MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE)

abaque !

je suis quand même étonné qu'agatho n'est pas réagit sur le message le concernant...
...je vais lui envoyé un MP !

Salut PYL ! pour ton intérêt, mais agatho connait très bien cette légende !

En fait, je pensais qu'il aurait plus de monnaies à nous montrer

Ça serait excellent !

PYL et Emblémiste, j'ai les oreilles qui sifflent
pour l'instant, à part ce qui est dans ma galerie, je n'ai rien... ou plutôt j'ai quelques nouveautés, mais les photos ne sont pas faites

http://fredericweber.1fr1.net/gallery/Collections-des-membres/Agathodaimon/Alexandrie-Agathodaimon-Uraeus-pic_595.htm

http://fredericweber.1fr1.net/gallery/Collections-des-membres/Agathodaimon/Alexandrie-tetradrachme-Agathodaimon-pic_596.htm

http://fredericweber.1fr1.net/gallery/Collections-des-membres/Agathodaimon/Alexandrie-Autel-d-Agathodaimon-pic_64.htm

http://fredericweber.1fr1.net/gallery/Collections-des-membres/Agathodaimon/Alexandrie-Triptoleme-pic_301.htm

A bientôt :'serp':

Agatho ! Je les ai ajouté à mon post, sauf la dernière qui appartient plutôt à la légende de Triptolème, post n. 5 de cette série, mais ceci je ne peux pas éditer parce qu'il a été groupé avec d'autres par IOVI.

Merci Emblémiste, c'est sympa

286

La légende d’Oiskos

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Serdica, Thrace, portent sur leurs avers les bustes de Marc Aurèle et de Caracalla à droite, et, sur les revers, le dieu-fleuve Oiskos gisant à gauche tenant une herbe et s’appuyant sur une cruche renversée d’où l’eu s’écoule.

http://www.acsearch.info/record.html?id=515934

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=22&step=3&next=Finish

Le fleuve Oiskos, l’actuel Isker en Bulgarie, fut mentionné par la première fois par Hérodote qui le décrit comme une rivière qui surgit sur les montagnes Rodope et rompt à travers l’Hamos, l’ancien nom de la chaîne entre la mer Elanik et la mer Adriatique et se jette dans l’Istros (voir mon post n.º 154, La légende de l'Istros (Danube)).

L’antique ville de Serdica ou Sardica, nommée après la tribu thrace des Serdi, était située dans l’emplacement de la moderne Sophie, la capitale et plus grande cité de Bulgarie. Deux petits tributaires du Isker, le Perlovetz et l’Eleshnitza ou Boyana coulent respectivement aux côtés est et ouest de la ville.

 La colonie de Serdica, fondé par l’empereur Trajan , devint une ville provinciale romaine d’une importance considérable aux IIIe et IVe siècles apr. J.-C. et était la résidence favorite de Constantin le Grand  . Elle fut brûlée par les Huns :viking:en 447  ; peux de vestiges restent de la ville romaine, mais plus de cent types de ses monnaies rendent témoignage de son importance. La ville fut prise par les Bulgares sous Krum en 809.

Voici un lien en anglais pour l’histoire de Sophie :

http://en.wikipedia.org/wiki/History_of_Sofia

287

La légende d’Aulindenos

La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Ceretapa (Diocesarea), Phrygie, porte sur l’avers le buste d’Heraclès (Hercule) à droite, et, sur le revers, le dieu-fleuve Aulindenos gisant à gauche, tenant une herbe dans sa main droite et s’appuyant sur une cruche renversé d’où l’eau s’écoule.

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=288&step=3&next=Finish

Ceretapa (Roc des Cariens?), dans le sud de la Prhygie, l’actuelle Kayadibi, dans le vilayet de Konia, environ 32 km à sud-est de Colossae, ou l’actuelle Tchardak, à 11 km du village de Sari Kavak, en Turquie, était située au bord d’un petit lac d’où encore aujourd’hui on extrait du sel, comme dans les temps d’Hérodote.

Ceretapa était appelée aussi Diocesareia sur les monnaies. Elle est probablement identique à Anava, une ville des Phrygiens, par laquelle passa Xerxès dans sa marche de Celaenae à Colossae.

Il y a référence a une fontaine Aulindenos à Ceretapa, laquelle apparaîtrait aussi sur ses monnaies. D’après une légende chrétienne grecque, les apôtres Jean et Philippe , passant à travers le village de Chairotopa (Ceretapa), annoncèrent que l’Archange Michel manifesterait en bref sa puissance dans ce lieu. Peu de temps après, une fontaine commença à couler dans la ville. Les propriétés curatives miraculeuses de l’eau devinrent célèbres dans la région, attrayant une multitude de visiteurs en cherche de cure pour leurs maladies . Un de ces visiteurs était un païen de Laodicée qui apporta sa fille , muette de naissance, à la fontaine. Ses eaux curèrent la fille de son mal , et le père érigea une chapelle dédiée a Michel près de la source. Quarante-dix ans passés à-peu-près, un ermite appelé Archippos s’établit dans chapelle du sanctuaire. Cependant, ressentie du pouvoir curatif de la fontaine et du sanctuaire de l’Archange, la population païenne locale menaça de les détruire . Ouvrant une série de canaux, les hérétiques dévièrent deux rivières en direction du sanctuaire pour l’innonder. L’ermite Archippos pria à Saint Michel pour la préservation de la fontaine et du sanctuaire. Avec des tonnerres et des foudres :affraid: l’Archange provoqua un terrible tremblement de terre pour ouvrir un profond abîme dans le sol. Les eaux déviées des deux cours d'eau se précipitèrent à travers l’abîme et le sanctuaire et la fontaine furent préservés .

288

La légende de Tembris

La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, d’Appia du Tembris, Troade, porte sur l'avers la tête de Trajan à droite, et, sur le revers, le dieu-fleuve Tembris gisant à gauche tenant un rameau dans sa main droite et appuyé sur une cruche renversée d’où l’eau s’écoule.

http://www.acsearch.info/record.html?id=511966

L’ancienne rivière Tembris (appelée aussi Tembros, Thymbres, Thymber ou Tembrogius), l’actuelle Porsuk Çayi, en Turquie, s’écoule d’abord vers le nord-est puis vers l'est et l'intérieur de l'Anatolie à partir d'Eskisehir. C'est un des principaux affluents du fleuve Sakarya, appelé Sagaris ou Sangarius dans l'Antiquité, sur sa rive gauche (voir mon post n.º 212, La légende de Sangarios). La vallée de la Tembris avait comme une de ses principales caractéristiques morphologiques la colline de Callicolone.

Thymbra, Thumbra or Thumbrê, était une ville de la Troade, près de Troie. La seconde des six portes de Troie était nommée après elle. Son site était à environ 8 km de la moderne Hissarlik. Elle était située sur une plaine du même nom, formée par la rivière Tembris, dans la confluence de celle-ci et du Sangarios. La ville disparut probablement avant le IVe siècle av. J.-C.

Thymbra était aussi le site d’un grand temple et sanctuaire d’Apollon (un de ses épithètes était Seigneur de Delphi et Thymbra). Le dieu y était connu comme Apollo Thymbraios, un épithète de localisation.  Dans la mythologie grecque, ce temple est lié à la chute de Troie et l’endroit où Achilles tua Troilus    sur l’autel du dieu, aussi bien que comme le lieu ou Cassandra , fille de Priam , reçut ses pouvoirs prophétiques, mais dont les prophécies n’étaient crus par personne (voir mon post n.º 245, La légende de Priam). C’est aussi le lieu ou Laocoon, fils de Priam et grand-prêtre d’Apollon , et ses fils , furent étranglés par deux serpents qui sortirent de la mer , parce qu’ils avaient manifesté contre l’introduction du cheval de bois dans la ville . On a supposé que ces morts à l’intérieur de l’enceinte sacrée indiquaient une ancienne pratique de sacrifices. Il y a aussi une version selon laquelle Achille lui-même mourut à Thymbra, embusqué par Pâris qui y l’attira lui promettant Polyxène comme épouse en échange pour sa défection vers les Troyens.
     
Voici des liens pour  cette légende :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tembris

http://en.wikipedia.org/wiki/Thymbrios  (en anglais)

288 histoires :affraid: wow, bravo Emblémiste !

J'en voit une qui intéresserais ma Bulgare de femme

Fred. Celle d'Oiskos est un hommage à Gina !

j'avais bien saisi, je vais le lui signaler

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La légende des amours de Vénus et Mars

Les monnaies impériale et provinciales romaines d'Amaseia, Pont, des liens ci-dessous, portent sur l’avers les bustes à droite de Lucius Verus, Marc Aurèle et Faustina II, l’épouse de Marc Aurèle, et, sur le revers, Vénus (Aphrodite) demi-nue debout à gauche et Mars (Arès) nu, debout de face, sa tête casquée tournée à gauche, tenant un bouclier et une lance dans son bras gauche, ou Vénus debout à droite posant la main sur le bras droit de Mars, debout de face.  

http://www.acsearch.info/record.html?id=15626

http://www.acsearch.info/record.html?id=15656

http://www.acsearch.info/record.html?id=42012

Mars (Arès), le dieu de la guerre, avait un rapport adultérin avec Vénus (Aphrodite), la déesse de la beauté   , qu'il venait visiter subrepticement pendant la nuit de peur qu'Apollon  (Phoebus), qui voyait tout , rapporta les faits  à Vulcain (Héphaïstos), mari légitime de la belle. Mars postait devant la porte un jeune éphèbe appelé Alectryon qui devait l'avertir afin qu'il puisse quitter la chambre avant le lever du soleil.

Malheureusement, un matin Alectryon oublia la consigne et les amants furent surpris par Vulcain   , qui les enferma dans un filet magique qu'il était seul capable de manœuvrer et les exposa ainsi à la risée des immortels         , exception faite des déesses     qui ne voulurent pas désobliger Vénus .

Puis Vulcain demanda à Jupiter (Zeus) de lui restituer toute la dot qu’il avait apporté lors de son mariage avec Vénus. Les dieux tombèrent d'accord pour imposer une amende à Mars, et Mercure (Hermès) avoua qu'il prendrait bien la place de celui-ci, ce qui fit redoubler les rires . Seul Neptune (Poséidon), le dieu de la mer, ne riait pas, car il négociait avec Vulcain la libération des deux amants  (on doit rappeler que Vénus était née de l’écume de la mer). Il fallut que Neptune promît de payer la caution si Mars refusait de le faire, pour que Vulcain finisse enfin par les relâcher.

Après cette malheureuse aventure, Mars se retira en Thrace et Vénus se retira d'abord à Paphos, puis alla se cacher dans les bois du Caucase. Tous les dieux la cherchèrent bien longtemps en vain. Alors, une vieille femme leur apprit le lieu de sa cachette secrète. La déesse la métamorphosa en rocher pour la punir d'avoir trop parlé .

Homère raconta cette histoire dans le livre VIII de l'Odyssée, par la bouche de l'aède Démodoque, qui la chantait dans le palais d'Alcinoos, roi des Phéaces (voir mon post n.º 108, La légende des jardins d'Alcinoos).

Par Mars, Vénus devint la mère de Phobos , Deimos , Harmonia , et, d’après des traditions plus tardives, d’Éros (Cupidon) et d’Antéros aussi.

Plusieurs auteurs sont d’opinion que la scène du revers de cette monnaie se réfère à une affaire amoureuse entre Faustina et la gladiateur Narcissus.

Voici quelques liens pour cette légende :

http://mythologica.fr/grec/aphrodite.htm

http://mythologica.fr/grec/ares.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Aphrodite#Amours

http://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Aphrodite.html

http://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Ares.html  (en anglais)

http://www.theoi.com/Olympios/AphroditeLoves.html#Ares  (en anglais)

http://www.maicar.com/GML/Aphrodite.html  (en anglais)

290

La légende d’Hyllos (Phrygios)

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Saitta, Lydie, portent sur leurs avers la tête ou buste à droite de Men Aziottenos, du Sénat, de Tranquillina (épouse de Gordien III), de Gallien, de Julia Mamaea et de Caracalla et, sur les revers, le dieu-fleuve Hyllos (Phrygios) gisant à gauche, tenant une herbe dans sa main droite e une corne d’abondance dans la gauche, s’appuyant sur une cruche renversée d’où l’eau s’écoule, soi les dieux-fleuves Hermos et Hyllos gisant face-à-face au pied de Men debout de trois-quarts à gauche, tenant un pin dans sa main droite et une lance dans la main gauche.

http://www.acsearch.info/search.html?search=river-god+Hyllos&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0

http://www.acsearch.info/record.html?id=95529

http://www.cngcoins.com/Search.aspx?IS_ADVANCED=1&ITEM_IS_SOLD=1&ITEM_INVENTORY_NUMBER=&CONTAINER_NAME=&ITEM_LOT_NUMBER=&ITEM_DESC=Hyllos&SEARCH_IN_CONTAINER_TYPE_ID_1=1&SEARCH_IN_CONTAINER_TYPE_ID_3=1&SEARCH_IN_CONTAINER_TYPE_ID_2=1&SEARCH_IN_CONTAINER_TYPE_ID_4=1&VIEW_TYPE=0

http://www.forumancientcoins.com/catalog/roman-and-greek-coins.asp?param=82137q00.jpg&vpar=1034&zpg=37793&fld=http://www.forumancientcoins.com/Coins2/

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=296&step=3&next=Finish

Hyllos ou Hyllus, aussi Phrygios, était l’ancien nom d’un fleuve de l’Asie mineure, tributaire de l’Hermos (voir mon post n.º 193, La légende de l’Hermos). C’est l’actuel Demirci Çay en Turquie. Il est mentionné par Homère dans l’Iliade, XX, 392, lorsqu’Achille, euphorique après avoir tué Iphition, déclare que le mort était de la terre du poissonneux Hyllos et du tourbillonnant Hermos.

Le fleuve reçut son nom d’un géant lydien , fils de Gaia (voir mon post n.º 425, La légende de Gè, Gaïa (Tellus)), qui probablement était lié en quelque sort avec le mythe des autres géants de la Lydie décrit par plusieurs auteurs.

Selon Pausanias dans sa Description de la Grèce, 1. 35. 7-8, après l’écroulement d’un sommet dans la petite ville lydienne de Themenothyrai (Les portes de Temenos) au bord fleuve Hyllos, à cause d’une tempête, on découvrit un cercueil contenant des os d’pparence humaine d’une immense taille . Le peuple commun les appelait les os de Geryon, le fils de Chrysaor, et croyait que le siège y taillé sur un promontoire rocailleux lui appartenait aussi. Cependant, Pausanias argumentait que cela était impossible et constata que les experts en antiquités locales les attribuaient plutôt à Hyllos, le fils de Gaia (la Terre), après qui le fleuve prochain était nommé, et qu’Héraclès (Hercule) :balaise:avait donné le nom d’Hyllos à son fils eut d’Omphale le nom de ce même fleuve (voir mon post n.º 40, La légende d'Hercule et Omphale).  

Voici un lien en anglais pour cette légende :

http://www.theoi.com/Gigante/GiganteHyllos.html

Emblemiste...je savais même pas qu'Hyllos existait...

Bruno ! Moi non plus !

Emblémiste a écrit:

:super20: Bruno ! Moi non plus ! :salut6:

...tain Emblémiste à force de te lire j'ai presque honte de devenir aussi instruit ...

291

La légende du dieu-fleuve Iris

La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, d’Amasia de l’Iris, Pont, porte sur l'avers le buste à droite de Faustina II, épouse de Marc Aurèle, et, sur le revers, le dieu-fleuve Iris gisant à gauche, posant sa main droite sur une proue et tenant une herbe dans sa main gauche, son bras appuyé à un roc.

http://www.acsearch.info/record.html?id=42059

Le fleuve Iris, l’actuel Yeshil Irmak (Fleuve Vert), de 418 km d’extension, coule à travers Amasia, la ville natale de Mithridates VI le Grand, le grand, roi du Pont de 111 a 63 av. J.-C., et de Strabon (64/63 av. J.-C.-24 de notre ère), historien, philosophe et géographe grec . Amasia était une ville très fortifiée située dans le nord-est de la moderne Turquie, dans ce qui dans l’Antiquité était le Pont, pas trop loin de l’actuelle Samsun (l’ancienne Amisus) ou il se jette dans la Mer Noire (le Pont Euxin des antiques).

Le mot Pont était souvent employée pour nommer (dans le tout ou en partie) la portion de l’antique royaume Mithridatique, situé entre le Halys et les bords de la Colchide, Arménie inférieure, Cappadoce et Galatie – la région proprement désignée par le titre “ Cappadoce vers le Pont ”, qui fut toujours le noyau du royaume pontique. Elle est arrosée presque entièrement par le fleuve Iris et ses nombreux tributaires.

La région de l’Iris fut fameuse aussi comme lieu de retraite de quelques importants saints de l’église Orthodoxe du IVe siècle, comme les frères St. Basile le Grand (329-379) , St. Grégoire Nazianzene (330?-390) et Ste. Macrina (324-379) .

Le père de Basile et Grégoire, appelé Basile lui-même, était connu comme un rhétoricien. Il mourut relativement jeune, laissant une famille de dix enfants, cinq fils et cinq filles , aux soins de leur grand-mère Macrina et de leur mère Emmelia . Ces deux dames se distinguaient par la sévérité de leur principes chrétiens.

La fille d'Emmelia, appelée Macrina comme sa grand-mère, partagea avec celle-ci et sa mère le soin et l’éducation de tous les membres plus jeunes. Tous durent à son influence religieuse leur adhésion à la foi et consistance de leur conduite chrétienne. Macrina avait été engagée très jeune, mais son fiancé mourut de la fièvre . Elle se refusa a contracter une autre alliance et se dévoua à son promis dans l’au-delà. Elle se dévoua à la vie religieuse et, finalement, avec sa mère Emmelia, établit une société conventuelle féminine dans la propriété de la famille dans le Pont, en un site appelé Annesi, sur les bords du fleuve Iris.

Dû à sa persuasion, son frère Basile abandonna aussi la vie mondaine et se retira pour se dédier à la vie dévote dans un site sauvage des environs d’Annasi, ou il fut un ermite par quelque temps et persuada son frère plus jeune Grégoire Nazianzene a s’unir à lui. Ils étudièrent les oeuvres d’Origène et publièrent une sélection d’extraits de ses Commentaires, qu’ils appelèrent Philocalia. Par suggestion d’un ami, Basile agrandit son idée et convertit son ermitage en un monastère, lequel devint après le centre de beaucoup d’autres qui surgirent dans le même district.

Son inclination pour la vie monastique avait été fortement influencée par sa familiarité avec des moines égyptiens, qui inculquèrent en lui la valeur de leur système comme une aide pour une vie de dévotion religieuse. Il avait visité aussi les saints ermites de la Syrie et de l’Arabie et appris d’eux la pratique d’un sévère ascetisme qui nuisit sa santé et raccourcit ses jours. Il fut évêque de Césarée. Son frère Grégoire fut évêque de Nissa.

Voici un lien en anglais pour la ville d’Amasia :

http://www.galenfrysinger.com/amasya_turkey.htm

292

Le légende de Rhyndakos

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, d'Aezanes et d’Hadrianeia du Rhyndakos, Mysie, portent sur leurs avers les bustes à droite d’Hadrien, Julia Domna et Caracalla, et, sur les revers, le dieu-fleuve Rhyndakos gisant à droite sous un arbre ayant devant lui Hermès (Mercure) nu debout de face, sa tête tournée à gauche, tenant une bourse d’argent dans sa main droite et ayant un bouc à ses pieds, ou le Rhyndakos gisant à gauche tenant une herbe ou l'enfant Plautos dans sa main droite.

http://www.acsearch.info/record.html?id=77579

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=186591

L'ancien Rhyndakos est l'ctuel Mustafakemalpasha Çayi ou Orhaneli Çay, un fleuve dans le nord-ouest de lAnatolie, dans la province turque de Bursam, région de Marmara. Elle est nommée après la ville de Mustafakemalpaşa, située près de son delta sur le lac Uluabat.

Le Rhyndakos était considéré un de fils d'Océan et Tethys, et ses filles avec le Mont Didymos, les Rhyndacides, étaient vénérées comme pegaeæ. Dans son Dionysiaca, Nonnus référa que ses eaux furent employées par Dionysos pour droguer la nymphe Nicée    (voir mon post N.º 302, La légende de Nicée (Nicaea, Nikaia)) , lorsqu'elle offensa les Rhyndacides en assassinant le berger Hymnus. Après récupérer ses sens, elle les maudit   .

Si bien le Rhyndakos était préalablement le principal cours d'eau coulant vers la Mer de Marmara et servait de limite entre la Mysie et la Bithynie, aujourd'hui le Mustafakemalpasha est un simple tributaire du Simav, qui se jette dans la Mer de Marmara.

La présence du dieu Hermès (Mercure) devant le dieu-fleuve sur les monnaies d’Hadrianeia montre qu’il était la principale divinité locale .

Chers amis, ! Je dois interrompre cette série par deux semaines que je serais absent de Brasilia. Reposez donc .

Emblémiste a écrit:

Chers amis, ! Je dois interrompre cette série par deux semaines que je serais absent de Brasilia. Reposez donc .

bon vent l'emblémiste...

Bruno ! En tout cas, j'essayerais de suivre la vie du forum.

Bonne route, tu vas nous manquer ! :salut6: