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| Le moustique montre ses Parthies | |
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+17Brennos Bruno Dardanvs Potator II L'Helvien Arabia-Felix MASSINE Le professeur Brrr septimus éRIC alwin1 lysander Chut Désidérivs BRUTUS Emblémiste dynamosquito 21 participants | |
Auteur | Message |
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dynamosquito Prefet de l'Vrbs
Age : 58 Localisation : Deux-Sèvres Date d'inscription : 09/04/2011
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mer 25 Mai - 18:09 | |
| @Desiderius & Lysander: L'héllenisation de la perse, mais en fait de tout l'orient jusque l'Indus, est un phénomène à mon sens bien plus complexe que la simple pénétration civilisationelle du vainqueur que l'on a commodément admis jusqu'ici au prix d'une simplification excessive. Tout d'abord, au cours du premier empire Perse Achéménide, de nombreux liens et échanges politiques, militaires, maritimes, artistiques scientifiques sont constatés entre le monde grec centré sur la méditerrannée et le monde Perse. La perse intervient à plusieur reprise sur le plan diplomatique et/ou militaire dans les conflits entre cités greques, de même, ces citées interviennent-elles dans un sens ou dans l'autre au cours de certaines révoltes de satrapies greques en Perse. Des philosophes et artistes grecs sont reçus en perse, de même, des médecins comme Ctesias soignent les grands rois. De nombreuses satrapies d'asie mineure sont greques, et fourniront des contingents militaires aux armées perses, ou des artisants et architectes qui feront exploser le style notamment ionien, dans les grandes contructions architecturalles de Persépolis, Pasargades ou Suse. L'art ionien y trouvera paradoxalement son apogée. Il est par la suite remarquable que la langue grecque issue de l'Attique s'impose comme le dialecte commun à tout les grecs d'origine mycénienne et non le macédonien quand Philippe unifie militairement la grèce. L'espace de diffusion culturel, économique et militaire grec se dilate ensuite brutalement avec Alexandre, unissant ainsi la mediterrannée orientale, l'égypte, l'empire perse. il en résulte un monde varié, culturellement hétéroclite, dont les routes commerciales sont déjà tracées. La langue greque semble alors s'imposer plus de part son efficacité vehiculaire, naturellement à tous, que par une imposition forcée, ce qui est alors paradoxal puisqu'Athènes perd de son importance en méditerranée au profit de Thèbes, d'Alexandrie, et d'autres ports. Les monnaies bimétalliques étalonnées frappées par Alexandre à partir du trésor achéménide se répandent comme des pétrodollars. Le mode de vie à la greque se répand (athletisme, joutes, théâtre), les artisans, poètes et géographes sillonent l'empire et se produit une acculturation globaledans les deux sens: des syncrétismes religieux ont lieux (Héracles/Verethragna, Bouddha appolonisé etc...). Pour autant, cette diffusion reste imparfaite, majeure sur les grandes routes et centres urbains, elle peine à toucher les provinces éloignées de ces noeuds de pouvoir, surtout en orient séleucide et en égypte. En égypte car les Lagides adoptent plus le panthéon et la culture égyptienne que le contraire bien qu'ils parlent grec, l'égyptien reste la langue du peuple. En séleucie car l'empire est vaste, et que le pouvoir central se replie rapidement sur la syrie et ses voisins, laissant des dynasties locales greques aussi naître ailleur. Plusieurs évènements viennent alors provoquer un déclin très progressif et lent du grec: Le basculement de la méditerrannée dans le monde romain, et celui d'une grosse partie de l'orient dans le monde Parthe, dynastie originaire du Turkmenistan. On note alors, qu'une autre langue véhiculaire se répand en Perse, qui concurence de plus en plus le grec: l'Araméen. D'un point de vue artistique, l'héléniseme disparaît de plus en plus des représentations iconographiques Parthes puis Sassanides, bien qu'un retour en force de canons artistiques/architecturaux/urbanistiques cette fois romanisés soit constaté en Perse à la faveur de la déportation de légions romaines prisonières dont l'utilisation permettra la réalisation de grands travaux en Perse (ponts, villes comme Bichapour, barrages etc...), peuis enfin à la faveur de relations d'échanges avec Byzance dans la seconde moitié de l'empire Perse Sassanide (Voir les nombreuses nikê et feuilles d'Acathe ornant Taq-e Bostan)... Bref, le grec de l'époque était l'anglais de ces temps, la grèce l'angleterre, et Rome les USA quoi!!! Vivement les chinoparthes qu'on rie un peu jaune | |
| | | lysander Pontif
Age : 48 Localisation : Val d'Oise Date d'inscription : 11/02/2006
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mer 25 Mai - 18:31 | |
| Tout ce que tu dis est parfaitement exact et ne contredit pas ce que j'ai écrit. En résumé, l'hellénisation de l'Orient a commencé avant Alexandre et a commencé à décliner dès l'époque hellénistique dans les régions à l'écart des villes et des grandes routes, a fortiori dans les Etats où la dynastie régnante n'était pas grecque. Quant à l'Araméen, il a commencé à se répendre en Mésopotamie dès l'époque assyrienne, avant de devenir langue officielle de l'empire achéménide (car c'était la langue la plus diffusée); elle a repris sa progression dans l'Antiquité tardive, au point d'effacer toutes les autres langues sémitiques du Croissant Fertile. L'arrivée de l'islam et l'arabisation subséquente a brisé net cette progression. | |
| | | dynamosquito Prefet de l'Vrbs
Age : 58 Localisation : Deux-Sèvres Date d'inscription : 09/04/2011
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mer 25 Mai - 19:02 | |
| Absoluement d'accord, c'est assez contrastant avec le fameux mythe fondateur qui veut que l'occident en danger fût sauvé aux thermopyles pour enfin s'imposer au monde barbare du faît de sa supériorité, thèse en vigueur lors des colonisations européennes, ou la lecture de l'expansion greque comme une collonisation militaire/domination de mondes forcément raffinés et mésestimés particulièrement prisée lors des décolonisations. Il est extraordinairement stimulant de réaliser la complexité et la perrenité de ces transmissions culturolinguistiques. Comme tu le rappelle fort justement, l'araméen, langue sémitique connaît plusieurs phases. Si l'araméen est bien une langue répandue en Perse (impériale), il est difficile de la considérer comme LA langue officielle achéménide. Il y avait en effet plusieurs langues officielles: l'Elamite et l'araméen semblent avoir été les langues administratives. Les langues royales par lesquelles le roi s'exprime sont l'élamite, le babylonien, et le vieux-persan, surtout après les réformes de l'empire par Darius. Il y avait donc de multiples lingua Persicas, de diffusion géographiques variables. Je ne sais pas quelle est la place respective de ces langues dans le parler perse populaire, peu de littérature émane de l'empire autre que les tablettes administratives ou les inscription royales. Il serait logique de considérer que la Perse originelle (actuelle Fars (celle à laquelle je me réfèrait en fait concernant la fin du texte plus haut) parlait vieux persan langue iranienne , mais le premier texte iranien écrit date de Darius Ier, le vieux-persan écrit étant l'apanage du roi. | |
| | | lysander Pontif
Age : 48 Localisation : Val d'Oise Date d'inscription : 11/02/2006
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mer 25 Mai - 19:19 | |
| Oui. L'Araméen était la langue administrative et véhiculaire pour le Croissant Fertile, étant la plus répandue (géographiquement, plus qu'en nombre de locuteurs) dans cette région. Je ne pense pas que l'élamite, le babylonien et le vieux-perse aient eu une diffusion réelle en dehors de leur zone d'origine. A mon sens, seul l'araméen avait une réelle dynamique (avant, pendant et après l'empire achéménide). D'ailleurs, l'élamite et le babylonien ont cessé d'être parlés à l'époque hellénistique. La diffusion et le déclin des langues obéissent à un certain nombre de raisons qui ne sont pas toutes bien identifiées. L'hellénisation de l'Orient a commencé bien avant Marathon et les Thermopyles: on note déjà des influences mycéniennes sur la côte syrienne et évidemment sur la côte anatolienne. Plus tard, les cités grecques commencent dès le IXe siècle à établir des colonies à Chypre et sur la côte anatolienne, et des comptoirs en Syrie et en Egypte. L'annexion des cités ioniennes par les Perses après la chute de la première ligue athénienne a eu pour conséquence de diffuser l'hezllénisation vers l'intérieur de l'Anatolie et du Proche-Orient. Aussi, quand Alexandre a traversé ces régions, l'hellénisation avait déjà commencé (à des degrés divers). | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mer 25 Mai - 19:26 | |
| Une discussion très érudite et éducative. à tous les participants. | |
| | | lysander Pontif
Age : 48 Localisation : Val d'Oise Date d'inscription : 11/02/2006
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mar 31 Mai - 16:45 | |
| pour élargir les propos de Desiderius: on a souvent le sentiment que l'art pictural (et la gravure en est un) tend vers la stylisation avant de disparaitre ou de se transformer. Peut-être une "boucle" d'évolution ? Je serais assez enclin à considérer que la monnaie, ou plutôt le monnayage, est un organisme vivant, qui, comme les langues, nait, vit, essaime, se transforme et meurt. On peut ainsi dresser une sorte d'arbre généalogique des monnayages. Je ne parle pas seulement de métrologie, de système monétaire, mais aussi de style, de motifs et de types. Par exemple, la monnaie grecque archaïque a donné naissance à la monnaie classique, qui a donné naissance à la monnaie grecque hellénistique. Le monnayage parthe est issu de ce dernier monnayage, de même que le monnayage romain et le monnayage gaulois; et le monnayage de Perside est issu du monnayage parthe et a donné naissance au monnayage sassanide. Et ainsi de suite. Alors certes, les transformations des monnayages, liées souvent à des réformes et des circonstances politiques et économiques, font passer presque insensiblement d'un monnayage à l'autre. Et au final, les modifications internes d'un monnayage peuvent le rendre très différent du monnayage d'origine. Mais je pense que mon idée peut se défendre. Je ne sais pas si ce petit laïus vous permet de bien appréhender ce que je voulais dire et j'attends vos critiques quoi qu'il en soit. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mar 31 Mai - 16:55 | |
| Je suis en accord avec toi. |
| | | dynamosquito Prefet de l'Vrbs
Age : 58 Localisation : Deux-Sèvres Date d'inscription : 09/04/2011
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mer 1 Juin - 14:00 | |
| Ton idée fait bien mieux que se défendre, elle est clairement exprimée, et semble frappée au coin (s'agissant de pièces) du bon sens! | |
| | | dynamosquito Prefet de l'Vrbs
Age : 58 Localisation : Deux-Sèvres Date d'inscription : 09/04/2011
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mer 1 Juin - 14:04 | |
| Mithridate II encore et encore, Drachme de 21mm pour 4.33g, frappée à Ecbatane montrant un profil plus jeune du roi que sur les précédentes. Au revers, l'archer reste tellement assis qu'on se demande comment fait-il pour eviter les escarres au fesses Drachme d’Argent de Mithridate II, 121-91 BCE, Type Sellwood 24.9Atelier: Ecbatane. 4,33g pour 21mm. Axe des coins 12h Avers : Buste à gauche du roi à barbe moyenne, boucle d’oreille, ceint d’un diadème à 2 bandes fines et 2 tombants postérieurs. Torque terminée par un point. Manteau brodé et perlé. Grènetis simple incomplet.
Revers : Roi Archer à droite coiffé du bashlik, assis sur l’omphalos et tenant l’arc. Sol figuré par une ligne plate horizontale en exergue. Inscription grecque en 4 lignes : ΒΑΣΙΛΕΩΣ ΜΕΓΑΛΟΥ ΑΡΣΑΚΟΥ ΕΠΙΦΑΝΟΥΣ soit Grand roi Arsace glorieux.
Dernière édition par dynamosquito le Lun 6 Jan - 12:44, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mer 1 Juin - 14:28 | |
| Superbe exemplaire à nouveau ! |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mer 1 Juin - 14:39 | |
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| | | lysander Pontif
Age : 48 Localisation : Val d'Oise Date d'inscription : 11/02/2006
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Jeu 2 Juin - 11:43 | |
| Je continue encore mes réflexions autour de cette citation de Desiderius: on a souvent le sentiment que l'art pictural (et la gravure en est un) tend vers la stylisation avant de disparaitre ou de se transformer. Peut-être une "boucle" d'évolution ? A titre personnel, je je ne pense pas que l'on puisse voir l'Histoire comme cyclique, alternant comme le pensaient les anciens, âge d'or et âge de fer. Elle est, comme les Humains qui la font et sont faits par elle, tellement complexe qu'elle ne me semble ni modélisable, ni théorisable. Les événements ne se répètent jamais, car les causes, les circonstances, les conséquences de ce que l'on croit être des événements similaires, sont différentes à des degrés divers. Ceci pour dire que ce qui apparaît comme des événements semblables (la tendance à la stylisation), chez les Romains ou les Parthes et leurs satellites par exemple, résulte de causes et de circonstances différentes. Les historiens d'autrefois parlaient volontiers de décadence, car ils avaient une vision appréciative de l'art grec (naturaliste), et dépréciative de ce qui ne l'était pas. Les historiens actuels parlent plutôt de transformation, d'évolution, car ils recherchent une certaine neutralité et ne veulent pas porter de jugement de valeur, même s'ils ne sont pas exempts de préjugés idéologiques, notamment en ce qui concerne les événements du XXe siècle qui sont trop proches de nous pour qu'on en ait un regard dépassionné. Il y a effectivement une transformation de l'art et du goût artistique dans l'Antiquité tardive romaine comme chez les Parthes/Persidiens. Il ne nous appartient pas de porter un jugement de valeur sur ces modifications. Mais si on ne peut parler de décadence du goût, on peut bien parler de décadence technique, car effectivement, les sculpteurs/peintres/graveurs de la fin de l'Antiquité comme de l'espace iranien n'étaient plus capable de mettre en oeuvre les techniques de l'art grec, qui demandent une formation poussée. Et ça, c'est une réalité objective. Si les Persidiens ou les Byzantins ne faisaient plus des monnaies hellénisantes, réalistes, c'est à la fois parce que ce n'était plus le goût de l'époque, mais aussi parce qu'il n'y avait plus de graveurs capables de reproduire et créer dans l'esprit de l'art grec. Cette perte technique qui ne sera effacée qu'à la Renaissance n'est pas due seulement à la désorganisation des circuits et ateliers artistiques (à cause des guerres, troubles économiques et sociaux), elle est due également à un changement de goût lié à la provincialisation des élites, et à la perte du vernis hellénisant, dans l'un comme lk'autre cas. | |
| | | dynamosquito Prefet de l'Vrbs
Age : 58 Localisation : Deux-Sèvres Date d'inscription : 09/04/2011
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mar 28 Juin - 12:34 | |
| - lysander a écrit:
- Il ne nous appartient pas de porter un jugement de valeur sur ces modifications. Mais si on ne peut parler de décadence du goût, on peut bien parler de décadence technique, car effectivement, les sculpteurs/peintres/graveurs de la fin de l'Antiquité comme de l'espace iranien n'étaient plus capable de mettre en oeuvre les techniques de l'art grec, qui demandent une formation poussée. Et ça, c'est une réalité objective.
Pardon pour cette réponse tardive à ce très bon avis auquel je souscrit complètement. Un autre exemple local me vient à l'esprit qui va complêtement dans ce sens: la poterie de susiane, a évolué au fil des millénaires selon les influences subies au gré des migrations et des dominations venues de l'est ou de l'ouest. Il est frappant de voir qu'après de nombreux siècles où elle développe une diversité et une beauté accomplie tant dans les formes que les palettes de couleurs, elle connaît des périodes au cours desquelles le savoir-faire s'appauvrit en s'iranisant, donnant une potterie grise volontier stéréotypée, avant de repartir à nouveau... | |
| | | dynamosquito Prefet de l'Vrbs
Age : 58 Localisation : Deux-Sèvres Date d'inscription : 09/04/2011
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mar 28 Juin - 12:41 | |
| Vologèse VI, drachme d'Ecbatane 20mm pour 3.71g, roi diadémé et portant une tiare à oreilletes, le tout orné de superbes bidules (à moins que ce ne fussent des machins-trucs). Monogramme derrière la tête royale. Roi archer et légende grecque à l'avers, le tout dessiné avec des lignes à faire pâlir Pininfarina de jalousie. Je pense que la coiffe du roi archer déjetée vers l'arrière témoigne de la violence des vents de l'époque. Drachme d’Argent de Vologèse VI, 208-228 CE, Type Sellwood 88.18Atelier: Ecbatane. 3,71g pour 20mm. Axe des coins 12h. Avers : Buste du roi à gauche, barbe longue, coiffé d’une tiare à rabat sur l’oreille. Tiare ornée de points sur tiges. Diadème à 2 bandes fines noué en arrière et 2 tombants postérieurs. Collier à double révolution complète. Abréviation parthe = wl soit Vologèse derrière le buste Grènetis simple incomplet.
Revers : Roi Archer à droite coiffé du bashlik, assis sur le trône et tenant l’arc. Monogramme de l’atelier d’Ecbatane sous l’arc. Inscription grecque en 5 dégénérée, inintelligible, surmontée en haut d’une légende Araméenne/Parthe : = vlgšy mlk’ soit Vologèse roi.
Dernière édition par dynamosquito le Lun 6 Jan - 12:47, édité 1 fois | |
| | | dynamosquito Prefet de l'Vrbs
Age : 58 Localisation : Deux-Sèvres Date d'inscription : 09/04/2011
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mar 28 Juin - 12:48 | |
| Mithridates Ier, drachme frappée à Hécatompyles, montrant le roi à l'avers portant la coiffe typique du plateau iranien: le Bashlick. Roi archer au revers, tout de même mieux fichu que pour celle de Vologèse. 4.2g pour 21mm. Cette drachme est d'une importance capitale, car il s'agit de la preuve formelle des origines Turkmènes et non belges de Tintin. Drachme d’Argent de Mithridate 1er, 171-138 BCE, Type Sellwood 10.1Atelier: Hécatompyles. 4,2g pour 21mm. Axe des coins 12h. Avers : Buste du roi imberbe à gauche coiffé du bashlik. Grènetis simple incomplet.
Revers : Roi Archer à droite coiffé du bashlik, assis sur l’omphalos et tenant l’arc. Sol figuré par une ligne plate horizontale en exergue. Inscription grecque en 3 lignes BAΣIΛEΩΣ / MEΓAΛoY / APΣAKoY soit Grand roi Arsace.
Dernière édition par dynamosquito le Lun 6 Jan - 12:51, édité 2 fois | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mar 28 Juin - 12:59 | |
| très beau doublé original , Moustique ....!!!!! (alors , en réalité , c'est Tintin et Miloud .....????? ) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mar 28 Juin - 13:03 | |
| pour ces deux entrées majeures dans ta collection. |
| | | lysander Pontif
Age : 48 Localisation : Val d'Oise Date d'inscription : 11/02/2006
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mar 28 Juin - 13:03 | |
| quel nez et quel menton chez Mithridate ! | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mar 28 Juin - 14:02 | |
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| | | dynamosquito Prefet de l'Vrbs
Age : 58 Localisation : Deux-Sèvres Date d'inscription : 09/04/2011
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mar 28 Juin - 14:30 | |
| - Emblémiste a écrit:
- Cette monnaie est le comble de la stylization, surtout sur le revers !
Oui, je trouve que le roi archer y a un petit air d'Alien... | |
| | | dynamosquito Prefet de l'Vrbs
Age : 58 Localisation : Deux-Sèvres Date d'inscription : 09/04/2011
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Mar 28 Juin - 14:40 | |
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| | | dynamosquito Prefet de l'Vrbs
Age : 58 Localisation : Deux-Sèvres Date d'inscription : 09/04/2011
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Ven 1 Juil - 20:36 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Ven 1 Juil - 21:49 | |
| Je l'avais repéré aussi celui-là. Je penche aussi pour VII. Il nous faudrait l'avis de maître alwin. |
| | | alwin1 modérateur
Date d'inscription : 25/08/2007
| Sujet: Re: Le moustique montre ses Parthies Sam 2 Juil - 0:40 | |
| Il faudrait parvenir à mettre la main sur : D. Sellwood, New Parthian Coin Types, « Numismatic Chronicle, 1989», 162-168. Il en est fait mention sur de nombreux sites mais je ne trouve nulle part le contenu. _________________ | |
| | | alwin1 modérateur
Date d'inscription : 25/08/2007
| | | | | Le moustique montre ses Parthies | |
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