|
| MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
|
+50Barzus Dioscuri boc21 FABIVS slynop Brennos Maximianus Herculius numismate Methraton alric33 larverne Sergio Septime17300 éRIC EKPITO HADRIEN Porcius Laeca alwin1 L'Helvien François_le_Français ex nihilo Dardanvs fred diamant811 Antonivs ulysse dynamosquito siècle II probus53 Gil agrippa Quintillus Varus Phil caligula agamemnon mo1946 getaminus byzancia lysander numisfrance PYL Le professeur Brrr didche septimus Sergius Chut gg68 BRUTUS Bruno Emblémiste 54 participants | |
Auteur | Message |
---|
Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Dim 7 Déc - 21:03 | |
| 544 La légende du cyprèsLes monnaies de l’Arménie et provinciale romaine de Damas, Coele-Syrie des liens ci-dessous portent sur les avers le buste à droite de Artavasdes II, fils de Tigranes le Grand, et celui de Philippe II et, sur les revers, respectivement un cyprès et Marsyas debout à droite portant une outre sur l’épaule devant un cyprès (voir le post N.º 35, La légende de Marsyas, dans cette série). http://www.acsearch.info/search.html?id=1181760http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=274695 Dès l’Antiquité, le cyprès est l’arbre associé aux cimetières et aux tombeaux. D’après la mythologie, il résulta de la métamorphose de Cyparissus, un jeune homme de Céa, aimé d’Apollon et de Zéphyr (voir le post N.º 337, La légende du Zéphyr, dans cette série) ou Sylvain et fils de Télèphe (voir le post N.º 12, La légende de Télèphe, dans cette série), qui tua involontairement son cerf favori et fut pris d’un profond regret qui provoqua cette transformation. Ovide raconte cette légende dans ses Métamorphoses, Livre X, vers 106-142, dans la traduction légèrement adaptée de G. T. Villenave : " Au milieu de cette forêt qu’on voit obéissant au charme des vers, parut aussi le cyprès, verdoyante pyramide, jadis jeune mortel cher au dieu dont la main sait également manier l’arc et la lyre. Dans les champs de Carthée errait un cerf fameux consacré aux Nymphes de ces contrées. Un bois spacieux et doré orne sa tête ; un collier d’or pare son cou, flotte sus ses ápaules ; attachée par des légers tissus, une étoile d’argent s’agite et brille sur son front. À ses oreilles pendent deux perles éclatantes, égales en grosseur. Libre toute crainte, affranchi de cette timidité aux cerfs si naturelle, il fréquente les toits qu’habitent les humains. Il présente volontiers son cou aux caresses d’une main inconnue. Mais qui l’aima plus que toi, jeune Cyparissus, le plus beau des mortels que l’île de Cos ait vu naître ? Tu le menais dans de frais et nouveaux pâturages ; tu le désaltérais dans l’eau limpide des fontaines ; tantôt tu parais son bois de guirlandes de felurs ; tantôt, sur son dos assis, avec un frein de pourpre, tu dirigeais ses élans, tu réglais sa course vagabonde. C’était vers le milieu du jour, lorsque le Cancer aux bras recourbés haletait sous la vapeur brûlante des airs. Couché sur le gazon, dans un bocage épais, le cerf goûtait le frais, le repos, et l’ombre. Cyparissus imprudemment le perce de son dard ; et le voyant mourir de cette blessure fatale, il veut aussi mourir. Que ne lui dit pas le dieu du jour pour calmer ses regrets ! En vain il lui représente que son deuil est trop grand pour un malheur léger. Cyparissus gémit, et ne demande aux dieux, pour faveur dernière, que de ne jamais survivre à sa douleur. Cependant il s’épuise par l’excès de seus pleurs. De son sang les canaux se tarssent. Les couleurs de son teint flétri commencent à verdir. Ses cheveux, qui naguère ombrageaient l’albâtre de son front, se hérissent, s’allongent en pyramide, et s’élèvent dans les airs. Apollon soupire : ‘ Tu seras toujours, dit-il, l’objet de mes regrets. Tu seras chez les mortels le symnbole du deuil et l’arbre des tombeaux ' ". André Alciat dédia un emblème à cet arbre dans ses Emblèmes (1549), dont je donne ici une version en vieux français : Le Cypres. Le Cypres monstre en sa fueille, comment Il fault traicter les siens egalement. AULTRE. Riches tombeaux le Cypres environne: Les monumens du Peuple Ache coronne. AULTRE. Le Cypres est en fueilles bien construict, Mais belle fueille il porte, & point de fruyct. Pièrre Cousteau, lui dédia aussi un embème dans Les Pegmes (1560) : Au Ciprés. Contre ceux qui pour leur profit viennent à la république. Le Ciprés croit aussi droit qu’une ligne, Et s’entretient tousjours en sa verdure: Et ne craint point ny le ver ny la tigne, Parce qu’il est amer de sa nature. O l’eur d’un Roy, o des siens l’aventure, Si a ces vers & ces tignes de court, Et ceux qui n’ont que de s’agrandir cure, Monstroit aigreur. Car par eux tout mal court. Voici un lien en anglais pour cette légende : http://www.theoi.com/Heros/Kyparissos.html
Dernière édition par Emblémiste le Dim 7 Déc - 22:12, édité 1 fois | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Dim 7 Déc - 21:21 | |
| | |
| | | slynop COS II
Age : 47 Date d'inscription : 14/03/2011
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | slynop COS II
Age : 47 Date d'inscription : 14/03/2011
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Dim 7 Déc - 22:28 | |
| J'avais lu ton message également, Emblémiste Et le précédent. | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 8 Déc - 13:16 | |
| 545 La légende de BendisLes monnaies grecques de Phaloria (Thessalie) e de Nicomédie ( Bithynie) des liens ci-dessous portent sur les avers les têtes d’Appolon et de Nicomèdes I à droite et, sur les revers, soit Bendis assise sur un roc, portant un court chiton, des bottes de chasse et bonnet phrygien, tenant une flèche dans sa main droite, une lance dans la main gauche, et arc et carquois sur son épaule, soit la même divinité en ladite posture, tenant deux lances dans sa main droite et une épée dans son fourreau dans la main gauche, ayant au pied du roc un bouclier rond richement décoré et, derrière le roc, une souche. http://www.acsearch.info/search.html?id=997563http://www.acsearch.info/search.html?id=1995211http://www.acsearch.info/search.html?id=207901Bendis était une divinité thrace de la lune et de la chasse. Elle exerçait donc deux fonctions, une par rapport au ciel, l’autre par rapport à la terre. En Grèce, elle était tour à tour identifiée avec Perséphone, Artémis (Diane), Hécate et Séléné (voir les posts N.º 264, La légende de Perséphone (Proserpine), N.º 80, La légende d’Hécate et N.º 144, La légende de Séléné et Endymion, dans cette série). Il semble que son culte s’origina à Lemnos. Dès cette île ou de la Thrace il fut introduit en Attique. En son honneur étaient célébrées à Peiraeeus les fêtes orgiaques appelées Bendideia , chaque année, le vingt du Thargelion. Elle peut avoir été la même que la déesse thrace Kotys. Voici deux liens en anglais sur cette divinité : http://www.mythindex.com/greek-mythology/B/Bendis.htmlhttp://www.theoi.com/Thrakios/Bendis.htmlPhaloria était une ville d’Histiaeotis, un districte du nord-ouest de l’ancienne Théssalie, une partie de la tétrarchie théssalienne, correspondant à peu près à la moderne unité régionale de Trikala, en Grèce. Nicomédie était une ville d'Asie mineure, capitale du royaume de Bithynie, dans la Turquie actuelle, appelée Izmit aujourd'hui. Elle fut fondée en 264 av. J.-C. par le roi Nicomède I à proximité du site de l'ancienne cité d'Olbia — également connue sous le nom d'Astacos, colonie de Mégare et détruite par Lysimaque . Sous l'Empire romain, Nicomédie devint une colonie. Devenue capitale de la province romaine de Bithynie sur la Mer Noire, la ville fut détruite, en 111 de notre ère par un grand incendie, qui fit de nombreuses victimes, en raison de l'absence de pompiers . La ville atteignit son apogée dans l’Antiquité tardive, comme capitale impériale de Dioclétien et résidence fréquente de Constantin . On y trouvait une manufacture d’armes, un atelier de frappe monétaire et de nombreux monuments civiques et ecclésiastiques. Après la fondation de Constantinople, elle resta une capitale provinciale importante. Deux séismes en 358 et 363 éprouvèrent durement la ville et endommagèrent l’enceinte construite par Dioclétien, probablement abandonnée avant le VIIe siècle. Malgré la sollicitude impériale renouvelée aux Ve et VIe siècles, elle ne retrouva pas son rang, et vit son rôle régional concurrencé par celui de Nicée, particulièrement dans le domaine ecclésiastique. Voici un lien pour plus d'informations sur cette ville : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicom%C3%A9die | |
| | | Bruno Pontif
Age : 73 Date d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mar 9 Déc - 11:49 | |
| ... Emblemiste... | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | fred AVGVSTVS
Age : 50 Localisation : Un Liégeois en Bulgarie Date d'inscription : 03/02/2006
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Jeu 11 Déc - 16:39 | |
| Pas de quoi. à toi aussi Fred pour l'appui. | |
| | | PYL modérateur
Age : 124 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 19/11/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 12 Déc - 19:15 | |
| | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 12 Déc - 19:29 | |
| Cher Pyl, ! Je possède quelques oeuvres sur ce thème dans ma bibliothèque, mais la plupart des fois je cherche les informations sur l'Internet. C'est abondant et plus pratique. | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 13 Avr - 3:01 | |
| 546 Les légendes de la fondation de Tyr et de la découverte de la pourpreLes monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Tyr, Phénicie (dans l’actuel Liban), portent sur les avers les bustes à droite de Gordien III, Trébonien Galle, Elagabal et Julia Maesa et, sur le champ du revers, un olivier entre deux bétyles, les roches ambrosiennes de Tyr, et sur l’exergue au dessous un chien à droite et une coquille de pourpre. http://www.acsearch.info/search.html?id=725199http://www.acsearch.info/search.html?id=17731http://www.acsearch.info/search.html?id=20740http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=283590http://www.acsearch.info/search.html?id=793483 D’après la légende, deux roches errantes flottait sur la mer, deux bétyles appellés les roches ambrosiennes ; sur une d’elles il y avait un olivier en flammes avec un aigle perché sur son haut, ensemble avec un bol. Un serpent était entortillé autour de l’arbre ; l’aigle et le serpent vivait en harmonie. Le dieu Melkart ordonna la population locale de construire un bateau et d’aller chercher les roches. L’oracle du dieu devrait sacrifier l’aigle pour que les roches cessassent d’errer, indiquant le site pour la fondation de la ville phénicienne de Tyr. Le molusque pourpre produisait la teinture pour laquelle Tyr était célèbre. Selon la légende, le chien d’Héraclès (Hercule) mangea un de ces molusques ; Héraclès tellement aima la couleur des taches dans la bouche du chien qu’il l’employa pour teindre une robe pour la nymphe qu’il aimait . | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Lun 13 Avr - 22:17 | |
| | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Brennos COS VII
Age : 53 Date d'inscription : 27/02/2012
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mar 14 Avr - 2:46 | |
| Excellent Emblémiste , je n'avais jamais entendu parlé de cette légende... J'en déduis que les phéniciens ont très tôt commencé à fumer la moquette | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mar 14 Avr - 5:46 | |
| 547 La légende de SymaithosLes monnaies grecques des liens ci-dessous, de Piacus, Sicile, portent sur l’avers la tête jeune d’un dieu-fleuve à gauche, et, sur les revers, soit un chien debout à droite, soit un chien qui mord la gorge d’un cerf à droite. https://www.soleryllach.com/soler4/fichaLote/1086-1/0008 https://www.soleryllach.com/soler4/fichaLote/1086-1/2033 http://www.acsearch.info/search.html?id=1054902http://www.acsearch.info/search.html?id=1054901 http://www.acsearch.info/search.html?id=1275299 Piacus est mentionnée très brièvement par Stephanus Byzantinus, mais par aucun autre écrivain, comme une ville sicilienne. Quelques-unes des fiches ci-dessus identifient le dieu-fleuve comme le Symaithos, mais ne justifient pas cette identification et je n’ai trouvé aucune référence à un cours d’eau de ce nom. Friedrich Imhof-Blumer, citant l’opinion d’autres auteurs, associe Piacus à l’actuelle Piazza Vecchia près de Piazza Armerina, une commune dans la province d’Enna, et donc identifie le fleuve comme le Gelas (voir le post N.º 166, La légende de Gelas, dans cette série). Par contre, quelques uns ont suggéré l'identification de Piacus avec Mendolito, sur le versant sud-occidental de l’Etna et à 8 km de l’actuelle ville d’Adrano, en Catanie, à cause de la trouvaille de quelques monnaies rares, une hypothèse qui recquiert encore d’être confirmée. On a suggéré aussi que le graveur des deux dernières monnaies ci-dessus est le “ Maestro Della Foglia ”, célèbre pour avoir gravé la tête d’Apollon des monnaies de Katane . | |
| | | Bruno Pontif
Age : 73 Date d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Mar 14 Avr - 15:23 | |
| ... toujours aussi passionnantes ... | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Ven 17 Avr - 22:38 | |
| 548 La légende d’AeneaLa monnaie grecque des liens ci-dessous, d’Aenea, Macédoine, porte sur l’avers la tête de la nymphe Aenea à droite, et, sur le revers, un taureau debout à droite, sa tête tournée en arrière. http://www.acsearch.info/search.html?id=1581148http://www.acsearch.info/search.html?id=338342http://www.cngcoins.com/Article.aspx?ArticleID=14 Aenea fut une ville mineure de la Chalcidique qui produisit un monnayage très rare au milieu du IVe siècle av. J.-C. Ces statères, dont cinq exemplaires sont connus, furent aparemment tous frappés d’une seule paire de coins et étaient inconnus jusqu’à ce qu’une trouvaille en apparut vers la fin du XXe siècle. Ils sont d’un style particulièrement fin et ont été associés aux statères tardifs de Lokris – bien qu’ils sont en fait plus proches aux drachmes au profil de la fin du Ve siècle de Larissa et des statères plus antérieurs de Stymphalos d’environ 350. L’unique boucle d’oreille est remarquable, de même que la couronne que porte la nymphe ; il n’y a pas des traces de grains ou de fruits, donc l’idée qu’il pourrait s’agir d’une déesse comme Déméter semble improbable. En fait, celle-ci est probablement la tête de la nymphe d’une fontaine locale, dû notamment à l’importance que l’eau avait pour les Grecs. Aenea était située sur l’extreme nord-ouest de la Chalcidique. Elle était réputee avoir été fondée par Enée ou par des Troyens qui lui ont donné le nom de leur héros, et, d’après Tite Live, était située opposée à Pydna et à 15 kilomètes de Thessalonique. Il semble qu’elle était sur le promontoire du grand Karaburnu, qui forme le coin nord-ouest de la péninsule de Chalcidique, lequel, étant à environ 10 miles géographiques en distance directe de Thessalonique, peut être identifié comme le promontoire Aeneium de Scymnus. Donc Aenea doit avoir été plus au nord que Pydna. Elle fut colonisée par des Corinthiens, est mentionée par Hérodote et demeura un site important jusqu’au temps des guerres romaines en Grèce , bien qu’on dit qu’une grande partie de sa population fut mutée vers Thessalonique lorsque celle-ci fut fondée par Cassandre. Sur la ville d’ Aenea, voir le site suivant, en anglais : http://en.wikipedia.org/wiki/Aenea_(city)
Dernière édition par Emblémiste le Mar 19 Mai - 14:33, édité 1 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Sam 25 Avr - 4:23 | |
| 549 La légende du thyrseLes monnaies grecques et provinciales romaines des liens ci-dessous, d'Antandros ? (Asie mineure), de Nicée (Bithynie), Phanagoreia (Bosphore), Sebastopolis (Carie), Dioscurias (Colchique), Rhodos (Iles de Carie), Naxos (Cyuclades), Mastaura et Sardis (Lydie), Pergame (Royaume de Pergame), Amisos (Pont), Apamea et Seleucie sur l’Issos (Séleucie et Pierie, Syrie), Skepsis (Troade), portent sur leurs avers soit la tête à droite de Zeus, d’Athéna, d’Apollon, de Dionysos, de Tyché, les bonnets des Dioscures, une masque de théâtre ou une corne d’abondance, et, sur les revers, un thyrse orné de rubans. http://www.acsearch.info/search.html?id=191524http://www.acsearch.info/search.html?id=188756http://www.acsearch.info/search.html?id=146061http://www.acsearch.info/search.html?id=11040http://www.acsearch.info/search.html?id=1082755http://www.acsearch.info/search.html?id=862004http://www.acsearch.info/search.html?id=1178775http://www.acsearch.info/search.html?id=2224096http://www.acsearch.info/search.html?id=2161478http://www.acsearch.info/search.html?id=1844756http://www.acsearch.info/search.html?id=1821949http://www.acsearch.info/search.html?id=1848916http://www.acsearch.info/search.html?id=2008293http://cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=284377http://www.acsearch.info/search.html?id=2199233 Dans la mythologie grecque, puis romaine, le thyrse est un grand bâton évoquant un sceptre. Probablement en bois de cornouiller, il est orné de feuilles de lierre et surmonté d'une pomme de pin. Dans certaines variantes, le lierre est remplacé par de la vigne, et la pomme de pin par une grenade. C'est l'attribut majeur de Dionysos , parfois repris pour Bacchus . La tige de férule peut être aussi le thyrse dionysiaque. Je reproduis ci-bas quelques morceaux de la longue explication donnée sur ce symbole par Ch. Daremberg et E. Saglio dans le Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines (1877) : “ C'est en 430, avec le Dionysalexandros de Kratinos, que le mot thyrsos fait son apparition dans la littérature grecque et ce sont les maîtres de la figure rouge, au début du Ve siècle, qui en introduisent les images dans la céramique attique. Mais celui qui, dans Athènes, a véritablement donné droit de cité au thyrse, c'est Euripide avec ses Bacchantes qu'il écrivit en 407, à la cour d'Archélaos, roi de Macédoine. C'est d'ailleurs des pays thraco-macédoniens que le thyrse parait originaire, aussi bien pour son nom que dans son rôle d'emblème dionysiaque. On n'en a pas seulement pour indice l'origine thrace du culte orgiaque de Dionysos ; c'est au nord de la Thrace qu'habitait le peuple des Agathyrsoi, dont les anciens paraissent avoir interprété le nom «ceux qui agitent le thyrse», thursagetae ; c'est en Macédoine que se rencontre le nom de Thyrsis, qui devait avoir une telle fortune dans la Bucolique, sans doute parce qu'il était celui d'un génie agreste du cortège de Bacchus ; c'est de Macédoine que les Thyades, qu'on paraît y avoir appelées Thyssades, ont suivi Dionysos à Delphes ; leur nom semble devoir être rapproché de celui du thyrse, dont thystlos, thystos ou thyssos auraient été des variantes thraco-macédoniennes, intermédiaires entre la forme thyrsos du grec classique et la forme parallèle latine, fustis. Importé ainsi à Delphes, puis à Eleusis, avec les autres rites extatiques du Dionysos thrace, le port du thyrse parait avoir conservé encore à Athènes un caractère exotique, quand Euripide composait ses Bacchantes à la gloire du nouveau Rédempteur et qu'Aristophane se raillait des bakchôn thursadôan kai padôan. L'usage du thyrse, comme son nom même avec ses composés ou dérivés, ne parait être devenu courant qu'à l'époque hellénistique. Le thyrse est, avant tout, l'emblème de Dionysos, dont thursophoros, est l'une des épithètes, de ses compagnons et de ses fidèles. Aussi, sous sa forme primitive de rameau de lierre ou de pampres, ne se voit-il qu'entre les mains de Dionysos [Bacchus], de Silène et des Ménades; Dionysos l'a prêté à Héphaistos [Vulcanus] dans la scène, si goûtée des céramistes de la figure noire, où il est ramené dans l'Olympe. Cette figuration du thyrse qui, pour Dionysos, commence dès le VIIe siècle, se trouve sur une amphorisque corinthienne et se poursuit en pleine période de la figure rouge ; elle cesse presque dès l'apparition de ce style, pour les compagnons du dieu. C'est alors le règne du thyrse artificiel, sous les diverses formes qu'on a passées en revue ; Dionysos et Silène, Héphaistos et les Ménades, parmi lesquelles il faut ranger Nysa, la nourrice de Dionysos, et Ariane son amante, ne sont plus seuls à porter le thyrse, mais il s'étend aux divinités que le développement du culte dionysiaque y rattache : au Kabire thébain et au Midas phrygien, dont le culte ou la légende ont tant de traits dionysiaques ; aux génies de la nature agreste, Pan ou les Centaures qui se groupent naturellement avec les Silènes et les Satyres ; aux personnifications des désirs que Bacchus favorise, Eros et Pothos ; à Niké enfin, sans doute parce que l'idée de victoire s'associe si souvent pour le Grec aux concours dionysiaques ; il est probable que c'est à l'instar de Niké que les symboles semblables, si répandus à l'époque hellénistique, les Tychés des Etats et des cités, ont dû recevoir le thyrse, emblème de victoire et de prospérité et c'est de ces figurations qu'ont dû s'inspirer ceux qui, jusqu'à la fin de l'Empire, mirent le thyrse aux mains de Roma. “ “ Si le thyrse devient ainsi simple symbole de prospérité, une autre évolution lui prêta un caractère magique. Les doctrines orphiques et les mystères d'Eleusis avaient fait à Dionysos une grande place dans les croyances funéraires et les rites cathartiques. Aussi n'y a-t-il rien d'étonnant à ce que le thyrse soit associé à la ciste mystique ou paraisse à la main du Zeus Philios arcadien qui, comme Zeus Meilichios, est plutôt un Dispater qu'un Jupiter, ou soit donné aussi à l'une des compagnes étrusques de Dispater, Vanth, déesse des morts. Le thyrse n'a pas seulement sa place parmi les ornements des urnes et sarcophages, il est placé parfois entre les mains du mort comme s'il devait lui assurer dans l'autre monde tous les plaisirs de la vie. Le thyrse devient comme l'emblème des mystes de Dionysos ; c'est en les frappant de son arme que le dieu, thursomanês lui-même, pousse ses fidèles à l'extase où à l'épilepsie ; il s'en sert comme d'un aiguillon pour presser leur troupe frénétique ; aussi Nonnos appelle-t-il souvent kentron le thyrse que Lucrèce qualifie d' acer et Horace de gravis ; Ovide parle des femmes que le dieu thyrso concitat et les Grecs nommaient thursoplêges oi en tois Bakcheiois entheazomenoi thursô. Si puissant pour remplir les âmes d'une ivresse divine, ce bâton ne l'est pas moins pour féconder la terre et par là aussi s'explique que le thyrse soit devenu un symbole de prospérité : le thyrse des Bacchantes d'Euripide fait jaillir du sol des sources d'eau et de vin et une fontaine de Messénie dite Dionysias devrait son origine à un coup donné par le dieu ; le miel et le lait, boissons des maîtres et des habitants du sombre séjour, passaient pour couler de ses feuilles de lierre, et c'était en un thyrse gigantesque que Dionysos avait changé le mat du vaisseau des pirates tyrrhéniens. Le thyrse naturel, qu'il soit branche de pin ou canne de jonc, peut servir, comme tel, d'arme primitive. C'est sans doute par un souvenir de l'époque reculée où il était employé comme latte ou comme massue, qu'on le porte dans la droite à la façon d'une arme, et non dans la gauche comme la plupart des insignes religieux. Mais, avec le développement de l'armement, il sembla invraisemblable qu'une haste sans fer pût être une arme efficace ; en même temps, l'Orphisme parait avoir interdit à son dieu et à ses fidèles le port d'armes sanglantes ; seul parmi les dieux, dans la Gigantomachie du Trésor de Cnide (ou de Siphnos), Dionysos n'est pas armé ; les lions de son char combattent pour lui. Dionysos, semble-t-il, pouvait avoir une armure défensive complète, mais il ne devait pas frapper avec la lance. Ainsi le voit-on, sur des vases du Ve siècle, s'armer, pour combattre les géants, de la cuirasse et du casque des hoplites : il n'a que le thyrse pour arme offensive. Si le dieu et ses compagnons peuvent mettre les ennemis en fuite avec une arme aussi rudimentaire, c'est que le caractère magique qu'on a vu résider en elle n'a pas tardé à la faire passer pour une arme surnaturelle, qui agit plus à la facon de la baguette du magicien que de la lance du guerrier. Aucune armure ne peut lui résister. Bien que non haec in munera facti, les thyrses dont le roi Argaios arme les filles de Macédoine suffisent à repousser une attaque des Taulantiens. " Le lien suivant contient le texte complet de cet article : http://www.mediterranees.net/civilisation/religions/dionysos/thyrsus.html | |
| | | FABIVS Consul
Age : 37 Date d'inscription : 10/03/2015
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Sam 25 Avr - 11:35 | |
| Merci pour cette explication sur le thyrse ! | |
| | | BRUTUS AVGVSTVS
Age : 61 Localisation : Bourgogne nord Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Sam 25 Avr - 11:52 | |
| | |
| | | | MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |