelques monnaies de Leontini à la caractéristique tête de lion à la bouche béante sur l’avers, a été parfois identifiée dubitativement comme le dieu-fleuve Lissos, mais je crois qu’il s’agit d’une erreur, puisque je n’ai trouvé aucune référence a un fleuve de ce nom près de Leontini , et, en outre, cette même figure sur d’autres monnaies est identifiée en d’autres sources comme le dieu Apollon (Phébé). Dans sa description de Leontini, Polybe ne mentionne pas le nom du fleuve qui l’arosait et déclare simplement qu’elle était située dans une vallée entre deux collines de face au nord, et que du côté ouest de cette vallée coulait un fleuve avec une rangée de maisons sur son bord occidental au pied de la colline. Le fleuve de Leontini est identifié modernement avec l’ancien Terias, appelé aujourd’hui San Leonardo. L’ancienne cité de Leontini fut fondée en 729 av. J.-C. par des colons de Naxos, celle-ci étant elle-même une colonie chalcidienne établie cinq ans auparavant. C’est virtuellement le seul établissement grec en Sicile non situé sur la côte, étant environ 9 km vers l’intérieur. Le site, originalement possédé par les Sicules, fut conquis par les Grecs à cause de son contrôle de la fertile plaine au nord. La cité fut réduite à la condition de sujet en 498 av. J.-C. par Hipocrate de Gela, et, en 476 av. J.-C., Hieron de Syracuse déplaça les habitants de Catana et Naxos à Leontini. Plus tard, Leontini récupéra son indépendance. Cependant, comme part des efforts des habitants pour la préserver, ils cherchèrent l’intervention d’Athènes. C’était principalement l’éloquence du célèbre Gorgias de Leontini qui amena à la l’infortunée grande expédition sicilienne d’Athènes de 417 av. J.-C. Après l’échec de l’expédition, Leontini devint assujétie de nouveau à Syracuse. Son indépendance fut assurée par le traité de 405 av. J.-C. entre Dionysus et les Carthaginois, mais elle fut perdue encore peu d’années après. Finalement, en 214 av. J.-C. elle fut envahie par le Romain Marcus Claudius Marcellus . Sous les Romains elle semble avoir été peu importante. Elle fut détruite par les Sarrassins en 848 de notre ère et presque complètement ruinée par le tremblement de terre de 1693 . Voici un lien en anglais sur cette cité : http://en.wikipedia.org/wiki/Leontini
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 18 Fév 2009 - 1:29 | |
| 224 La légende de CibyraLes monnaies grecque et coloniale romaine du lien ci-dessous, de Cibyra (Phrygie), portent sur leurs avers respectivement les bustes de Bule (personnification du conseil de la cité) et ceux de Macrin et Diadumenien face à face et delui du Sénat à droite, et, sur les revers, l’Amazone Cibyra, considérée la déesse de la cité, respectivement debout de face, sa tête à gauche, portant un chiton court et la couronne murale, tenant dans sa main gauche une double hache et un bouclier orné avec la Gorgone, tandis qu’avec la main droite elle verse un liquide d’un phiale, et la même déesse debout de face, portant les mêmes attributs et une lance dans la main gauche, sacrifiant avec la droite sur un petit trépied surmonté par un sphinx. http://www.acsearch.info/search.html?search=Amazone+Kibyra&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#2L’antique cité de Cibyra, près des sources du fleuve Indos dans le sud de la Phrygie, limitant avec la Lycie, fut fondée par le district lycien habité par les Solymi. Elle fut la capitale des Cabalis, ayant deux votes dans la Tétrapolis Cabalienne, formée en 190 av. J.-C. par son l’alliance avec les villes d’Oineanda, Balbura et Bubon (Ibecik), après la défaite d’Antiochus, et était gouvernée par ser propres rois . Elle ne fut incorporée à la province romaine d’Asie qu’en 84 av. J.-C. par L. Licinius Murena , un lieutenant de Sulla, après quoi elle devint la capitale du conventus Cibyrien. Cibyra était renomée par ses forgeries, mais, étant située loin des grandes voies du commerce romain, elle ne maintint pas sa prospérité . Tibère la restaura après un tremblement de terre . Elle fut annexée par Justinien à la Carie et, au début du VIIIe siècle, devint la capitale do département des Cibyriotes. Les ruines de Cibyra sont près d’Horzoum, un village dans le vilayet de Koniah, en Turquie. Les principales structures qui ont pu resister à la corrosion du temps sont le stade, l'agora, la mairie, le théâtre, l’odéon, des tombeaux et un aqueduc monumental. Voici un lien en anglais sur cette cité : http://www.newadvent.org/cathen/03768b.htm
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 19 Fév 2009 - 1:27 | |
| 225 La légende d’ArgéeLes monnaies grecque et provinciales romaines des liens ci-dessous, de Césarée, Cappadoce, portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite ou face à face de Tibère, Trajan, Hadrien, Antonin le Pieux, Lucius Verus, Commode, Marc Aurèle, Septime Sévère, Caracalla, Geta, Julia Domna, Macrin seul, Macrin et Diaduménien face à face, Élagabale, Gordien III, Sévère Alexandre, et, sur les revers, le sommet du Mont Argée, couvert de flammes ou d’arbres, en diverses présentations: soit simplement ou sur un autel ou un piédestal, surmonté ou non par une ou plus étoiles ou une statue tenant un globe et un sceptre, montrant ou non dans sa base une grotte avec une pierre sacré et d’autres objets à son intérieur, soit à l’intérieur ou sur la façade d’un temple qui contient une statue d’Agathodaimon, soit entre deux urnes agonistiques, soit Helios assis sur le mont à gauche tenant un rameau dans sa main droite, soit Apollon assis sur un roc à gauche entre deux colonnes, tenant un rameau dans sa main droite et un globe dans la main gauche et ayant le mont planant au dessus, soit la personnification de Cappadoce debout à gauche tenant le mont dans sa main droite étendue ou représenté sur un étendard dans sa main gauche, soit le mont sur un char tiré par éléphants. http://www.acsearch.info/search.html?search=Argaeus&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#1http://www.acsearch.info/search.html?search=Argaeus&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#0http://www.coinarchives.com/a/results.php?search=Argaeus&s=0&results=50http://www.coinarchives.com/a/results.php?search=Argaios&s=0&results=50 Dans l’Antiquité, de même que les cités, fleuves ou rivières, lacs, marais, sources, puits et fontaines, dont nous avons vu de nombreuses exemples dans mes posts précédents, d’autres constructions ou accidents géographiques furent l’objet de personnification, de déification, de culte, d’allégories ou de légendes représentés sur le monnayage. C’est le cas, plus rare, de certaines montagnes qui, d’après la mythologie, étaient déifiées, ou étaient consacrées à une divinité ou considérées comme la demeure des dieux ou des esprits. La représentation de volcans est encore plus rare, puisque les sujets orographiques n’apparaissent que sur les revers de monnaies émises par des cités qui revendiquent une particularité qui devient un symbole de son territoire ou de son histoire. Elle concerne, par exemple, les émissions de la cité de Césarée, l’ancienne capitale de la Cappadoce, avec le Mont Argée (Argaios en grec, Argaeus et latin, Erciyes en turc), un volcan éteint ou endormi, le point culminant d’Anatolie centrale, de 3.916m d’altitude, situé à 25 km au sud de l’actuelle Kayseri, en Turquie, et sacralisé. La plupart des représentations ne semblent proposer aucun attribut propre à un volcan ; on retrouve l’image monétaire classique des montagnes, avec cependant une grande minutie dans les détails : ce sont des tas de rochers de forme triangulaire, le rocher étant représentatif de l’âpreté du relief montagnard. Quelques monnaies montrent au revers une personnification de la Cappadoce, avec la montagne dans sa main droite, ce qui prouve que le volcan était un symbole géographique important à l’échelle de toute la région. Si bien sa dernière éruption fut apparemment en 253 av. J.-C., d’après la lecture de la seule source précise sur la géographie du Mont Argée, qui est Strabon, les anciens du temps de ses monnaies savaient qu’il est un volcan : il évoque les feux souterrains qu’on trouve en beaucoup d’endroits des lieux situés au-dessous de la forêt (qui le recouvre). Sur ces représentations, à chaque fois que l’activité éruptive est montrée, une figure divine sacralise la montagne. De fait, l’omniprésence du feu et de la fumée est présentée systématiquement comme le signe d’une présence divine dans l’imaginaire antique. Aux éléments physiques s’ajoute une statue de dieu au sommet, ce qui montre que le volcan avait une importance religieuse. La représentation était parfois attentive à la réalité physique du massif, car certaines monnaies montrent le mont avec un triple sommet, ce qui est conforme à la réalité. La vie prêtée à ces montagnes actives apparaît dans ces documents sous la forme d’une sacralisation du volcan, avec la personnification en un dieu qui, sur cet agalma, a un visage barbu, au centre du pic central, entouré par des symboles végétaux. Sur d’autres monnaies, on trouve aussi un dieu assis sur la montagne sous forme de tas de rochers ou tenant la montagne dans sa main, comme attribut principal. Comme on peut le voir dans ces frappes, au premier abord, en plus de son abondante couverture forestière, c’est la sacralisation de ce volcan qui compte, parce que les volcans sont tout naturellement considérés comme des montagnes vivantes . La région Kayseri était habitée depuis 6000 ans. C’est à Kultepe qu’on a découvert la présence de l’homme 4000 ans av. J.-C. Les marchands assyriens y s'installèrent (ancien Kanesh) 1900 av. J.-C. et ensuite la région fit partie de l’empire hittite (1750 av. J.-C.). Puis les Phrygiens l’appelèrent Mazaka, ensuite les Mèdes et les Perses l’habitèrent. Kayseri fut une ville importante du royaume indépendant de Cappadoce sous le nom Eusebeia (220 av. J.-C.). A l’époque romaine (vers 1O av. J.-C.), la ville fut rebaptisée Caesarea en l’honneur de l’empereur Auguste et devint la capitale de la province romaine de Cappadoce. Avec l’avènement du christianisme elle devint un important foyer et le siège d’un évêché. Saint Basile y naquit au milieu du IVème siècle et il incita les chrétiens de Cappadoce à s’organiser en petites communautés agricoles, sur le modèle de la vie monastique. Elle fut affaiblie par les invasions arabes au VIIe et VIIIe siècles et puis les turcs Seldjoukides s’en emparèrent peu après leur victoire de Malazgirt (1071). Après avoir connu la domination mongole à partir 1243, elle fut rattachée en 1515 à l’Empire Ottoman par Sultan Selim I . Voici des liens sur ce mont : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Erciyeshttp://terra.antiqua.free.fr/repr_volcans.htmlhttp://www.planet-turquie-guide.com/kayseri.htm
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 24 Avr 2014 - 23:06, édité 6 fois | |
| | | Grim Cos Des II
Age : 48 Localisation : Lozère Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 19 Fév 2009 - 22:09 | |
| Merci encore une fois Emblémiste de nous offrir tout celà Amicalement, Grim | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 19 Fév 2009 - 23:47 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 20 Fév 2009 - 0:26 | |
| 226 La légende du GerizimLes monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Neapolis, Samarie (Judée), portent sur leurs avers les têtes ou bustes, à droite ou à gauche, d’Antonin le Pieux, Macrin, Élagabale, Philippe I l’Arabe, ceci et Philippe II superposés, Otacilia Severa (épouse de Philippe I), Philippe II, Trébonien Galle et Volusien, et, sur les revers, l’agalma du Mont Gerizim en différentes représentations, toujours avec le temple de Zeus (Jupiter) Hipsistos sur le sommet, parfois ayant à sa base une colonnade qu’entourait l’enclos sacré, soit au dessus d’un aigle de face qui le soutient de ses ailes ouvertes, soit avec le temple et un autel sur un autre mont plus bas à côté, vers lequel monte un long et raide escalier entre des sanctuaires et jardins, soit avec Marsyas à ses pieds (voir mon post n.º 35, sur La légende de Marsyas), soit le temple au dessus de la louve nourrissant Romulus et Rémus, soit le mont au dessus de Triptoleme conduisant un char tiré par des serpents (voir mon post n.º 5, sur La légende de Triptoleme), soit Rome debout à gauche sacrifiant devant un autel et Niké devant elle soutenant le mont avec ses bras levés, soit Tiché debout à droite offrant une courone à Philippe I et Philippe II assis devant elle à gauche ayant le mont au dessus, soit une figure masculine debout à droite devant une personnification féminine de la cité, ayant le mont au dessus, soit Philippe II à cheval à droite se dirigeant au mont au fond au dessus, soit le même comme empereur/prêtre sur une charrue tirée par deux boeufs à droite, ayant le mont au fond. http://www.acsearch.info/search.html?search=Mount+Gerizim&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#15http://www.acsearch.info/search.html?search=Mont+Gerizim&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#1http://www.acsearch.info/search.html?search=Berges+Gerizim&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.acsearch.info/search.html?search=Gerazim&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#4http://www.coinarchives.com/a/results.php?search=Gerizim&s=0&results=50Comme nous avons remarqué dans mon post précédent, dans l’Antiquité, de même que les cités, fleuves ou rivières, lacs, sources, puits et fontaines, dont nous avons vu ici de nombreuses exemples, d’autres constructions ou accidents géographiques furent l’objet de personnification, de déification, de culte, d’allégories ou de légendes représentés sur le monnayage. C’est le cas, plus rare, de certaines montagnes qui étaient consacrées à un dieu ou, d’après la mythologie, étaient considérées comme la demeure des dieux ou des esprits. Le Mont Gerizim, avec 870 m d’altitude, près de l’ancienne Flavia Neapolis (aujourd’hui Nablus en Palestine), fondée par Vespasien en Samarie (Judée) à quelques kilomètres de Sichem, est un site célèbre par sa très ancienne histoire religieuse, dont on trouve des témoins dans le Vieux Testament : ce serait l’endroit où Abraham s’était disposé à immoler son fils Isaac obéissant un ordre de Jéhovah , où était le tombeau de Joseph, et où se trouverait le puits où le Christ trouva la bonne Samaritaine . Selon la Bible, il était le mont béni , en opposition au proche Mont Ebal, celui de la maudition . Les Samaritains, dont le centre, Sichem, était situé dans la plaine vers laquelle s’ouvrit le pas entre ces deux montagnes, croyait que le jardin du Paradis avait été sur le Mont Gerizim. Ils y bâtirent leur propre temple après leur séparation du judaïsme de Jérusalem. Ensuite, Antiochos IV consecra son temple à Zeus Xenios ou Hellenios, et Johannes Hyrkanos le détruisit en 128 av. J.-C. Après la guerre de Bar Kochba, Hadrien érigea un nouveau temple à Zeus Hypsistos (“ Zeus sur la montagne ”). Des fouilles ont révélé les fondations de ce dernier temple et des morceaux de son escalier. Sur la cité de Nablus, voir le lien suivant, en anglais : http://en.wikipedia.org/wiki/Nablus
Dernière édition par Emblémiste le Ven 23 Mar 2012 - 12:53, édité 3 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 21 Fév 2009 - 0:53 | |
| 227 La légende d’HémosLes monnaies coloniales romaines du lien ci-dessous, de Nicopolis ad Istrum, Mésie Inférieure, portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite de Septime Sévère, Élagabale et Julia Domna, et, sur les revers, soit le dieu-mont Hémos, assis à gauche sur des rocs, son dos appuyé à un arbre, sa tête tournée à droite, son bras droit haussé au dessus de sa tête dans l’attitude d’un chasseur qui se repose, tenant une lance dans la main gauche, et, à ses pieds, un ours qui sort de son gîte à droite, assaillant ou non un cerf à droite, soit le dieu-fleuve Hémos étendu à gauche, tenant un rameau dans sa main droite et le bras gauche appuyé à une cruche d’où l’eau s’écoule. http://www.acsearch.info/search.html?search=Haimos&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0Dans mes deux posts précédants, j’ai parlé de la rareté des représentations de montagnes sacrées sur le monnayage antique, donnant les exemples des Monts Argée et Gerizim. Sur les monnaies du lien ci-dessous nous avons le cas plus curieux d’un personnage mythologique, Hémos, représenté alternativement comme dieu-mont et dieu-fleuve. D’après la legende, Hémos, fils de Boréas et de sa femme Orithyia , fut un roi :king3:de la Thrace. Il se maria avec la nymphe Rhodope , une des filles du dieu-fleuve Hebros, dont Hémos eut un fils, nomé lui aussi Hebros (voir mon post n.º 195, La légende de l’Hebros). Hémos était très vaniteux et orgueilleux . L’amour des deux époux était si fort qu’ils se traitaient l’un l’autre par les noms de Zeus et Héra. Pour cette blasphème, Zeus (Jupiter) les punit les transformant en les montagnes qui portent leurs noms, selon raconte Ovide dans les Métamorphoses, VI, 87. Hémos et Rhodope sont les montagnes les plus importantes des Balkans. En fait, Hémos était l’ancien nom de cette région. Je n’ai pas trouvé dans aucune source à ma portée des références à un dieu-fleuve Hémos . Il s’agirait peut-être de l’affluent de l’Istros sur le bord duquel Nicopolis était effectivement située et qui aurait sa naissance dans la montagne de même nom . Nicopolis sur l’Istrum, ceci étant l’ancien nom du Danube (voir mon post n.º 154, La légende d’Istros (Danube)), fut fondée par l’empereur Trajan ensuite à ses victoires sur les Daciens. C’est l’actuelle Nikup, près de Veliko Turnovo en Bulgarie. Voici des liens en anglais sur Hémos et Rhodope : http://en.wikipedia.org/wiki/Haemushttp://www.mythindex.com/greek-mythology/H/Haemus.htmlhttp://www.theoi.com/Nymphe/NympheRhodope.html
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 22 Fév 2009 - 1:03 | |
| 228 La légende d’Anna PerennaLes monnaies républicaines romaines du lien ci-dessous, des monnayeurs C. Annius, C. Annius T.f. T.n. avec L. Fabius L.f. Hispaniensis et C. Annius avec C. Tarquitius P.f., portent sur leurs avers la tête ou le buste à droite d’ Anna Perenna diadamée, et, sur le revers, soit la Victoire conduisant une bige ou une quadrige galoppant ou marchant à droite, soit une tête incuse de l’avers, soit Gaius Caesar sur un cheval galopant à droite, et, au fond, un aigle entre deux étendards. http://www.acsearch.info/search.html?search=Anna+Perenna&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0Anna Perenna est une déesse romaine dont on ignore la vraie nature. Ovide la disait sœur de Didon qui, après le suicide de cette reine, se serait enfuie en Italie pour échapper aux assiduités d’Iarbas , roi des Gétules. D’abord elle trouva abri chez le roi de Melite , un îlot devant la côte africaine. Cependant, lorsque Pigmalion , roi de la Surie, demanda qu’elle le fut délivrée, elle s’enfuya de l’île. Une forte tempête la jéta sur la côte du Latium. En ce temps-la, Énée était le gouvernant de Laurentum, l’endroit où elle débarqua. Énée descendit à la plage en compagnie d’Achates. Il la reconnut et se mit à pleurer quand il lui donna la bienvenue rappelant le triste destin de Didon. Il la conduisit à son palais, ce qui déplut fortement à son épouse Lavinie . Dans un songe, Anna fut avisé de se protéger des pièges que Lavinia lui allait préparer et, pendant la nuit, elle s’enfuya du palais. Tandis qu’elle vagait, elle rencontra Numicius, le dieu du fleuve prochain, qui l’ammena à son lit. Les serviteurs d’Énée suivirent ses traces jusqu’au bord du fleuve, et, pendant qu’ils décidaient où la chercher ensuite, une forme surgit de l’eau et les révéla qu’ Anna s’était transformée en une nymphe. Selon une version plus ancienne de la légende, Anna Perenna était une vieillarde de la cité de Bollivae dans le Latium. Lorsque les Plébéiens firent secession en 494 av. J.-C., parce qu’ils se refusaient à payer les tributs et à être recrutés pour l’armée sans qu’ils eurent un vote au Sénat romain, elle leur serait apparue sur le mont Sacré (Sacer), à environ 3 kilomètres à nord-est de Rome, où ils s’étaient rétirés, pour leur distribuer des vivres, ce qui les sauva de l’inanition. En reconnaissance, après sa mort elle fut déifiée par la gent commun, un temple lui fut érigé à Rome et un grand festival était célébré annuellement en son honneur aux ides de mars (15 mars) , comme Ovide le décrit dans les Fastes, III, 523 ss. Ovide raconte aussi comment elle dupa Mars . Ce dieu était tombé amoureux de Minerve et il s'adressa à la vieille Anna Perenna pour l'aider à conquérir le coeur de la sage Minerve en faisant ressortir qu'elle partageait son mois pour les fêtes et qu'à ce titre elle lui devait bien un petit service. Après quelques temps où Anna Perenna se joua de la patience de Mars, elle lui annonça que sa mission était accomplie et que Minerve s'était laissé convaincre et avait cédé à ses prières. Fébrilement Mars prépara la couche nuptiale et attendit impatiemment la venue de l'aimée. Bientôt celle-ci apparut la tête couverte d'un voile comme une nouvelle épousée ; Mars se précipita pour l'embrasser et découvrit le visage d' Anna Perenna. Le dieu, bafoué, fut saisi tour à tour par la honte et la colère . Voici un lien sur une version de cette légende : http://mythologica.fr/rome/annap.htm
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 23 Fév 2009 - 1:28 | |
| 229 La légende de BèsLes monnaies des liens ci-dessous, de Philistie, de Cilicie, de Samarie et d’Ebusus, Îles Baléares, portent sur l'avers une tête janiforme masculine, la tête d'Aphrodite de trois quarts à droite ou d'une femme de face ou à droite, ou celle de Caligula à droite, ou celle d'une chouette de face, ou la tête à droite d'un animal cornu, ou une galère phénicienne, ou sur l’une ou les deux faces la tête ou l’image de face de Bès nu ou demi-nu, grimaçant, debout, dansant, luttant avec un lion, ou ses jambes pliées, tenant une hache ou massue dans sa main droite hausée et un serpent dans la main gauche, et, sur le revers de quelques unes, un taureau boutant à droite ou à gauche, ou le protomé d'un cheval à droite et la tête de Bès au dessous, ou un ou deux lions de face, ou une légende punique, etc. http://www.acsearch.info/search.html?search=Bes+grima%C3%A7ant&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.acsearch.info/search.html?search=facing+head+of+Bes&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#19http://www.acsearch.info/search.html?search=facing+head+of+Bes&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&2#0http://www.acsearch.info/record.html?id=26878http://www.acsearch.info/record.html?id=27255 Ebusa (l’Île de Bès) est l’ancien nom de l’actuelle Ibiza, dans l’archipel des Baléares, en Espagne. Dans la mythologie égyptienne, Bès, qui apparaît sur ces monnaies, était, à l'origine, la divinité protectrice de la maison royale d'Égypte , mais devint un dieu populaire dont le culte fut largement diffusé. Il était présent dans tous les foyers d'Égypte : souvent à la tête ou aux pieds des lits ou sous forme de quantité d'amulettes ou parmi les figurines présentes dans l'autel réservé au culte domestique. Il était vénéré comme une sorte de génie du foyer, de divinité domestique et de Dieu de la fertilité, du mariage et de la grossesse. Il était représenté comme un nain difforme, robuste et à l’air bestial, qui tire la langue, avec un visage léonin à la langue pendante, des jambes arquées et des oreilles et une queue de lion et souvent coiffé de plumes d'autruche. Malgré cet aspect peu avenant, c'était un dieu bienfaisant qui devait, justement par sa laideur, faire peur aux esprits néfastes et au malheur. Il portait des instruments de musique (tambours) pour faire du bruit et ainsi mieux les effaroucher. Il était vêtu, à partir du Nouvel Empire égyptien, d'une peau de panthère ou de lion dont la queue lui retombait entre les jambes, laquelle peut avoir été confondue avec un énorme phallus . Il protegeait les femmes en couches et les nouveau-nés , mais aussi des reptiles et des scorpions. Il est également associé aux divertissements et était le patron des danseuses . C’était l’amulette préférée des femmes enceintes et en couches ; les mères protegeaient aussi leurs enfants avec la figure de Bès, et on la trouve souvent aussi dans les tombeaux. Cette figure est parfois appelée Kabeiros dans les descriptions des monnaies, la confondant avec une divinité ou groupe de divinités mysterieuses grecques de Samotrace, dont les représentations sur le monnayage sont très différentes. Le culte de Bès, fut introduit à Ibiza par des colons carthaginois. Ebusus était habitée pr une population phénicienne et était étroitement alliée à Carthage. Voici un lien sur ce dieu : http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A8s
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 24 Fév 2009 - 1:05 | |
| 230 La légende de la truie blanche du LatiumLes monnaies impériales romaines des liens ci-dessous portent sur l'avers la tête laurée à droite d’Antonin le Pieux et, sur les revers, une grande truie debout ou assise sous un arbre, allaitant ses petits. http://www.acsearch.info/record.html?id=80360http://www.acsearch.info/record.html?id=94625http://www.acsearch.info/record.html?id=178832Celle-ci appartient à la collection de notre compagnon de forum lysander : https://servimg.com/view/11860941/38Le revers de cette monnaie fait allusion à un épisode légendaire des origines de Rome d’après Virgile. Selon lysander, il faut peut-être y voir une préfiguration du 900ème anniversaire de Rome, célébré par Antonin. Nous avons vu sur mon post n.º 218, La légende de Tibérinos, que selon l’ Enéide le dieu du fleuve romain Tibre accorda une grande aide inattendue à Énée et ses Troyens. Dans le Latium, une formidable armée s’était constituée. Turnus, Mézence et la vierge Camille s’étaient unis pour s’opposer à la flotte des Troyens. La situation était très dangereuse pour Enée mais, par un songe, le vénérable Tibre prophétisa la fondation d’Albe la Longue et conseilla Énée de remonter son cours et de se rendre en Nouvelle Arcadie où demeurait le roi Evandre . D’abord, il lui dit (Livre VIII, 36-50) : « Rejeton d'une race divine, toi qui nous ramènes la ville de Troie, arrachée aux ennemis, toi le sauveur de Pergame l'éternelle, toi qu'attendent la terre des Laurentes et les campagnes du Latium, ici tu trouveras une demeure sûre, des pénates sûrs ; ne renonce pas, ne crains pas les menaces de guerre ; toute la rancoeur des dieux et leurs colères s'en sont allées. Et maintenant, ne va pas croire qu'il s'agit là de songes vains : tu découvriras, sous les yeuses de la rive, une énorme truie, mère de trente petits ; toute blanche, elle sera étendue sur le sol, et pendus à ses mamelles, ses petits, eux aussi, seront blancs. Ce sera l'endroit d’une ville, un havre sûr après les épreuves. Ensuite, lorsqu'auront passé trois fois dix années, Ascagne fondera une ville, Albe au nom clair. Je t'annonce des faits très certains. » Énée se réveilla , et, ensuite aux préparatifs du départ, une truie blanche se coucha dans la forêt avec sa portée de sa même couleur, à la vue sur le bord vert du fleuve, laquelle le « pieux » Énée immola à Junon avec ses petits (vers 81-85). Quelle ingratitude ! Cette prophétie n’est qu’une réitération de celle faite à Énée par le devin Hélénus dans le Livre III, 389-393 de l’ Enéide : « Lorsque, anxieux, tu découvriras sous les chênes de la rive, au bord d'un cours d'eau caché, une énorme truie, mère d'une portée de trente porcelets, couchée par terre, toute blanche, avec ses petits, blancs aussi, pendus à ses mamelles, ce sera le site d'une ville, un repos assuré après les épreuves. » La signification de ce prodige est la suivante : la ville qui serait fondée serait Albe (" la blanche ") et les trente porcelets symbolisaient les trente années séparant la fondation de Lavinium par Énée de celle d'Albe par Ascagne.
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 25 Fév 2009 - 0:30 | |
| 231 La légende de DorosLes monnaies provinciales romaines du lien ci-dessous, de Dora, Phénicie, portent sur leurs avers la tête laurée de Doros et les bustes de Trajan et d’Hadrien à droite, et, sur les revers, soit Astarte avec la couronne murale, debout de face, la tête tournée à droite, tenant un étendard dans sa main droite et une corne d’abondance dans la main gauche, ayant à côté une conquille murex, soit Tyché-Astarte debout à gauche, sa tête tournée à droite, tenant les mêmes objets que l’antérieur, soit la tête laurée de Doros à droite. http://www.acsearch.info/search.html?search=Doros&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0 http://www.coinarchives.com/a/results.php?search=Doros&s=0&results=50Dans la mythologie grecque, Doros était un fils de Poséidon et de la nymphe Ellepsis et le fondateur de la cité de Dora, la moderne Tel Dor, une ville très ancienne située sur la côte phénicienne de la Méditerranée, à 30 kilomètres de Haïfa, en Israël. Il y a eu dans la mythologie un autre Doros, fils d’Hellen et de la nymphe Orséys et frère de Xouthos et Éole ou fils d’Apollon et Phthia et frère de Laodocos et Polypètes, lequel serait l’ancêtre des Doriens, dont ceux-ci auraient réçu leur nom. Parfois ces personnages ont été confondus ou considérés comme deux fils de Poséidon, du même nom . Voici des liens sur cette légende : http://fr.wikipedia.org/wiki/Doroshttp://www.mythindex.com/greek-mythology/D/Dorus.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Ven 19 Fév 2010 - 17:22, édité 2 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mer 25 Fév 2009 - 7:37 | |
| :merci2: Emblémiste pour ton travail toujours aussi interessant. Pour revenir à la légende d' Albe la longue, nous n'avons aucune réalité historique , ni archéologique qu'Albe la longue ait réellement existé en temps que ville. Elle est pourtant présente dans les mythes et légendes romaines et chez les auteurs latins. La seule chose que l'on soit sur aujourd'hui, c'est qu'il existat un temple dédié à Jupiter Latiaris sur le mont Albain, de culte anterieur à celui de Rome jupiter O.M. |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
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| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
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| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 26 Fév 2009 - 0:37 | |
| 232 La légende de Léda et le cygne Les monnaies grecque et provinciale romaine des liens ci-dessous, de Mytilène Lesbos et Nicomédie (Bithynie), portent sur l’avers la tête de Léda et le buste de Sévère Alexandre à droite, et, sur le revers, soit Léda demi-nue, sa main droite haussée, debout de face, sa tête tournée à droite vers un cygne debout à gauche les ailes ouvertes, tirant de l’habit de Léda, que celle-ci retient de sa main gauche, soit un cygne en vol à droite. http://www.acsearch.info/record.html?id=87679http://www.acsearch.info/record.html?id=85063D’après la mythologie grecque, Léda était la fille d'Eurythémis et de Thestios , roi de Pleuron en Etolie, laquelle fut mariée au roi de Sparte, Tyndare . Il existe deux versions de la légende. Selon la plus courante, Zeus (Jupiter), sous la forme d'un cygne, s'unit à Léda auprès de l'Eurotas, et elle pondit un œuf d'où sortirent Hélène , Castor et Pollux , et, que par la suite, elle fut divinisée sous le nom de la déesse Némésis . Or, le mari de Léda, Tyndare, s'était aussi uni à elle durant la même nuit et, si certains prétendent que les trois enfants étaient nés de Zeus ainsi que Clytemnestre qui était sortie avec Hélène d'un second œuf, d'autres disent qu'Hélène seule était fille de Zeus et que les Dioscures Castor et Pollux étaient fils de Tyndare (voir mon post n.º 43, La légende des Dioscures (Castor et Pollux)). Selon une autre version, lorsque Zeus s'éprit de Némésis, fille de la Nuit et d’Océan, déesse qui personnifie la loi morale, celle-ci s'enfuyat et, pour lui échapper, se jeta dans l'eau où elle se transforma en poisson ; il la poursuivit sous la forme d'un rongeur. Elle sauta alors sur le rivage et se transforma en un animal sauvage puis en un autre mais elle ne parvenait pas à se débarrasser de Zeus car il devenait lui-même un animal toujours plus rapide qu'elle. A la fin, elle s'envola dans les airs sous la forme d'une oie sauvage. Il devint alors un cygne et l'étreignit à Rhamnante en Attique. Némésis vint à Sparte où Léda, femme du roi Tyndare, trouva dans un marais un œuf rouge orangé, qu'elle rapporta chez elle et cacha dans un coffret et de cet œuf sortit Hélène . Voici des liens sur cette légende : http://mythologica.fr/grec/leda.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9da_et_le_cygnehttp://www.mythindex.com/greek-mythology/L/Leda.html (en anglais) http://www.theoi.com/Heroine/Leda.html (en anglais) http://www.maicar.com/GML/Leda.html (en anglais)
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 27 Fév 2009 - 0:42 | |
| 233 La légende du RhinLes monnaies impériales romaines des liens ci-dessous portent sur leurs avers la tête de Domitien ou le buste de Postume à droite, et, sur les revers, soit Domitien debout à gauche, tenant un parazonium (épée courte) dans sa main droite et une lance dans sa main gauche, ayant son pied droit sur la figure du dieu-fleuve Rhin étendu à droite, soit ce dieu étendu à gauche, tenant un ancre dans sa main gauche, appuyant son bras droit sur un bateau et son bras gauche sur une cruche. http://www.acsearch.info/search.html?search=Rhenus&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#5http://etext.virginia.edu/kinney/small/salprov.htm Le Rhin ( Rhein en allemand, Rijn en néerlandais, Rhenus en latin, Rein en romanche) est le plus grand fleuve du nord-ouest de l’Europe, long de 1.320 kilomètres, drainant un bassin de 185.000 km2. En tant que la frontière de l’empire romain, et, avec le Rhône, la principale voie de transport entre la Méditérranée et la Mer du Nord, il joua un rôle important dans le façonnage de l’histoire du monde ancien. Il prend sa source dans les Alpes sur les flancs du massif du Saint-Gothard, dans l’est de la Suisse (canton des Grisons) et résulte en fait de la confluence de deux rivières, nommées « Rhin antérieur » et « Rhin postérieur ». Même si le Rhin antérieur est le Rhin lui-même, le fleuve prend le nom de « Rhin » à partir de leur confluence. Son lit traverse ou longe six pays : la Suisse, le Liechtenstein, l'Autriche, l'Allemagne, la France et les Pays-Bas. Les Grecs et les Romains ne connaissaient pas virtuellement l’existence de ce fleuve jusqu’à ce que Jules César l’atteignit en 58 av. J.-C. et déclara qu’il était la frontière entre les nations gauloises (ou celtes) à l’ouest et les tribus germaniques à l’est . Cette affirmation n’était pas tout-à-fait vraie , puisque le long du Rhin supérieur la culture celtique continuait vers la Bohême :accord: , et, plus au nord, la langue germanique avait déjà avancé vers l’ouest du Rhin jusqu’à ce qu’aujourd’hui est la Belgique . Cependant, César avait besoin d’une démarcation précise de la zone de guerre, et celle-ci est la raison pour laquelle les gens pensent encore que le Rhin sépare les deux races . Le Rhin était vénéré comme un dieu par les Germains et les Gaulois. On croit que le temple bien connu qu’existait dans le port de la cité de Cologne était consacré au dieu-fleuve Rhenus. Voici des liens sur ce fleuve : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rhinhttp://www.livius.org/ra-rn/rhine/rhine.html (en anglais)
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 28 Fév 2009 - 0:33 | |
| 234 La légende d’Egée La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Ninica-Claudiopolis, Cilicie, porte sur l’avers la tête de Maximin Thrace à droite, et, sur le revers, une figure héroïque masculine nue debout à gauche, levant la main droite et tenant un sac à vin sur l’épaule dans da main gauche. http://www.wildwinds.com/coins/ric/maximinus_I/_ninicaClaudiopolis_AE28_SNGLev_623.jpgSi bien la figure sur le revers de cette monnaie ait été toujours identifiée comme le satyre Marsyas à cause du sac à vin (voir mon post n.º 35, La légende de Marsyas), en vue du fait que la figure heroïque ne ressemble en rien les représentations traditionnelles de ce personnage, il y a la légère possibilité de qu’il s’agirait plutôt d’ Egée, le père de Thésée. L’autre principal type de Maximin de Ninica-Claudiopolis depeint la louve avec Romulus et Remus, et, de cette façon, selon ladite hipothèse, se formeraient des liens avec les fondations des deux grands centres civiques de l’époque, Athènes et Rome. Egée, roi légendaire d’Athènes , fils de Pandion, roi de Mégare , et de Pylia , n’ayant pas de descendants après deux mariages , respectivement avec Méta et Chalciope , et soucieux des intentions de ses frères rivaux Pallas et Lycos et ses proches, se dirigea à Delphes pour consulter l’Oracle à propos de l’obtention d’enfants. Sa caractéristique réponse delphique fut la suivante : « La bouche saillie de l’outre de vin, ô le meilleur des hommes, ne délies pas jusqu’à ce que tu n’arrives à la hauteur d’Athènes » (Apollodore 3.15.6). Egée, ne sachant pas bien interpréter cette réponse, se décida d'aller prendre conseil auprès de son ami Pitthée, roi de Trézène . Ceci le reçut et lui accorda la main de sa fille Aethra . Puis il les conduisit sur l'île de Sphaera et enivra copieusement Egée . Quelques temps après Aethra révéla qu'elle attendait un enfant, le futur Thésée. Le bonheur d' Egée fut de courte durée car il dut revenir précipitamment à Athènes, où Pallas et ses cinquante fils menaçaient son pouvoir . Il laissa sa femme et son futur fils sur l'île, ayant toutefois pris soin de placer sous un gros rocher son épée et ses sandales afin que plus tard son fils, s'il en était digne, puisse se faire reconnaître. Pitthée fit répandre le bruit que son petit fils n'était nullement le simple fils d'un mortel mais le rejeton du dieu Poséidon. Revenu à Athènes, Egée oublia rapidement Aethra pour Médée , qu’il avait retrouvé lors de son passage par Corinthe, où elle venait de tuer le roi Créon et lui demanda asile à Athènes. Médée lui donna un fils, Médos . Sur la suite de cette légende, voir mon post n.º 210, Thésée et le taureau de Marathon. A son retour à Athènes après la réalistion de divers célèbres prouesses (voir aussi mon post n.º 6, La légende de Thésée et le Minotaure), Thésée oublia sa promesse de hisser la voile blanche dans son navire en cas qu’il eût réussi à sortir du labyrinthe de Crète, comme son père et lui avait accordé ; Egée, qui scrutait l'horizon, debout sur l'Acropole à l'endroit où se trouve aujourd'hui le temple de la Victoire Aptère, aperçut la voile noire, perdit connaissance et bascula la tête la première dans le vide. Mais, selon certains, il se jeta volontairement dans la mer qui, à la suite de cet événement, fut appelée la mer Egée. Voici des liens pour cette légende : http://mythologica.fr/grec/egee.htmhttp://www.maicar.com/GML/Aegeus1.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 11 Sep 2014 - 3:43, édité 7 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 1 Mar 2009 - 0:06 | |
| 235 La légende de Tomos Les monnaies grecques et provinciales romaines du lien ci-dessous, de Tomis, Mésie inférieure, portent sur leurs avers le buste du héros Tomos à droite ou à gauche ou celui de Geta à droite, et, sur les revers, soit la tête d’Hercule à droite ou à gauche, soit Hercule à demi-nu, debout à droite, tenant son arc et la peau de lion et s'appuyant sur sa massue, soit Déméter (Cérès) tenant des épis dans sa main gauche et une lance dans la main droite, ou un long flambeau, soit Hermès (Mercure) debout à gauche tenant une bourse, le caducée et la clamyde, soit Eros tenant un fouet dans sa main droite et monté sur un lion à droite, soit Eros monté sur un dauphin à droite, soit le buste de Tomos à droite, soit une grappe de raisin. http://www.acsearch.info/search.html?search=Tomos&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.acsearch.info/record.html?id=151125http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/4486/ http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/4482/ http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/4485/ http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/4481/ http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/4483/ http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/4491/ http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/4490/ http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/4489/ http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/4488/ http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/4487/ http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/4493/ La cité de Tomis, la moderne Constantza en Roumanie, sur le Pont Euxin (Mer Noire), fut fondée par des Grecs de Milet. Elle est célèbre pour avoir été le site de l’exil du poète Ovide. Tomos en fut le supposé héros fondateur, mais il ne s’agit que d’un personnage imaginaire, inventé par des mythologistes en base au nom de la cité, comme c’est le cas de quelques autres villes grecques. C’était pour le Grecs une manière de revendiquer leur priorité historique, mais ce sont des figures sans histoire ni légende. Au contraire, le nom Tomis, selon une tradition, dériverait du verbe grec qui signifie dépecer, couper en morceaux, parce que, d’après la mythologie, dans ce lieu Médée , fuyant de son père Aiétès , roi de Colchide, aurait dépecé le corps de son frère Absyrtos :hein69:ou celui où son père sépulta les membres de celui-ci. Absyrtos était le fils d’Aiétès et de sa femme, l’océanide Idyie , étant donc demi-frère de Médée. Lorsque Médée, ensemble avec Jason et les Argonautes, fuya de Colchide, d’où ils avaient volé le toison d’or, Aiétès envoya Absyrtos avec des guerriers en quête d’elle avec l’ordre de l’amener chez lui ou ne jamais retourner. Selon une version de la légende, n’ayant pas réussi à la recouvrer dans la cour d’Alcinoo , roi des Phéaciens (voir mon post n.º 108, La légende des jardins d’Alcinoo), Absyrtos, craignant la furie de son père :grr1:s’il retournait sans Médée, continua a les poursuivre. Quand Jason sacrifiait dans une île consacré à Artémis (Diane), Absyrtos tenta d’enlever Médée par force. Pendant la lutte qui s’ensuivit , il fut tué par Jason. D’après une autre version, Médée, moyennant des ruses, avait attiré Absyrtos à un temple d’Artémis, où il fut embusqué et tué par Jason. Ensuite Médée coupa son corps en morceaux et les éparpilla sur la terre ou dans la mer. Elle mit la tête et les mains sur un haut rocher pour qu’Aiétès, qui poursuivait les Argonautes, puisse les voir tout de suite. Aiétès dut assembler les morceaux pour les enterrer et les Argonautes eurent du temps pour lui échapper . Le site où le tombeau d’Absyrtos fut érigé devint plus tard la cité de Tomis. Voici des liens pour cette histoire : http://mythologica.fr/grec/medee.htmhttp://surprising-romania.blogspot.com/2009/04/tomis-oldest-living-city-in-romania.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Mer 4 Mai 2016 - 18:42, édité 6 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 2 Mar 2009 - 0:32 | |
| Bonjour les amis. J'informe à ceux qui accompagnent régulièrement cette série que je dois l'interrompre pour environ un mois, puisque je serais absent de mon pays. D'ailleurs, à mon retour, par manque de matière, elle ne pourra conserver le débit quotidien que j'ai réussi à maintenir jusqu'hier. Les posts seront donc éventuels, dans la mesure de la découverte de monnaies appropriées. Si vous avez des suggestions de nouveaux sujets qui s'adaptent aux critères que j'ai établi au début, n'hésitez pas a me les communiquer et je ferais le possible pour les développer. Entre-temps, je chercherais à participer aux travaux du forum dans la mesure de mes possibilités.
Dernière édition par Emblémiste le Mer 1 Juil 2009 - 1:49, édité 1 fois | |
| | | fred AVGVSTVS
Age : 50 Localisation : Un Liégeois en Bulgarie Date d'inscription : 03/02/2006
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 2 Mar 2009 - 19:43 | |
| excellent !! merci !! Bon voyage mon ami, reviens nous en pleine forme _________________ | |
| | | PYL modérateur
Age : 124 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 19/11/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 2 Mar 2009 - 20:32 | |
| quand on voit les titres mis bout-à-bout ça fait quelque chose! :salut6: Bonne route | |
| | | alwin1 modérateur
Date d'inscription : 25/08/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 2 Mar 2009 - 21:44 | |
| C'est sûr que l'absence de ta chronique ne va pas passer inaperçue ! Heureusement nous avons ces 235 pages à lire et à relire pour patienter en attendant ton retour. A bientôt ! _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 2 Mar 2009 - 21:53 | |
| merci à toi, Emblémiste!!! Fait bon voyage et revient nous vite !!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: ..... Lun 2 Mar 2009 - 22:01 | |
| Reviens vite chroniqueur de légende ! |
| | | | MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
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