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| MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
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Auteur | Message |
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Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 31 Aoû - 15:02 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 1 Sep - 1:28 | |
| 362 La légende de Deucalion et PyrrhaLa monnaie grecque des liens ci-dessous, de Pyrrha, Lesbos (Ionie), porte sur l’avers la tête de Pyrrha à gauche, et, sur le revers, un bouc debout à gauche. http://www.acsearch.info/record.html?id=128002http://www.acsearch.info/record.html?id=214803Dans la mythologie grecque, Pyrrha , fille du Titan Epiméthée et de Pandore (la première femme, voir mon post n.º 285, La légende d’Elpis/Spes), fut l'épouse de Deucalion , de qui elle eut Hellen (le roi éponyme des Hellènes , c’est-à-dire, les Grecs), Amphyction, et Protogénie, Pandore (après sa grand-mère) et Thyia, trois jeune-filles aimées de Zeus (Jupiter) . Deucalion et Pyrrha furent les premiers roi et reine de la Grèce du Nord, les régions de Locris Opuntienne, Malis, Phtiotis et les terres thessaliennes. Deucalion, fils du titan Prométhée et de Pronoia ou Clymène, était roi de Phthie , en Thessalie. Zeus (Jupiter), à cause de la méchanceté des hommes et tout spécialement des Arcadiens et de leur roi Lycaon qui lui avait offert une soupe aux tripes d'un jeune enfant (voir mon post n.º 359, La légende de Lycaon), décida de les détruire en leur envoyant le déluge . Pendant neuf jours et neuf nuits, la terre fut inondée par des torrents de pluie. Seuls Deucalion et Pyrrha furent trouvés assez justes pour échapper au châtiment . Cependant, il y a quelques traditions qui indiquent autres survivants . Prévenu par son père du désastre imminent , Deucalion, sur ses conseils, construisit une arche qui l'emporta avec Pyrrha au sommet du mont Parnasse. Ensuite, Zeus fit reculer les eaux. Le couple se rendit au sanctuaire de Thémis au bord du Céphise et fit des offrandes à Zeus Phyxius, le protecteur des fugitifs ; ils prièrent pour la restauration de l’humanité ou démandèrent à l’oracle de Delphes comment il pourraient repeupler la terre ; puis Hermès (Mercure), envoyé par Zeus pour informer Deucalion qu’il lui garantirait quoi qu’il demanderait, ou l’oracle de Delphes , leur ordonna de se couvrir leurs têtes et jeter les os de leur mère par-dessus leurs épaules pour repeupler la terre. Après quelque doute sur la signification de cet ordre, ayant compris que cela voulait dire les pierres de la mère terre, ils obéirent, les pierres jetées par Deucalion devinrent des hommes, celles jetées par Pyrrha devinrent des femmes. Alors, Deucalion descendit du Parnasse et construisit sa première demeure à Opus ou a Cycnos où, plus tard, le tombeau de Pyrrha était montré. Strabon déclare que, près de la côte de Phtiotis il y avait deux îlots nommés Deucalion et Pyrrha. Voici des liens pour cette légende : http://mythologica.fr/grec/deucalion.htmhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/P/Pyrrha.html (en anglais) http://www.theoi.com/Heros/Deukalion.html (en anglais) http://www.mythindex.com/greek-mythology/D/Deucalion.html (en anglais)
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 2 Sep - 1:10 | |
| 363 La légende de Mélibée (Meliboea)La monnaie grecques du dessin ci-dessous, de Mélibée, Thessalie, porte sur l'avers la tête de la nymphe Mélibée de trois-quarts à gauche, et, sur le revers, deux grappes de raisin. D’après la mythologie grecque, Mélibée était une nymphe , fille, ou selon une autre tradition, épouse de Magnes, qui nomma après elle la ville de Meliboea, au pied du Mont Pélion, en Magnésie, nord de la Thessalie, et nomma la région de Magnésie après son propre nom. Magnes était un fils d’Eole (voir mon post n.º 421, La légende d'Éole) et Enarete, et, avec une naïade , fut le père de Polydectes et Dictys . Selon une autre version, son épouse était Philodice , et leurs fils Eurynomus et Eioneus . Dans la version où l’épouse est Mélibée, on ne mentionne qu’un fils, Alector . La ville de Mélibée devint un royaume de la Thessalie orientale, au nord de la Magnésie. Aujourd’hui Mélibée, l’actuelle Melivia ou Melivoia, à environ 5 km de la côte de la Mer Egée, dans le flanc sud-ouest du Mont Ossa, est une municipalité de la province d’Agia, préfecture de Larissa, région de la Thessalie, en Grèce, mais on ignore le site exact de l’antique ville . Voici des liens en anglais sur cette ville : http://en.wikipedia.org/wiki/Melivoiahttp://www.gtp.gr/LocPage.asp?id=12683
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 3 Sep - 1:49 | |
| 364 La légende d’EnéeLes monnaies grecques des liens ci-dessous, d’Aeneia, Macédoine, portent sur les avers la tête d’ Enée portant casque corinthien ou bonnet phrygien, et, sur les revers, soit un carré creux en forme de svastika, soit un taureau debout à gauche. http://www.acsearch.info/record.html?id=19687http://www.acsearch.info/record.html?id=227084http://www.acsearch.info/record.html?id=19505http://www.acsearch.info/record.html?id=19569 D’après la mythologie gréco-romaine, Enée , fils du mortel Anchise et d’Aphrodite (Vénus), fut un prince troyen, un des héros de la guerre de Troie et le fondateur mythique d'un royaume à l'origine de Rome et de son Empire. Anchise, petit-fils de Tros comme le roi Priam (voir mon post n.º 245, La légende de Priam), appartenait à la famille royale de Troie, issue de la race de Dardanos. Alors qu'il gardait ses troupeaux sur le Mont Ida, près de Troie, Aphrodite (Vénus) le rencontra et s'éprit de lui , touchée par sa beauté. Il s'unit à elle et lui donna un fils, Énée. Aphrodite ordonna à Anchise de ne jamais révéler leur union. Pour l'avoir fait, un soir qu'il avait bu et était ivre , Zeus (Jupiter) punit Anchise qui fut frappé par le foudre et resta boiteux (ou aveugle selon les versions) jusqu'à la fin de sa vie. Enée fut élevé par les nymphes du Mont Ida où, depuis son enfance, à Dardanus, chez Alcathous, l’époux de sa soeur. Il s’ilustra comme l’un des principaux chefs troyens pendant la guerre, le plus vaillant guerrier après Hector (voir mon post n.º 60, La légende d’Hector). Il abattit notamment Orsiloque et Créthon, Aphareus, Jase et Médon. Il fut blessé par Diomedès (voir mon post n.º 23, La légende de Diomedès et le Palladion) et sauvé par Apollon (Phébée) après la malheureuse intervention de Vénus, qui en sortit aussi blessée. En passe d'être blessé par Achille (voir mon post n.º 371, La légende d'Achille), il fut sauvé par Poséidon (Neptune). A la mort d'Hector, il devint le principal rempart des troyens. Il était époux de Créuse et père d'Ascagne (ou Iule) . Lors de la prise de Troye par les Grecs, il s'échappa avec sa famille et quelques amis, amenant les Pénates (voir mon post n.º 344, La légende des Pénates) et en portant son père sur les épaules, mais perdit sa femme lors de la traversée la ville saccagée (voir mon post n.º 366, La légende de la fuite d'Enée de Troie). Il tenta de lutter avec une poignée de guerriers contre les Grecs sur le Mont Ida puis il s'embarqua avec ses compagnons pour une nouvelle contrée plus accueillante. Partis du port d'Antandros, ils arrivèrent à Carthage où la reine Didon tomba amoureuse d' Énée (voir mon post n.º 86, La légende de Didon). Il partit quand même sur l'ordre d'Hermès (Mercure), ce qui entraîna le suicide de la reine . Après un long périple décrit dans l' Enéide de Virgile, dont il est le personnage central, il aborda en Sicile où il célèbra des jeux funèbres en mémoire de son père qui était mort d'un précédent passage. Latinus, le roi des Latins (voir mon post n.º 358, La légende de Latinus), accueillit Enée et les siens, et leur permit de s'installer dans le Latium. Alors que sa fille Lavinia était promise à Turnus, roi de Rutulie , Latinus voulut la marier à Enée. À la demande insistante d'Héra (Junon) , Turnus déclara la guerre à Enée mais la perdit et Turnus fut tué et son peuple capturé. Ascagne, le fils d' Enée que Virgile appelait Iule, fonda alors Albe dont il devint le roi . Enée et Lavinia eurent un fils, Silvius . Enée fonda enfin la ville de Lavinium en l'honneur de sa femme Lavinia (voir mon post suivant, sur La légende de la fondation de Lavinium) et devint le dieu Indiges après son décès. D'après le récit de Virgile, Romulus et Rémus , les fondateurs de Rome, seraient les descendants d' Enée par leur mère Réa Silvia, et fils du dieu de la guerre Mars (voir mon post n.º 87, La légende de Réa Silvia). La famille des Julien ( gens Julia en latin) de Rome traçait son origine généalogique de Iule, fils d' Enée. Le plus célèbre membre de cette famille fut Jules César Aineia (la moderne Nea Michaniona), la ville où les monnaies ci-dessus furent frapées, était situé dans le nord-est de la Chalcidie. Elle était un lieu relativement obscur dans l’Antiquité, occupé depuis le période Archaïque et pendant l’Hellénistique. Quelques sites d’enterrement y ont produit des trésors d’or. Selon la mythologie, elle fut fondée par des Troyens qui la nommèrent après le héros Enée. Voici des liens pour cette légende : http://mythologica.fr/grec/enee.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89n%C3%A9ehttp://www.mythindex.com/roman-mythology/A/Aeneas.html http://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Aeneas.html (en anglais) http://www.maicar.com/GML/Aeneas.html (en anglais)
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 3 Sep - 2:14 | |
| AVIS AUX LECTEURS DE MA SERIE MONNAIES DE LEGENDESJ'ai le plaisir de vous annoncer que j'ai procédé à une complète révision des posts de cette série, au cours de laquelle j'ai supprimé tous les liens pour Coin Archives qui n'étaient plus accessibles et les ai remplacé par d'autres liens de différentes sources disponibles gratuitement sur la web. Les quelques liens pour Coin Archives qui y restent sont ceux qui sont encore temporairement accessibles sans coût, mais eux-mêmes disparaîtront après quelque temps, sans détriment des posts, puisque, avec très peu d'exceptions, les monnaies qui y sont montrées apparaissent en d'autres liens. Je remercie IOVI pour sa collaboration dans cette tâche.
Dernière édition par Emblémiste le Mar 23 Mar - 17:40, édité 2 fois | |
| | | Bruno Pontif
Age : 73 Date d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 3 Sep - 11:23 | |
| … encore pour ton super boulot Emblémiste … | |
| | | Chut Proconsul
Age : 33 Localisation : 33 Date d'inscription : 23/06/2007
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 3 Sep - 14:37 | |
| Salut Chut. Oui, ça a été un petit boulot. à toi.
Dernière édition par Emblémiste le Mar 23 Mar - 17:41, édité 1 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 3 Sep - 14:38 | |
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Dernière édition par Emblémiste le Mar 23 Mar - 17:41, édité 1 fois | |
| | | PYL modérateur
Age : 124 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 19/11/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 3 Sep - 15:08 | |
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 4 Sep - 1:09 | |
| 365 La légende de la fondation de LaviniumLa monnaie républicaine romaine du lien ci-dessous, du monnayeur L. Papius Celsus, porte sur l’avers la tête de Triumphus à doite, et, sur le revers, une louve debout à droite, allumant un feu et un aigle debout à gauche l’attisant. http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=167401 D’après l’ Enéide de Virgile, Enée épousa Lavinia , fille du roi Latinus (voir mkon post n.º 358, La légende de Latinus), et annonça la fondation de Lavinium, qui serait nommée du nom de sa femme (voir mon post précédent, sur La légende d’Enée). Selon une tradition transmise par Dionysos d’Halicarnasse, pendant qu’Énée et ses compagnons édifiaient cette ville un prodige eut lieu . Un incendie s’ayant produisit spontanémment dans la forêt voisine, un loup et un aigle y accourirent à attiser le feu, tandis qu’une renarde tentait en vain de l’éteindre avec sa queue, qu’elle plongeait à plusieurs reprises dans un cours d’eau proche. Enée, spectateur de cette lutte , la considéra un bon pressage et plaça dans le forum de Lavinium les images en bronze de ces animaux. La fiche da la monnaie ci-dessus situe cet épisode par rapport a la fondation de Lanuvium, une autre antique ville du Latium, dans les Monts Albans, aujourd’hui connue sous le nom de Lanuvio, et le foyer ancestral de la gens Papia, à laquelle appartenait le monnayeur. Cependant, les récits sur la fondation mythique de Lanuvium lui donnent d’autres origines. En fait, Lavinium et Lanuvium ont été souvent confondues. Selon Appien, Lanuvium fut fondée par Diomedès (voir mon post n.º 23, La légende de Diomedès et le Palladion). Ce héros grec avait blessé Enée sous les murailles de Troie. Aphrodite (Vénus), mère d’Enée, se vengea inspirant dans le coeur d’Egialea , l’épouse de Diomedès, l’amour pour Cometa , fils de Stenelo. Diomedès, angoissé par la trahison de sa femme, émigra de l’Argolide où il avait son royaume et vint en Italie, où il arriva d’abord à l’Apulie et ensuite au Latium. Il y aborda lorsqu’Enée était en train de construire Lavinium, dans la zone de l’actuelle Pratica di Mare. Le voyant arriver avec son navire, Enée et ses compagnons s’effrayèrent , mais Diomedès montra à Enée le Palladium et lui offrit la paix . Ensuite il s’éloigna de la côte et s’établit sur la colline où il fonda Lanuvium. On a aussi découvert un fragment de Quintus Fabius Pictor dans le gymnase de Taormine, selon lequel Lanuvius (en grec Lanoios), fondateur éponyme de Lanuvium, aurait été un allié d’Enée et de son fils’Ascagne (Iule). Voici des liens sur ces deux villes : http://encyclopedia.jrank.org/LAP_LEO/LAVINIUM.html (en anglais) http://fr.wikipedia.org/wiki/Lanuvium
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 21 Jan - 1:23, édité 6 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 5 Sep - 1:05 | |
| 366 La légende de la fuite d’Enée de TroieLes monnaies grecques, celte, romaines et provinciales romaines des liens ci-dessous, d’un atélier militaire itinérant de Jules César en Afrique, de Segesta (Sicile), Ilion et Skepsis (Troade), Korinthia, Patras (Achaïe), Pannonie et Rome, portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite ou à gauche d’Athéna (Minerve), Aphrodite (Vénus), Salus (voir mon post n.º 200, La légende de Salus/Hygie), Segesta (voir mon post n.º 155, La légende de Segesta (Egesta)), Antonin le Pieux, Marc Aurèle, Commode et Julia Mamaea, mère de Sévère Alexandre, et, sur les revers, Enée marchant à droite ou à gauche, portant son père Anchise sur ses épaules et soit conduisant son fils Ascagne par la main, soit tenant une épée ou le Palladion (voir mes posts n.º 23, La légende de Diomedès et le Palladion et n.º 244, La légende du Palladion (Palladium)) dans sa main. http://www.acsearch.info/record.html?id=16510http://www.acsearch.info/record.html?id=19444http://www.acsearch.info/record.html?id=19445http://www.acsearch.info/record.html?id=19499http://www.acsearch.info/record.html?id=19504http://www.acsearch.info/record.html?id=19503http://www.acsearch.info/record.html?id=19517http://www.acsearch.info/record.html?id=19645http://www.acsearch.info/record.html?id=19628http://www.acsearch.info/record.html?id=19634http://www.acsearch.info/record.html?id=19485http://www.acsearch.info/record.html?id=19542http://www.acsearch.info/record.html?id=226942http://www.acsearch.info/record.html?id=19613http://www.acsearch.info/record.html?id=17723http://www.acsearch.info/record.html?id=19634http://www.acsearch.info/record.html?id=7153http://www.acsearch.info/record.html?id=19645http://www.acsearch.info/record.html?id=19629http://www.acsearch.info/record.html?id=19680http://www.acsearch.info/record.html?id=19691http://www.acsearch.info/record.html?id=549337http://www.acsearch.info/record.html?id=541673A diverses reprises dans cette série j’ai fait référence au héros troyen Enée :merlin: à propos de sa personne ou d’épisodes de sa légende figurant sur des monnaies antiques (voir mes posts n.º 86, La légende de Didon, n.º 119, La légende de la Sibylle Hérophile, n.º 228, La légende d’Anna Perenna, n.º 230, La légende de la truie blanche du Latium, n.º 344, La légende des Pénates, n.º 358, La légende de Latinus, n.º 364, La légende d’Enée, et n. º 365, La légende de la fondation de Lavinium). Cependant la scène la plus fréquemment representée est celle de sa fuite après la prise de la cité par les Grecs à la fin de la Guerre de Troie . Cet épisode est ainsi décrit par Virgile, dans le Livre II, vv. 705-734 de l’ Enéide (c'est Enée qui parle à Didon) : « ... le feu s’écoute déjà plus clair par les murs et les incendies jettaient des bouffés de fumée jusqu’à plus près : ‘ Courage, allons-nous, cher père, tu seras posé sur mon cou ; je te porterai moi-même sur mes épaules, ce travail ne me surchargera pas. N’importe vers où les choses tournent, il n’y aura qu’un même danger commun et un même salut pour nous deux. L’enfant Iule sera notre compagnon et mon épouse suivra mes pas de loin. Vous, serviteurs, gravez dans vos esprits les choses que je vous dis. Il y a à la vue de ceux qui laissent la ville une colline et l’antique temple de la méprisée Cérès, et, près de lui, un ancien cyprès conservé depuis longtemps par la religion des ancêtres ; par différentes voies nous arriverons à cet unique point. Toi, o père, prends dans tes mains les objets sacrés et les pénates de la patrie ; il n’est pas permis que moi, sorti d’une si grande guerre et d’un récent carnage, les touche, avant que je ne me baigne dans un courant de vives eaux ’. Je dis ces choses. Je me couvrit par-dessus mes larges épaules et le cou courbé avec le manteau de la blonde peau d’un lion, et me soumets à son poids ; l’enfant Iule prit ma main droite et suit le père avec des pas chancelants ; l’épouse vient derrière. Nous suivimes par des lieux obscurs ; et à moi, qui avant peu aucune lance jetée ne troublait pas, ni les Grecs réunis en un bataillon opposé, alors toutes les brises m’effrayent, tout son me laisse appréhensif, craignant et pour le compagnon et pour la charge. Et je m’approchait déjà des portes et il me semblait avoir parcourri tout le chemin, quand soudain le son cadencé des pas paraît venir à mes oreilles, et mon père, regardant par l’obscurité, s’écrie : ‘ Fuis, o fils ; ils s’avoisinnent, je vois les boucliers brillants et les métaux étincelants ’. Alors, je ne sais pas quelle divinité peu amicale enleva, effrayée, mes sens brouillés ; car, tandis que je suis par des sites éloignés de la voie et m’écarte de la direction connue des chemins, hélas !, c’est incertain si l’épouse Créuse m’a été arrachée par le destin, à moi, malheureux, ou si elle s’est perdue dans le chemin, ou si elle s’est assise de fatiguée ; elle n’apparut plus après à nos yeux, ni j’ai noté qu’elle avait été perdue, ni m’en rappelai avant qu’on n’arriva à la colline et au temple sacré de l’antique Cérès ; ici, enfin, réunies toutes les personnes, seul une manquait e l’espérance trompa les compagnons, le fils et le mari. » Enée retourna à Troie en quête de Créuse et la chercha et appela en vain partout , jusqu’à ce que l’ombre de l’épouse l’apparut et l’annonça qu’elle avait péri . C’est pourquoi dans le représentations de cette fuite, seuls Enée, Anchise et Iule figurent d’habitude, quelquefois même seul Enée portant Anchise et les pénates. André Alciat, en son Livret des Emblèmes, dédia un l’emblème 194, Pietas filiorum in parentes, à cette histoire, comme exemple de pitié des fils envers leurs parents. En voici deux versions en vieux français : http://www.emblems.arts.gla.ac.uk/french/picturae.php?id=FALa069Bonte des enfans envers leurs Peres, ou Meres.Quand Aeneas portoit hors de peril Son pere. Aulx Graecz pardonnez. (disoit il) Gloire n’aurez ung vieil à mort livré. Grand gloire auray mon pere delivré. A ung filz est grand honneur de rendre ou sau- ver la vie, à celluy duquel il tient la vie apres Dieu, (qui est son Pere) Qui est le meilleur, & plus louable acte que jamais feit Aeneas. Pitie du fils au pere.Aeneas de Troye sen fuyoit, Son pere sur son col portant : Et a ses ennemis cryoit, Messieurs souffres de moy atant: Si ce vieillart allez batant, Nul est qui proffit en espere, Et si cours me allez permetiant, Gloire auray de saulver mon pere. Sur des monnaies en rapport avec ce même sentiment filial, voir mes posts n.º 76, La légende d’Anapias et Amphinomos, et n.º 106, La légende de Cléobis et Biton. Voici des liens pour cette légende : http://mythologica.fr/grec/enee.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89n%C3%A9ehttp://www.mythindex.com/roman-mythology/A/Aeneas.html (en anglais) http://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Aeneas.html (en anglais) http://www.maicar.com/GML/Aeneas.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Sam 2 Aoû - 2:58, édité 5 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 6 Sep - 1:19 | |
| 367 La légende du dieu marin GlaucusLes monnaies grecques des liens ci-dessous, de Cumes (Campanie), Héraclée (Lucanie) et Itanos (Crète), portent sur les avers soit le dieu marin Glaucus à droite, soit la tête d’Athéna casquée à droite ou à gauche, soit celle de la nymphe Cymé à droite (voir mon post n.º 145, La légende de Cymé), et, sur les avers ou les revers, soit Glaucus à droite, désarmé ou tenant un bouclier dans son bras gauche et une lance dans sa main droite, soit un aigle debout à gauche, sa tête tournée en arrière, et, derrière elle, Glaucus tenant un trident à droite, soit une étoile. http://www.acsearch.info/search.html?search=Meeresgott+Glaukos&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.acsearch.info/record.html?id=144985http://www.acsearch.info/record.html?id=221365http://www.magnagraecia.nl/coins/Campania_map/Kymai_map/descrMilano_67.htmlDans la mythologie grecque, Glaucus était une divinité marine. Selon différentes légendes, il était soit le fils de Poséidon et de la nymphe Naïs , soit de Nerée, soit de Copeus, soit de Polybus, l’époux d’Eubée, soit d’Anthedon, et aurait été au départ un simple mortel, pêcheur de métier à Anthedon en Béotie. Ayant un jour déposé le produit d'une journée de pêche sur l'herbe du rivage, il eut la surprise de voir les poissons ressusciter et retourner à la mer en frétillant après avoir mangé d’une herbe semée par Cronos . Glaucus mangea quelques brins de l'herbe et se sentit lui aussi irrésistiblement attiré par la mer dans laquelle il plongea. Au fond de l'eau, les Néréides :pompom:l'accueillirent et le débarrassèrent de son enveloppe mortelle. Glaucus eut désormais l'apparence d'un vieillard aux cheveux verdâtres, au torse recouvert d'algues et au corps à la peau bleue se terminant par une queue de poisson . Comme toutes les divinités marines, il possédait le don de prédire l'avenir. Quelques uns disaient que ses pouvoirs prophétiques étaient plus grands que ceux d’Apollon (Phébée), qui était appelé son disciple en cela. Bienveillant , il conseillait les marins venant le consulter. Il y avait une croyance en Grèce que une fois par an Glaucus visitait toutes les côtes et îles, accompagné de monstres marins, et faisait des prophécies. Les pêcheurs et marins lui dévouaient une révérence particulière et observaient ses oracles, qui étaient considerés très fiables. Chez Apollonius de Rhodes, il apparut aux Argonautes. Chez Euripide, c'était lui qui apparut à Ménélas , au lieu de Protée dans l’ Odyssée. Il était réputé vivre à Délos, entouré de Néréides . Amoureux de la nymphe Scylla , il fut repoussé par elle . Il demanda à la magicienne Circé un philtre d'amour . Or, celle-ci, éprise du dieu , lui donna à la place un poison, qui transforma Scylla en monstre marin (voir mon post n.º 25, La légende de Scylla). Voici des liens pour ce mythe : http://mythologica.fr/grec/glaucos.htmhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/G/Glaucus.html (en anglais) http://www.theoi.com/Pontios/Glaukos.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Lun 14 Juil - 18:50, édité 6 fois | |
| | | Sergio COS V
Age : 76 Localisation : Sancti Cesarii (06) Date d'inscription : 06/02/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Dim 6 Sep - 2:00 | |
| Emblémiste et encore pour toutes ces merveilleuses légendes qui donnent, de ces monnaies, le véritable décryptage et nous délivrent ainsi leur authentique message ! Voici un lien sur un site "Grèce Antique" qu'il te plaira peut être de découvrir, http://www.grece-antique.fr/accueilbien cordialement, Sergio | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 7 Sep - 1:50 | |
| 368 La légende de SilèneLes monnaies grecques, romaines et provinciales romaines des liens ci-dessous, d’Aetna, Camarina, Catane, Himera et Naxos (Sicile), Cizyque (Mysie), Mallus et Soli (Cilicie), Mytilène (Lesbos), Panticapaeum (Chersonèse Taurique), Phocée (Ionie), Thasos (Iles de Thrace), Tribus Thraco-Macédoniennes, et Rome, portent sur leurs avers soit la tête de Dionysos (Bacchus) ou d’Apollon (Phébée) à droite, soit celle du dieu-fleuve Assinos à gauche (voir mon post n.º 134, La légende d’Assinos), soit celle de Silène à droite, à gauche ou de face, soit Silène nu, agenouillé et buvant d’une amphore soutenue de ses deux mains, soit un quadrige marchant à droite conduit par Niké, et, sur les revers, soit la tête de Silène à droite, soit Silène accroupi à droite ou de face tenant une cruche dans sa main droite, soit un dauphin sautant à gauche au dessus d’un autre sautant à droite, soit un carré quadriparti creux, soit un foudre ailé, soit un chien gisant endormi à droite, soit une grappe de raisins vrillée ou placée en diagonale dans un carré creux, soit la tête du dieu-fleuve Aménanos à gauche (voir mon post n.º 117, La légende d’Aménanos), soit un arc et une flèche, soit la Victoire conduisant un bige à droite, soit la nymphe Himéra debout à gauche, levant sa main gauche et sacrifiant d’une phiale sur un autel cylindrique (voir mon post n.º 135, La légende d’Himéra) et, à sa droite, le tuyau à la tête de lion d’une fontaine sous lequel un petit Silène se baigne nu à droite, soit Héraclès agenouillé à droite et tirant une flèche de son arc raide (voir mon post N.º 390, La légende d'Héraclès (Hercule)), soit un taureau cornant à droite, soit un cygne marchant à gauche dans un carré creux, soit un carré creux divisé par des lignes diagonales en quatre triangles. http://www.acsearch.info/record.html?id=3968http://www.acsearch.info/record.html?id=5032http://www.acsearch.info/record.html?id=6289http://www.acsearch.info/record.html?id=9359http://www.acsearch.info/record.html?id=11518http://www.acsearch.info/record.html?id=11619http://www.acsearch.info/record.html?id=14691http://www.acsearch.info/record.html?id=21563http://www.acsearch.info/record.html?id=22008http://www.acsearch.info/record.html?id=31851http://www.acsearch.info/record.html?id=41775http://www.acsearch.info/record.html?id=43090http://www.acsearch.info/record.html?id=48225http://www.acsearch.info/record.html?id=48648http://www.acsearch.info/record.html?id=286744http://www.acsearch.info/record.html?id=62763http://www.acsearch.info/record.html?id=66303http://www.acsearch.info/record.html?id=77282http://www.acsearch.info/record.html?id=83039http://www.acsearch.info/record.html?id=87504http://www.acsearch.info/record.html?id=87505http://www.acsearch.info/record.html?id=87774http://www.acsearch.info/record.html?id=94683http://www.acsearch.info/record.html?id=96347http://www.acsearch.info/record.html?id=193303http://www.acsearch.info/record.html?id=208432Dans la mythologie grecque, Silène était un satyre. Sa généalogie varie selon les auteurs : il est qualifié de « fils d'Hermès » (Mercure), comme c'est le cas la plupart du temps pour les satyres, mais d'autres traditions en font le fils de Pan et d'une nymphe, ou de Pan et de Gaïa (la Terre), voire de Gaïa fécondée par le sang d'Ouranos mutilé (voir mon post n.º 425, La légende de Gaïa (Gè, Tellus)). Comme Dionysos (Bacchus), on le fait naître à Nysa, en Asie. Silène était le père adoptif et précepteur de Dionysos, qu’il accompagnait sans cesse. Il était considéré un prophète très inspiré qui savait tout du passé et du futur le plus lointain . Il était un grand savant qui méprisait tous les dons de la fortune, qui cachait son immense sagesse sous une apparence extérieure rude et grossière et ne la révélait que sous la contrainte. Il serait le père du centaure Pholos (voir mon post n.º 413, La légende d'Hercule et Pholos), qu'il aurait eu d'une nymphe des frênes. Enfin, il était très laid, chauve, le nez court et plat, la lèvre épaisse, le ventre gros et le regard d'un animal, et amenait toujours avec lui son outre de vin . Ne pouvant pas confier en ses propres jambes, on le voyait la plupart du temps sur un âne sur lequel il se tenait difficilement tellement il était ivre , ou marchait soutenu par d’autres satyres. Il était le dieu personnifiant l'Ivresse, assez proche en ce sens de deux autres divinités mineures faisant l'une et l'autre partie du cortège de Dionysos : Comos (la bonne Chère) et Coros (la Satiété), qu'Hérodote fait naître d'Hybris (la Démerure). Ses enfants, les Silènes, étaient des génies des forêts aux oreilles velues et aux pieds de cheval. Grands coureurs de nymphes , ils s'associent bien volontiers au cortège des Ménades et des Satyres. Il est censé avoir participé à la gigantomachie et y aurait tué Encélade (voir mon post n.º 10, La Gigantomachie). On lui attribue, de pair avec Marsyas (voir mon post n.º 35, La légende de Marsyas), l'invention de la flûte, ainsi que l'invention d'une danse particulière, qu'on nomme en son honneur la silène. Il était même appelé « le danseur ». Le revers de la monnaie montrée dans mon post n.º 13, La légende d’Hercule ivre, à été identifié aussi, alternativement, comme représentant la danse de Silène . Il est également le héros d'un certain nombre de contes burlesques , où son penchant pour le vin le mène à déambuler, ivre, parmi les mortels. Dans cet état, quand il n'était pas endormi comme d’habitude, il tombait sous le contrôle des mortels qui pouvaient le forcer à prophétiser et à chanter, l’entourant avec des guirlandes de fleurs. Un jour qu'il avait trop bu, il s'égara en Phrygie et fut recueilli par le roi Midas . Quelques jours après, Dionysos inquiet le retrouva chez Midas et, en remerciement, lui offrit d'exaucer un vœu. Midas choisit alors de transformer tout ce qu'il toucherait en or (voir mon post n.º 113, La légende de Midas). Silène avait un temple à Elis, où Methe (l’Ivresse) était debout à son côté l’offrant une coupe de vin. Voici des liens pour ce mythe : http://mythologica.fr/grec/silene.htmhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/S/Silenus.html (en anglais) http://www.theoi.com/Georgikos/Seilenos.html (en anglais) http://www.maicar.com/GML/Silenus.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 1 Fév - 23:10, édité 7 fois | |
| | | Prométhée Edile
Age : 27 Localisation : Accroché a un rocher, en train de se faire dévorer le foie Date d'inscription : 17/08/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 7 Sep - 20:14 | |
| Super Emblemiste ! Et encore :merci2: | |
| | | abaque COS III DES IIII
Age : 57 Localisation : luxembourg Date d'inscription : 09/01/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 7 Sep - 20:44 | |
| Un vrai travail de Romain super Emblémiste | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Eros COS V
Age : 41 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 7 Sep - 22:40 | |
| On ne le dit pas assez qu'Emblémiste aussi est une LEGENDE, un grand et un grand :super20: pour le super travail et le monde imaginaire dans lequel nous conduisent tes légendes. | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Eros COS V
Age : 41 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 7 Sep - 22:56 | |
| - Emblémiste a écrit:
- :super20: Eros ! Je sens que le plaisir de les écrire est aussi grand que celui des lecteurs, parce que c'est aussi un apprentissage pour moi, un nouvel univers duquel je ne faisait aucune idée avant que je commençai à fréquenter ce forum, et je ne sais pas encore s'il a un terme :sourire2: . :salut7:
Je crois que tu as les encouragements de tous pour continuer, ton travail est super intéressant | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 8 Sep - 1:45 | |
| 369 La légende des Trois Grâces (Charites)Les monnaies grecques et impériales et provinciales romaines des liens ci-dessous, de Gadara (Decapolis, Syrie), Deultum, Hadrianopolis (Thrace), Marcianopolis (Mésie Inférieure) et Rome portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite ou à gauche de Faustina II (fille d'Antonin le Pieux et épouse de Marc Aurèle), Commode, Julia Domna, Macrin, Julia Mamaea et Gordien III, et, sur les revers, soit les Trois Grâces habillées tenant des vases, soit les Trois Grâces debout tenant ses bras autour les unes des autres ou celles des extrémités tenant des cruches d’où l’eau s’écoule, soit un aigle debout de face, sa tête à gauche, les ailes ouvertes, tenant une couronne dans le bec, et, entre ses jambes, les Trois Grâces dans une couronne, soit Héra (Junon) ou Aphrodite (Vénus) assises à gauche, tenant les Trois Grâces dans leur main droite étendue et un sceptre dans la main gauche. http://www.fredericweber.com/articl_dieux/article_graces.htmhttp://www.acsearch.info/record.html?id=222128http://www.acsearch.info/record.html?id=224967http://www.acsearch.info/record.html?id=215485http://www.acsearch.info/record.html?id=15379http://www.acsearch.info/record.html?id=44171http://www.acsearch.info/record.html?id=203208http://www.acsearch.info/record.html?id=83601http://www.acsearch.info/record.html?id=70084http://www.acsearch.info/record.html?id=225611http://www.acsearch.info/record.html?id=233171Dans la mythologie grecque, les Charites, assimilées aux Grâces chez les Romains, déesses personnifiant la vie dans toute sa plénitude, et plus spécifiquement la séduction, la beauté, la nature, la créativité humaine et la fécondité, étaient à l'origine des divinités de la végétation. Elles habitaient l'Olympe et faisaient partie de la suite de plusieurs dieux ou déesses. On faisait d'elles les filles de Zeus (Jupiter) et d'Eurynome ou Eunomie , ou aussi d'Hélios (le Soleil) et d'Eglé ou Evanthe , ou de Dionysos (Bacchus) et de Coronis :geek:ou d’Héra (Junon) selon les auteurs. On en comptait généralement trois dont les noms diffèrent selon les auteurs: Euphrosyne (joie de l'âme) , Thalie (la verdoyante) et Aglaia ou Aglaé (la brillante) la plus jeune, qui passe selon Hésiode pour l'épouse d'Héphaïstos (Vulcain), à la place d'Aphrodite (Vénus). Aglaia était aussi la messagère d'Aphrodite. Homère ( Illiade XVIII, 382) nomme Charis l'épouse d'Héphaïstos et présente Pasithéa comme une des Grâces, fille de Dionysos et d'Héra. Celle-ci avait promise Pasithéa en mariage à Hypnos à condition qu'il veuille bien l'aider à endormir Zeus. Dans les temps primitifs, on n'honorait à Sparte que deux Charites : Cléta (bruit) et Phaenna (éclat) , qui, chez les Athéniens, portaient les noms d'Auxo (qui croit) et Hégémone (conductrice) . On attribuait aux Charites des travaux de l'esprit mais aussi des œuvres d'art comme la robe d'Harmonie qu'elles tissèrent de leurs mains. On les représenta d'abord comme toutes les déesses, vêtues et voilées mais plus tard, elles apparaissent nues . Comme tous les dieux et déesses, elles étaient éternellement jeunes et belles , à l'âge que les Grecs considéraient comme celui de la plénitude, entre quinze et vingt ans . Elles faisaient partie du cortège d'Apollon (Phébée) mais aussi d'Aphrodite ou de Dionysos. Elles avaient des temples à Elis, Delphes, Périnthe, mais on leur rendait un culte distinct par exemple à Orchomène et à Paros. Le fleuve Céphise près de Delphes leur était consacré. Pausanias fournit une longue digression au cours de sa Description de la Grèce (livre 9, chapitre 35, 1 - 7) sur les différentes traditions attachées aux Charites en Grèce continentale et en Ionie : Euphrosyne était la joie poussée à son sommet, l’allégresse , la joie de vivre que l'on ressent dans un banquet (tel le banquet éternel des dieux auquel les hommes participaient au début du récit de la Théogonie) ; Thalie était la personnification de l’abondance , voire la surabondance, le trop-plein de vie, qui se prodigue comme un don ; Aglaé, ou Pasithée était la beauté dans ce qu'elle a de plus éblouissant, la splendeur . Ensemble, elles personnifiaient le mode de vie festif, de dépense, qui permet de vivre la vie dans ce qu'elle a de plus intense. Les Charites étaient la vie telle que l'entendaient les Grecs. Ainsi, chez eux, tout ce qui était reçu était une charis, une grâce (ou une gratification) : dans une société fondée sur le don ( charitsomaï) et le contre-don, elles étaient donc intégrées au système de valeurs, en plus d'être un idéal de vie festive. André Alciat dédia l'emblème 162, Gratiae, de son Livret des Embèmes, aux Charites, dont voici des traductions en vieux français : Les Graces. DIALOGISME. Trois Graces sont suyvantz Dame Venus. Desquelles sont les plaisirs maintenus. Joye Euphrosyne, Aglaïe beaulté vive. Et Pitho ha parolle persuasive. D. Nues : Pourquoy ? R. Car Grace plaict, cogneue En blancheur pure, & simplicité nue. Ou bien que nudz sont ceulx qui graces font : Car maints ingratz, aulx gens gracieulx sont.) D. Pourquoy aulx piedz hont aeles? R. (Double bien Donne qui tost : & qui tard donne : rien.) D. Pourquoy serrant ses bras, l’une se tourne ? R. (Au gracieux double grace retourne) Leur pere est Dieu. Du ciel les ha conceues Eurynomé, De tous sont bien receues. Les Graces.Trois Graces sont aupres de Venus, pour la suyvre, Luy donner du plaisir, & apprester son vivre. Euphrosyne recree, Aglaïe embellit, Pirhus par beau parler fait croire ce qu’ell’ dit. Mais pourquoy nues sont? pource que la beauté Ne se plaist qu’en candeur, & en simplicité. Leur bourse pourquoy vuide ? est-ce que les ingrats Ne rendent jamais rien ? ains rongent comme rats? Si que cil qui le sien donne trop volontier, En fin, nud, est contraint d’espouser un mestier ? Pourquoy aisles aux pieds ont-elles ? Promptement Qui donne, deux foix donne : & qui tardivement Donne, n’est point prisé, & n’emporte aucun los. Pourquoy, s’entretenans, l’une tourne le dos Aux autres deux ? d’autant qu’un bienfaict se perdant, Dieu en rend deux pour un, bien sur bien cumulant. Jupiter est leur pere, Eurynome la belle Les fit pour les humains de semence immortelle. Les Graces.Dialogisme. Les trois Graces tousjours suyvet [=suyvent] Venus de pres, Luy servent d’entretien & joyeux entremets. Eufrosine fournit de plaisir : Aglaie Garnie de beauté consequemment s’allie, Et Pitho a le point pour les coeurs mieux sonder, La grace de bien dire & de persuader. D. Mais à quoy peustservir de les peindre ainsi nuës ? R. C’est que les grand’s beautez sont volontiers cognues Par la candeur de l’ame & sa simplicité, Hors de fraude, hors de dol, pleine de verité : Ou qu’ingrates ne sont, & affin qu’on cognoisse Que qui donne du sien souvent rien ne se laisse, D. Quoy ? elles ont és pieds des ailes proprement ? R. C’est que qui veut donner, faut que tout promptement Il le face & à poinct : car plaisir qu’on differe, N’est aggreable tant, que quand on a affaire. D. Pourquoy aux autres deux l’une est tendant ses bras ? R. C’est que pour recompense elle ne donne pas, Et que pour un bien fait & plaisir deux en viennent. Jupiter est leur pere, & aussi se mantiennent Estre race du Ciel : leur mere Eurinomé Les a mises sur terre avec los renommé. Pierre Cousteau leur dédia aussi un emblème de son livre Le Pegme : http://www.emblems.arts.gla.ac.uk/french/picturae.php?id=FCPa083Au simulacre de trois Graces Aglaia, Euphrosiné & Thalia.D’ou vient cela qu’Aglaïa la sage, Et ses deux seurs en vertus tant ornées, Osent aller par ce beau paysage, Nues d’habitz & si mal atournées ? C’est le pourtrait des seurs à plaisirs nées, Qui à bienfaitz n’ont ny fin ny mesure, Et en presentz sont tant desordonées Jusqu’à donner leur habit & vesture. Voici des liens pour ce mythe : http://mythologica.fr/grec/charite.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Chariteshttp://www.mythindex.com/greek-mythology/C/Charites.html (en anglais) http://www.theoi.com/Ouranios/Kharites.html (en anglais) http://www.maicar.com/GML/CHARITES.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Sam 2 Aoû - 3:02, édité 7 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 8 Sep - 15:50 | |
| 14 (nouvelle édition révisée) Le mariage de Dionysos et Ariadne (Ariane)Le médaillon de Pergame (Mysie) et les monnaies impériale et provinciale romaines des liens ci-dessous, de Rome et Tarse (Cilicie), portent sur les avers la tête à droite de Marc-Aurèle, le buste à gauche d'Antonin le Pieux, celui à droite de Julia Domna, les bustes face à face de Séptime Sévère et Julia Domna et ceux de Geta à gauche et de Maximin I à droite, et, sur les revers, soit Ariadne couchée à l'intérieur d'une grotte, lorsqu'elle est découverte par deux divinités, soit une scène due festin de noces de Dionysos (Bacchus) et Ariadne, le couple assis côté à côté à droite, une statue derrière eux, Silène devant Dionysos (voir mon post n.º 368, La légende de Silène), au fond quatre musiciens jouant divers instruments et dansant et deux ménades, soit Dionysos et Ariadne sur un char tiré par deux centaures, l’un d’eux tenant une lyre, soit Dionysos et Ariadne sur un char à droite tiré par une ou duz panthères ou deux centaures accompagnés de fikgures de satyres et Eros. http://www.acsearch.info/record.html?id=61327http://www.acsearch.info/record.html?id=61434http://www.acsearch.info/record.html?id=381632http://www.acsearch.info/record.html?id=61646http://www.acsearch.info/record.html?id=61613http://www.acsearch.info/record.html?id=61554http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/quick/?q=Ariadne&search=Les revers des pièces ci-dessus ont rapport avec le mythe du mariage du dieu Dionysos avec la princesse Ariadne , fille du roi Minos de Crète, celle qui fournit à Thésée le fil qui lui permit de s'orienter pour sortir du labyrinthe après avoir tué le Minotaure (voir mon post n.º 6, La légende de Thésée et le Minotaure). Selon la légende, qui est raconté par Ovide dans les Métamorphoses (livre VIII), après que Thésée tua le Minotaure, Ariadne s'enfuit de Crète avec lui. Elle , qui était tombé amoureuse de Thésée, croyait qu'il l'épouserait en remerciement de la faveur qu'elle lui avait fait . Cependant le héros, de sa propre initiative selon la plupart des versions du mythe ou, selon d'autre version, forcé par Dionysos pour avoir profané la grotte sacrée, l'abandonna dans l'île de Naxos et retourna tout seul à Athènes. Dionysos, ayant découvert Ariadne tout affligée dans la grotte , l’ammena à Lemnos et l'épousa, et son diadème nuptial fut transformé en constellation Corona Borealis. Elle eut du dieu plusieurs enfants dont Céramos, Thoas, Oenopion, Eurymédon, Phlias, Préparathos et Staphylos. Selon d'autres traditions, elle mourut de chagrin ou fut mise à mort sur demande de Dionysos par Artémis, à Dia . Voici des liens pour cette légende : http://mythologica.fr/grec/ariane.htmhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Ariadne.html (en anglais) http://www.theoi.com/Georgikos/Ariadne.html (en anglais) http://www.maicar.com/GML/Ariadne.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Dim 2 Fév - 2:41, édité 5 fois | |
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