MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE)

reviens nous vite.

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La légende de Kaikos

La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, d’Attaia du Kaikos, Mysie, porte sur l’avers le buste à droite de Faustina Junior, l’épouse de Marc Aurèle, et, sur le revers, le dieu-fleuve Kaikos gisant à gauche, appuyé sur une cruche renversée d’où l’eau s’écoule et tenant un poisson dans sa main droite et une herbe dans la main gauche, et, au dessous, un poisson nageant à droite.

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/463/?search&stype=quick=Attea&rno1

Le Kaikos (ou Caecus), l'actuel Bakir Çayi, était un fleuve de la Teuthranie dans le sud de la Mysie, en Anatolie, dans la moderne Turquie. Ses sources étaient dans les monts Temnos, et il se jettait dans la mer Égée près de Pitane, dans la frontière de la Mysie avec la Lydie.

Il y eut deux personnages mythiques du nom Kaikos: l’un était un dieu-fleuve, fils d’Océan et Tethis et père d’Ocyrrhoe   , et l’autre un fils d’Hermès (Mercure) et de la nymphe naïade Ocyrrhoe, lequel se lança dans le fleuve Astraios (voir mon post n.º 215, La légende d'Astraios) qui depuis lors fut appelé Kaikos.

Dans la version d’Euripide de la légende d’Augé (voir mon post n.º 254, La légende d’Augé), son père le roi Aléos   ordonna qu’elle et son fils Télèphe (voir mon post n.º 12, La légende de Télèphe)    fussent lancés à la mer dans un coffre en bois. Cependant, grâce à la protection d’Athéna (Pallas, Minerve), le coffre fut amené à l’embouchure du fleuve Kaikos, où il fut trouvé par le roi Teuthras   , qui épousa Augé    et adopta son fils.

Voici un lien en anglais pour ce fleuve:

http://www.theoi.com/Potamos/PotamosKaikos.html[b]

Emblémiste a écrit:

293
La légende de Télèphe[/b]) :'snif': fussent lancés à la mer dans un coffre en bois. Cependant, grâce à la protection d’Athéna (Pallas, Minerve), le coffre fut amené à l’embouchure du fleuve Kaikos, où il fut trouvé par le roi Teuthras

...c'est à cette occasion que le roi Theuthras s'exclama " KAISAKOS "c'est quoi qui flotte sur le fleuve Kaikos" qui devint lorsque sa destinée vint s'installer en Provence l'expression "qu'es acô" ...qu'est ce que c'est" :capello2: ...

Bientôt 300 et toujours un régal ! :salut6:

Loutre !

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La légende de Morsynos

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, d’Aphrodisias et d'Antioche du Meandre, Carie, portent sur leurs avers soit le buste à droite de Demos, soit la tête de Zeus Boulaios à gauche, et, sur les revers, le dieu-fleuve Morsynos gisant  à gauche, tenant une corne d’abondance dans sa main gauche et une herbe dans la main droite, appuyé sur une cruche renversée d’où l’eau s’écoule, ou debout à gauche tenant une patère dans sa main droite et une herbe dans la main gauche.

http://www.acsearch.info/record.html?id=112939

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=303&step=3&next=Finish

Le ruisseau Morsynos ou Orsynos, un tributaire du fleuve Méandre (l’actuel Büyük Menderes Nehri (Grand Fleuve Méandre), en Carie, Anatolie, dans la moderne Turquie, est appelé aujourd’hui Vandalas Çayi (auparavant Dandalas Çagg). (Voir mon post n.º 173, La légende du Méandre).

 Les ruines de l’antique ville d’Antioche du Méandre, fondée par Antiochos I Soter    en honneur de sa mère   dans le site de deux établissements référés par Pline comme Symaithos et Kranaos, se situent auprès des montagnes au nord de la ville de Basalan, dans la vallée de Vandalas entre le Morsynos de l’Antiquité et le Méandre.

Quant à Aphrodisias, l’ancienne capitale de la province de Lydie, dont le nom dérive d’Aphrodite (Vénus), la déesse de la beauté   , qui y avait un fameux sanctuaire, ses ruines sont situées sur un plateau 600 mètres au dessus du niveau de la mer, avec le monts Baba Dag à l’est, près de l’actuelle village de Geyre, à 13 km d’Aydin, dans le district de Karacasu, 53 km au sud de Nazili, à 230 km d’Izmir et 101 km de Denizli. Il s’agit d’un des meilleurs sites archéologiques de l’Anatolie :accord: .

Selon l’historien Stephanus, elle fut fondée par les Lelegiens et au début était connue comme Lelegonopolis. Plus tard son nom fut changé en Megalopolis, et, encore plus tard, en Ninoe, d’après Ninos, le roi de l’Assyrie. L’emploi du nom Aphrodisias commença après le IIIe siècle av. J.-C., dans la période hellénistique. Après la conquête romaine de l’Asie Mineure, la ville fut réputée à cause de sa déesse et, pendant les Guerres Mythridatiques, en 82 av. J.-C., le dictateur romain Sulla reçut un avis de l’oracle de Delphes    d’honorer l’Aphrodite carienne, et lui envoya une couronne et une double hache en or. Jules César    lui dédia aussi une statue d’Eros en or. Les Aphrodisiens jouissaient des privilèges spéciaux à cause de leur loyauté envers Octavien    et Marc Antoine , lequels incluaient la liberté et exemption de tributs, ainsi que des droits d’asyle agrandis dans le sanctuaire d’Aphrodite.

Aphrodisias était une des villes plus importantes à cette époque-là, entourée de champs fertiles qui produisaient tous les types d’aliments. Elle possédait aussi une industrie de laine et de coton florissante, des institutions commerciales, politiques, religieuses et culturelles fort développées, une grande tradition de beaux-arts et d’artisanat, des célèbres écoles de philosophie et sculpture et un corps de citoyens grand et énergique. Elle fut probablement le berceau du philosophe péripatétique et commentateur d’Aristote, Alexandre d’Aphrodisias , aussi bien que du philosophe Xénocrate   , disciple de Platon. Les noms de plusieurs sculpteurs d’Aphrodisias ont été vus en quantité d’oeuvres en Italie, Grèce et ailleurs. Des statues étaient sculptées en marbre blanc local et bleu-gris carien, notamment des proches monts Baba Dag (Salbakos). Des sculpteurs d’autres régions venaient à Aphrodisias pour des concours de sculpture annuels.

La richesse et l’importance culturelle et politique de la ville sont nettement attestées par la taille et la magnificence des édifications qui la composaient. Dans l’arène d’Aphrodisias, les gladiateurs s’engageaient en combats mortels  devant 30.000 spectateurs en honneur de leur déesse      . L’expansion de la Chrétienté sous l’Empire Byzantin et l’adoption graduelle du Christianisme comme la religion de l’état résultèrent en un change marqué de la situation de la ville. Le centre du culte d’Aphrodite déclina d’importance, au point que les noms de la déesse et d’Aphrodisias furent complètement éliminés de toutes les inscriptions. On a fait des efforts pour changer le nom de la ville en Stavrapolis, la Ville de la Croix, mais ses habitants préférèrent celui de Carie, le nom de la province. Geyre, le nom de l’actuelle ville qui occupe le même site, est probablement une corruption de l’ancienne Carie, après l’occupation turque de la région.      

Le déclin de la ville fut accéléré par un malheureux incident qui eut lieu au VIIe siècle de notre ère. Le règne de l’empereur Heraclius (610-641)    fut marqué par des attaques arabes et des incursions dès l’Orient, des disputes religieuses, des pressions politiques et économiques et par plusieurs épidémies qui causèrent des grandes pertes de vies. Cependant, le coup final fut donné par un tremblement de terre dévastateur    . Les dommages causés aux édifications par ce désastre sont encore clairement visibles. Quelques unes des constructions plus imposantes furent détruites et ne furent jamais restaurées.  

Voici quelques liens en anglais sur ces villes :

http://www.planetware.com/turkey/basalan-antiochia-on-the-maeander-tr-ay-nab.htm

http://www.aphrodisias.com/

http://www.turizm.net/cities/aphrodisias/

http://www.armory.com/~turkiye/turkey/ege/aphrodisias/aphrodisiashist.html

Citation :

Chers amis, ! Je dois interrompre cette série par deux semaines que je serais absent de Brasilia. Reposez donc .

Bon voyage alors !!

Salut Chut. Mon voyage a été du 11 au 21 juin. Je suis déjà de retour et j'ai repris ma série.

ah d'accord ! :affraid:
Excuse-moi, avec le bac je n'ai pas trop suivi le forum ces derniers temps...


PS :

Citation :

11 au 21 juillet

11 au 21 juin alors...

Oui. J'ai corrigé le mois.

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La légende de Thynnaros

Les monnaies provinciales romaines du lien ci-dessous, de Synnada, Phrygie, portent sur leurs avers la tête ou buste de Thynnaros assimilé au portrait de Marc Aurèle, et, sur les revers, soit une chouette de face sur une amphore, soit Isis debout à gauche, tenant un sistre dans sa main droite et un traquet dans la main gauche.    

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=488&step=3&next=Finish

Les rares sources qui mentionnent Thynnaros seulement comme un héros local    ne donnent aucune précision sur ce personnage    qui semble n’être connu que par les monnaies de Synnada .

 Synnada était une antique ville de la Phrygia Salutaris en Asie Mineure, dont le site est occupé aujourd’hui par la ville turque de Suhut, dans la Province de Afyonkarahisar. Elle était située dans la partie sud-est de la Phrygie, ou Parorea, ainsi nommée parce qu’elle s’étendait jusqu’au pied des montagnes de la Pisidie, dans l’extrémité d’une plaine environs 60 stadia long, couverte de plantations d’oliviers.

On dit que Synnada fut fondée par Acamas , qui alla en Phrygie après le Guerre de Troie amenant quelques colons macédoniens. Elle entra à l’histoire écrite quand le consul Gnaeus Manlius Vulso y passa    lors son expédition contre les Galatiens (189 av. J.-C.). Après avoir appartenu au royaume des Attalides, elle devint la capitale d’un district de la province d’Asie, à l’exception de deux occasions pendant le dernier siècle de la République romaine, quand elle fut temporairement attachée à la Cilicie.

Sous Dioclétien   , au temps de la création de la Phrygia Pacatiana, Synnada, située à l’intersection de deux grandes routes, devint la métropole. Au temps de Strabon elle était encore un village, mais quand Pline écrivit, elle était un site important, étant le conventus juridicus de tout le pays environnant. Cicéron, dans une lettre de 51 av. J.-C. à M. Porcius Cato dans sa journée d’Ephèse à la Cilicie, écrivit : « Ayant arrivé à ma province le dernier jour de juillet, et voyant que la saison de l’an me rendait nécessaire suivre à toute vitesse joindre l’armée, je n’ai resté que deux jours à Laodicée, quatre à Apamée, trois à Synnada, et le même à Philomelium ».

La ville était célèbre en tout l’Empire romain à cause du commerce d’une belle qualité de marbre qui venait des carrières prochaines et était appelé marbre Synnadique, si bien il venait proprement d’un site dans le voisinage, Docimia, aujourd'hui Kara Hissar, d’où il était plus correctement appelé Docimetes lapis. Ce marbre était d’une couleur claire, entremêlée de tâches et veines violettes, dans lesquelles les poètes voyaient le sang d’Attis    (voir mon post n.º 132, La légende d’Attis (Atys)).

Quand l’administration de la Phrygie fut assumée par les Romains en 133 av. J.-C.        , Synnada, comme une station convenable sur la route à travers la Pisidie vers la Cilicie, fut promue au rang d’atelier cistophorique. Sur ses monnaies, qui disparurent après le règne de Gallien   , ses habitants s’appelaient eux-mêmes Doriens ou Ioniens. Sous la domination ottomane elle devint la ville de Schifout Kassaba, située cinq heures au sud d’Afyonkarahisar, dans le vilayet de Broussa.

Voici des liens en anglais pour ces villes :

http://en.wikipedia.org/wiki/Synnada

http://www.1911encyclopedia.org/Kara-Hissar

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La légende de l’amour d’Hermès pour Aphrodite

Les monnaies grecques des liens ci-dessous, de Mallos, Cilicie, portent sur leurs avers Athéna (Pallas, Minerve) casquée, assise à gauche, tenant une lance dans sa main droite et posant son coude gauche sur un bouclier à son côté, ayant un tronc d’olivier derrière elle, et, sur les revers, Hermès (Mercure) debout de face, tenant le caducée dans sa main droite, et Aphrodite (Vénus) debout à gauche à son côté, posant son bras droit sur l’épaule d’Hermès et appuyée à une colonne.

http://www.acsearch.info/record.html?id=122982

http://www.acsearch.info/record.html?id=142187

Si bien leurs fiches ne disent rien sur ce sujet, je crois que les revers des monnaies ci-dessus sont une allusion à l’affaire amoureuse entre Hermès (Mercure) et Aphrodite (Vénus).

Hermès , excité par la beauté d’Aphrodite , tomba amoureux d’elle . Celle-ci lui ayant nié ses faveurs , il devint très déprimé , comme s’il était disgracié. Zeus (Jupiter) s’apitoya de lui, et, lorsqu’Aphrodite se baignait dans le fleuve Achéloos (voir mon post n.º 24, La légende d’Achéloos et Hercule), envoya un aigle pour en voler une sandale, l’amener à Amythaonia des Egyptiens et la rendre à Hermès. Tandis que la déesse, en la cherchant, vint chez Hermès, il la posséda et, ayant atteint son désir, récompensa l’aigle la mettant dans le ciel. De cette union naquit un fils nommé Hermaphroditus , une combinaison des noms de ses parents  (voir mon post n.º 8, La légende de Salmacis et Hermaphroditus).

Mallos (ou Mallus), fut une très antique ville de considérable importance de la Cilicie, laquelle, d’après la tradition, fut fondée au temps de la Guerre de Troie par le devin Mopso (voir mon post n.º 152, La légende de Mopso) et Amphilocos , fils d’Amphiaraos (voir mon post n.º 102, La légende d’Amphilocos). Elle était située non très loin de l’embouchure du fleuve Pyramos, l’actuel Ceyhan (voir mon post n.º 206, Lá légende de Pyramos), à la jonction de l’ancien et le nouveau lit du fleuve, sur une éminence devant Megarsos. Elle était distante 28 km à sud-ouest de Mopsuestia, près de la moderne Kiziltahta. Un type monétaire de la ville, avec deux dieux-fleuves nageant en des directions opposées, constitua une indication utile pour son identification, puisque, tandis que le Ceyhan maintenant coule vers l’est et se jette dans le golfe d’Issos, Megarsos, le port de la ville, est presque avec certitude l’établissement muré près de Karatas, à l’embouchure du cours original vers l’ouest (sec à présent) du fleuve. Près de Kiziltahta on a trouvé un pont romain, une inscription se référant à Mallos, et des nombreux blocs de pierre sculptés en usage secondaire.

La revendication de Mallos à sa fondation par Amphilocos était appuyée en partie sur une longue et forte tradition et en partie par la rémission de tributs par Alexandre après sa conquête de la Cilicie, en reconnaissance de l’origine argiennne de la ville. Grâce à sa fidélité à la cause séleucide, Mallos devint Antioche du Pyramos sous Antiochos IV , mais abandonna ce titre dans le IIe siècle av. J.-C. pour jouir une autonomie limitée. En 67 av. J.-C. elle fut une des villes où Pompée :chevalier: établit des ex-pirates, et, sous l’empire, accumula des titres honorifiques pour s’équiparer à ses rivales. Elle devint un évêché, mas disparut de l’histoire après la conquête arabe.      

Voici des liens en anglais sur cette ville :

http://www.gtp.gr/LocPage.asp?id=60446

http://www.gtp.gr/LocInfo.asp?infoid=49&code=ETRMAD00KVQKVQ00002&PrimeCode=ETRMAD00KVQKVQ00002&Level=10&PrimeLevel=10&IncludeWide=1&LocId=60446

http://www.gtp.gr/LocInfo.asp?IncludeWide=1&InfoId=49&Code=ETRMAD00KVQKVQ00002&PrimeCode=ETRMAD00KVQKVQ00002&Level=10&PrimeLevel=10&LocId=60446&Entity=1016

Encore un grand merci à toi Emblemiste
Travail hautement interessant et instructif

Marc.

Chaque fois que je passe ici je suis épaté ! merci à toi encore une fois Embémiste, ce travail n'avait je pense jamais été fait avant et est une source énorme de renseignements. Je suis persuadé aussi que grace à Google cette section doit apporter des visiteurs et des réponses à leurs questions.

Fred. C'est un travail qui me donne un grand plaisir, parce que j'apprends bcp avec ces recherches.

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La légende d’Hippourios

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Blaundos du Hippourios, Lydie, portent sur leurs avers la tête de Demos à droite, et, sur les revers, le dieu-fleuve Hippourios gisant à gauche, tenant une herbe dans sa main droite et une corne d’abondance dans la main gauche, appuyé à une cruche renversée d’où l’eau s’écoule.

http://www.acsearch.info/search.html?search=Hippourios&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=46&step=3&next=Finish

L’antique fleuve Hippourios est l’actuel Köplü Çay de la moderne Turquie.

 Blaundos du Hippourios était une ville de la frontière entre la Lydie et la Phrygie, près du village de Sulumenli de la ville d’Ulubey, sur une péninsule entourée de profondes vallées, à environ 200 km à l’est d’Izmir. La date de son établissement original est inconnue , mais la ville fut fondée à nouveau comme un établissement militaire macédonien en époque hellénistique. Elle gagna plus d’importance dans la période romaine . Des relevés de l’aire urbaine en 1999, 2000 et 2002 ont identifié des grands monuments, comme un stade, un gymnase, des murailles, un temple de Cérès (Déméter) et des tombeaux dans des rocs. Plusieurs entre ces structures datent du siècle I ap. J.-C., si bien les murailles étaient bâties plus tard, probablement au siècle IV .  Elle continua à être habitée à une moindre échelle jusqu’à la baisse Antiquité ; les habitations privées relevées datent de la période byzantine. La dernière mention de Blaundos en des sources écrites sont du XIIème siècle.    

Voici un lien en anglais pour cette ville :

http://sitemaker.umich.edu/late-antiquity/blaundos

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La légende d’Hylas

La monnaie provinciale romaine du premier lien ci-dessous, de Chios, Bithynie, porte sur l’avers le buste de Geta à droite, et, sur le revers, le jeune Hylas marchant à gauche, buvant d’une jarre qu’il tient dans sa main droite.

Le médaillon du second lien ci-dessous, de la même ville que la monnaie précédente, porte sur l’avers le buste à gauche d’Antinoüs, le favori d’Hadrien, mort dans le Nil en 130 de notre ère, et, sur le revers, une figure masculine nue, debout à droite, tenant un objet dans sa main gauche, et la légende ANTI NON (?). D’après la respective fiche, les deux seuls exemplaires connus de ce médaillon ont été si manipulés qu’il est presque impossible l’identification du type original du revers. La figure de ceci porte ce qui semble être une bourse ; l’autre exemplaire, des mêmes coins, le montre tenant une lance et sans aucune légende. Les deux types peuvent être la création du restaurateur. Si la légende sur le revers de la première se réfère à Antinoüs, il s’agit probablement d’un autre cas d’assimilation du jeune compagnon de l’empereur à un héros précédant. La légende de la fondation de Chios tourne autour du destin de deux jeunes compagnons d’Hercule qui le suivirent dans son voyage à la Colchide : Hylas et Chios. Sans l’évidence d’un exemplaire non manipulé, la question reste sans décision.    

http://www.forumancientcoins.com/gallery/displayimage.php?pos=-26144

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=57640

D’après quelques sources mythologiques, Hylas fut un fils de Theiodamas, roi des Dryopes , en Thessalie, par la nymphe Menodice .

Quand Héraclès (Hercule) vint à Trachis, il rencontra Theiodamas qui labourait ses champs avec des bœufs. Etant affamé , et parce qu’il voulait commencer un conflit avec les Dryopes , il lui demanda un bœuf. Theiodamas s'ayant refusé à le lui livrer , Héraclès le tua et enleva Hylas, qu’il aima ensuite , fit son favori et amena avec lui quand le héros rejoignit l’expédition des Argonautes en quête de la toison d’or.

Sur l'initiative d'Héraclès, les Argonautes avaient décidé de faire un concours à qui ramerait le plus longtemps . Après de longues heures d'efforts, que la lyre d'Orphée adoucissait un peu , seuls Jason, les Dioscures et Héraclès tenaient encore, leurs compagnons s'étant, à tour de rôle, avoués vaincus. Les forces de Castor commençaient à faiblir et Pollux, n'ayant pas d'autre moyen de le décider à abandonner, lâcha sa propre rame. Jason et Héraclès cependant continuaient à faire avancer le bateau, assis chacun d'un côté, quand, à l'embouchure du fleuve Chios en Mysie, Jason perdit connaissance. Presque au même moment la rame d'Héraclès cassa net. Il était furieux et regardait ses compagnons d'un air dégoûté ; ceux-ci alors, en dépit de leur extrême fatigue, ajustèrent les rames à leurs trous et amenèrent le bateau jusqu'à la plage, au bord du fleuve.

Selon une version de la légende, pendant qu'ils préparaient le repas du soir, Héraclès partit à la recherche d'un arbre dont il pourrait faire une rame neuve. Il déracina un énorme sapin, mais quand il retourna au camp, il s'aperçut qu’Hylas, parti depuis une ou deux heures pour aller chercher de l'eau à la mare des Pèges qui se trouvait à proximité, n'était pas encore revenu . Polyphème était parti à sa recherche.

Comme un fou, Héraclès s'enfonça dans les bois en criant le nom d'Hylas . Bientôt il rencontra Polyphème qui lui dit qu’il avait entendu Hylas crier au secours, qu’il avait alors prit son épée et s’avait précipité dans la direction d'où venait sa voix, croyant que le jeune homme avait été attaqué par des voleurs et demandait son aide ; mais, lorsqu’il arriva aux Pèges il ne vit aucune trace de lutte ni avec des bêtes sauvages ni avec des ennemis d'aucune espèce . Il n'y avait que sa jarre à eau abandonnée sur le bord de la mare.

Héraclès et Polyphème continuèrent leurs recherches toute la nuit et obligèrent tous les Mysiens qu'ils rencontraient à se joindre à eux, mais ce fut en vain. La voix d’Hylas n’était écoutée du fond du puits que comme un faible écho. En fait, Dryope et ses sœurs (nymphes naïades de Pèges) s'étaient éprises de la beauté d'Hylas lorsqu’il approcha une fontaine et l'avaient convaincu de venir vivre avec elles dans une grotte sous-marine et l’on ne lui a jamais vu après. Quelques uns disait qu’il avait été métamorphosé en écho. Héraclès menaça de ravager le pays de Mysiens à moins que ceux-ci trouvassent Hylas, vivant ou mort. C’est pourquoi on dit que les habitants de Chios continuèrent à le chercher ; ils célébraient un festival annuel au divin jeune homme, et, à cette occasion-là, le peuple du voisinage vagait par les montagnes et les bois appelant le nom d’Hylas. Des sacrifices étaient offerts par les locaux en son honneur, pendant lesquels les prêtres lui appelait trois fois, recevant, comme auparavant, la même réponse de l’écho.
     
A l'aube, une brise favorable se leva et, comme ni Héraclès ni Polyphème n'étaient revenus, bien que tout le monde eût crié leur nom, que résonnant dans les montagnes l'écho seul eût répondu aux appels, Jason donna l'ordre de poursuivre le voyage. Cette décision souleva de vives protestations , et, au moment où l'Argo s'éloignait du rivage, certains Argonautes accusèrent Jason d'avoir abandonné Héraclès dans cette île déserte pour se venger de sa défaite au concours de rame. Ils essayèrent même de forcer Tiphys à faire demi-tour au bateau mais Calaïs et Zétès s'y opposèrent , et c'est pourquoi Héraclès les tua , par la suite, dans l'île de Ténos, et plaça un loch branlant sur leur tombe.

Chios, plus tard appelée Prusias ad Mare, fut une antique ville grecque au bord de la Propontide, maintenant connue comme Mer de Marmara, en Bithynie. Elle fut colonisée par les Milesiens and devint un site d’une grande importance commerciale. La ville rejoignit la Ligue Etolienne et fut détruite par Philippe III de Macédoine . Elle fut reconstruite par Prusias I de Bithynie , qui lui donna son propre nom. C’était un point important sur l’antique Route de la Soie et devint connue par sa richesse.  

Voici des liens pour cette légende :

http://mythologica.fr/grec/hylas.htm

http://www.mythindex.com/greek-mythology/H/Hylas.html  (en anglais)

http://www.maicar.com/GML/Hylas.html  (en anglais)

Emblémiste...à propos tu n'aurais pas la légende de IOVI GENETRIX ...

bravo pour cet énorme travail de recherche

Bruno a écrit:

Emblémiste...à propos tu n'aurais pas la légende de IOVI GENETRIX ...

Si tu consultes JUPITER GENETRIX sur le Google, tu veras plusieurs liens por cela, mas c'est tout en anglais.

abaque a écrit:

bravo pour cet énorme travail de recherche

bcp abaque !

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La légende d’Hippolyte

La monnaie du lien ci-dessou, de Trézène, Argolide, porte sur l’avers la tête de Commode à droite, et, sur le revers, Hippolyte debout de face, sa tête tournée à gauche, tenant une lance dans sa main gauche et un objet non identifié dans la main droite.

http://www.forumancientcoins.com/gallery/displayimage.php?pos=-18600

Hippolyte était le fils de Thésée, roi d’Athènes , et de la reine des Amazones (soit Hippolytè, soit Antiope) ; il fut envoyé par son père à Trézène en Argolide pour revendiquer le trône de son aïeul Pitthé . Ce jeune homme qui était un excellent chasseur érigea un temple à la déesse Artémis (Diane), ce qui déplut à Aphrodite (Vénus) , qui décida de le lui faire payer d'autant plus qu'il voulait rester chaste (certains disent qu'il n'aimait pas les femmes) .

Après la mort de l’Amazone, Thésée épousa Phèdre , la fille de Minos, roi de Crète , et de Pasiphaé (voir mon post n.º 170, sur La légende de Minos). Elle devint donc la belle-mère d’Hippolyte.

Thésée amena Hippolytos à Trézène, ou il demeurait, pour être éduqué par sa soeur Aethra. Phèdre, ensorcelée par Aphrodite, tomba follement amoureuse de son beau-fils . Elle construisit un temple à Aphrodite à Trézène, d’où elle pouvait voir Hippolyte tandis qu’il s’entrainait nu au stade . Cependant, elle n'osa pas lui révéler cette passion , mais se confia à sa nourrice qui la conseilla de lui envoyer une lettre dans laquelle elle lui avouait son amour et lui racontait les aventures de son père qui avait abandonné sa sœur Ariadne, et sans doute tuée sa mère. Puis elle l'invita à une chasse. Hippolyte repoussa les avances de Phèdre et vint l'accabler de reproche dans ses appartements . Alors Phèdre se voyant délaissée, accusa son beau-fils d'avoir cherché à la violer et se pendit en prenant soin de laisser une lettre pour son mari.

Thésée, croyant à cette calomnie de son épouse, lança des imprécations terribles contre son fils et demanda à Poséidon (Neptune) qui lui avait promis d'exaucer trois vœux, de faire périr Hippolyte. Le jour même, alors que le jeune homme conduisait son char le long de la côte, Poséidon envoya un monstre (un énorme chien de mer ou un gigantesque taureau blanc) qui effraya les chevaux et son char se fracassa contre les rochers. Mortellement blessé, Hippolyte fut ramené à son père, qui avait appris entre-temps d'Artémis que son fils était innocent . Hippolyte mourant et son père se réconcilièrent.

Artémis demanda à Asclépios (Esculape) de ressusciter le cadavre de son protégé Hippolyte ; c'est que fit le médecin au péril de sa vie puisque Hadès (Pluton) et les Parques (Moires) scandalisées par cet acte demandèrent à Zeus de le foudroyer. Artémis cacha son protégé dans son bois sacré d’Aricia, dans le Latium, et lui fit épouser la nymphe Egérie . Elle changea son nom en Virbius (deux fois homme) et interdit aux chevaux d'approcher du sanctuaire.

Voici quelques liens pour cette légende :

http://mythologica.fr/grec/phedre.htm

http://www.mythindex.com/greek-mythology/H/Hippolytus.html (en anglais)

http://www.mythindex.com/greek-mythology/P/Phaedra.html (en anglais)

http://www.maicar.com/GML/Phaedra.html (en anglais)

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La légende d’Astacos

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Nicomédie, Bithynie, portent sur leurs avers respectivement les bustes de Commode et de Sévère Alexandre à droite, et, sur le revers, le héros Astacos debout à droite, sa tête tournée à gauche, son pied gauche sur une proue, tenant un sceptre dans sa main gauche et pointant en arrière de la main droite.  

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=158685

http://www.forumancientcoins.com/gallery/displayimage.php?pos=-24539

D'après la mythologie grecque, Astacos, un fils de Poséidon (Neptune) et de la nymphe Olbia , fut un des fondateurs de l’antique ville de son nom. Il fut vénéré jusq’aux temps romains.

La ville d'Astacos fut fondée par des colons de Mégare et plus tard détruite par Lysimaque . Nicomède I fonda une nouvelle ville en 264/3 av. J.-C., quelques kilomètres au nord de l’antique, et l’appela Nicomédie.

Voici un lien en anglais pour ce mythe :

http://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Astacus.html

Ta liste donne le vertige !
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